Disclaimer: Les personnages d'Harry Potter et du Seigneur des Anneaux appartiennent à J.K ROWLING ET TOLKIEN L'histoire ne m'appartient pas: elle est la propriété d'Aisling - Siobhan. Seule la traduction m'appartient.
Ce qui est en italique correspond au générique du film
Résumé: Harry Potter meurt lors de l'attaque de Voldemort. En raison d'une erreur ou d'un miracle, il ne passe pas dans l'au-delà. Au lieu de ça, il se réveille, vivant et charnel à l'extérieur de la citadelle du Gondor. Prit pour l'héritier d'Isildur, Harry est maintenu à l'écart jusqu'à ce que Faramir le libère accidentellement et rencontre un certain elfe blond.
Avertissement: Slash. LegolasXHarry. Violence.
Note: Rating M - Histoire complète en 4 chapitres déjà publié en anglais.
gras : elfique
Italique : traduction de l'elfique
Étincelle
Étincelle I
Terre du Milieu
Le monde a changé. Je le sens dans l'eau. Je le sens dans la terre. Je le ressent dans l'air. Beaucoup de ce qui a été autrefois fut perdu, car personne désormais ne s'en souvient.
Tout commença lorsque les grands anneaux furent forgés. Trois furent donnés aux Elfes, les plus sages et les plus respectables de tous les être. Sept, aux Seigneurs Nains, grands mineurs et sculpteurs de la montagne. Et neuf... furent donnés à la race des Hommes, qui par-dessus tout désirait le pouvoir.
Car à travers ces anneaux furent transmises la force et la volonté de gouverner chaque race. Mais ils furent tous dupés car un autre anneau fut forgé...
Sur les terres du Mordor, dans les flammes de la montagne du Destin, Sauron, le seigneur des ténèbres, forgea en secret un maître anneau, pour gouverner tous les autres. Dans cet anneau, il déversa sa cruauté, sa malveillance, sa volonté de dominer toute vie. Un anneau pour les gouverner tous...
L'une après l'autre, les contrées libre de la Terre Du Milieu tombèrent sous l'emprise de l'anneau. Mais il en fut certaines qui résistèrent... L'ultime alliance des Hommes et des Elfes entra en guerre contre les armées du Mordor. Et sur le versant de la montagne du Destin, ils se battirent pour libérer la Terre Du Milieu... La victoire était proche, mais le pouvoir de l'Anneau ne pouvait être vaincu.
Se fut à ce moment précis alors que tout espoir disparut...Qu'Isildur, fils du roi, prit l'épée de son père. Sauron, l'ennemi des peuples libres de la Terre Du Milieu fut vaincu...
L'anneau alla à Isildur, qui eu la seule opportunité de détruire le Mal à jamais.
Mais le coeur des Hommes est aisément corruptible et l'Anneau de Pouvoir a sa volonté propre.
Il trahit Isildur le menant à la mort.
Et certaine chose qui n'aurait pas dû être oubliées, furent perdues... L'histoire devint une légende, la légende devint un mythe. Durant 2500 ans plus personne n'entendit parler de l'Anneau...
Jusqu'à ce que par hasard, il prit au piège un nouveau porteur.
XXX
Terre. 31 octobre 1981.
L'anneau passa cinq cents ans en possession de la créature Gollum, et encore soixante ans avec Bilbon Sacquet avant que le Hobbit ne le lègue à son neveu, Frodon*. Cependant, dix-sept ans avant que l'anneau n'aille à Frodon, sur Terre quelque chose de très étrange eut lieu à Godric's Hollow. Quelque chose qui allait changer le cours de la Terre du Milieu et certaines personnes y sont à l'origine.
A Halloween, tard dans la soirée, Voldemort, le Seigneur des Ténèbres, apparu au portillon en bois à l'entrée du village. Il regarda la petite ville sorcière de Godric's Hollow puis, anticipant ce qu'il va se passer, sourit sous sa cape, ses yeux rouges se réduisant en deux fentes. Il poussa la porte, silencieusement, et marcha calmement vers une maison devant laquelle il s'arrêta. Il sorti sa baguette de sa poche et fit un Reducto sur la porte.
La porte s'enfonça vers l'intérieur de la maison, s'enleva de ses gonds et atterrie au sol en une fissure. Voldemort marcha sur la porte sans prêter attention à l'homme aux cheveux noirs qui criait à l'attention de sa femme. La femme rousse attrapa un enfant et courut en suivant les ordres de son mari. Voldemort la regarda s'éloigner, insensible : il n'y avait nulle part où courir pour échapper à Lord Voldemort. James Potter pointa sa baguette sur le Seigneur des Ténèbres et s'écria « Vous n'aurez pas ma famille ! Expelliarmus ! » « Avada Kedavra » fut la seule réponse, calme, qu'obtint James. Voldemort ne fit aucun mouvement pour bloquer le sortilège et quand son propre sort frappa, James fut renversé en arrière, tombant au sol dans un éclair de lumière verte. Sa baguette roula sur son cadavre et tomba vers les pieds de Voldemort. Avec un sourire en coin, le Seigneur des Ténèbres cassa le morceau de bois sous son pied.
Il monta les escaliers, suivant le son des sanglots. Lily Potter tenait son fils contre sa poitrine, regardant frénétiquement autour de la chambre du bébé un moyen de s'échapper. Elle avait laissé les balais en bas, la poudre de cheminette était dans le salon et n'avait pas de Portoloin sur elle. Ils avaient pensé qu'ils seraient en sécurité, jugeant être suffisamment en sécurité pour ne pas prendre de précautions supplémentaires et cela avait coûté la vie de son mari. Elle ne voulait pas que Voldemort ai aussi son fils.
« S''il vous plaît, pas mon bébé. Ne blessez pas mon bébé, s'il vous plaît ». Supplia t-elle, enroulant son bébé dans ses bras et tournant le dos à Voldemort. Harry Potter regarda par-dessus l'épaule de sa mère quand l'homme pointa sa baguette sur son dos. Les yeux larges et verts rencontrèrent les yeux carmin avant de les fuir. « Écartez-vous, femme ». Dit Voldemort, sa baguette ne bougeant pas. « Je ne vous en ferait pas mais je veux le garçon ». « S'il vous plaît, pas mon bébé ». Lily refusa de se tourner, refusa de montrer son fils à ce monstre.
Perdant le peu de patience qu'il possédait, Voldemort murmura le plus meurtrier des Impardonnables. Et en deux mots, Lily Potter s'effondra au sol pour ne plus se relever. Harry, abandonné, tomba avec un petit cri avant de ramper vers l'avant et secouer les épaules de sa mère. « Au revoir, Harry Potter ». Chuchota le Seigneur des Ténèbres.
Sa baguette pointée vers le front de l'enfant, ce dernier le regarda sans bouger avant que la lumière verte vienne sur lui. La lumière frappa Harry, puis rebondie. Elle vola tout droit vers Voldemort, qui était tellement choqué qu'il ne pensa pas à s'écarter de la trajectoire. Il se fit frapper à la poitrine, la force de sa magie le propulsant à travers la pièce. En mourant, il prit plaisir à penser qu'Harry Potter était également mort.
Le corps de Voldemort était réduit en cendres, sa baguette et sa robe étaient tout ce qui restait du Seigneur des Ténèbres. Il ressuscitera, c'est certain, mais dans longtemps. Son esprit fuyait la maison, a la recherche d'un endroit sûr pour récupérer. Tandis que le mal s'éloignait, une autre présence entra dans la maison. Cet esprit était chaleureux, lumineux, brillant comme une étoile. C'était une femme, très grande, ses cheveux blonds s'arrêtant au niveau de sa taille. Son visage était beau, presque magnifique. Mais sa particularité la plus marquante était ses oreilles, pointues et penchées.
L'Elfe baissa les yeux sur le corps de l'enfant et laissa s'écouler des petites larmes sur ses joues. Lorsque les larmes touchèrent la peau de l'enfant, le teint pâle se retira laissant place à du rose mais le corps ne possédait aucun souffle de vie en lui. L'enfant s'agita, réveillé de son sommeil éternel. Elle se pencha sur lui, le mit ans ses bras et disparurent tout deux de la maison.
XXX
Terre du Milieu. Valinor.
