Pourquoi ? Pourquoi avait il fallu qu'il tombe sur lui ? Pourquoi avait il fallu qu'il le voit ? Kuroko se maudissait intérieurement d'être passé devant ce bar, de n'avoir pas fait assez attention. Il ne voulait pas que cela se passe comme ça. Il ne voulait pas le voir pleurer. Il ne voulait pas avoir la preuve de sa souffrance.

Pendant 8 ans Kuroko s'était demander ce que devenais Takao, s'il allait bien, s'il s'en remettait. Pas un jour sans qu'il ne pense à lui, pas un seul. Il avait jeté son téléphone avant d'entrer à l'aéroport, il savait qu'il allait recevoir des messages, il voulait être sur de ne pas les voir, de ne pas avoir envie de rebrousser chemin. Il voulait l'oublier, ou tout du moins que lui l'oubli. Qu'il tourne la page et qu'il vive, tout simplement, après tout c'était pour ça qu'il était parti, pour lui faciliter la vie.

Mais ces larmes, ces larmes qui semblaient être là depuis tellement longtemps, pourquoi ? Le pire cauchemar de Kuroko, sa pire crainte s'était réalisée, Takao ne l'avait jamais oublié, il en était encore éperdument amoureux.

Après toutes ces années de silence il avait pensé que c'était bon, qu'il ne risquait rien en revenant, qu'il pourrait enfin accomplir ce qu'il avait tant espérer, qu'il reviendrait pour revoir Akashi et qu'il pourrait repartir presque le cœur léger, voir même rester s'il s'avérait qu'il ne risque pas de faire du mal au seul amour de sa vie. Mais non, il était toujours là, à l'attendre, pourquoi devait-il tout compliqué ?

Son cœur lui faisait mal, tellement mal.

Ces larmes dans ces yeux fatigués, qu'avait il fait ? Il s'en voulait terriblement. Il aurait voulu mourir à l'instant pour ne pas voir ce regard, cette lueur d'espoir qui brillait dans les yeux dont il avait tant rêver.

Il ne pouvait pas, il ne pouvait plus. Après tout le mal qu'il lui a fait il ne pouvait plus prétendre à être aimer par Takao, il ne le méritait plus.

Cette pensée lui glaça le sang.

Il fallait qu'il le fasse, qu'il aille voir Akashi, il ne pouvait plus reculer, pas après avoir assisté à ce spectacle. C'est d'un pas décidé qu'il franchit le somptueux portail de la demeure du rouge.

Ce dernier, comme s'il savait déjà l'attendait sur le pas de la porte d'entrée, un châle en laine délicatement posé sur ses fines épaules.

-Testuya, ça faisait longtemps. Que me vaut cette visite nocturne ?

-Akashi-kun.

-Rentrons, il fait plutôt froid en cette saison. Tu veux un thé peut être ?

-Non merci.

-D'accord, tu n'as cas prendre place dans le salon.

-Je n'ai pas envie de m'asseoir non plus.

-Vraiment ? Très bien. Cela dit je ne sais toujours pas pourquoi tu es là.

-Moi non plus je ne sais pas vraiment en fait, cela fait 8 ans que je réfléchis à une façon de me venger, et je ne l'ai toujours pas trouvé. Je cherche inlassablement comment te faire souffrir encore plus que tu n'as fait souffrir Takao-kun. Mais c'est impossible, je sais que je ne gagnerai jamais contre toi, tu es trop fort à ce jeu, et puis je n'arrive à faire souffrir que les gens que j'aime, malheureusement.

-Tu insinues que tu ne m'aime pas Testuya ?

