Voici la suite et la fin de l'histoire. Merci à ceux qui m'ont encouragés tout au long de cette histoire. Merci aussi à ceux qui m'ont laissés de jolies et gentilles reviews pour m'aider et m'encourager. Cette fic était juste un test pour voir si j'étais capable de pouvoir écrire des histoires sur Harry Potter et je constate que je suis vraiment capable d'être à la hauteur de pouvoir écrire des histoires sur ce merveilleux monde que J.K. Rowling nous a fait découvrir.

Voici le dernier chapitre de cette histoire et je peux au moins me vanter d'avoir pu la finir.

/!\ Cette histoire contient un slash donc homophobes s'abstenir. /!\


Toute la pièce plongea dans un silence quasi religieux, d'habitude les aînés étaient des garçons, surtout chez les Malfoy. Impossible que ce soit une fille.

- Vous en êtes sûre ?, demanda Lucius.

- Absolu.. attendez une minute.

Les autres attendirent anxieusement le verdict final, espérant que la Médicomage ne se soit trompé et dans le cas de Harry et Remus, que le bébé n'ait rien.

- Ce n'est pas une fille Mr Malfoy, dit-elle finalement en regardant attentivement l'échographie. Vous avez deux petites filles.

Là, trop c'est trop, le pauvre Lucius s'évanouit sous le choc de la révélation, lui qui attendait un petit-fils, il avait finalement deux petites-filles.

- Vous pouvez vous rhabiller Mr Malfoy. Maintenant excusez-moi mais j'ai une autre patiente à voir.

Elle sortit, laissant un silence qui s'éternisait. Harry fit semblant de ne pas le remarquer, regardant encore et encore la photo de sa.. ses filles, émerveillé de voir ces petits bouts grandir en lui. Le premier à se ressaisir fut Remus.

- Félicitation Harry, dit-il avec un doux sourire. Elles seront vraiment magnifiques.

- Merci Remus.

- Ouais deux filles, dit Grace surexcitée. Je vais pourvoir jouer à pleins de jeux avec elles. Comme la poupée ou se maquiller et s'habiller comme les grandes.

- C'est sûr, sourit Harry.

- Et je pourrais même vous aider à vous habiller et vous maquiller, proposa Tonks pas du tout choqué... ou peut-être un peu.

- C'est pas juste, bouda un peu Teddy. Je voulais un garçon moi.

- Allons, sourit Remus à son fils, je suis sûr que vous vous entendrez très bien.

Remus les fit tous sortir laissant Harry seul pour s'habiller normalement, il murmura quelques mots à Harry en sortant, récoltant un sourire et en réanimant Lucius au passage.

- Non mais vous êtes stupide ou quoi ?, dit Remus à tout le monde dans le couloir. Même pas de félicitation pour Harry qui va avoir deux filles. Surtout vous trois, fit-il en regardant Draco, Sirius et Narcissa. Vous vouliez absolument un bébé, et maintenant vous faites une tête d'enterrement à côté de Harry qui est tellement ravi.

- Comprends-nous Remus, c'est un choc. On s'attendait à un garçon et on apprend que c'est une fille. Deux en plus.

- Et alors, un bébé est une source de joie et pas..

- J'ai fini Remus, on peut y aller, dit Harry.

- Bien sûr, va m'attendre dans la voiture avec Grace, Teddy et Nymphadora, je vous rejoins dans une seconde.

- Où allez-vous ?, demanda Sirius.

- On va déjeuner pour célébrer la bonne santé de nos filles, dit-il en regardant attentivement Draco. Pendant ce temps, vous pouvez aller pleurer la venue au monde de l'héritier des Malfoy qui sera finalement une.. fille. Quel déshonneur pour vous Monsieur Malfoy, finit-il avec beaucoup de tristesse dans les yeux.

Et il partit, laissant toute la famille en état de choc.

- Harry est enceint je vous rappelle, je ne suis pas sur qu'il puisse vous pardonner avec ses hormones en ébullition.