« Qu'avez-vous, Eonwe » Demanda une voix douce. Cet Elfe était plus grand que la femme, ses cheveux également long et aussi beau à regarder. Harry continua de bouger légèrement dans ses bras mais ne respirait pas, gardant les yeux clos. « Un enfant. Un enfant très spécial. » La femelle elfe parlait d'une voix ressemblant au son d'une cloche. « L'homme est mort, ma sœur. Renvoie le ». Le mâle lui tourna le dos et commença à s'éloigner.
Elle lui courut après, agrippant désespérément son bras. « Adan ! S'il vous plaît. Il vit, je peux le sentir ». « Amènes-le aux Valars ». L'homme, Adan, parlant enfin. Il se retourna et offrit à sa compagne un sourire triste. « Mais le sauver ne soulagera pas la douleur de la mort de notre fils » « Je n'ai pas pu sauver Veryan, mais lui je peux le sauver ». Eonwe se tenait la tête haute tandis qu'elle parlait, serrant plus fort l'enfant contre elle. « Reste avec moi, Harry. Les Valars te protégeront ».
Les Valars souriaient au-dessus d'Harry Potter et, pour le plaisir d'Eonwe, ils acceptèrent de donner un nouveau souffle en lui. Toujours tenue dans les bras de l'Elfe, l'enfant prit sa première respiration depuis le Seigneur des Ténèbres et son sort de mort. Ses yeux s'ouvrirent, larges et brillants, regardant les étrangers l'un après l'autre. Il laissa couler des larmes lorsqu'il se rendit compte qu'il ne connaissait personne et ne comprenait pas la langue qu'ils utilisaient. Comme il pleurait, la déesse leva la main et la posa légèrement sur son front. Sur une petite coupure, là, en forme d'éclair. Une douleur traversa le corps d'Harry avant qu'il ne ferme les yeux, dormant profondément.
Les Elfes autour de lui parlaient doucement pour ne pas le réveiller.
« Je vais le garder ». Dit Eonwe. Ceux qui avaient navigué jusqu'à Valinor n'étaient plus en mesure d'avoir des enfants et elle et Adan étaient venu sur les terres immortelles quand leur fils, qui était beaucoup plus âgé qu'Harry, avait été tué par les Orcs. « C'est un humain. Il doit retourner avec la race des hommes ». Répondit un elfe, ses yeux tournés vers leur déesse. Eonwe, le souffle coupé, serra le garçon contre elle par instinct mais reprit sa patience. Harry fut prit de ses bras et elle détourna son visage pour cacher ses larmes lorsque l'être humain eut disparu de sa vue. « Il ira aux hommes. Ils s'occuperont de lui ». Promit Adan, venant derrière elle et l'embrassant.
XXX
La Terre du Milieu. Gondor.
La terre du Gondor était généralement agréable. Les hommes travaillaient dur, prenaient soins de leur famille et ont repoussé une attaque contre leur maison. La cité blanche de Minas Tirith était grande et fière, la tour blanche d'Ecthelion brillait dans la lumière du soleil.
De nulle part, il commença à pleuvoir. La pluie tombait drue, semblant punir les hommes, les femmes et les enfants qui se trouvaient en dehors de leurs maisons. Les hommes sont toujours resté dans les murs de la cité sauf s'ils étaient à la chasse ou au combat, mais de l'extérieur, un grand cri se fit entendre. C'était le cri d'un petit enfant, et beaucoup coururent vers les tours et avant-postes pour tenter de repérer l'enfant. Un éclair de foudre aveugla ceux qui tentèrent de regarder. Lorsque la lumière s'estompa, la pluie s'arrêta mais le cri retentissait encore et plus fortement.
C'était une femme qui, finalement, se fraya un chemin vers la porte de devant. Elle se précipita, une fois passer les soldats qui tentèrent de la garder à l'intérieur, d'ouvrir le verrou et courir sur la chaussée. La chaussée qui rejoignait Minas Tirith au reste du Gondor. Tous ceux qui tomberaient de la chaussée tomberaient pendant un certain temps avant qu'ils ne touchent le sol.
Elle trouva l'enfant, à moitié caché par un buisson et le ramassa avec soin. Quand elle fut convaincue que l'enfant était entièrement humain et non Orc ou Gobelin, Nain ou Elfe, elle se tourna avec lui dans ses bras et se précipita vers la ville. « Qu'est-ce que c'est ? » Demandaient les gens quand elle arriva. « Un petit garçon » répondit-elle sans les regarder. Elle ne détournait pas le regard du visage de l'enfant. Ses yeux verts la fixaient et sur son front une cicatrice en forme de foudre. « Il est béni par les dieux » murmura t-elle, le regardant respectueusement.
« Héritier d'Isildur » cria un homme en se précipitant en avant pour regarder le garçon. Le garçon qui avait surgi de l'air dans une tempête de foudre.
Ceux qui étaient à l'écoute répétèrent ces paroles à voix basse. Chacun murmurait « Isildur » et « héritier » avec un tel espoir qu'il rendit les soldats nerveux. La femme prenait l'enfant à la place de l'intendant du Gondor. Lorsque la lignée d'Isildur fut brisée, le grand-père de l'intendant avait pris le contrôle de la cité, prenant le pouvoir à la place du roi.
Le Seigneur Denethor était un homme fier, courageux et fort mais comme tous les hommes, il convoitait le pouvoir. Il régnait avec poigne de fer lorsque son fils aîné partait de la cité et devenait un gentil et généreux seigneur quand Boromir était avec lui. Son désir de pouvoir avait éclipsé son désir de gouverné équitablement. Il ne pouvait se résoudre à quitter le trône même si cela s'avérerait meilleur pour son peuple.
Lorsque la femme amena Harry devant le roi, celui ci prit le garçon dans ses bras avec un sourire et menti : « Je vais prendre soin de lui et l'éduquer pour qu'il prenne un jour le trône. »
Seigneur Denethor amena Harry à sa chambre. « Comment dois-je vous appeler, usurpateur ? Vous, vil serpent dans la peau d'un homme, faire monter les flammes de l'espoir pour m'expulser de ma propre ville ? » Il tira à l'arrière du body d'Harry. Il fronça les sourcils après examen de l'étrange pièce qui servait de vêtement à l'enfant quand il a été finalement retiré. Il envoya un serviteur qui revint quelques instants plus tard avec de nouveaux vêtements emprunté à un des citoyens. A l'intérieur du body, en petite lettres d'or étaient cousu les mots Harry Potter.
« Est-il Harry ? Un nom commun pour un enfant qui va sans doute me causer de grands torts ». L'enfant le regarda, restant calme tandis que le roi le rhabillait. « Je vais t'appeler Harrison car il semble que je ne peux me résoudre à disposer de toi. Tu es trop petit, trop jeune et me rappelles trop Boromir quand il était enfant. Tu vivras ''Prétendu intendant'' mais tu ne gouverneras jamais le Gondor. »
Le lendemain matin, le seigneur Denethor alla sur la cité de Minas Tirith annoncé que l'héritier d'Isildur était mort de la fièvre pendant la nuit. La cité entière pleura, leur douleur était forte pour un garçon qu'ils n'avaient pas du tout connu et souhaitaient que le seigneur disparaisse.
C'était dans une chambre juste à côté de la sienne que le seigneur Denethor gardait Harrison. Il employait un serviteur, une jeune fille de quatorze ans qui a prêté serment de garder le secret. Elle avait été prise à sa famille et forcée de vivre dans la citadelle, partageant la chambre d'Harry. Son nom était Geneviève et serait l'amie et infirmière d'Harrison jusqu'à ce qu'il ai douze ans.
XXX
Terre du milieu. Gondor. 31 octobre 1992.
C'était le douzième anniversaire d'Harry, jour qu'il célébrait seulement avec Geneviève et le Seigneur Denethor, quand la rumeur concernant un héritier d'Isildur atteignit le Gondor. Les rumeurs disaient que l'héritier était un homme, nommé Aragorn, fils d'Arathorn et qu'il était un rôdeur du Nord. Le seigneur était furieux et quand il trouva Geneviève, âgée maintenant de 24 années, raconter des histoires sur Isildur et l'Anneau à Harry, il ordonna à ses soldats de l'emmener.
Elle fut tuée plus tard ce jour là, accusée de trahison. Bien que personne ne le dit à Harrison, il savait qu'il ne pourrait jamais la revoir.
Quand Harry rêvait, il voyait des éclairs de lumière. Il y avait tellement de couleurs différentes et avec chaque lumière, il y avait un mot. Il était dans une langue étrange, mais Harry constatait que s'il ne pouvait pas comprendre la langue il pouvait en saisir l'intention. Il savait que « Protego » était la protection et se manifestait dans un bouclier d'argent chatoyant. Que « Doloris » faisait terriblement mal et avait la couleur du sang.
