Auteur: Lovelessnaru-chan

Titre: La vérité derrière ton masque

Disclaimer: Les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété exclusive de Masashi Kishimoto

Couple: SasuNaru

Rating: M mais je ne sais pas vraiment encore

Genre: Supernaturel/Romance/Drame/Humour et Mystère

Résumé: Naruto déteste ses yeux. Ces yeux qui avaient vu tant de souffrance dans son enfance. Ces yeux qui pouvaient lire à l'intérieur même de l'âme. Malheureusement, une seule personne échappait à ce don terrifiant

Note de l'auteur: J'avais écris un début pour l'ami d'une amie (qui se reconnaîtra surement^^). Mais depuis quelque temps, j'avais modifié un peu mes idées et cela à créer cette fic. J'avais bossé durement dessus pour avoir un bon résultat et en voilà le fruit^^.

J'espère que vous aimerez ce début un peu court malheureusement mais qui deviendra plus long par la suite^^.

Je vous souhaite une bonne lecture à tous et à toutes^^

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La vérité derrière ton masque

Prologue

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Haine, colère, jalousie, tristesse et d'autres sentiments affreux. Pourtant c'était mon quotidien, un quotidien que je tentai de brider à tout prix. La cause, mes yeux. Ces yeux pourtant si beaux étaient ma malédiction.

Cela avait commencé lorsque je n'avais que six ans. Au début, j'étais capable de lire les sentiments de tout le monde à l'orphelinat. Malheureusement, au lieu d'avoir un remerciement pour un quelconque service, j'avais été isolé des enfants. Tout le monde disait que ce dont j'étais capable était une "malédiction". Personne ne pouvait m'aider alors que tout empirait autour de moi. Les sentiments que je voyais, étaient devenus l'âme même des personnes.

A l'âge de dix ans, j'avais été adopté par un homme qui m'avait soutenu, son nom Iruka Umino. Il était à l'époque un jeune assistant travaillant régulièrement avec des enfants "difficiles" ou qui possèdent d'énorme problème.

Je me rappelais, au début de nos séances, on se regardait dans le blanc des yeux. Je voyais et je sentais qu'il était anxieux. Les minutes avaient défilé lentement et je m'ennuyais fermement à chaque séance. Jusqu'au jour, où enfin, il prit la parole, me demandant pourquoi je n'arrivai pas à m'intégrer auprès des autres enfants. Ce n'était pas moi qui ne voulait pas c'était les autres, ils me rejetaient pleurant en comprenant que j'avais découvert ils ne savaient comment leurs terribles secrets.

Iruka avait été très ouvert sur mon cas, il m'avait laissé parler de tout ce dont j'étais de voir et il en était surpris. Qui ne le serait pas? Apprendre qu'un enfant pouvait lire en vous comme dans un livre ouvert était une chose stupéfiante mais également effrayante. Seulement, Iruka ne pensait pas à ça, lorsque je lui avais demandé pourquoi avait-il été anxieux au début, il s'était excusé, c'était la première fois qu'il avait un cas comme le mien.

Nous avions discuté longuement, il me posait des questions pour vérifier mes dires sur ma capacité à lire les personnes. J'avais répondu juste à chacune de ses questions. Ma malédiction ne l'avait nullement effrayé au contraire, il était curieux d'en savoir plus sur mon "don" appelait-il. Pour lui, j'avais un don et non une malédiction.

Quelques mois étaient passés, Iruka revenait de moins en moins à l'orphelinat ayant d'autres enfants à s'occuper. Les injures avaient recommencé. Les enfants hurlaient "au monstre" quand je traversais un quelconque couloir de l'établissement. Les adultes ne répliquaient rien, au contraire, ils m'ignoraient, que je mangeais ou non ils s'en foutaient comme de leur première tenue de la semaine. J'étais redevenu l'enfant porteur d'une malédiction.

Chaque matin, j'avais regardé piteusement mon reflet dans un miroir, je haïssais mes yeux. Ce bleu océan qui lisait n'importe qui en une fraction de seconde. J'avais tenté à partir de ce jour de limiter l'utilisation de mes yeux. Je portais des lunettes de vue ou quand on me poussait violemment dans un couloir je fermai mes yeux. Je voyais leur colère, leur jalousie et surtout leur haine. Tout était visible à l'extérieur comme à l'intérieur.

Finalement, Iruka était revenu et en me voyant avec plein d'hématome. Il s'indigna devant la passivité du personnel de l'orphelinat et suite à une plainte l'établissement ferma ses portes. Les enfants furent mis dans des familles d'accueil. Quand les autorités voulurent également m'emmener vers une de ces familles, Iruka s'était interposé, annonçant qu'il allait m'adopter et que les papiers étaient déjà prêts.

C'était la première fois qu'une personne voulait m'adopter. Iruka était devenu mon tuteur légal, m'enseignant les matières générales. Malheureusement, je n'arrivais jamais à me concentrer car je sentais toutes ses émotions. Elles passaient de la grande joie à un sérieux étonnant. Iruka était une personne très facile à lire, j'arrivai à savoir tous ses sentiments sans avoir recours à mes capacités.

Nous habitions dans une petite ville au large du New Jersey près de l'état de New York, son nom Konoha. La cité n'était pas bien grande mais elle était agréable plus que dans mon ancien orphelinat. Ici Iruka avait trouvé un moyen de palier à mon problème. Il avait acheté des lentilles colorées qui pouvaient limiter mes pupilles. Elles étaient une protection plutôt remarquable. Les couleurs étaient mon choix, je ne voulais plus de ses yeux bleus qui me détruisaient plus qu'ils ne m'aidaient. J'avais repris un nouveau départ.

Désormais, j'étais lycéen dans le célèbre lycée de Konoha. Mes yeux bleus lagons étaient en dehors de ma maison où j'habitai avec Iruka, rouge. J'avais des amis qui ignoraient le secret de mes yeux et il valait mieux qu'il en reste ainsi.

Je me nommais Naruto Uzumaki, j'avais 17 ans et j'étais en secondaire et l'année prochaine, je serai en cycle supérieur. Mes amis étaient Sakura Haruno, ma toute première amie, Kiba Inuzuka, Gaara no Sabaku, Shikamaru Nara, Choji Akimichi, Rock Lee et Tenten.

Sakura était une fille d'une grande sagesse mais possédant un tempérament de feu, elle n'avait pas honte d'être qui elle est. Kiba lui était quelqu'un d'énergique avec qui j'avais fait les quatre cents coups. Je devais avouer qu'au début on s'entendait comme chien et chat jusqu'à ce qu'on en vienne aux poings. De même pour Gaara, c'était un homme plutôt solitaire, détestant par dessus tout être en groupe mais depuis qu'il me côtoie il avait développé en lui un élan de sociabilité. Le reste de mes amis était venu naturellement mais c'était souvent une connaissance de quelqu'un.

Les cours allaient reprendre demain après avoir passé de magnifique fête de Thanksgiving, Noël, du nouvel an. Demain, j'allais remettre mes pupilles colorées qui avaient fait poser tant de questionnement auprès de mes amis. Je souris dans mon lit alors que je regardai la nuit présente ainsi que les premiers centimètres de neige qui recouvraient déjà les routes gelées.

Demain, j'allais retrouver mes amis mais également les cours ennuyeux de certain professeur. C'était sur cette pensée que je réussis à m'endormir doucement, ne me doutant nullement de comment allait se dérouler le lendemain.

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