Bonjour,

Et bien voilà, je suis rendue à la fin de cette histoire. Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont commenté ou lu cette fic plus particulièrement : SherLoki221B, Guest (j'espère que tu aimeras ce dernier chapitre), Skyrock's member, Ysabelle, petitbebefille, Stephanie1206, Electre1964, Usah, Sarinette60 et Toonette

Juste un petit message à la personne qui a laissé un commentaire sous le pseudo visiteur skyrock's member…je ne vois pas tes liens. Je pense que fanfiction empêche les pubs (.com). Si tu as besoin d'aide, tu n'as qu'à me faire un MP et je te répondrai.

Bonne lecture!

Chapitre 24 : Ce que Molly veut, elle l'obtient!

John baissa son arme; il avait atteint la cible. Il n'avait pensé à rien, il avait tiré tout simplement. Il était toujours un soldat dans son cœur, mais il avait remplacé la défense de la patrie par celle de ses amis. Sherlock se retourna prêt à lui dire qu'il avait la situation en main, mais il savait que John lui avait peut-être sauvé la vie et celle de Molly, il fit donc une concession.

« Ah, John, il était temps. Toujours aussi bon tireur, mais j'avais la… euh… non… je veux juste dire… Merci. » Il ne put en dire plus, car deux bras appartenant à sa douce Molly l'entourèrent pour le serrer à l'étouffer. Il s'accorda un instant de tendresse et enlaça la jeune femme. Le temps s'arrêta un moment et plus rien ne compta pour Sherlock que les deux bras de cette femme autour de lui. John détourna les yeux du couple, car il avait l'impression de violer leur moment. Il émit un léger bruit de gorge et s'avança vers le corps. Il n'avait pas fait deux pas que des éclats de voix se firent entendre. Il leva les yeux au ciel en disant que Sherlock aimait se mettre dans des situations impossibles, il leur prédit une relation amoureuse houleuse, mais heureuse.

Sherlock se détacha de Molly, le regard froid et cria sur elle. « Femme stupide, sais-tu que tu aurais pu être tué ce soir? Qu'est-ce qui t'a pris de m'avertir. Je savais déjà qu'il était à ta recherche. Crois-tu que j'aurais accouru tête baissée dans l'appartement pour me faire surprendre par ce minable Darcy en entrant par la porte de devant? » John ouvrit la bouche prêt à défendre Molly devant le manque évident de bonne foi du détective, mais la referma aussitôt lorsqu'il vit la jeune femme lever la main et gifler la joue de Sherlock.

Elle le regarda d'un air si féroce que Sherlock recula d'un pas, honteux de ce qu'il venait de dire. « Ne plus jamais dire que je suis stupide lorsque j'essayais simplement de te sauver la vie. Tu… » Elle ne put rien dire de plus, car Sherlock avait fermé l'espace entre eux et l'embrassa sur la bouche avec une passion qui John n'aurait pas renié. Pour la deuxième fois en moins de 30 secondes, John vit Molly pousser Sherlock et le gifler. « Ne t'avise pas de m'amadouer avec un baiser même s'il était le plus fantastique que tu …mmffftttp » Les lèvres du détective entrèrent à nouveau en contact avec sa bouche. Lorsqu'il se détacha, les deux avaient le souffle court.

« Bâtard arrogant! Je suis toujours en colère contre toi. »

« Je sais. » Sherlock sourit et malgré elle, Molly lui sourit en retour, elle était incapable de lui en vouloir bien longtemps, une chance pour le détective, car il avait la fâcheuse habitude de se retrouver dans l'eau chaude lorsqu'il était question de « Molly ». Il prit la main de la pathologiste et l'entraina vers le couloir. Le cas était terminé, Sherlock avait d'autres idées. John se dit qu'il était temps qu'il intervienne sinon il avait l'impression que ces deux-là entameraient une réconciliation sans égard pour la pudeur des autres, lui, à l'occurrence.

« Les gars, je ne voudrais pas déranger votre dispute/réconciliation, mais nous avons un mort dans le salon. Il serait temps d'appeler Lestrade. » Sherlock se retourna, contrarié.

« John, j'ai déjà appelé Lestrade. » Il regarda sa montre. « Il devrait arriver dans 5 min 30 s. Pas beaucoup de temps, mais assez pour donner un orgasme à Molly. Tu nous excuseras, il y a de la bière au réfrigérateur. » Non seulement Sherlock fit rougir Molly, mais aussi John. Très à l'aise, Sherlock tira Molly vers sa chambre.

« Au nom du Ciel, Sherlock, tu ne peux pas amener Molly dans ta chambre, ce n'est pas correct. Dieu, il y a un cadavre dans votre salon, je suis là et tu veux…tu veux… »

« Je veux quoi? Dis-le clairement, ohhhh, tu es si britannique, John. Oui, je veux faire l'amour. Le cas est terminé, le corps m'importe peu. Je disais, donc, tu peux prendre une bière dans le réfrigérateur et regarder la télévision. Je te suggère de mettre le son au maximum. »

John regarda Molly afin qu'elle raisonne Sherlock, mais elle leva les mains en signe d'impuissance et sans plus de commentaires, le détective poussa Molly dans la chambre et ferma la porte derrière eux sous le regard abasourdi de John.