Il pratiquait lorsqu'il était seul. Il présentait les souvenirs de ses rêves, les souvenirs de ces hommes masqué en robes noires debout autour de lui qui lançaient des sorts et tendit la main. « Incendio », dit-il à haute voix, en espérant que Denethor ne l'entendrait pas. Sa main prit feu mais ne le brûlait ou ne le blessait pas. Il la jeta vers l'avant et une boule de feu vola de sa paume pour ronger le tapis. Il agita les doigts et étouffa la vie de l'incendie. L'odeur de brûlé s'attarda dans la chambre, n'ayant pas de fenêtre puisque le seigneur Denethor ne voulait prendre le risque que quiconque essaye de l'apercevoir dans la salle.
On frappa à la porte et Harrison regarda autour de lui avec de grands yeux. La porte s'ouvrit tandis que Harry souffla une bougie et l'a jetait au sol.
« Je vous ai entendu crier, mon garçon », dit le seigneur Denethor en entrant dans la chambre. Il jeta un coup d'œil par dessus son épaule et referma la porte. Il s'enfermait à l'intérieur avec Harry. l'Intendant prit une profonde inspiration et fronça les sourcils. Il s'installa sur le côté gauche de la salle et enleva des lattes du mur.
Il y avait une porte sur la droite qui conduisait à une latrine privée destinée à Harrison et le mur gauche conduisait à l'ensemble mitoyen des chambres du roi. Les lames de la paroi ont été utilisés généralement pour espionner les prisonniers importants mais Denethor ne les utilisaient que pour aérer la chambre d'Harrison, gardant toujours ses propres fenêtres ouvertes.
« Quelle est cette odeur ? » « J'ai renversé ma bougie, mon seigneur » Dit tranquillement Harrison. Il ne parlait pas souvent à d'autres personnes que le roi et Geneviève du temps où elle était encore en vie. Il avait l'habitude de se parler à lui-même, pratiquer les sortilèges de ses rêves ou apprendre des langues contenu dans des livres et textes que le roi avait apportés.
Denethor ramassa la bougie et la plaça sur la table de chevet. « Sois plus prudent mon enfant, je ne voudrais pas te faire brûler à mort. » Il quitta la salle puis, jetant un coup d'œil plus persistant à sa salle secrète, referma la porte derrière lui.
Ne voulant pas s'appuyer sur sa chance, Harrison s'abstient de pratiquer la magie pour le reste de la semaine. Au lieu de cela, il se plongea dans un long rouleau de parchemin dictant l'histoire de la Terre du Milieu sous l'âge de Sauron. Il a été écrit par les Elfes, en elfique et Harrison essayait de le traduire, ce qui était une tâche laborieuse.
XXX
Terre du milieu. Gondor. 1997. Un an avant le Conseil à Fondcombe.
Faramir voyait son père avec des yeux curieux. Le Seigneur Denethor marchait le long du couloir de sa chambre à coucher, mais passait par la porte. A demi caché dans le mur, une seconde porte donnant sur la seule autre chambre du couloir. Il était venu chercher la sagesse de con père et à la place, avait trouvé l'homme marmonnant dans sa barbe à propos de quelque chose avant qu'il ne trouve le courage d'ouvrir cette porte.
Il se demandait quelle terreur était cachée à l'intérieur qui pouvait ainsi énerver son père. Il attendit, caché hors de sa vue, jusqu'à ce que la porte s'ouvrit de nouveau et son père disparaître sur le chemin vers le reste de la citadelle. Quand son père fut hors de vue, il ouvrirait la porte.
Dans la chambre, Harrison leva les yeux de son livre. C'était un livre sur les magiciens, il y en avait très peu encore en vie. La tête de leur ordre était nommé Saroumane le Blanc, bien que Harrison admirait plus le magicien gris, Gandalf. De la manière dont il avait été décrit, Gandalf était meilleur d'esprit que les autres.
« Mon seigneur ? » Demanda le garçon de dix-sept ans en se redressant. Il n'avait pas besoin de se prosterner devant le roi. Le Seigneur Denethor avait expressément interdit cela quand ils étaient seuls. Et ils l'étaient toujours depuis que l'intendant avait décrété aux citoyens qu'Harry était décédé. Quand il fut révélé qu'Harry n'était pas l'héritier d'Isildur, il était trop tard pour parler de son existence.
« Vous avez bien grandi, mon garçon. Tu es devenu un bon et beau jeune homme. » Les sourcils d'Harrison se rapprochèrent et les fronça quand une main vint sur sa joue. Un pouce passa sur ses lèvres et il écarquilla ses yeux verts alors que Denethor se penchait. Leurs lèvres étaient à quelques centimètres de distance lorsque l'intendant le tira vers l'arrière. « Bien que je souhaite vous gardez pour moi, je ne dois pas. » Car Harry aurait à rester auprès de lui et le Seigneur Denethor n'avait aucun désir de partager son trône malgré la manière dont il souhaite Harrison.
« Néanmoins, poursuivait-il en s'éloignant de l'adolescent, tu es en âge de te marier et j'ose dire que tu feras un excellent mari pour mon fils. Boromir est beau, fort, courageux, il prendra soin de toi. »
Harrison sauta du lit, droit et raide. « Quoi? »
« Il reviendra du Rohan demain. Alors tu le rencontreras et vous vous marierez dès que possible. » Sa main était de nouveau sur le visage d'Harry, le caressant doucement, ses yeux noirs adoucis tant il regardait ce garçon qu'il avait aidé. « Peut-être une fois que tu appartiendras à Boromir, je ne souhaiterai plus autant te posséder comme j'ai envie maintenant. »
Quand la porte se referma derrière le roi, Harrison arpentait nerveusement la pièce. Il n'avait aucune envie de se marier à quelqu'un qu'il ne connaissait pas. Son cœur se serra douloureusement à cette pensée. Il avait prévu de sortir de là une fois qu'il serait plus âgé et prendre soin de lui-même. Harrison savait qu'il devrait être parti le lendemain alors qu'il n'avait pas pensé sortir alors qu'il était encore si jeune. Une partie de lui, instinctive qui le guidait et gardait ses espoirs et ses rêves, clamait qu'il y avait quelqu'un d'autre dehors pour lui. Quelqu'un qu'il n'était pas encore prêt à rencontrer mais Harrison pouvait l'attendre loin de Minas Tirith s'il le devait. Il n'épouserait pas le fils du roi.
Il rassembla tout ses livres, rouleaux, vêtements et les mit dans un sac en peau de Warg. Le roi le lui avait offert il y a un an bien qu'Harrison n'en avait eut l'utilité jusqu'à maintenant.
La porte s'ouvrit dans un grincement et Harry y passa la tête. Les yeux plissés. Pourquoi son seigneur est-il revenu si vite ? Un autre visage était apparu à travers la fente de la porte. Un homme mais plus jeune. Beau aussi. Ses cheveux étaient plus équilibré que ceux du roi mais du même style et de même longueur. Harry pouvait voir la ressemblance entre lui et le roi.
« Boromir ? » Demanda t-il doucement.
La porte s'ouvrit plus largement et l'homme entra dans la chambre en laissant la porte ouverte derrière lui. « Mon nom est Faramir. Qui es-tu ? » Sa voix était profonde et grossière, Harrison savait instinctivement que cette personne ne lui était pas destiné.
« Je ne savais pas que le roi avait un autre fils. » Le Seigneur Denethor ne lui avait jamais parlé d'un deuxième enfant. Il ne cessait de parler de Boromir, tout le temps, et appelait Harrison comme ''son plus jeune fils, mais pas de sang'' sans jamais mentionné une seule fois Faramir.
« Et bien si. Et qui es-tu ? Son amant ? » L'homme croisa les bras sur sa poitrine et lorgnait Harry avec dégoût.
Les yeux d'Harry étaient fixés sur l'épée à la ceinture de Faramir. « Votre frère m'est destiné. » Fit Harrison d'une voix traînante. Faramir bondit en arrière en état de choc, bouche grande ouverte. Dans un mouvement flou, Harrison ramassa son sac et se matérialisa dans son dos. Il tendit la main et cria «Accio », l'épée vola alors vers lui. « Maintenant, sortez de mon chemin » ordonna t-il en mettant l'épée sous le cou du fils cadet du roi.
