Tsubaki: ah bon, sadique ce n'est pas suffisant pour me décrire? Ça va devenir péjoratif après si c'est pire.

Elyseb et Rizzles67 même combat ? Oui la suite est là.


Chapitre 12 Par amour

Jane devant la porte de Maura, approcha sa main de la sonnette, elle allait presque la toucher du bout des doigts sans pour autant mettre une pression, mais elle rebroussa de nouveau le chemin. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle était à l'extérieur à se débattre contre cette irritante sonnerie, qui gagnait à plate couture. Cela faisait un bon moment déjà. Elle était frigorifiée, et se déplaça sur place les jambes pour se réchauffer un strict minimum. Puis d'un souffle, elle fit le geste.

L'italienne se mit à sourire timidement en voyant la maîtresse de maison, qui semblait comme tétanisée par sa présence impromptue. Puis son hôte, si elle pouvait la nommer de cette façon, lui ferma brusquement la porte au nez. Et heureusement qu'elle s'était reculée à temps, sinon elle ne donnait pas cher de son nez.

La brunette surprise par ce comportement irréaliste arqua un sourcil, sa collègue ne s'attendait visiblement pas à sa visite. Était-ce présomptueux de sa part d'être venue ainsi sans la prévenir? Mais n'avait-elle pas le choix ? Fronçant des sourcils, elle penchant la tête sur le côté, elle se mit à réfléchir à ses actions, d'un point de vue extérieure cela pouvait être perturbant. Aussi note à part, n'avait-elle pas vu la légiste porter le sweat shirt gris de la police de Boston, et de plus est le sien ? Elle avait cru l'avoir perdu...et puis si elle était 'occupée' ?

C'était probablement une mauvaise idée d'être venue. Rebroussant son chemin, la détective s'apprêtait à retourner à ses occupations chez elle c'est-à-dire dormir, quand une voix paniquée l'intercepta :

« Jane ! Attend ! » La concernée se retourna d'un coup, peut être un peu trop brusque pour sa nuque, et elle fit face à son amie qui portait un gilet pour se couvrir. La représente de la justice se mit à inspecter son interlocutrice qui s'était maquillée et coiffée ? Non…elle l'était déjà auparavant, n'est-ce pas ? Oui c'était certain, Maura Isles était toujours parfaite, même chez elle…tard...dans la nuit...

« Tu voulais me parler ? »

« Euh…oui…est-ce que je peux entrer un moment ? »

« Bien entendue, je m'excuse. Ici c'est chez toi. » La brune ne l'entendit pas de cette façon, toutefois elle n'y émit aucune rectification. Elle n'était pas ici pour attiser une bagarre. Mais avoir une conversation civilisée qui pourrait changer du tout au tout la relation des deux héroïnes, que cela soit en bien mais aussi en pire. Envahie par de tenace appréhension, Rizzoli se sentit mal dans ses chaussures lorsqu'elle rentra dans la maison de Maura. Cela faisait un moment qu'elle n'était pas venue ici, et elle sentait simplement comme une étrangère. Les circonstances avaient bien changées. Et ce qui l'étonna, c'était que rien n'avait changé, tout était exactement à sa place, probablement parce que la légiste était une grande maniaque de l'ordre.

« Je vais te chercher une couverture et mettre un peu plus fort le chauffage, et je vais aussi préparer du thé. Tu sembles frigorifiée. Tes lèvres sont devenues bleues. Il ne faut pas que tu fasses une normothermie ou pire une hypothermie. » Balbutia en plein réflexion la châtain.

« Maura calme-toi, je vais bien. Je te l'assure. » Mais la concernée qui s'était vêtu de sa blouse de médecin avait de nouveau disparu, cependant elle informa brièvement son invitée de s'installer confortablement où elle le souhaitait.

Rizzoli se massa les tempes de frustration, et ne sut que faire que d'attendre de nouveau, alors elle se dirigea vers le salon, un terrain neutre était ce qu'il y avait de mieux pour m'instant. Peut être qu'elle aurait dû lui demander si elle voulait sortir à l'extérieur ou un café dans le coin ? À sa plus grande surprise, la télévision était sur la chaîne de sport, un match de base-ball. La fan de sport se dirigea promptement vers le canapé de cuir, et allait s'y installer pour suivre un peu la retransmission sportive. Cependant elle s'arrêta à mit chemin lorsqu'elle vit sur la table basse qui faisait face l'écran plat de la télévision, deux bouteilles de bière. Les deux boissons étaient décapsulées, et l'une d'elle a moitié bue. Il y avait donc quelqu'un d'autre ? Mais qui ? Elle n'avait remarqué personne dans les environs ? Ou de trace visible d'un autre visiteur du genre veste, manteau. Peut être que c'était un amant de la légiste qui était à l'étage, et qu'elle était en ce moment en train de le faire partir sans qu'elle le sache ? C'était réellement une mauvaise idée d'être venue. La brune prit sa veste qu'elle ne prit pas la peine de la mettre, et elle s'apprêtait à partir en douce. De nouveau Isles l'arrêta :

« Jane, qu'est-ce qui ce passe ? »

« Je pense que je devrais y aller… » Répondit celle-ci d'un ton embarrasser.

« Quoi ? Non…Pourquoi ? J'ai fait quelque chose de mal ? » Questionna attrister la légiste qui laissa presque échapper un sanglot. Jane se mit à l'observer tristement. Comment leur relation était à ce point difficile à endurer ? Un moindre faux pas, avait des conséquences presque irréparable…valait-il la coup de se battre pour revenir en arrière ? Ou changer les choses ? Oui…il fallait du moins essayer, ou moins il n'y aurait plus aucun regret.

