Bonjour, bonjour,

"We need to talk" est la première fanfiction Teen Wolf que j'écris et que je poste quelque part (le reste étant bien anecdotique vu le contenu).

Je n'ai pas de bêta donc si jamais vous voyez des fautes (frappe, conjugaison, grammaire, orthographe, vocabulaire, autre...) n'hésitez pas à m'en faire part.


Teen Wolf ne m'appartient pas... malheureusement (enfin ça, ça dépend pour qui)


We need to talk - Chapitre 01 : Un dimanche matin

Tout commença un dimanche matin. Ce n'était pas un lundi, pas un jeudi, pas un samedi ou qu'importe... tout commença un dimanche... matin qui plus est !

Si n'importe quel autre jour de la semaine avait remplacé celui-ci alors peut-être, et seulement peut-être, que les choses auraient pu se dérouler on ne peut plus différemment. Ce ne fût malheureusement pas le cas car tout débuta, justement, un dimanche matin... très tôt le matin, d'ailleurs.

Un jeune homme se trouvait alors emmitouflé dans ses couvertures, profondément endormi tout en étant recroquevillé sur lui-même. Il n'était pas en train de faire un quelconque cauchemar et n'avait pas non plus spécialement froid malgré la fraîcheur ambiante de cette fin d'automne... non, ni peur ni froid : rien ne pouvait justifier le fait qu'il soit actuellement comme une petite boule bien compacte perdue dans l'immensité d'un lit.

Pour tout dire, et pour être totalement honnête par la même occasion : ce n'était absolument pas dans les habitudes de notre jeune ami d'adopter pareille position pour dormir, même inconsciemment. En règle générale, il avait plutôt tendance à s'étaler de tout son long sur son matelas, une moitié d'oreiller coincé sous son bras ou fermement serré contre son torse tandis que sa tête ne reposait plus sur rien ; il n'était pas rare, d'ailleurs, qu'un de ses membres pende dans le vide et que son père, en s'assurant de sa présence, soit contraint de le remettre convenablement dans son lit.

C'est qu'il dormait bien, ce jeune homme ! Tel un bienheureux, tel un pape même ! Un fin sourire ornait son visage tandis que Morphée continuait à le bercer sans qu'il ne l'en empêche. Rien ne pouvait venir le réveiller ou perturber son sommeil car nous étions un dimanche matin et que rien de mauvais ne pouvait arriver un dimanche matin... d'autant plus lorsqu'il dormait de la sorte ! Qu'il faisait bon d'être lui.

Personne n'aurait l'audace, ou la folie selon le point de vu, de venir le déranger afin de le pousser à se lever. Personne ! Pas même cette invention diabolique, même si incroyablement utile, qu'était le téléphone portable. Le garçon pouvait encore se reposer quelques heures, traîner comme bon lui plairait dans son lit, voire même resté coucher toute la journée si le cœur lui en disait et que son ventre le lui permettait.

Certes, tout ceci n'était pas en train de lui traverser l'esprit, pensez-vous bien, profondément endormi qu'il était ! Pourtant, s'il avait été éveillé alors ne doutez pas un seul instant que notre jeune ami ici présent aurait pensé à tout ces détails... et même davantage encore !

Tout endormi qu'il était, il resta impassible lorsque quelques petits cailloux furent habilement jetés contre sa fenêtre venant, à plusieurs reprises, cogner contre sa vitre avant de retomber. Ni le premier, ni le second, ni aucun de ceux qui suivirent. Il n'entendit pas non plus les petits coups, d'abord hésitants puis plus assurés, frappés à la porte d'entrée... et ne réagit aucunement à l'entente de la sonnette. Rien, exception faite de son cellulaire posé sur sa table de chevet et branché pour être rechargé durant la nuit, n'aurait pu le sortir de ses songes.

Devinez qui ne tarda pas à rappeler sa présence au jeune endormi ?

À tâtons, les yeux demeurant clos, celui que l'on venait de réveiller chercha l'objet de malheur qui était en train de vibrer et sonner. Sitôt ses doigts l'auraient-ils trouvés qu'il comptait raccrocher au nez du gêneur pour pouvoir, sans problèmes il l'espérait, se rendormir. Malheureusement son doigt dérapa et il accepta l'appel... maudits soient les smartphones, les écrans tactiles et leur inventeur !

« Ah ! Stiles ! Enfin ! Se réjouit la voix au bout du fil, une pointe de sarcasme teintant ses propos. Stiles ? Stiles t'es là ?

- Qu'est-ce que tu veux ? Marmonna Stiles en amenant le téléphone contre son oreille et étouffant difficilement un bâillement de sa main restée libre. Scott... tu sais quelle heure il est ?

- Je suis devant chez toi depuis un moment et j'aimerais que tu viennes m'ouvrir... il fait un froid de canard, figure toi, et je me les gèle un peu là, vois-tu ? »

Le jeune Stilinski grimaça et laissa lourdement son bras retomber sur son matelas, le long de son corps. Il avait beau adorer Scott, après tout s'il était son meilleur ami ce n'était pas pour le détester, mais l'envie de rester dans son lit et laisser l'autre à l'extérieur, dans le froid, était une idée qui le tentait plutôt bien à l'heure actuelle. Son cerveau était d'ores et déjà en train de lister toutes les actions qu'il avait à faire avant de pouvoir donner satisfaction à Scott en lui ouvrant la porte et lui permettant d'accéder à la chaleur... mais il y en avait beaucoup, trop même.