-Mais comment je pourrais t'aimer ? Qui en serait capable ? Tu crois certainement que les gens t'aiment parce qu'ils te respectent mais c'est juste de la peur. Comment pourrait-on aimer quelqu'un qui est lui-même incapable d'aimer qui que ce soit ? Tu me fais de la peine en fait, ça doit être dur pour toi, de n'avoir jamais connu l'amour, de n'avoir jamais ressenti des sentiments pour quelqu'un, ni de personne. L'amour, c'est la plus belle chose au monde, tu te sens si bien lorsque tu es aimer, et toi, jamais tu ne connaîtras ça, parce que peu importe que tu sois un Akashi, l'amour ça ne s'achète pas, ça ne se force pas, c'est d'ailleurs bien la seule chose qui t'échappe ici. C'est certainement pour ça que tu voulais me séparer de Takao-kun, tu n'as pas pu contrôler la situation. Même si je ne comprends toujours pas ce qui t'as poussé à faire une telle chose, j'aurais connu des jeux plus amusants.

Quelle triste vie tu as là Akashi-kun, et dire que je t'admirais au collège, tu étais si beau, si intelligent, si fort, mais tu as toujours été trop haut. Je ne pouvais pas t'aimer, juste t'admirer. Puis tu m'as fait peur, tu commençais à m'effrayer à vrai dire, je ne voulais plus avoir à faire à toi, j'étais soulagé d'être loin de toi au lycée, mais il a fallut que tu réapparaisses, comme un vieux cauchemar qui ne veut pas sortir de ta tête, tu m'as brisé, vraiment, mais surtout tu as gâché la vie de Takao-kun, et ça c'est pire que tout. Je me demande quelle satisfaction tu en as tiré, ceci est valable pour toutes les vies que tu as gâché d'ailleurs, la tienne n'en est pas meilleur. Regarde autour de toi, tu as de la richesse à ne plus savoir quoi en faire mais je ne pense pas que tu sois heureux pour autant. Tu dois te sentir seul, sans personne auprès de toi dans une si grande demeure. Dans un lit froid sans personne à tes cotés. C'est peut être pour ça que j'ai abandonné l'idée de me venger, la vie s'en chargera à ma place. Tu vas souffrir Akashi-kun. Tu souffres déjà. Je le vois, derrière ce regard méprisant, tu m'envie, tu m'envie parce que tu sais qu'il y aura toujours quelqu'un pour m'aimer, quoi que tu fasses.

Sur ces mots, Kuroko tourna le dos au rouge et partit silencieusement, il ne lui avait pas répondu. Il avait gagné.

Qu'allait-il faire maintenant ?

Il voulait courir à la recherche de Takao, lui dire que c'était finit, qu'il était là maintenant. Que c'était finit.

Il le voulait plus que tout mais il ne pouvait pas, pas après l'avoir laissé. Il ne pouvait pas revenir comme si de rien était comme un chien qui aurait fait une grosse bêtise.

Pendant qu'il réfléchissait ses pieds le menaient sans vraiment s'en rendre compte vers un bar. Il ne l'avait jamais vu, n'était jamais rentré dedans, mais cet endroit lui semblait si familier.

Kuroko poussa la porte de l'établissement et manqua de tomber sous la surprise. Là, devant lui, toutes ces personnes qu'il avait fuit pendant ces huit années, tout ses amis, et quelques autres qu'il ne connaissait pas.

La surprise était complète des deux cotés, lorsque la porte s'était ouverte tout le monde se tourna en sa direction pensant retrouver Takao qui n'était pas revenu depuis sa fuite éclair deux heures plus tôt. Mais non, ce n'était pas lui, c'était bien plus surprenant. Personne ne bougea ou ne dit mot pendant les deux prochaines minutes.

Kise fut le premier à réagir.

-Ku...Kurokocchi, c'est toi ?

-Oui, Kise-kun...

-Tu es revenu ?

Kuroko ne su quoi répondre et regarda tout ses amis les uns après les autres. Au final Kise l'invita à s'asseoir au bar et à tout leur expliquer, sa fuite, son retour, son entrevue avec Akashi et surtout ce qu'il allait faire.

Le lendemain, Takao se réveilla avec une gueule de bois d'enfer et les yeux rougis. Il se demandait s'il avait vraiment vu Kuroko ou si cela n'avait été qu'un rêve, une illusion. Il s'habilla en vitesse et partit en direction du bar pour en avoir le cœur net.