Le brun se déplaça sur le côté ce qui permit à l'adolescent de passer. Harrison courait aussi vite qu'il pouvait, le long du couloir, puis le prochain et le suivant. Il courait vers la lumière du soleil et malgré le fait qu'il ne s'était pas beaucoup entraîné, il ne se fatiguait pas facilement. Il protégea ses yeux avec son bras, l'épée en l'air, comme il plissait les yeux aveuglé par la lumière du soleil. Il ne se souvenait plus de la dernière qu'il l'avait vu mais quand il avait sept ans, le seigneur Denethor lui avait construit un jardin privé pour qu'il voit le lever du soleil. Il n'y était allé qu'une seul fois, Harrison s'étant fait surprendre par un soldat curieux et que le seigneur Denethor avait changé leurs déplacements du matin à ceux réalisé en secret dans la nuit noire.
Sa peau pâle picota quand les rayons le touchait et Harrison se permis un petit moment pour réfléchir et sourire. Il aimait la lumière et la chaleur. Il couru alors de nouveau mais fut attrapé par le bras. Un soldat l'avait arrêté et le regardait sévèrement. « Et où allez-vous, mon garçon ? Avec l'épée du prince ? »
« Mon seigneur Denethor m'a dit de le lui rapporter, monsieur. » répondit Harrison en espérant que son air innocent apaiserait le garde. « Il m'a dit de me dépêcher, monsieur, et je n'ose tarder. » Il battit des cils doucement, traîna ses orteils sur le sol et se mordit la lèvre inférieur nerveusement.
Le gardien lui donna un signe de tête désintéressé et laissa Harry s'en aller. Il recommença à courir et, quand il eut atteint les portes, il fut très heureux de les voir ouvertes. Ce qui était encore mieux, à son avis, était le cheval debout sur la chaussée, son cavalier nulle part en vue. Harry le monta rapidement. Mais il n'avait aucune idée de comment monter à cheval. Il creusa les talons et serra la main sur son cou. La jument semblait savoir ce que l'on voulait d'elle car elle se retourna et partit au triple galop loin de Minas Tirith.
Il galopa pendant des jours, loin du Gondor et de l'ombre du Mordor. Il ne savait pas où il allait mais avait confiance en lui-même et la jument pour le conduire à l'endroit où il était destiné à être. Sa jument commença à fatiguer et donna un hennissement de protestation. Harry fut forcé de mettre pied-a-terre et de marcher à ses côtés. Trois heures plus tard, le cheval refusait de bouger et Harrison s'effondra sur le sol par épuisement. Il était aussi loin du Gondor qu'il avait espéré, mais n'avait aucune nourriture. Il ne pouvait chasser, n'ayant jamais appris, mais avait été soulager de constater que la lumière verte tuait aussi bien les animaux que le faisait les gens. Il rôti deux lapins sur un feu qu'il avait allumé par magie, et mangea en silence. Il faudrait bientôt trouvé un village, pensa t-il, ou un endroit pour y vivre prochainement.
Il se souvenait de la lecture sur le Rohan, la maison des Seigneur des Chevaux, et se demandait s'il pourrait s'y rendre et si les gens de là bas pourraient le garder.
Ce fut un mois plus tard, qui incluait le voyage de trois jours qu'il passa en tant qu'invité d'un couple de personnes âgées dans un petit village, qu'il se réveilla pour se retrouver entouré. Il leva les yeux du sol, où il avait plié un de ses manteaux pour rendre le sol moins dur, et fut soulagé de constater qu'il n'était pas prisonniers d'hommes.
« Vous êtes des Elfes ? »Parla t-il d'une voix proche de celle des elfes. Douce et musicale, les mots sortant de sa bouche en douceur. « Pourquoi êtes-vous ici ? »
« Lèves-toi, enfant-homme ». Fit un des elfes aux cheveux sombres.
Harrison se leva lentement. Il avait une main contre le flanc de la jument quand celle-ci commença à bouger nerveusement et il sourit de façon charmante au groupe d'elfes. « Elen síla lúmenn 'omentielvo » (Une étoile brille sur l'heure de notre rencontre). Son sourire s'élargit lorsque les Elfes le regardèrent, incrédules.
« Qui vous a appris à parler ? » Demanda l'Elfe qui l'avait réveillé.
« J'ai appris, même si je sais que ma prononciation a besoin d'être amélioré. Peut-être que vous seriez enclins à m'aider ? » Son épée était sur le sol et tandis que son regard était dessus, un pied apparu. Il regarda l'elfe qui tenait son arme, plissant les yeux. « Qui êtes-vous ? »
« Je suis Haldir, de Lorien. » L'Elfe était beau, avec de long cheveux blonds qu'Harry voulait atteindre et toucher. « Je suis au service de la Dame des Bois et elle désire grandement s'entretenir avec Harry Potter. » L'Elfe qui l'avait réveillé fit un froncement de sourcils mais Harrison ignora le brun en faveur du blond.
Harrison fronça les sourcils à son tour et joua avec ses lèvres. Il pensait vaguement qu'il devrait savoir pour l'emploi du nom de famille mais cela lui échappa. « Qui est Harry Potter ? Demanda-t-il dans une petite voix confuse.
Haldir lui lança un regard doux, un sourire fleurissant sur son beau visage. Les autres Elfes regardèrent leur chef et l'humain et attendirent. « Pourquoi, vous êtes Harrison, sous la tutelle de Denethor. » Il tendit la main à l'homme et Harry la saisit avec hésitation. Il pouvait sentir la magie en lui s'étendre et glisser le long de son bras pour toucher Haldir mais sa magie rejeta l'elfe comme son non destiné et Harry se senti plus à l'aise d'avoir à partager un cheval avec l'Elfe.
Ils montèrent sur le dos de la Mearas pendant cinq jours, et atteignirent la forêt, s'arrêtant beaucoup moins longtemps que ce qu'Harry aurait fait. Il avait dormi la plupart du voyage et ils avaient dû relâcher la jument car elle ne pouvait pas suivre, les Elfes chevauchant nuit et jour sans repos ni nourriture. La forêt où ils s'arrêtèrent était belle mais un froid hanta l'air tandis qu'Harrison se frayait un chemin à travers les branches.
« Bienvenue à Lothlorien » déclara Haldir, aidant Harrison à descendre du cheval blanc. « Venez, Dame Galadriel vous attend. »
Main dans la main, ils entrèrent plus profondément dans la forêt, les autres suivant en silence. Harrison regarda autour de lui et ouvrit grands les yeux quand ils s'arrêtèrent devant les deux plus magnifiques elfes qu'il n'avait jamais vu. Elles avaient l'air d'être liés mais comme les Elfes ne vieillissaient pas comme les humains, il était difficile pour Harry de savoir si elles étaient mères, filles ou sœurs.
« Ma Dame » déclara Haldir, s'inclinant et se levant rapidement. « Je vous présente Harrison. Voilà Dame Galadriel. » Il ne présenta pas la deuxième Elfe.
Galadriel tendit la main vers Harry qui lâcha Haldir pour prendre celle de la Dame. « Venez avec moi, fils des hommes. » murmura t-elle et Harrison ne savait pas si elle avait parlé à voix haute ou s'il avait imaginé sa voix dans sa tête.
Quand ils furent seuls, ils s'arrêtèrent devant un grand bassin en pierre. Il était construit telle une fontaine et Dame Galadriel offrit à Harrison d'aller cherche une amphore pleine de l'eau d'une autre fontaine de la cour. Elle versa l'eau dans le bassin et recula. Elle fit ensuite un signe de la main, son regard posé sur le garçon.
« Qu'est ce que c'est ? »
« Un miroir. » Répondit-elle, ses lèvres ne bougeant pas d'un iota. « Il montre des choses qui étaient, des choses qui sont et certaines choses qui ne se sont pas encore passées. Regardez et dites moi ce que vous voyez. »
Il prêta attention sur le bassin et eut le souffle coupé. Devant ses yeux, son reflet ondula et changea jusqu'à ce qu'il ne puisse plus se voir dans l'eau. Au lieu de cela, il baissa les yeux sur un Elfe aux cheveux d'or portant une couronne. Il se tenait aux côtés de son père, un elfe qui devait être très vieux car il avait l'air d'être dans la cinquantaine et ses cheveux devenaient gris. Le roi se tourna vers son fils et plissa les yeux. « Un homme s'est échappé du Gondor » A t-il dit. « Je savais qu'ils avaient des marchés d'esclaves là-bas ! »
Le jeune elfe roula des yeux et parla. Quand il parlait, le cœur d'Harrison martela dans la poitrine, rempli du désir de l'entendre parler à nouveau. « Il n'y a pas de marchés d'esclaves au Gondor, père. Il n'y en a plus eut depuis de nombreuses années. Si vous quittiez la Forêt Noire de temps en temps, vous l'auriez su. »
« Legolas ! Averti le roi tandis que le prince se mit à rire.