« T'ouvrir signifie qu'il faut que je sorte du lit, indiqua très justement Stiles.

- Ça pourrait être une bonne idée, oui, confirma son camarade, moqueur de nouveau.

- Il faudrait donc que je m'enroule de nouveau dans ma couverture mais pas trop pour pouvoir marcher correctement avec elle, puis descendre les escaliers sans me casser la figure, trouver mes clés posées je ne sais trop où dans la maison hier soir et donc sortir un bras de mon cocon couverturesque pour les attraper, expliqua à toute allure le premier. Puiiiiis... je devrais aller les mettre dans la serrure et baisser la poignée, qui sera froide puisqu'un chauffage pour poignée de porte n'existe pas encore, pour te permettre d'entrer. Je serais donc juste à côté de la porte pendant que tu entreras et le froid de l'extérieur viendra m'agresser et je ne suis pas certain que tu mérites autant d'attention de ma part, vois-tu... tu as osé venir me réveiller un dimanche matin et c'est honteux. On a pas idée de venir réveiller les gens un tel jour à une heure pareille et certainement pas lorsqu'en plus il fait froid dehors, ça fait une très mauvaise combinaison et les mauvaises combinaisons... »

À quelques mètres du garçon toujours allongé, dans une position bien plus inconfortable et plus fraîche que le premier cité : se trouvait Scott. Le jeune McCall sautillait sur place, les yeux rivés en direction de la fenêtre de la chambre de son ami : il attendait de voir une ombre, d'entendre quelque chose, n'importe quel signe qui lui indiquerait que Stiles n'allait plus tarder à se montrer et lui sauver la vie.

« As-tu seulement pensé au fait que j'aurais peut-être voulu pouvoir continuer à dormir mais qu'un loup-garou sans cœur est venu me réveiller ? Poursuivit Stiles qui ne s'inquiétait nullement du silence de l'autre. C'est un peu comme la princesse Aurore, celle de Disney hein pas l'autre, qui dort et où un connard de prince charmant vient l'embrasser pour la réveiller, l'emmener sur son satané cheval et l'épouser. Si ça tombe elle voulait même pas faire de cheval et voulait plutôt monter sur un dragon mais on s'en fou de ça ! Bien sur qu'on s'en fou que la princesse préfère monter un dragon plutôt qu'un cheval de pacotille ! On s'en fou toujours des princesses et...

- Stiles... tenta timidement Scott pour faire taire son ami. Ça fait au moins vingt minutes que j'ai cessé de t'écouter, là.

- Menteur, ça ne fait même pas aussi longtemps que je parle !

- Bon... tu viens m'ouvrir ou pas ? »

oOo

« Je ne suis pas venu pour te regarder dormir...

- Tu m'étonnes, t'es venu me réveiller. Tu peux repartir, tu sais, marmonna Stiles, la tête bien enfoncée dans son oreiller qu'il serrait contre lui et étouffait en partie ses propos tout en désignant, en même temps, la porte de sa chambre à l'aide de son bras libre. Tu connais le chemin... »

Scott était à l'intérieur de la maison de Stilinski père et fils depuis un bon quart d'heure maintenant et avait, enfin, réussit à suffisamment se réchauffer pour ne plus être prit aux tripes par cette envie folle d'aller étrangler son meilleur ami avec les lacets de ses chaussures ou le câble de son téléphone. Installé sur le fauteuil de bureau de son hôte, le jeune McCall alternait entre les deux passionnantes activités qu'étaient : tourner sur sa chaise et monter et descendre son siège. Il ne pouvait rien faire d'autre qu'attendre que Stiles daigne quitter son lit, pour ce qui serait déjà la seconde fois de la journée, et accorder un minimum d'attention à la conversation que son invité tenait à avoir et qui était le seul but de sa visite si matinale.

« Il faut qu'on parle... et de choses sérieuses, si possible.

- Reviens après Noël, pas avant, baragouina Stiles qui n'avait pas bougé d'un pouce. C't'un conseil.

- Stiles, grogna Scott.

- Le mode vilain-loup-qui-grogne-pour-faire-peur-à-Stiles-en-espérant-le-faire-céder-et-enfin-avoir-ce-que-je-veux... bah ça ne te va pas du tout, sache-le. »

Le jeune McCall ferma les yeux un instant, tentant de garder son calme. Il doutait que bondir de son siège pour agripper son meilleur ami par la peau du cou pour aller le noyer, discrètement, dans sa douche soit une idée judicieuse. Premièrement parce que Stiles était tout à fait capable de se défendre, même s'il y avait peu de chances pour qu'il fasse le poids face à lui ; deuxièmement parce qu'un meurtre dans une douche ne devait définitivement pas être un meurtre facile à réaliser (autant revenir à son idée de base nécessitant uniquement des lacets et quelques efforts de la part de Stiles pour qu'il se laisse correctement étranglé)

« C'était la pleine lune, hier, annonça finalement Scott.

- Tu t'appelles Scott ; j'ai une Jeep ; le père d'Allison est un chasseur ; Derek et Peter sont de la même famille ; les loup-garous existent, poursuivit Stiles. C'est ce que tu voulais me dire ensuite, je suppose ? Des choses que je connais déjà ?

- C'était la pleine lune... hier, répéta le premier.

- Et quoi ? T'as couru tout nu dans les bois avec l'armée de lycanthropes du lycée ?

- Et on a été attaqué... »

Étrangement, l'attention de Stiles était désormais toute à Scott.


Alors ?

Je sais que c'est plutôt court pour le moment.

A bientôt :)