« Sherlock, je ne ferai pas l'amour avec toi avec John dans la pièce d'à côté. » Sherlock sourit avec malice.

« Je ne t'ai pas amené ici pour te faire l'amour, Molly. Mais je ne pouvais pas m'empêcher de heurter la pudeur de John. Tu as vu son visage? Je ne l'ai jamais vu autant rougir. » Molly le regarda en essayant de prendre un air sévère, mais le sourire taquin de Sherlock était contagieux et elle partit à rire. Son rire fut vite étouffé par un baiser. Le détective ne voulait pas que John sache qu'ils ne faisaient pas vraiment l'amour, mais le baiser eut un effet pervers et il devint plus profond et chaud. Poussant un gémissement, Sherlock serra Molly contre lui et ses mains s'engouffrèrent immédiatement sous son chandail et dégrafèrent son soutien-gorge qui libéra l'objet de sa convoitise. Ses mains se dirigèrent aussitôt vers ses seins qu'il palpa sans ménagement. Molly dut faire un effort surhumain, mais elle se détacha de lui. Sherlock grogna en signe de protestations.

« Je pensais que tu voulais me dire quelque chose? » Sherlock vit clairement la détermination dans son regard et avec soupir de regret, il mit une certaine distance entre eux. Il n'était pas la personne en contrôle en ce moment, ce qu'il trouvait si important à lui dire avait été oublié dès que ses lèvres avaient touché les siennes. Ce n'étaient pas que la luxure et le désir qui dictaient ses gestes, mais aussi un fort sentiment envers la personne en face de lui. Et parce qu'il ressentait de l'amour envers elle, il ne voulait pas la mettre en danger en la gardant dans son monde. Bien que son cœur se brisa à l'instant qu'il commença à parler, il savait qu'il devait le faire pour elle. Il fallait qu'il lui offre sa liberté. Pour la première fois de sa vie, Sherlock allait faire preuve d'abnégation et dire à une personne qu'il aimait de le quitter pour sa propre sécurité.

« Molly, tu as failli mourir ce soir. » Elle ouvrit la bouche pour protester, mais il fit signe de se taire. « Je t'ai fait venir dans mon monde en croyant pouvoir te protéger de celui-ci, mais je ne peux te protéger aussi bien que je le voudrais. J'ai été présomptueux et surtout insouciant lorsque je t'ai proposé d'emménager avec moi. Il est clair que j'ai échoué et que tu as subi mon incapacité à te protéger de la pire façon possible. Je comprendrai que tu veuilles me quitter donc je prendrai des dispositions avec Mycroft pour te trouver un appartement près de St-Bart. Je…ferai affaire avec un autre pathologiste pour éloigner tout criminel de toi et avec le temps, tout le monde aura oublié notre…collaboration. » Le détective se détourna incapable d'affronter plus longtemps le regard de la personne qu'il aimait et surtout, il ne voulait pas qu'elle voit les larmes qui menaçaient de sortir de ses yeux qui révéleraient ainsi toute la douleur qu'il ressentait à la laisser sortir de sa vie. Par contre, son éloignement fut interprété comme une forme de rejet et involontairement, il donna à son geste de générosité une tout autre histoire.

Molly était choquée, car un instant il l'embrassait avec passion et plaisantait avec elle et ensuite, il lui annonçait froidement leur rupture. Le choc se transforma en colère. « Tu es un lâche, Sherlock Holmes. Par deux fois aujourd'hui, tu t'es servi de l'excuse de ton incapacité à me protéger et je sais que ce n'est pas la vraie raison. Aie le courage de me parler franchement. Pourquoi souhaites-tu me sortir de ta vie? Je sais que tu te soucies de moi, mais ce n'est pas assez, n'est-ce pas? Tu ne veux pas que j'interfère dans tes cas, je suis une distraction? Dieu, je t'aime, Sherlock. Est-ce que ça ne veut rien dire pour toi? » Sherlock respira un grand coup et se retourna, le visage dévasté. Molly hoqueta, en voyant les yeux embués de Sherlock, une chose qu'elle n'aurait jamais cru voir un jour. Alors la lumière se fût et Molly sentit la pression qui étreignait son cœur se volatiliser.

