Tout d'abord, je tenais à remercier les personnes venues lire et/ou ayant commenté, parce que je ne m'attendais pas vraiment à avoir de lecteurs (Baby Daddy + Français + Riley/Ben, je partais avec pas mal d'handicaps quand même ^^).
Voici le chapitre suivant, un peu plus court que le précédent mais légèrement plus... chaud chaud chaud je dirai ^^ J'ai classé la fic T alors j'ai fait attention quand même.
Je ne sais pas encore combien de chapitres fera la fic mais je pense à 5/6, histoire de pouvoir amener les persos là où j'ai envie.
Bonne lecture !
Le soir même, Tucker proposa à Ben de l'accompagner à l'une de ses soirées. Le jeune père le suivit en traînant les pieds. Son colocataire essayait tant bien que mal de lui changer les idées, le forçant à sortir et à rencontrer des jeunes et filles jeunes femmes. La proposition avait l'air alléchante, mais une fois sur place, Ben avait vite déchanté.
Si Tucker draguait à la vitesse de la lumière, Benjamin Bon Jovi Wheeler semblait avoir perdu la main. Les femmes venaient à sa rencontre. Il avait ce petit quelque chose, cet air enfantin mélangé à un charisme et un humour typiquement masculin. Il avait toujours du succès. Mais il avait aussi quelqu'un en tête.
Quelqu'un qui l'empêchait de réellement s'intéresser à cette… comment s'appelait-elle déjà ?
- Youhou ! Hé, Ben ! Tu es encore avec moi ?
- Oui, oui, pourquoi, euh… ?
- Monique.
- Ouais, Monique. Qu'est-ce que tu disais ?
- Rien, laisse tomber.
La belle brune prit son sac sous le bras et s'éloigna, énervée. Ben profita de ce petit moment de solitude pour scruter la foule et découvrir son colocataire, très occupé à séduire un trio de mannequins. Il but d'une traite le fond de sa bière et décida de rentrer à l'appartement.
La perspective de retrouver Danny allongé sur le canapé, la télé allumée et la main plongée dans un bol de chips le réjouissait d'avantage.
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Arrivé à l'appartement, Benjamin eut la surprise de découvrir que son grand frère avait physiquement bien changé :
- Riley ? Qu'est-ce que tu fais là ?
- Oh ! Ben ! Je…
- Où est Danny ?
- Amy l'a appelé. Elle voulait lui parler.
Ben sourit à l'idée que mon frangin puisse retourner dans les bras de son ex-copine. Il aimait bien Amy et leur séparation a drôlement affecté Danny. C'était une bonne chose pour lui si elle cherchait à renouer.
Et puis, ce rendez-vous inattendu permettait enfin à Ben de se retrouver seul avec Riley.
- J'ai couché Emma y'a plus d'une heure. Pas un bruit depuis. Je suis jalouse de son sommeil.
- Oui, elle est du genre « grosse dormeuse ». Tu crois que ça signifie qu'elle va ronfler en grandissant ?
Riley se mit à rire. Un bon point pour Wheeler junior !
Ben posa sa veste et vint s'installer aux côtés de la jeune femme, sur le canapé. Sa réaction ne se fit pas attendre, elle se leva et remit en place sa jupe :
- Bon, comme tu es rentré, je vais pouvoir aller me coucher moi aussi…
- Attends, Riley…
Il lui prend la main, tentant de la retenir comme il pouvait :
- Merci d'être là pour Emma. Malgré ce qui a pu se passer entre nous.
- C'est normal. C'est une petite fille adorable, et je suis sa marraine, je te le rappelle. Je ne pourrai jamais l'abandonner. Je ne suis pas sa mère…
Cette phrase sonna comme un reproche non dissimulé envers Angela. Ben acquiesça :
- Je pense qu'elle n'a pas réellement voulu l'abandonner. Elle s'est simplement rendu compte qu'elle n'était pas prête et qu'elle ne pourrait jamais offrir une vie aussi… comme ça ! Franchement, quel enfant ne voudrait pas vivre dans une colocation de vieux garçon, avec une grand-mère possessive et un père totalement à la ramasse ?
