Kalimera / Kalispera~

Voici un vieux texte, l'une de mes premières fic sur Hetalia, même ^^

Sinon, le surnom de "Nurichet" vient du rêve que j'avais fait, donc je peux pas l'expliquer ^^"

Quelqu'un a une idée du partenaire de Nurichet ? x3

Disclaimer : L'univers de Hetalia appartient à Hidekaz Himaruya

Bonne lecture~


-Nurichet !

-La peste soit de ce surnom débile !

-Nurichet...

-Ta gueule.

Ce qu'il pouvait me gaver, celui-la, alors... « Nurichet » par-ci, « Nurichet » par-là... « Nurichet », elle aimerait bien être lâchée pour pouvoir rejoindre son boss, merci.

-Dégage tes pattes de là, grognai-je en ondulant des hanches.

Peine perdue. Je me laissai tomber sur le lit. Ce qu'il pouvait être fatiguant !

-Arrête de te coller à moi, t'es bouillant, marmonnai-je.

Sa peau irradiait de chaleur, tel un soleil, et il m'avait enlacé au point qu'il m'était presque impossible de sortir de sa prise. La peste soit de sa possessivité !

-Danse pour moi, Nurichet...

-Mais à quoi tu peux bien rêver, pauv' débile...

Ouais ouais, il dort, je vous rassure. Il parle en dormant, en fait. Alors, autant ça a des côtés marrants, comme la fois où j'ai pu ainsi apprendre qu'il avait tenté de draguer Autriche, autant ça peut être affligeant. Très affligeant, même. Comme cette fois où il a chouiné pour la mort d'un de ses chats. Me demandez pas lequel, y'en a trop, et je les déteste ces bestioles.

-Nurichet...

-Nurichet, elle en a ras le fez. Alors, tu vas me lâcher, abruti de ronfleur, et me laisser rejoindre mon boss !

Je tentai à nouveau de m'extirper de sa prise et c'est ce moment qu'il choisit pour se réveiller et ainsi écarter un peu ses bras. Moi, parti dans mon élan, je continuai mon chemin, droit sur la carpette de la chambre.

-J'te déteste, ne pus-je m'empêcher de marmonner.

Je crachotai quelques grains de poussières avant qu'une paire de bras puissants ne me relève.

-Tout vas bien Sadia ?

-C'est Sadiq, et je te l'ai déjà dit un million de fois !

Il se reçut un faible coup de poing sous le menton. Bon, c'est parce que je ne suis pas bien réveillée, d'accord ? Pas du tout à cause des sentiments que je peux lui porter...

Il plongea son visage dans mon cou, ce qui me crispa.

-Mais dégage de là ! Si tu veux te rendormir, va sur le lit !

-Sadia... T'es obligée d'être aussi bruyante le matin ? Gémit-il.

-Alors, de un, c'est Sadıq et non Sadia, et de deux, mon boss m'attend ! Et toi, tu ferais mieux de rentrer chez toi avant que tes chats ne dévorent mes coussins !

-Et le petit-déjeuner ?

En râlant, je glissai hors de ses bras pour tirer sur un rideau. La pièce ainsi dévoilée comportait une table qui disparaissait sous les aliments.

-Ça te suffira, le ventre à patte ?

Il ne répondit pas, hormis d'un sourire et d'un baiser lorsqu'il passa devant moi.

-Dégage, j'ai dit, grognai-je.

Soit il me connaît trop, soit je ne suis pas des plus imprévisibles, car il me tira par le bras pour m'obliger à m'asseoir sur lui, sans que je ne lui oppose la moindre résistance.

-Barre-toi...

-Arrête de râler, Sadia, je t'ai déjà dit que ça ne fonctionnait pas avec moi.

Et il avait toujours son petit sourire narquois. Celui qui me donnait à la fois envie de lui arracher la gorge avec les dents, comme celle de le chevaucher sauvagement... Un peu comme précédemment.

-Surtout que lorsque tu es nue, il n'est rien de plus facile que de découvrir tes mensonges...

Il laissa courir son index sur ma poitrine alors que sa bouche butinait mon cou. Ma tête partit en arrière alors que je soupirai d'aise.