Il y était, assis sur un canapé, endormis comme un enfant. C'était bien lui, il reconnaissait facilement ses cheveux turquoise en pagaille, son petit corps qui n'avait pas grandit d'un pouce, sa peau si blanche, il était exactement le même.

Takao s'avança vers lui et s'assit à ses cotés sur le canapé, décidant d'attendre patiemment son réveil.


Pourquoi Kuroko devait se rappeler tout ça ? Pourquoi maintenant ? Ce n'était vraiment pas le moment. Il devait se concentrer sur ce qui allait arriver, là tout de suite. Il ne devait pas se pourrir l'esprit avec de telles pensée, stop.

C'est maintenant que la tension et le stress monte, au moment d'ouvrir la porte. La porte vers une nouvelle vie, une nouvelle vie tant de fois rêvée.

Respire Kuroko.

Respire.

-Kagami-kun, on peut y aller.

-Attend je replace juste ton nœud pap'... Voilà parfait. Aller chope mon bras on y va.

Kagami souri au bleuté, un sourire vraiment encourageant.

Les hommes poussèrent ensemble la double porte de la mairie. Il y était. Ses yeux se posèrent tout de suite sur l'homme à quelques pas devant lui. Takao dans son costume blanc immaculé. Si beau.

Kuroko s'avança au bras de Kagami jusqu'au bout du chemin, et pris la main du brun dans la sienne. Les deux hommes se tournèrent maintenant vers le maire, visiblement un peu stressé, son discours allait commencer.

-Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, soyez les bienvenus.
Je suis heureux de recevoir aujourd'hui Kazunari Takao et Tetsuya Kuroko ainsi que vous tous, parents et amis, dans notre maison commune. Cette maison qui nous rassemble est le théâtre de votre engagement public.
La liberté, c'est celle que vous avez de vous engager aujourd'hui sur un chemin commun, guidé par votre amour mutuel. C'est celle aussi que vous aurez de créer une famille, c'est celle que vous aurez d'inventer votre vie ensemble. Mais, c'est elle aussi que vous aurez, cher marié et cher marié, de vivre comme bon vous semble, d'amour et d'eau fraîche, comme d'amour et de bonne chair, vous coucher tôt le matin, ou très tard le soir, de tout chambouler, de vivre à l'endroit où comme à l'envers, de vivre de travers... enfin, je plaisante, n'allez pas trop loin non plus, dans les libertés...
Votre union se bâtit sur l'amour, et dans cette maison, vous venez accomplir un acte administratif qui est un engagement civique. Les liens tissés sont donc à la fois des liens d'amour et des liens sociaux. Je vous souhaite donc une belle route ensemble.

Permettez-moi de m'adresser à vos familles, pour les féliciter très chaleureusement. Et les remercier de vous avoir aidés, conseillés, supportés. Surtout supportés.
Et je vous remercie tous, aussi bien les mariés que votre famille, de m'avoir convié à l'évenement en tant que maire de la ville, dans une ambiance particulièrement chaleureuse et amicale, me permettant de quitter un peu ma demeure accompagné de ma charmante femme. Bien maintenant je vous autorise, si vous le voulez à faire un discours.

-Merci Hyuga-kun, alors je vais commencer Tetsu-chan si tu n'y vois aucun inconvénient. Hum alors voilà, on y est. Après tout ce temps on se marie enfin. Tu n'imagine pas à quel point je suis fier de savoir que tu vas maintenant porter mon nom, de savoir que tu seras avec moi pour toujours. Rien que d'y penser je ne peux pas m'empêcher de pleurer. Ca fait 12 ans maintenant que j'ai fait ta rencontre, 12 ans tout pile aujourd'hui, tu te souviens de ce jour ? Celui où on s'est rencontré dans les toilettes avant de disputer notre premier match. Je t'ai tout de suite vu. Puis je n'ai vu que toi. Pas sur le terrain certes, mais ça c'est parce que tu étais trop fort. Tu avais gagné d'ailleurs, j'étais triste d'avoir perdu, mais tellement heureux de t'avoir rencontré.