Riley sourit et s'assit à nouveau :
- Tu es un bon père, Ben. Tu as fait des erreurs. Et tu en feras encore, c'est certain. Mais je sais que tu aimes vraiment ta fille. Et c'est le plus important.
- Emma… c'est sûrement la plus belle chose que j'ai accompli. Enfin un truc que je n'ai pas foiré dans ma vie. Du moins, tant qu'elle ne parle pas, elle ne nous pourra pas dire le contraire !
- Elle ne dira jamais le contraire. Oh, elle t'en fera voir de toutes les couleurs vu son passif familial, mais je suis sûre que vous avez un long chemin à faire ensemble. Elle a de la chance de t'avoir…
Ben remarqua qu'elle avait posé sa main sur la sienne. Un geste dont elle ne prit conscience qu'en suivant le regard du jeune homme, retirant aussitôt sa main. Ben s'en voulait tellement d'avoir tout gâché entre eux ! Il aurait voulu lui dire qu'elle lui manquait terriblement. Qu'il ressentait quelque chose d'inexplicable pour elle. Qu'il était impossible qu'elle ne ressente pas cette attirance réciproque entre eux.
Riley le fixa quelques secondes, et lui, il se noya littéralement dans ses yeux.
Sans attendre l'approbation de son cerveau, il se lança. Il se rapprocha et l'embrassa. Un petit baiser, furtivement déposé sur ses lèvres. Un peu anxieux, il attendit en silence sa réaction. Elle avait fermé les yeux et semblait s'interdire de les ouvrir à nouveau.
Alors il recommença, mais cette fois-ci, il profita complètement de l'instant. D'abord tendrement, ses lèvres caressant les siennes. Puis il osa aventurer ma langue un peu plus loin, à la rencontre de la sienne. Plus intense, plus sensuel. Riley glisse sa main entre eux, cherchant à le repousser. Mais Ben ne se laissa pas faire, il glissa ses doigts le long de sa nuque et approfondit leur étreinte.
La main de la jeune femme finit par se rendre, abandonnant la lutte. Elle l'enlaça, langoureusement, lui donnant la permission qu'il attendait. Ben n'avait plus peur. Il n'avait plus aucun doute. Et il la bascula sur le canapé. Les baisers s'enchainèrent à une vitesse affolante. Riley serra Ben encore un peu plus contre elle, ne lui offrant aucune possibilité d'échappatoire, tandis qu'il tentait maladroitement de déboutonner son chemisier.
Son cœur battait la chamade, et pour la première fois depuis qu'il projetait l'existence d'un « Ben & Riley », il se rendit compte à quel point ce petit bout de femme lui faisait de l'effet. Ils tombèrent au sol, une chute amortie par le dos de Ben. Il lâcha un petit cri de douleur et Riley s'excusa aussitôt, mais il l'embrassa pour la faire taire, et elle n'émit aucune objection.
Désormais au-dessus du jeune homme, Riley se redressa et entreprit de terminer le travail qu'il avait commencé avec son chemisier, offrant aux yeux de Ben une vue imprenable sur son soutien-gorge. Il se redressa à son tour, avec l'envie incontrôlable de goûter sa peau. Sa bouche inspecta chaque centimètre carré de peau découverte, provoquant chez Riley un adorable gémissement. L'entendre ainsi lâcher prise déclencha en lui une vague de frissons. Riley rétablit l'équilibre entre eux, le privant de mon tee-shirt.
Ignorant les minutes qui défilaient, ils perdirent toute notion du temps. Elle s'allongea sur lui, planquant ses mains sur son torse, avant d'entamer une série de petits baisers. Sa mâchoire, son cou, ses pectoraux, son ventre… rien ne lui échappa. Ben sentait sa petite langue taquiner ici et là sa peau, il perdait peu à peu pied. Il glissa une main dans ses cheveux blonds et obligea la jeune femme à revenir sur ses lèvres.