Il les planta là tout en allant dans sa voiture pour chercher un bon restaurant. Éloignant avec adresse la tristesse de Harry pour le manque de réactions de la part des autres. Alimentant même un peu plus le feu, lui aussi n'avait pas du tout aimé leur réactions.

Plus tard, Harry rentra à la maison, de nouveau de bonne humeur, mais il ne fit qu'un pas avant de voir débouler une tête blonde qui le serra de toute ses forces contre lui, au risque de l'étouffer lui et les bébés.

- Je suis désolé pour tout ça, je m'en veux tellement. Bien sûr que je suis content d'avoir deux filles. Merlin je suis désolé, tellement désolé de ma réaction. Ne m'en veux pas, je ne voulais pas..

- Attends, Draco. Tu pleure ?

Effectivement, Draco avait les yeux rouges et des traces humides traversaient ses joues.

- Je m'en veux de ne pas t'avoir félicité comme il se doit, continua Draco. Tu dois sûrement me vouloir et je comprendrai si tu ne m'aime plus, finit-il avec douleur.

- Draco, ce n'est pas parce que tu as fait une bêtise que je ne vais plus t'aimer.

- C'est vrai ?, demanda Draco plein d'espoir.

- Bien sûr. Tu étais choqué, et je ne t'en veux pas de ne pas avoir sauté de joie. Ce qui importe, c'est que tu le fasses maintenant.

- Je suis désolé.

- C'est pas grave.

Il l'embrassa sur ces lèvres roses qui étaient un peu salés.

- Je peux t'emmener au restaurant plus tard pour fêter ça ?, demanda timidement Draco.

- Bien sûr, répondit immédiatement Harry avec un sourire.

Ils passèrent l'après midi à parler des bébés, de la décoration de la chambre, les habits..

- Et il faut aussi les protéger.

- De quoi ?

- Des immondes crapules qui vont sûrement les draguer. Je refuse d'avoir deux cancrse comme beaux-fils.

- En faisant quoi ?, leur faire peur ?, demanda Harry en plaisantant.

- C'est une très bonne idée chaton.

- Je disais ça pour rigoler amour.

- Pas moi. La menace des Malfoy est un très bon moyen pour les faire fuir.

Harry soupira longuement de la stupidité de son mari qui concoctait déjà un plan pour les faire fuir grâce au nom des Malfoy.

La soirée sa passa dans la bonne humeur. La famille avait appelé Harry pour adresser leurs félicitations et des excuses à Harry qui rayonnait de bonheur.

Il appela aussi Hermione, Neville et Ron pour leur faire part de la bonne nouvelle. Le lendemain se passa sur le Chemin de Traverse pour acheter les affaires du bébé: les vêtements, la décoration, la moquette, les vêtements, les meubles, la peinture, les vêtements, les jouets, les vêtements, les couches, les vêtements...

Ils se retrouvèrent bientôt dans un restaurant pour déjeuner, enfin essayer de déjeuner parce que personne ne voulait se décider, préférant commander à la place de Harry. Enfin surtout deux personnes.

- Et il prendra aussi le poulet

- Avec les pommes de terres cuite au four.

- Tu as raison cousin. Pour le dessert, ce sera un gâteau au chocolat.

- Mais non il préfère celui à la vanille.

- Chocolat.

- Vanille.

- Chocolat.

- Vanille.

- Chocolat.

- Vanille.

- Vanille.

- Chocolat.

- J'ai gagné, s'exclama Narcissa toute contente à côté d'un Sirius furieux d'avoir perdu face à sa cousine et son attitude Serpentarde.

- Je dis que c'est vanille.

- Choco..

- Ça suffit tout les deux, cria Harry qui revoyait la dispute sur le Médicomage d'hier dans la tête. Je peux prendre ce que je veux, pas la peine de choisir à ma place, quand à vous, dit-il en regardant le père et le fils se disputer sur celui qui paye. C'est moitié moitié. Et vous aussi vous vous taisez, finit-il en regardant Remus et sa femme.

- Mais on rien fait, s'exclama Tonks.

- Je suis enceint, je peux passer mes nerfs sur qui je veux alors tu subis et tu te tais.