« Tu m'aimes vraiment, n'est-ce pas? Pas besoin de me le confirmer, c'est évident, donc, c'est pour ça que tu veux me voir partir, pour me protéger? Oh, pour un génie, tu peux être un idiot, parfois. Je suis assez bonne pour me protéger de tous les méchants de la planète. Et même si des situations comme celle-ci arrivent à nouveau, je serai préparée, car j'ai le plus grand détective consultant au monde à mes côtés. Sherlock, tu ne peux pas me dire de partir, non, tu ne peux pas. De plus, tu ne trouveras personne à Bart qui voudra travailler avec toi, tu es trop… accaparant et arrogant. Je sais aussi que tu trouves tous les autres pathologistes incompétents, d'une façon ou d'une autre, tu travailleras avec moi dès qu'un cas d'envergure se présentera. Oh, et puis zut, je resterai auprès de toi. Tu ne peux pas me chasser, j'ai signé la colocation pour un an. Tu devras faire avec. Je reste ici et…tu n'as pas ton mot à dire! » Elle s'approcha de lui et l'enlaça. Il ne retourna pas immédiatement son étreinte, trop surpris par le retournement de la situation, mais bien vite, il la serra fortement contre son torse, soulagé. Il baissa la tête légèrement et regarda Molly; il sut alors avec certitude qu'elle disait vrai. Elle connaissait son monde et l'acceptait, mais surtout elle l'aimait sincèrement malgré tous ses travers. Elle voulait être avec lui et ses ténèbres ne lui faisaient pas peur. Il pressa ses lèvres sur les siennes et lui murmura qu'il était désolé pour cette horrible conversation, mais qu'il devait lui laisser le choix de vivre une vie normale.

« J'aime cette vie, Sherlock Holmes sinon je n'aurais jamais dit "oui" pour vivre avec toi au 221B, et ce, même si tu m'avais supplié à genoux. Est-ce que tu savais que John avait tout fait pour me dissuader d'habiter avec toi? Il m'a parlé de tes petites manies comme le violon au beau milieu de la nuit, les coups de feu, ton ennui lorsque tu n'es pas sur un cas, ta tendance à ne pas respecter la vie privée et sur le fait que tu te promenais nu dans l'appartement. Hum, j'avoue que le dernier argument de John était plus un positif qu'un négatif dans mon cas. » Molly partit à rire.

Les yeux de Sherlock s'enflammèrent. « Oh Dieu, je vais le tuer pour avoir osé vouloir déjouer mes plans. » Il cria « John », mais cette fois-ci, c'est Molly qui étouffa son cri de colère par un baiser. Après un moment, elle cassa le baiser feignant la contrariété.

« Comme ça… un plan? » Dit Molly en appuyant son index sur le torse du détective. Sherlock sourit innocemment et prit sa main et l'embrassa doucement.

« J'ai toujours un plan, Molly. Allons rejoindre John, j'attends les doux pas des policiers, Lestrade est arrivé… » Il regarda sa montre. « Exactement à l'heure. » Sur un dernier baiser, il ouvrit la porte et se dirigea au salon afin de rejoindre Lestrade et John.

Il s'écria : « Lestrade, te voilà enfin, j'ai encore fait ton travail et résolu le cas. C'est le corps de Marc Darcy, employé à St-Bart, malheureusement il n'a pas bien choisi sa cible et comme tu peux le constater, il a été tué… en légitime défense, dois-je le préciser? Si tes gens pouvaient enlever le corps rapidement, je t'en serais reconnaissant, et je te promets de te faire un compte rendu complet demain matin, car tout ce que je veux pour le moment, c'est de profiter d'une bonne nuit avec ma fiancée. » Sitôt sa bombe lancée, tout le monde regarda Sherlock surpris par cette annonce, de même Molly qui semblait tout aussi surprise, mais heureuse de la nouvelle. John se dépêcha à texter Mary pour lui annoncer la nouvelle et Lestrade embrassa Molly pour la féliciter. Mécontent que Lestrade ose embrasser Molly devant lui, il lui cria de lâcher sa fiancée en appuyant sur le « sa », et de faire son travail. Il n'en fut pas offensé, car Lestrade était trop heureux pour ses deux amis.

Molly alla s'appuyer sur le mur qui longeait le couloir et observa l'homme qu'elle aimait en souriant. Oui, la crise de conscience de Sherlock était passée, mais Molly savait qu'ils en auraient d'autres comme celle-ci. Sherlock ne pourra s'empêcher de vouloir la protéger au nom de l'amour, mais elle sera toujours le remettre à sa place et lui prouver que c'était entre ses bras qu'elle sera le plus en sécurité. Sachant qu'elle pensait à lui, Sherlock tourna la tête vers elle et lui fit un clin d'œil. Oui, la vie avec Sherlock ne sera pas de tout repos, mais jamais ennuyeuse.

Voici la fin de cette histoire, je la termine avec le cœur gros, mais toute histoire se doit d'avoir une fin, n'est-ce pas?

Encore une fois, je n'ai pas voulu finir mon histoire avec un gros mariage ou avec une Molly enceinte. Je suis romantique, mais j'essaie de rester lucide. En espérant donc que vous ne trouverez pas la fin trop gnangnan.

Merci beaucoup!

P.-S. – Merci à l'avance pour vos commentaires.