« C'était mal venue de ma part de m'incruster ici, alors que tu as déjà de la compagnie. Je vais vous laisser tranquille, peut être une prochaine fois ? » Qui n'allait certainement jamais arriver.

« De la compagnie ? Mais tu es la seule personne présente ici. Ou même de la semaine…ou mois… »

« Et B.T. ? » L'italienne regretta de le demander, elle ne voulait pas savoir, c'était mieux d'être dans l'ignorance, cela faisait moins mal.

« Il n'est jamais venue ici… »

« Pourtant vous étiez très proches. » Pourquoi demandait-elle toutes ces choses ? C'était dans sa nature de détective de vouloir tout savoir…ou alors elle ressemblait malgré elle à sa mère. Cette réalisation fit aussitôt grimacer Rizzoli.

« Car c'est mon ami…et puis je devais l'aider avec Frost. »

« Frost ? » Répéta perdue la supportrice des Red Sox.

« B.T. est sexuellement attiré par Barold. Alors j'essaye de les rapprocher l'un et l'autre. Car il semblerait que ce soit réciproque. »

« Oh…Oh ? OH ! » Le temps que les informations remontèrent dans le cerveau de la brunette, la concernée se mit à rougir par l'implication donnée.

« Mais je pourrais dire de même avec Katherine. » Dit Isles avec distance.

« Ne t'inquiète pas nous sommes seulement amies. »

« Donc vous n'avez jamais eu de rapport sexuel ? » Insista sans démordre la légiste qui ne pouvaient imaginer simplement une relation amicale. Elles semblait très attirée l'une par l'autre.

« Est-ce que tu as couché avec quelqu'un d'autre pendant que nous étions séparées ? Ce n'est pas le problème Maura, on n'était plus en couple. De plus, tu as raisons, nous avons eu un petit quelque chose mais pas…enfin ce n'était pas sérieux, et on s'est rendue compte à temps qu'on recherchait seulement de l'amitié et pas plus. »

« Oh… » Se trouvant comme une paire d'idiote d'avoir assumé des choses qui n'avait pas lieu d'être. Rizzoli et Isles restèrent planté sans prononcer le moindre son.

« Alors pourquoi y a-t-il deux bouteilles de bière sur la table basse ? » Accusa avec reproche le garçon manqué qui se mordit l'intérieur de sa bouche, châtiant de nouveau ces remarques. Elle n'avait aucun droit de ce comporter ainsi. Maura paraissait embarrasser.

« Cela ne me concerne en rien, je vais te laisser. Oublions que je sois venue, d'accord ? »

« Cette bouteille est la tienne ! » Coupa Isles n'ayant plus à rien à perdre, alors que son amie avait la main sur la poignée, prête à la tourner.

« La mienne ? Pourtant tu ne savais pas que j'allais venir…et je ne pense pas que tu puisses te téléporter…enfin…je ne le pense pas ? » S'enquit incrédule la brune.

« Je sais…c'est seulement…que comme tout les vendredis soir…je l'avais ouverte pour toi…malgré que tu ne sois pas là…c'est ta bière préférée…tu me manquais…alors j'ai pensé que de cette façon…tu serai à côté de moi…j'ai aussi…mis ton sweat…ainsi que la chaîne de sport...que tu apprécies généralement regarder…j'ai conscience que c'est pathétique...et que je me tourne en ridicule…mais- » Isles ne put finir qu'elle se fit engouffrer par une embrassade nostalgique. Les mains tremblantes, la scientifique laissa exprimer toutes ses émotions et se mit à pleurer.

« Jane…je suis désolée…tu m'as tellement manqué…je t'aime tellement…je ne veux plus te quitter…jamais… »

« C'est une promesse Maura ? »

« Oui. Jane…»

« Quoi ? »

« Je peux garder ton sweat…ou dois-je te le rendre ? » La concernée se mit à rire comme jamais. Combien de temps voulait-elle que cela se passe ainsi ? La détective de Boston attrapa dans ses mains le visage de son amie, malgré les ruissellements de son mascara qui teint son beau visage. Cette femme était toujours grandiose de beauté. Un doux baiser lui effleura les lèvres qui s'extrait au final d'un beau sourire.

« Garde le autant que tu le veux. »

« Et pour toi ? Je peux te garder sans jamais te rendre à quiconque ? »

« …Oui… »


Voici le dernier chapitre de cette histoire, j'ai été contente d'avoir pu la partager avec vous cette modeste histoire, bien que j'ai eu des remarques sur la fin qui laissé à désirer par le manque de confrontation avec Angela, j'ai voulu privilégier le Rizzles. Mais j'ai écrit un petit chapitre bonus qui est disponible sur mon journal avec l'intervention d'Angela, mais je ne le pense pas le publier ici.

Aussi j'ai une autre histoire en tête avec nos deux héroïnes, mais beaucoup plus légère que celle-ci, et aussi accompagnée d'une vidéo pour illustrer comme pour tout ira bien. Cependant, je ne sais pour le moment si je publierai l'histoire sur fanfiction, car ce n'est pas ma priorité de le faire. Aussi j'aimerai publier sur d'autres couples, du genre Swan/Queen, Katherine/Elena et d'autre couple plus rare sur le site.

Donc à une prochaine fois.