- Mais.., dit Tonks mais elle se tût en voyant le regard noir de Harry.

La table devint silencieuse sous le regard admiratif du personnel.

- Bien. Je prendrai beaucoup de pommes de terres cuites au four avec une soupe aux poissons et l'autre aux légumes, des légumes sautés et trois mousses au chocolat avec une part de gâteau au chocolat et une autre à la vanille.

Le serveur prit la commande des autres et laissa enfin la table maudite.

- Euh.. Harry chéri, tu comptes manger tout ça ?

- Bien sûr. J'ai une faim de loup. Désolé Remus.

- Non c'est rien, ria Remus.

Le reste de l'après midi passa rapidement ainsi que les jours suivants.


Draco en avait marre, son mari disparaissait mystérieusement dans une chambre à côté de la leur pour réapparaître pour les heures de repas et il suspecterait même une liaison s'il doutait de l'amour de Harry à son encontre. Mais trop c'était trop, il voulait savoir pourquoi Harry y allait tous les jours malgré la promesse de ne jamais entrer.

Il monta à l'étage et s'assura que Harry n'était pas dans les environs pour ouvrir la porte.

Je vais enfin connaître ton secret Harry, pensa-t-il victorieusement.

Il entra dans la pièce et alluma la lumière pour enfin voir... une chambre d'enfants.

Il avait suspecté pleins de trucs comme une chambre où il méditait ou une pièce qui lui servait à extérioriser sa colère (il en avait beaucoup depuis la grossesse) mais certainement pas à une chambre pour bébé.

Un cri derrière lui le fit se retourner à la vitesse de la lumière et il pâlit affreusement devant une vision d'horreur comme tout bon veela se devait d'avoir: son compagnon était en colère, furieux contre lui.

Bien vite, les larmes commencèrent à couler de ses yeux.

- Tu m'avais promis de ne pas entrer dans cette chambre, cria-t-il en s'approchant de lui.

- Chaton..

- Tu n'as pas le droit de parler, dit-il en enfonçant son index sur sa poitrine. Je te faisais confiance et toi tu ne tiens pas ta promesse.

Il s'éloigna un peu en hurlant sur lui:

- Je te déteste, je ne veux plus te voir. Laisse moi tranquille.

Il s'apprêta à sortir toujours en pleurs mais deux bras autour de lui l'arrêtèrent.

- Je suis vraiment désolé chaton, pardonne moi.

Harry fit non de la tête mais Draco n'avait pas dit son dernier mot, et dans un dernier espoir, il embrassa gentiment son cou, un endroit qui l'aiderait sûrement à calmer son mari.

- S'il te plaît.

- C'était une surprise, dit Harry en reniflant.

- Et elle magnifique, repondit-il en butinant tendrement son cou.

- Vrai ?

- Absolument.

Sachant que la menace était passée, il le relâcha lentement et se retourna vers la chambre.

Au début, elle servait de chambre d'amis mais Harry l'avait transformé en une chambre pour nourrisson.

Les murs étaient en violet pâle avec quelques décorations accrochées comme des papillons et des animaux. Les meubles qu'ils avaient commandés et livrés il y a quelques jours étaient déjà montés mais encore vide. Un grand berceau était positionné au milieu et des sacs dans un coin.

- J'ai lu que les jumeaux ne devaient jamais être séparés les premièrs mois alors je me suis dit qu'un seul berceau peut être suffisant pendant quelques mois. Tu en penses quoi ?

Draco se retourna vers lui, mais au lieu de répondre, il le prit dans ses bras, enfin comblé de savoir finalement ce que son mari faisait et secrètement soulagé d'être le seul amant de son Harry.


Les mois passèrent rapidement entre plusieurs scènes:

À la maison de Draco et Harry..

- Elle m'a donné un coup de pied.

- Laisse moi sentir.

- Trop tard. Oh attends, encore un.

- Mais oui, elles deviendront de grandes joueuses de Quidditch, comme leur papa.

- Draco ?

Pas de réponse.

- Je crois qu'on l'a perdu.