Puis il y a eu notre premier rendez vous peu après, je n'ai jamais été aussi stressé, sauf peut être aujourd'hui quand même, mais à l'époque c'était le cas. Et il y a eu notre premier baiser dans ce parc. Je me sentais si bien avec toi. On a continué à se voir, c'était ce que j'attendais toute la semaine d'ailleurs. Puis tu as eu quelques problèmes familiaux qui ont fait que tu es venu vivre chez moi, je me souviens de ta gène, c'était marrant. J'ai été heureux que tout le monde t'accueille à bras ouverts, pas que je doutais de mes parents, mais cela m'a fait chaud au cœur. Je voulais que tu ailles mieux. Puis il ya eu ces vacances chez ma grand-mère, c'est là-bas qu'on a fait notre première fois, bien que je doute que ce soit le moment d'en parler, ça n'intéresse personne. Et après pendant des mois tu as été près de moi, c'était beau, j'avais l'impression de vivre un rêve.

Le 10 décembre 2013 tu es parti, sans rien me dire, mais je sais maintenant que c'était pour moi, pour ma famille. Et enfin tu es revenu, je t'ai vu, le soir de mon 25ème anniversaire, il y a bientôt 3 ans, je n'y ai pas cru, mais tu étais bien là. C'était furtif. Tu es parti en courant j'ai cru que je t'avais encore perdu, mais non le lendemain tu étais là, assis sur un tabouret au bar de Ryo-chan et Tatsu-chan. Je crois que je n'ai jamais été aussi heureux, sauf peut être aujourd'hui. Et tu te souviens quand on a emménagé ensemble il y deux ans ? Tu voulais un canapé gris, moi un chocolat. Je voulais un chat et toi un deuxième chien. Au final notre canapé est bordeaux et on a deux poissons rouges. Tu te souviens de ma demande en mariage ? Je crois que je n'ai jamais été aussi ridicule, je me demande encore pourquoi je n'ai pas attendu qu'on soit à la maison et que je te l'ai fait en plein milieu du supermarché au rayon céréales. Ma mère m'a d'ailleurs dit que lorsque j'avais 4 ans, j'aimais tellement les Miel Pops que je voulais me marier avec l'abeille. C'est certainement quand je t'ai vu prendre le paquet format familiale que j'ai su que je devais t'épouser. Et maintenant on est là, tout les deux. Pour le moment cela dit, j'ai hâte d'être à l'année prochaine, quand Kibo sera avec nous. Certes, j'aurais préféré avoir un enfant de toi, avec tes beaux yeux, ta peau blanche et douce, mon intelligence hors du commun et mes cheveux si brillants mais bon, si le mariage homosexuel est permis, on ne peux toujours pas faire d'enfants ensembles. Mais je sais que je l'aimerais tout autant, parce qu'il sera notre enfant à nous. Il sera notre famille. Lui, toi et moi. Je t'aime Kuroko Tetsuya.

-Kazunari-kun je t'ai déjà dit de ne pas me faire pleurer quand je dois parler... Tu es vraiment agaçant...Mais je me souviens de tout ce que tu m'as dit, je me rappelle de tout, de chaque chose qui a fait ce que nous somme aujourd'hui. Moi aussi je t'aime, de tout mon cœur, de tout mon être, plus que tout. Tu es mon amour, je n'ai aimé, j'aime et je n'aimerais que tout, pour toujours. Tu es celui qui me vois, où que je sois, quoi je fasse, je sais que tu as toujours un œil sur moi, un regard à m'accorder, moi Tetsuya, le fantôme. J'existe grâce à toi.

Tu es celui que j'aime, qui m'a fait aimer l'amour, aimer la vie. J'ai eu plusieurs lumières, au basket je veux dire, mais toi, tu es la lumière de ma vie, celle qui me réchauffe, me rassure et me permet d'avancer. Tu m'as sortit des ténèbres pour m'emmener dans ton paradis.

Tu es la meilleure personne que je connaisse, la plus gentille, la plus belle, la plus courageuse, la plus sexy aussi. J'admire la personne que tu es, tu es ma plus grande force, mais aussi ma plus grande faiblesse.