Lorsque l'image changea à nouveau, Harrison se trouvait avec un groupe de personnes dont l'un était l'elfe Legolas. Un nain, deux hommes et quatre des créatures les plus curieuses qu'Harry n'ai jamais vu. Ils parlaient d'un anneau. L'anneau nagea alors dans son champ de vision et Harrison se recula en haletant. L'Anneau Unique. C'était l'anneau de Sauron !
L'anneau disparut tandis qu'un enfant apparaissait au centre en riant follement. L'elfe blond couru après l'enfant et Legolas attrapa son fils dans ses bras et tourna sur lui-même. Harry se voyait les regarder, paraissant avoir deux ans de plus, tandis que l'enfant semblait en avoir sept. Les Elfes et des hommes les entouraient et il pouvait voir le père de Legolas et Faramir du Gondor dans la foule.
« Le mellon (je t'aime)» déclara Legolas en souriant à Harrison.
Harry recula avec un soupir. Quand il regarda vers l'eau, il ne vit que son reflet.
« Je sais ce que vous avez vu. » murmura Dame Galadriel. « Car c'est aussi dans mon esprit. »
« Il est... commença Harry en se tournant vers la magnifique elfe.
« Vous êtes son compagnon, jeune homme. Et son nom est Legolas Greenleaf, Prince du Royaume Des Bois, fils du roi de Mirkwood. »
« Eh bien, c'est un morceau de choix.* »
Dame Galadriel permit à ses lèvres de tirer vers le haut dans un fin sourire, avant qu'elle ne redevienne sérieuse. « Il est une menace venant du Mordor. Une guerre va prendre forme dans un an à partir d'aujourd'hui et votre compagnon sera au premier plan de cette bataille. Êtes-vous prêt à accepter cela ? »
« Je veux l'aider. » Dit doucement Harrison en regardant derrière la Dame.
« Et c'est ce que vous ferez, mais nous devons d'abord voir Haldir pour vous former. L'avenir que vous avez vu ne sera pas si vous échouez. Vous ne devez permettre un échec. » Il hocha la tête. Elle le conduisit à l'arrière de la cour, en arrière des arbres où les Elfes vivent. « Venez » lui dit-elle et il la suivi tandis qu'elle marchait dans une autre direction.
Ils trouvèrent Haldir et plusieurs autres en attente dans une clairière. L'Elfe brun de tout à l'heure qui avait prit l'épée qu'avait volé Harrison à Faramir la lui tendit silencieusement. Au moment où Harisan saisi la poignée de l'épée, Haldir dégaina la sienne et désarma Harry d'un mouvement rapide. « Prenez-la, essayer à nouveau. » Ordonna t-il.
Dame Galadriel regarda l'entraînement du jeune homme. Ensuite, ils s'arrêtèrent et commencèrent à lui expliquer les différents moyens utiles pour se défendre, attaquer et comment pourrait-il compenser avec un bouclier si jamais il perdait son épée. Elle regardait tout en silence, mais dans l'esprit d'Harrison, des paroles retentirent ? « Entraînez-vous dur, fils d'homme, car il vous sera nécessaire de protéger le porteur de l'anneau. »
Le temps viendra bientôt où les Hobbits détermineront le destin de tous.
XXX
Terre du Milieu. Forêt de Lothlorien. Mars 1998.
Harrison s'était entraîné durement, de plus en plus chaque jour qui passait et s'efforçait d'être meilleur que les fois précédentes. Bien qu'il savait que peu importait son niveau de combattant, la mort pouvait toujours le prendre par hasard, il prenait garde de ne pas devenir insolant et devait toujours accepter l'aide d'un ami quand elle est offerte. Dame Galadriel était venu s'asseoir près de lui,quand Haldir conduisit un petit groupe dans la forêt. Apparemment, la Communauté de l'Anneau était sur le chemin pour venir jusqu'à eux.
Avec une profonde respiration, Harrison regarda la femme qui était devenue encore plus proche d'une mère qu'il n'avait jamais eu. « Pourquoi, dans ma vision, n'ai-je pas l'air plus vieux ? »
Une main caressa sa joue, mais son contact ne le dérangeait pas autant que celui du Seigneur Denethor. « Ma petite-fille, Dame Arwen de Fondcombe, a choisi une vie mortelle. Elle souhaite passer ses journées avec son amant humain et l'enfant qu'elle sait avoir avec lui. »
« S'il survit » Dit Harry
« S'il survit » Convint Dame Galadriel. « Si elle a choisi de renoncer à son héritage Elfique et son immortalité, les Valars ont accordé ma demande de vous les donner. » Les yeux d'Harry s'écarquillèrent et il se redressa, sa bouche formant un petit 'o'. « Souhaiteriez-vous vivre éternellement avec votre compagnon ? »
« Bien sûr ! » S'exclama t-il.
« Ensuite, le compagnon d'un elfe devrait devenir elfe lui-même. » Dit-elle avec un petit sourire. « Mais seulement si Dame Arwen abandonne son immortalité avant qu'elle ne s'efface. »
Si Aragorn décédait avant que lui et Arwen ne se réunirent, elle mourrait de douleur face à son décès. Les elfes vivaient généralement toujours mais une blessure pouvait les tuer ainsi que mourir de chagrin, qui était connu comme 'disparut'. Si Aragorn et Arwen devaient venir ensemble et voulait toujours devenir mortelle pour lui, les Valars feraient cadeau de son immortalité à Harrison. Cela n'arriverait pas avant que la bataille pour la Terre de Milieu ne soit finie et n'arriverait pas si lui ou Aragorn venait à mourir, mais Harrison était déterminé à survivre pour voir la fin. Et il garderait Aragorn en vie s'il le pouvait.
« Je ne garderais pas espoir. » Dit-il avec un petit sourire.
« Nous donnons notre espoir aux hommes », chuchota t-elle. « Nous n'en gardons aucun pour nous-mêmes. »
« Ne suis-je pas encore un homme ? La taquina t-il avant de se lever et courant à la clairière quand il entendit le son de la voix d'Haldir. En tant qu'être humain, son acuité visuelle et auditive n'étaient pas aussi bon que ceux des Elfes mais il avait été entraîné avec eux pendant un an, apprenant à utiliser au mieux ses capacités. Entraîné pour entendre ce que les autres humains n'entendaient pas mais sa vue était encore loin d'égaliser celle de Dame Galadriel. Elle les vit venir avant qu'Harry ne les entendent mais elle regardait avec un sourire Harrison aller à leur rencontre. Il bouge gracieusement, comme un elfe, et elle nota un sentiment affectueux dans sa poitrine.
« Neuf compagnons sont parti de Fondcombe mais il y en a seulement huit devant moi. Où est Gandalf? » Demanda t-elle. Elle posa sa main sur l'épaule d'Harrison, essayant de l'empêcher de gigoter.
Les yeux du garçon se reportaient d'elle à Legolas puis rapidement sur le groupe avant d'atterrir sur Legolas à nouveau. Aragorn était celui qui baissait les yeux et offrait à la Dame une immersion dans sa tête. « Gandalf est tombé dans l'ombre. » Lui dit-il mais il soupçonnait qu'elle le savait déjà.
Legolas ne pouvait garder le regard hors de l'humain, bien qu'il ne saurait pas en parler, l'attraction était là. Il y avait quelque chose du jeune homme qui l'avait attiré, il sentait comme prit dans une sorte de transe. Il pouvait sentir son cœur battre plus vite et quand Gimli posa la question Legolas eut envie de connaître et l'attendait avec impatience.
« Qui êtes-vous, garçon ? Que faites-vous avec des Elfes ? » Le nain plus court sur patte que les Hobbits et ses cheveux accrochés dans son dos en une longue tresse, sa barbe couvrait la majorité de son visage ainsi que l'avant de sa poitrine.