Et aussi:

Toujours dans la maison de Harry et Draco..

- Salut Harry.

- Ferme la.

- On est de mauvaise humeur ?

- Tu veux bien te taire ?

- Non.

- Très bien, tu l'auras voulu. Accio cookies.

- Noooonnnn, mes cookkiiiiiies.

- Niark, niark, niark, niark, niark, que je suis méchant.


Et:

Encore une fois dans la maison de Harry et Draco..

- C'est qui le parrain ?

- Nev'

- Et l'autre ?

- Toi Blaise.

- La marraine ?

- Hermione et Grace.

- Et pourquoi pas moi ?

- C'est toi le père amour. C'est une place bien plus importante.

- Ah oui c'est vrai.


Mais enfin...

- Draco.

- Oui chaton ?

- J'ai perdu les eaux.

- D'accord.

Un ange passa, bientôt suivi d'un autre.

- Quoi ?. Faut absolument t'emmener à la clinique. Oh Merlin, c'est magnifique. On va être parents.

- Si tu ne m'emmène pas tout de suite à l'hôpital, je te donnerai à manger à Minuit, il adoooore manger les petits veelas.

\- Miam Miam./


Et la fin du cauchemar.. je veux dire la grossesse..

- Elles sont magnifiques, murmura Harry en tenant ses précieux petits paquets dans les bras.

- Bien sûr qu'elles sont magnifiques chaton, je suis leur père.

- Je parle sérieusement, dit Harry en rigolant.

- Je sais, dit Draco. elle te ressemblent.

- Mais ils ont un petit quelque chose qui me fait penser à toi.

- J'espère qu'elles vont avoir tes yeux.

- Et moi les tiennes.

- On a oublié de dire quelque chose, murmura Draco.

- Et c'est quoi ?

Draco be répondit pas, à la place, il regarda ses deux petits anges et s'exclama tendrement:

- Bienvenue, Gabrielle et Aria Malfoy. Puisse le seigneur vous protéger.


Mais avant ce peint moment émouvant..

- Poussez monsieur Malfoy. La bulle est presque là.

- NON MAIS JE FAIS QUOI LÀ ? JE DANSE ?

- Vous n'aviez pas voulu l'anti douleur, dit courageusement une infirmière.

- BIEN SÛR QUE JE NE VOULAIS PAS L'ANTI DOULEUR. JE VOUDRAIS ÊTRE PRÉSENT POUR LA NAISSANCE DE MES FILLES ET PAS AU MONDE DES BISOUSNOURS. ABRUTIE. AHH !

- Je vois la bulle, poussez encore un peu.

- MAIS JE VOUS EMMER.. AHHH! ET EN PLUS DRACO S'EST ÉVANOUI. MERCI LA SOLIDARITÉ.

- Et voilà, normalement la magie qui protégeait la bulle va vous cicatriser la blessure sur votre ventre.

- Je veux mes filles.

- Voilà Mr Malfoy. Faites attention à leur têtes.

Il réceptionna adroitement les paquets- Merci la marque- dans ses bras et regarda ses petites filles dormir dans ses bras.

- Elle sont magnifiques, dit Draco en embrassant son mari sur sa tempe.

- Enfin réveillé ?

- Tais toi.

La famille entra dans la chambre et tomba en amour devant les petites filles qui dormaient.

- Sortez maintenant, dit la Médicomage. Laissez-Le se reposer.

Et elle chassa tout le monde sauf Draco qui, honnêtement, la faisait flipper.


10 ans plus tard..

- C'est une version miniature du miroir de Riséd. Regarde le et tu verras ce que tu souhaites du plus profond de ton coeur Harry.

- Et toi t'a vu quoi ?, demanda-t-il à son collègue.

- Un maison génial.

Harry regarda le miroir et ce qu'il vit le fit sourire de toutes ses dents.

- T'as vu quoi ?

- Rien.

- Rien ?

- Rien. Nada. Niet.

- T'as de la chance d'avoir ce que tu voulais.

Oui, il avait enfin ce qu'il voulait depuis son enfance. Une famille. Sa famille.

Fin