Si tu savais comme je suis fier de porter ton nom, celui des personnes les plus formidables que j'ai rencontré. Je ne remercierai jamais assez ta famille pour ce qu'elle a fait pour moi. Je ne remercierai jamais assez mes amis et les tiens, ils ont veillé sur toi en mon absence, ils nous ont soutenus et c'est aussi grâce à eux qu'on est là aujourd'hui, merci tout le monde. Merci Kazunari-kun. Merci d'être toi, et de m'aimer. Je t'aime.

-Bien alors après ces discours très émouvants, je demanderai aux témoins de donner les alliances.

Kagami s'approcha de Kuroko, Midorima de Takao et chacun d'eux tendis l'anneau en or blanc. Takao se saisit du bijou et le passa à l'annulaire gauche du bleuté, Kuroko fit de même, les mains légèrement tremblantes. Ils se fixaient dans les yeux, les larmes de bonheur coulant sur leurs joues.

-Vous pouvez embrasser le marié.

Un baiser doux mais rempli de sentiment.

Des applaudissements dans toute la salle, des sifflements provenant de la bouche d'Aomine, des bruits de pleure de la part de Momoi, Kise et Makoto. Murasakibara ne s'était pas endormis pour une fois et n'avait grignoté qu'un seul paquet de chips. Tout le monde était ému, même Midorima avait réprimer un sanglot et remontait ses lunettes sans arrêt.

-Bien vous voilà maintenant mari et...Mari. Je vous demanderai de signer les papiers officiels ainsi qu'aux deux témoins. Vous êtes maintenant Takao Kazunari et Takao Tetsuya, félicitations.

-Merci tout le monde, vraiment.

-Merci beaucoup.


Il n'y avait pas beaucoup d'invités pour le repas du mariage, le couple ayant convié seulement leurs plus proches amis et leur famille. Les parents de Tetsuya avaient décliné l'offre, ils ne jugeaient pas important de revenir de France pour un tel événement. Tetsuya était triste, non pas à cause du refus de ses parents mais parce qu'il savait que sa grand-mère, elle, aurait adoré venir, mais la vie en avait décidé autrement, elle était décédée l'année passée.

La famille de Takao était là, ses parents, sa sœur et ses grands-parents paternels avaient été si heureux d'apprendre leur mariage. Ses grands-parents maternelles avaient émis plus de réserve mais étaient tout de même venus.

Kagami étant le meilleur ami du bleuté avait été choisi pour être le témoin de celui-ci, il en avait été très honoré, rendant un peu jaloux son compagnon Aomine qui avait fait une grève du sexe pendant 5 jours, le pauvre n'avait pas tenu plus longtemps en voyant le pompier dans son uniforme allongé sur le lit.

Midorima lui avait été naturellement choisi pour être le témoin de Kazunari, il en avait été très touché bien qu'il n'en montra rien. Kazunari l'avait charrié en lui demandant si lui serait aussi son témoin quand il se marierait avec Murasakibara, il n'avait obtenu qu'un rougissement, ce qui lui convenait tout à fait, le prenant pour un « oui ».

Murasakibara d'ailleurs avait été ravi de l'événement, il savait que les mariages étaient toujours l'occasion de beaucoup manger. En plus le traiteur choisit était Haruka, tout de même aidé par Kagami à la vue de la lourde tache, il savait leur cuisine délicieuse, et il avait été comblé de réalisé lui-même la pièce montée.

Kise et Himuro avaient aussi été invité, ce qui donna malheureusement beaucoup d'idées au blond qui voulait lui aussi qu'Himuro le demande en mariage.

Momoi et Kasamatsu avaient été très heureux de faire partie de l'événement, et cela leur rappelait leur union deux années auparavant. La rose avait profité de la fête pour annoncer la venue d'une petite Kasamatsu pour cet hiver. L'annonce avait effrayé Kise, il avait peur pour son amie si l'enfant donnait autant de coups de pieds que son père, elle aillait subir pendant des mois...