Et très vite, tout s'accéléra.
Lui, au-dessus d'elle. Sa main prisonnière entre ses cuisses. La découverte de cette chaleur, la plus intime de son corps. Un geste tendre pour dégager les petites mèches blondes venues cacher ses yeux.
Et cette culpabilité, celle de ne pas l'avoir suffisamment complimentée sur la magnifique femme qu'elle est devenue depuis que leurs chemins se sont recroisés.
Elle, enfonçant ses ongles dans ses omoplates. Ses jambes enserrant les hanches de Ben. Le contact électrisant de leur peau. Le son de sa voix suave mourant au creux de son oreille. Et la nécessité de mémoriser les sensations provoquées par le poids de son amant sur son corps.
Bien sûr, ce n'était pas la scène ultra romantique qu'elle avait imaginé pour eux. Pas de bougies parfumées, ni de suite nuptiale avec lit à baldaquin. Pas de balade au clair de lune préliminaire, ni de musique langoureuse en fond sonore. Il convenait aisément qu'il y avait trop de lumière, trop d'inconfort sur ce maudit tapis, trop de bruits parasites émanant de la cuisine, trop de maladresses dans leurs gestes… Mais malgré tout, aucun d'entre eux ne semblait avoir envie de mettre un terme à tout cela.
Riley serra Ben plus fort encore contre elle. Elle trembla, le souffle haletant, son pouls résonnant à travers son corps. Il allait perdre tout le contrôle de la situation, mais il ne put m'empêcher de se délecter de ce spectacle.
Bon sang, ce qu'elle pouvait être belle !
Les mots lui échappèrent :
- Tu me manques tellement…
Elle frissonna et mordit sa lèvre inférieure, comme pour éviter que ses pensées ne se muent en parole. Ben se laissa enfin aller. Un pur moment de plaisir. Son corps s'écroula littéralement sur celui de la jeune femme, vidé de toute son énergie.
La tête posée sur sa poitrine, il tentait tant bien que mal de maîtriser sa respiration et de ralentir son rythme cardiaque. Un million d'idées se bousculèrent dans son esprit mais il se refusait à briser la magie du moment.
Parler… mais pourquoi ?
Soudain, Ben se retrouva projeté en arrière. Riley le repoussa et se leva, tandis qu'il s'adossa au canapé. Elle se rhabilla rapidement, l'air paniqué. Il osa tendre la main et caressa doucement sa jambe dans l'espoir de l'apaiser. Mais au lieu de ça, elle chassa mes doigts d'un geste de la main :
- Est-ce que ça va ?
- Oui. Très bien. Pourquoi ça n'irait pas ?
- Je ne sais pas. Tu as l'air un peu… à cran.
Elle hocha frénétiquement de la tête :
- Non. Non. Non.
- Riley…
- Je vais y aller. C'est… mieux comme ça.
Et sans lui laisser la possibilité de la retenir, Riley s'empara de ses dernières affaires et disparut de l'appartement.
Ben resta seul, sous le choc de ce qui venait de se produire.
Lui qui avait couru après une discussion à cœur ouvert, il venait tout juste de vivre le moment le plus étrange de sa vie. Il n'en n'était pas à sa première expérience sexuelle, Emma n'aurait pas été là sinon. Il savait qu'il avait merdé avec Angela, et que Riley n'était absolument pas le genre de fille à coucher sans réfléchir. Il savait que le sexe n'avait jamais été un sujet facile à aborder durant leur furtive histoire de couple.
Il pensait que c'était impossible et pourtant, Riley avait réussi l'impensable : foutre un bordel monumental dans la tête de Benjamin Wheeler.
Et il savait aussi que ce n'était que le début.
A suivre