Harrison sourit « Je suis Harrison, sous tutelle du Seigneur Denethor, Intendant du Gondor. » Il avait remarqué dès le début l'autre homme qui se tenait à côté d'Aragorn. « Et je suis sous tutelle de Dame Galadriel, prince de Lothlorien. » Legolas avait l'air un peu surpris et se tourna vers Haldir, une question dans ses yeux bleus, mais son compatriote Elfe ne lui sourit pas en retour. Haldir avait toujours plaisanté en disant que la royauté doit épouser la royauté et la Dame des Bois l'avait adopté dans son cœur et dans sa famille comme son seul autre enfant qui naviguait déjà sur les Terres Immortelles. « Et qui êtes-vous ? »
« Je suis Peregrin Touque ! » S'écria l'un des Hobbits en se précipitant vers l'avant pour attraper sa main et la baiser furieusement.
Un autre Hobbit pris alors sa revanche. « Et je suis Meriadock Brandebouc. »
« Mais vous pouvez nous appeler Pippin et Merry. » Lui dit Pippin.
Le plus grand Hobbit s'avança timidement, mais Harrison remarqua que le porteur de l'anneau restait à côté d'Aragorn. « Je suis Sam Gamegie de la Comté. C'est Monsieur Frodon Sacquet. » Frodon lui offrit un sourire timide mais il ne s'était pas approché. Harrison serra la main de Sam puis se tourna vers le nain.
« Et vous, Aier (court) » demanda t-il. « qui ne semble pas apprécier ma présence ici, qui êtes-vous ? »
« Je suis Gimli, fils de Gloin, seigneur-nain de la montagne. » Sa main saisit sa hache bien qu'il levait les yeux vers l'humain. Harrison lui sourit. « Et, poursuivit-il avec un grognement, malgré mon essoufflement, j'ose dire que je pourrais vous prendre dans un combat, enfant ? »
Haldir laissa échapper un petit rire et le sourire d'Harrison grandit ? « Vous pouvez essayer. » Son attention se tourna vers le dernier homme qui le regardait avec méfiance. Il reconnaissait la forme de son visage, la couleur de ses cheveux et de ses yeux et fronça les sourcils. « Alors, c'est Boromir ? La façon dont votre père a parlé de vous, je vous aurait pensé saint ou martyr. Il semblait presque oublié que vous aviez un frère. »
Boromir s'avança, mais la main d'Aragorn tomba sur son épaule et l'homme s'apaisa. « Et qui êtes-vous pour critiquer mon père ? »
« J'étais son prisonnier pendant seize ans et quand je suis arrivé en âge, il a voulu faire de moi votre mari. Il ne vous a jamais parlé de moi ? Étrange, depuis que j'ai entendu parler de rien d'autre que vous et combien je vous correspondrait à merveille. » Il sourit, aimant la colère qui traversa le visage de Boromir, « en fait, votre père se croyait parfait pour moi, aussi. J'étais désirable et il m'a désiré, donc vous voyez, un équilibre parfait. »
« Vous n'êtes qu'un menteur, sale pute ! » Hurla Boromir, dégainant son épée. Presque immédiatement, les elfes qui s'étaient rassemblés autour d'eux arma leurs arcs et les pointèrent vers la Communauté, Legolas inclus.
« Mes frères, s'il vous plaît. » Essaya de raisonner Legolas en levant lentement ses mains. « Boromir, jetez votre épée au loin ! »
« Marcaunon » (Harry), Gronda Haldir, se déplaçant à l'avant du groupe pour qu'il puisse regarder Harrison. « Ne les contrariez pas inutilement ».
« Très bien. » Dit le jeune homme en levant les yeux au ciel. Il se tourna alors vers le dernier membre du groupe et fronça les sourcils. « Donc, vous êtes l'héritier d'Isildur ». Il grogna et se tourna vers Dame Galadriel. »Nous ne sommes en rien semblables, comment aurait-ils pu me prendre pour lui ? »
« Les esprits des hommes sont étranges. » Murmura t-elle en retour. « Allons, allons. » Dit-elle en regardant directement Frodon. « Vous devez avoir faim. »
Après qu'ils eurent mangé, chacun s'éloigna en petit groupe. Les Hobbits se regroupèrent autour de Frodon, tendant les mains vers un petit feu. Les Elfes patrouillait leur terre, regardaient les étranges ou écoutaient les membres de la race humaine. Aragorn était allé à la recherche de Boromir qu'il trouva affaissé sur un rocher. « Qu'est-ce qui vous trouble ainsi, mon frère ? »
« Votre frère ? Vous qui cherchez à détrôner mon père ? »
Aragorn sourit. « Je me souviens encore, la tour blanche d'Ecthelion, sous le soleil, briller comme des diamants. »
« La splendeur de la cité blanche, l'arbre debout et fier en face de la Citadelle » Termina Boromir, offrant un sourire à son compagnon. « Mon père ne parlait de lui, Harrison je veux dire. Il a puni Faramir farouchement. Je suis rentré du Rohan, et mon père était inconsolable, il n'arrêtait pas de pleurer sur la manière dont son enfant a disparu pour toujours et je ne comprenait pas ce qu'il voulait dire ? Quand Faramir et moi étions dans la même chambre que lui, il ne nous laissait pas du tout rester près de lui. Quand mon père a repris ses sens, il fouetta Faramir. Il n'arrêtait pas de crier qu'un Harry courait et lorsque j'ai demandé qui était-ce, il m'a dit que je l'aurais aimé. » Aragorn passa un bras autour des épaules de Boromir, le serrant contre lui pour le réconforter. «La règle fixée par mon père est un échec, Aragorn. Depuis qu'Harrison s'est échappé, mon père cède peu à peu à la folie. Pensez-vous que... »
Aragorn l'interrompit, une main levée pour le faire taire. « Non, je ne crois pas qu'ils étaient amants. Votre père peut l'avoir désiré, qui ne le serait pas après l'avoir regardé, mais je ne crois pas qu'ils l'étaient. »
'Pourtant, mon père pleure comme si son monde avait disparut. » Boromir le regarda. « Je l'ai entendu dire, dans mon esprit, elle m'a dit que mon père a eu Harrison enfermé depuis qu'il était un bébé. Comment voulez-vous pardonner l'emprisonnement d'un enfant, Aragorn ? »
Le rôdeur ne répondit pas.
De l'autre côté de la forêt, Harrison a conduit Legolas à la cour où Dame Galadriel lui avait montré son avenir. « Où m'emmenez vous ? » demanda l'elfe blond. Il n'avait pas peur de cet homme ce qui était étrange, car il était d'habitude si alerte, prêt pour faire face au danger. Mais maintenant, il était complètement à l'aise, un petit sourire sur son visage habituellement impassible.
« Je vous rends au miroir. » Lui dit Harrison. « Je veux que vous me disiez ce que vous voyez. »
Ils s'arrêtèrent et Legolas prit un siège sur le bord de la fontaine. Harry se pencha sur elle, plongeant une amphore dans l'eau et la remplie à ras bord. « Venez. » Il fit signe et se dirigea vers l'autre fontaine qui était vide. Il versa l'eau dans le bassin et tendit la main à Legolas.
L'Elfe regarda dans l'eau et eu le souffle coupé. Quoi que ce soit qu'il avait vu, il était surpris mais Harrison le regarda calmement jusqu'à la fin de la vision. Contrairement à la Dame, il n'était pas en mesure de voir dans l'esprit des autres. « Qu'avez-vous vu? »
« Je vous ai vu ! » L'Elfe haletait, saisissant les épaules de l'homme. Il rapprocha Harry de lui, le saisissant fermement. « J'ai vu que vous vous échappiez du Gondor, Haldir vous trouvez et vous emmenez ici. »
« Cela a déjà eu lieu, quoi d'autre ? » Demanda Harrison.
« Nous parlions, moi qui vous retenait. » Il déglutit difficilement. « Et puis j'ai vu l'œil de Sauron. Cet œil maudit, auréolé de feu, et vous recherchait. J'ai vu votre mort. »
« Ce n'est pas encore arrivé. Elle peut et en même temps ne peut pas. » Lui dit doucement Harry. Il sourit largement. « Avez-vous vu cela ? » Avant que Legolas ne puisse lui répondre, il se pencha en avant, inclinant la tête de façon à ce que ses lèvres rencontrent celles de l'elfe. Plutôt que de le repousser, Legolas l'attira encore plus près. Le lien entre eux les réchauffaient tout deux tandis qu'ils étaient accroché l'un à l'autre, leur lèvres et leurs langues se réunissant. Des gémissements retentirent provenant tant de Legolas que d'Harrison. Harry se rapprocha. Legolas s'appuya contre le miroir tandis que le jeune homme venait se placer entre ses jambes écartées, les bras autour du cou de l'elfe qui saisit les hanches du jeune homme.