Hyuga et Aida étaient là, ainsi que tout le reste de l'équipe de Seirin et de Shutoku, Kiyoshi avait amené Hanamiya qui avait fait l'effort de ne faire aucun remarque désobligeante, il avait même semblé touché durant la cérémonie.

Rin, Makoto et Sosuke étaient là aussi, étant de bons amis de Kazunari.

Après un repas copieux et terriblement délicieux, tout le monde décida d'offrir leurs cadeaux aux nouveaux mariés.

Midorima et Murasakibara s'avancèrent les premiers.

-Takao et...Takao... Mince comment je vais faire maintenant ?

-Shin-chan depuis le temps tu peux m'appeler par mon prénom...

-Jamais Takao ! Bref, voici notre cadeau, c'est... Hum... Un voyage en Australie. D'ailleurs sache que mes parents ont insistés pour participer, et ils t'envoient toutes leurs félicitations. En tout cas je suis content pour vous, et je vous souhaite tout le bonheur du monde. Vous savez que si vous avez besoin de quoi que ce soit je suis là, dans la limite du raisonnable parce que je te connais Takao...

-Merci Beaucoup Shin-chan... Je... Je ne sais pas quoi dire.

-Et bien tais-toi alors.

-Merci à toi aussi Atsu-chan.

-Merci Midorima-kun et Murasakibara-kun, c'est un merveilleux cadeau.

-De rien, vous me ramènerai à manger de la bas hein dites ?

-Bien sur, une cargaison !

-Tant mieux ! Beaucoup de bonheur à vous en tout cas.

-Du coup avec Daiki on se sent un peu cons maintenant avec notre cadeau... Tenez quand même, c'est...des pass vip pour la saison de basket, enfin pour les matchs au premier rang... tout ça quoi... Et puis Daiki a insisté pour ajouter ça aussi, c'est un coffret d'huiles de massages, parce qu'il a toujours des idées perverses m'enfin... Je suis vraiment heureux que tout ce soit aussi bien finit pour vous, et Daiki ne le dira pas mais il l'est aussi.

-Merci, c'est vraiment génial les gars !

-Merci beaucoup Kagami-kun et Aomine-kun.

-A moi ! A moi ! Alors mon cadeau c'est un photographe ! En fait un photographe que j'avais en étant mannequin, il fait des photos de couple ou de famille maintenant, donc vous aurez une après-midi avec lui, c'est quand vous voudrez, je ne savais pas si vous vouliez faire ça tout les deux ou quand vous aurez Kibo, alors voilà...

-Merci beaucoup Ryo-chan , ça me touche beaucoup.

-Merci Kise-kun, c'est vraiment gentil !

La ronde des cadeaux continua, ils avaient aussi reçu un magnifique album photo fait pas Momoi, ainsi qu'un week-end dans un spa luxueux de la capital, un abonnement d'un an pour un karaoké de la ville, une machine pour faire les milkshakes, du linge de lit ,beaucoup de bouteilles de vin très chères, des bouquets de fleurs et d'autres choses. Presque chaque invité fit un petit discours de félicitation.

-Ah et, j'ai aussi cette enveloppe, je ne sais pas ce qu'elle contient je n'ai pas osé l'ouvrir.

Kuroko se saisit de l'enveloppe que tenait Midorima et l'ouvrit. Un sourire se dessina sur ses lèvres. A l'intérieur il y avait un mot manuscrit, une écriture fine et jolie, les deux mariés la reconnurent immédiatement.

Félicitations. AS


Et voilà, c'est finit.

J'espère que cette fin (et toute la fiction d'ailleurs) vous a plu. Je tenait à vous remercier du fond du cœur pour toutes vos reviews, vos encouragements et votre soutiens. Je suis heureuse de voir que le couple de Kuroko et Takao vous ai plu bien qu'il ne soit pas très connu, ainsi que celui de Murasakibara et Midorima. Encore merci pour tout.

Une histoire se termine et une autre va commencer, j'ai plusieurs idées pour une nouvelle fic qui commencera certainement à la rentrée, en attendant portez vous bien et à bientôt :)