-Je croyais que tu avais faim...

-Je n'ai pas précisé quelle faim...

Mais c'est qu'il va me dévorer ce monstre, en plus !

-Arrête...

-Sûre de toi ? Tu ne sembles pas en accord avec le reste de ta personne.

-... Dé... Dégage. Arrache tes mains de là et sers-toi sur la table ! Lui ordonnai-je difficilement. Après, barres-toi ! J'ai des choses à faire.

Il eut à nouveau son petit sourire en coin que j'aperçus rapidement avant qu'il ne prenne en bouche la pointe de mon sein.

Par ce geste, toute pensée construite et sensée disparut de mon esprit, remplacé par le plaisir pur que me prodiguait ce corps brûlant. Sa bouche. Ses mains. Ses jambes. Ses bras. Son...

-TURQUIE !

Wopopop... Le réveil en sursaut...

Je me redressai rapidement, faisant voler les feuilles de notes, bien qu'une resta collée à ma joue.

-Si nos propos ne t'intéressent pas, tu peux toujours sortir !

-Hé ! Pourquoi moi ? Me plaignis-je. Pourquoi vous réveillez pas plutôt ce crétin de Grèce ?

C'est vrai ça ! Monsieur l'ami des chats pouvait faire la sieste à loisir, à chaque réunion, on ne lui en faisait aucun reproche, mais alors les autres, ils en prenaient pour leur grade !

-Tes rêves avaient l'air intéressant, hon hon hon...

-Garde ta perversion chez toi, France.

J'arrachai la note de ma joue, cherchant à calmer les rougeurs de mon visage, bien que celui-ci soit partiellement caché par mon masque. Pourquoi avais-je décidé de ne porter plus qu'un demi-masque ? J'étais très bien avec le masque complet, moi...

Ah oui, il s'était plaint de ne pouvoir m'embrasser quand il le voulait. Je suis vraiment faible lorsqu'il plonge ses beaux yeux verts dans les miens. Ou quand ses mains se posent sur mes hanches...

Mon soupir dut être assez bruyant, car j'avais l'attention générale.

-Vous voulez ma photo ou quoi ?! M'emportai-je.

-Hon hon hon, j'aimerais vraiment connaître tes pensées, beau masque.

-Laisse mes pensées où elles sont, et fous la paix à mon masque ! M'emportai-je.

Je dus bloquer les poignets de Sealand qui cherchait à m'arracher le mince rempart qui protégeait ma vérité. Parce que oui, nul ne sait que je suis une femme. Pourquoi, à votre avis, mon visage est masqué ? Pourquoi je porte des habits couvrants ?

Et je ne suis pas la seule dans ce cas... Hongrie et Pologne partagent cette croix. Bien que suite à une puberté un peu trop généreuse, Hongrie ait été obligé de briser son propre masque d'homme.

-Sealand ! Arrête d'embêter Monsieur Turquie ! Tempéra Finlande.

Si tu crois que c'est ce qui va calmer ton gosse, c'est que t'as tout raté... Heureusement que Suède a bien saisit ce qu'il fallait faire, lui ! Il a attrapé le petit pour l'installer sur ses genoux. Bien ! Je n'ai donc plus qu'à replacer mon masque qui a bougé de quelques millimètres. C'est suffisant pour qu'il glisse au prochain froncement de sourcils, vous savez.

La réunion reprit, entre Allemagne qui calmait le trio infernal (non, pas le Bad Touch, l'autre... Angleterre, USA et France), je sentis sa main serrer ma cuisse comme pour me réconforter. Je ne la chassai pas, bien que mon cœur avait doublé la cadence. Par la peur que nous soyons découverts, évidemment ! Il a suffisamment de problèmes comme ça pour qu'on ait d'autres à rajouter, je vous l'assure ! Déjà que sa tendance à affirmer qu'il souhaiterait devenir un chat est de plus en plus courant, je ne vais pas lui rajouter ça...

Et non, ce n'est nullement la preuve quelconque d'un sentiment ! C'est... C'est juste... Euh... De l'attention... Qui est un sentiment... Merde !


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