« Pardonnes-moi. » haleta Harry lorsqu'ils se séparèrent. « Mais je vous ai attendu un an, et je dois admettre que c'était une très longue année. » Il sourit fièrement à l'elfe qui regardait en arrière, bouche bée.
« Tu es mon compagnon. » Dit-il enfin.
« Je le suis. » Murmura Harrison en se penchant pour voler un autre baiser.
Legolas le tint près de lui pendant un moment, souriant à la sensation d'un Harry appuyé de tout son être contre lui. « Tu devrais rester en sécurité. Restes ici, ou je vais t'envoyer à mon père. Tu seras plus en sécurité de cette façon qu'avec moi. »
« Mais je préfère aller avec toi. J'ai été formé pour aller avec vous, et je ne suis pas sans défense comme tu crois. » Tenta de raisonner Harrison mais Legolas ne l'entendait pas ainsi.
« Je vais garder mon compagnon en sécurité. » Insista t-il.
« Et le prince héritier ne devrait pas être en lieu sûr également ? Pour que votre père ait un héritier ? »
« C'est différent ! ». Il essaya de l'embrasser mais le garçon recula avec une lumière éblouissante.
« Pourquoi ? Parce que vous âgé de trois cents ans et que moi je n'en ai pas encore dix huit ? Je me suis entraîné pour combattre dans cette guerre, Elfe. » Siffla Harrison en s'écartant avec colère. « Je dois protéger le porteur de l'anneau et le futur roi du Gondor ! »
« Que savez-vous de l'anneau ? » Demanda quelqu'un et ils se retournèrent tout les deux pour se retrouver face à Gimli et les quatre Hobbits. Tout les visages étaient rouge de honte d'avoir vu les deux hommes s'embrassant. Frodon serrait sa gorge et Harrison pouvait voir le reflet de l'or sous ses doigts entrouverts.
« Cela doit être détruit. » Répondit-il simplement.
« Et vous êtes le seul à pouvoir le faire ? » Se moqua Gimli, main à nouveau sur sa hache alors qu'il tentait de déterminer si l'homme était une menace pour Frodon ou pas.
« Non, mais lui, il l'est. » Il hocha la tête vers le hobbit et sourit. « Nous devrions bientôt partir ? Vous devriez aller chercher les deux hommes. Ma Dame a un cadeau pour vous tous. » Dit soudain Harrison en se détournant d'eux, ses mains crispées sur le rebord du bassin et ferma les yeux.
Dans son esprit, il les vit ? Orc après Orc. Tous marchant loin des deux tours quand Saroumane baissa les yeux sur eux et se mit à rire. A la tête de l'armée, il y en avait un plus grand que le reste, semblant plus féroce et plus fort. « Aimez-vous mon Uruk ai ? » Entendit-il demander.
« Une armée marche vers vous de l'Isengard. Nous devons nous dépêcher. » Harrison ne leur donna pas le temps de poser des questions ou de protester. Il s'avança et saisit Frodon par le bras. « Rapidement. Gandalf n'est plus ici pour vous protège. Vous devez écouter ce que je dis à partir de maintenant . »
Trois bateaux, longs et pointus sur la fin comme une gondole attendaient sur la rive d'un grand fleuve. La forêt de Lothlorien les regardait quand Dame Galadriel fit ses adieux à Harrison. « Si jamais tu as besoin de notre aide, mon fils.. » Murmura t-elle, sa main sur sa joue.
« Je vais avoir besoin de votre foi chaque jour. Mais j'aurais du courage car je sais que je vais te revoir. »
Une main se posa sur son épaule et il se retourna, serrant étroitement Haldir. « Ne désespère pas, petit homme humain. » Déclara l'elfe avec un rire.
« Je ne désespère pas pour vous » s'écriait Harrison. « Pourquoi, je vais vous manquer à peine. » Haldir rit de nouveau et embrassa le garçon une fois de plus, tout en étant conscient de l'obscurité émanant de Legolas. Pendant ce temps, Dame Galadriel s'approcha de Frodon et lui tendit une petite bouteille de verre qui était allumé.
« Je vous offre la lumière d'Eärendil, notre étoile bien aimée. Que ce soit une lumière dans l'obscurité, quand toutes les autres lumières s'éteignent. »
Elle les regarda au loin, quatre Hobbits dans un bateau, deux hommes dans l'autre et les trois derniers dans un troisième. Harrison fit un signe, un petit sourire jouant sur le bord des lèvres. « Je melain berio le (Puissent les Valars vous garder) » chuchota t-il sachant qu'elle l'entendait car elle leva la main en retour.
« Oh, génial » se moqua Gimli. « Maintenant je suis coincé avec deux elfes ! » Harrison lui sourit avant de se tourner pour regarder les arbres.
Legolas pilotait le bateau, refusant de permettre à Harry de l'aider quand il l'a demandé, même si Harrison aurait utilisé la magie pour les propulser vers l'avant. Ils tirèrent les bateaux vers le rivage, juste avant la rivière s'écoulant dans une chute d'eau. Ils les attachèrent et allumèrent un petit feu, mais encore une fois, quand Harrison proposa de le faire pour eux, ils refusèrent. Il regarda, un sourire en coin, Boromir qui essayait tant bien que mal d'allumer le feu tandis qu'un vent soufflait continuellement.
« Pourquoi ce sourire en coin ? » Demanda Legolas.
« Parce que vous êtes tous stupides de rendre les choses difficiles. »
« Comment ça ? » Demanda Merry, penché en avant sur la pointe des pieds. Il avait des bâtons dans ses bras qu'il déposé à côté de Boromir avant de se tourner vers le jeune homme.
« Il ne voulait pas me laisser près de la rame et Boromir ne me laisse pas allumer le feu. »
« Je n'ai jamais été bon pour allumer des feux » Leur dit Pippin, laissant tomber plus de bois au sol. « L'êtes-vous ? »
« Très bon, oui » Harrison sourit d'un air narquois en regardant Boromir. L'homme serra les dents et poussa deux bâtons vers Harry.
« Alors allez-y. Impressionnez-moi. » Boromir agita la pile de bois.
Harry laissa tomber les deux morceaux de bois que Boromir avait frotté et ria. Il pointa son doigt à l'entassement et murmura « Incendio » et une flamme apparu. Elle commença à manger le bois avidement et Harrison sourit en mettant plus de bois dans le feu. « Alors, assez impressionné oh Kotyaer (hostile) ? »
Merry s'avança vers le feu brûlant et demanda « Comment savez-vous qu'il y a des Orcs qui viennent vers nous ? »
« Je sais beaucoup de choses Meriadock Brandebouc. Surtout sur les cultures que vous volez » déclara Harrison avec un sourcil levé.
Le Hobbit regarda Pippin puis ils rougirent. « Comment savez-vous cela ? » Interrogea Pippin, choqué.
« Je vous ai tous regardé « Dit-il simplement. Il regarda Legolas qui avait les yeux écarquillés quand il se souvint du miroir.
« Mais pourquoi nous regardes-tu ? » Demanda le blond. Il se dirigea vers son compagnon et posa une main sur sa joue. «Tu nous défis ou as tu peur ? »
« Non » dit-il doucement, mettant sa main en coupe sur la joue de Legolas. Leurs bouches se touchèrent doucement, leurs lèvres se frôlant et se rejoignant comme si elles avaient été ensemble toute leur vie au lieu de quelques jours. « Mais, comme il faut connaître ses ennemis, il faut aussi connaître ses amis. »
Il reçu des sourires de la part des Hobbits et de Legolas. Boromir croisa les bras sur son torse et lança un regard furieux. Gimli roula des yeux et murmura à propos des humains soupçonneux tandis qu'Aragorn rit.
« Nous sommes sur le mauvais côté de la rive » dit Aragorn un peu plus tard alors qu'ils étaient assis autour du feu pour manger. Dame Galadriel leur avait donné de la nourriture elfique et des boissons, assez pour qu'ils atteignent le Rohan. Elle avait également offerts des manteaux elfiques qui les cacheraient quand ils en ressentiraient le besoin.
Merry mordillait le pain, fixant un Aragorn pensif. « Comment ça s'appelle ? » Demanda Legolas.
« Du Lembas » Répondit Harrison. « Une petite bouchée suffit à remplir l'estomac d'un homme adulte »
Merry grogna et se tourna vers Pippin. « Combien en as tu mangé ? »
« Quatre ! »
Un rire retentit mais il se tu quand Aragorn parla. « Nous avons besoin de traverser de l'autre côté, puis prendre la direction du nord vers le Mordor »
« Nord ? » Explosa Gimli, sautant sur ses pieds. « Vous voulez aller au nord ? Par Emyn Muil, le labyrinthe de rochers, et ensuite à travers le puant et dégoûtant Marais des Morts ? Je ne pense pas que ce soit la façon dont Gandalf avait décidé que nous passions ! »
« Gandalf n'a pas décidé de beaucoup de choses, Gimli. » Dit Legolas, essayant d'arrêter une dispute avant qu'elle ne commence. Harrison aurait bien suggéré de prendre le chemin inverse que celui qu'Haldir avait emprunté pour l'emmener à Lothlorien pour aller dans la direction du Gondor et du Mordor, mais il ne voulait pas vraiment aller au Gondor plus tôt que nécessaire. Il était égoïste mais ils ne pourraient pas faire face au combat que dans quelque mois s'ils prenaient la route décidée par Aragorn.
Il était tard dans la journée que Boromir trouvé Frodon qui errait seul. L'anneau à l'extrémité d'une chaîne frappait le regard de Boromir qui eu envie de tendre la main et de le prendre. Et c'est ce qu'il essaya de faire. Il s'est battu, a lutté et Frodon lui donna un coup de pied. A la fin de la lutte, Frodon et l'anneau s'étaient échappé. Boromir se baissa au sol, le visage au creux de ses mains et pleura. « Frodon, je suis désolé, Frodon ! Reviens ! »
Harrison le regardait pleurer d'une branche d'un des arbres. Il n'alla pas le consolé et ne s'était pas déplacé pour protéger Frodon. Il avait su, profondément en lui, que Boromir était un homme bon. Il n'aurait pas blesser Frodon, même pour l'anneau de pouvoir. C'est pour cette unique raison qu'Harrison sauta en face de lui avant que les Orcs ne fassent leur apparition. Il avait l'épée volée de Faramir dans sa main droite, et tenait sa main gauche en face de lui. Boromir leva les yeux, remarquant les Orcs une minute après Harrison et il se releva.
Épée à la main, dos à dos, les deux hommes se battirent contre les forces du Mordor. Deux petits Hobbits manquèrent à l'appel et les deux hommes se battirent pour les sauver. Boromir tira sur le haut de la corne qui pendait à son cou et souffla deux fois dedans, prenant son souffle entre les deux pour qu'il puisse trancher la tête de l'ennemi le plus proche.
Harrison tranchait également en mettant simultanément le feu aux Orcs.
« Frodon... Où est Frodon ? » Haleta Boromir quand il vit Aragorn courir vers eux.
« J'ai laisser partir Frodon. » Répondit-il.
« Vous avez fait ce que je ne pouvais pas. » Boromir balançait son épée, tuant un Orc qui se faufilait derrière Harrison.
Legolas arriva, suivi par Gimli, et chacun combattaient vaillamment mais l'elfe semblait se battre dans un cercle dont Harrison était le centre. L'homme se leva, sourcils froncés, avec sa main sur ses hanches quand Legolas se tenait trop près de lui.
« Je peux me battre par moi-même ! » Siffla Harrison, poussant sont compagnon en exécutant un Orc de son épée.
« Il est de mon devoir de te protéger. »
Aragorn était allé courir après les Orcs qui suivaient Frodon et Sam. Gimli parti alors l'aider. « Part ! Part ! » Cria Harrison quand Frodon poussa au loin un cri de terreur.
Dès que Legolas fut hors de vue, l'Uruk ai apparu. Sa tête fut visible et alors qu'Harrison pensait qu'il était plus faible que dans sa vision, le monstre se montra entièrement, dominant tout les autres du sommet de la colline. Merry et Pippin furent poussé sur le côté et Boromir bondit en face d'eux, tuant autant de créatures maléfiques qu'il pouvait avoir. Harrison était porté sur l'Uruk ai. Il savait ce qui arriverait à Boromir, et alors qu'il pourrait ne pas être en mesure de stopper ce qu'il va se passé, il pourrait tenter de lui donner une chance de s'échapper.
« Prenez-les et partez ! » Cria t-il. Têtu comme il était, Boromir ne bougea pas.
Une heure plus tard, lorsque le nombre d'Orcs diminuait, l'Uruk ai rejoignit le combat. Il tira une flèche du carquois situé dans son dos et banda son arc. Il tira et frappa Harrison au bras qui s'était mit devant Boromir. « Sortez d'ici ! » Cria t-il de nouveau, poussant l'homme plus âgé.
« Je n'ai pas peur de mourir pour la liberté »
« Bon sang, vous avez besoin de les protéger. » Un geste de la main envoya l'Uruk ai sur les genoux mais il décocha une autre flèche qui frappa en plein dans le cœur de Boromir. L'homme fit une embardée vers l'avant, mais continua à se battre. Harry admira son courage. Si ce n'était pas pour Legolas, pensait-il brièvement, c'était Boromir qui aurait fait un excellent mari. Une deuxième flèche frappa Boromir qui chuta finalement au sol. L'Uruk ai accourut, Harrison distrait par son ami tombé, le monstre abattit la base de son épée contre la tête du garçon qui s'effondra sur le sol, inconscient mais vivant.
Il se pencha sur lui mais constata qu'il ne pouvait pas le toucher. Une sorte de barrière magique était apparau entre les mais de l'humain inconscient. Il s'éloigna en rugissant. « Il va mourir de la blessure » déclarèrent les autres Orcs, ne sachant pas que la magie d'Harrison avait déjà commencé à le guérir. « Prenez les Hobbits ! »
Merry et Pippin furent saisis par la taille et traînés, en hurlant et criant à l'aide.
Quand le reste de la compagnie fut revenu, Frodon et Sam n'étaient pas avec eux. L'attention d'Aragorn fut porté sur les bruits de gargouillement que faisait Boromir quand il essayait de respirer, le sang emplissant sa bouche. « Ils sont eu les petits » marmonna t-il à son compagnon humain qui s'agenouillait à ses côtés. « Harrison, ils l'ont blessé, ils lui ont fait mal » il essayait de parlait mais toussait à la place.
Legolas était aux côtés d'Harry et il prit une profonde inspiration avant de parler. « Il est vivant, mais inconscient. Je ne peux pas le toucher sans que je sente ma main comme si elle était en feu. »
Harrison se réveilla finalement mais trop tard pour guérir Boromir. Ses yeux s'ouvrirent pour voir l'un des bateaux flottant loin d'eux, sur la rivière et se dirigeant vers la cascade. C'est avec beaucoup de peine que les trois autres ont menés les deux hommes à la rive. Il y avait un bateau amarré de l'autre côté de la rivière et Harrison envoya une prière aux Valars pour le porteur de l'anneau et son ami.
« J'étais trop tard pour Boromir ? »
« Il est mort peu de temps avant que vous ne soyez réveillé. » Dit doucement Aragorn. Ils regardaient en silence le bateau disparaître dans la chute d'eau.
« Dépêchez-vous ! Frodon et Sam ont atteint la rive orientale. » Dit Legolas, courant vers le bateau restant. Aragorn ne le regardait pas. « Vous voulez dire de ne pas les suivre. »
« Le destin de Frodon n'est plus entre nos mains. » Dit le rôdeur.
« Tout a été vain. La Communauté a échoué » Gimli les regarda avant de tomber au sol, se sentant et paraissant déçu.
« Non, si nous tenons vraiment aux autres. Nous n'abandonnerons pas Merry et Pippin aux tourments et à la mort. Pas tant que nous avons encore de la force. Laisser tout ce que vous pouvez. Nous voyagerons léger. Allons chasser de l'Orc. » Fit Aragorn en touchant la tête du nain qui leva les yeux et sourit ?
« OUI ! » Cria t-il en se levant prestement.
Harry les regardait, souriant doucement à lui-même. Peut-être Dame Galadriel avait eu tord quand elle parlait à Frodon. Peut-être que la Communauté de l'Anneau sera réelle et si oui, assez pour vaincre Sauron pour de bon.
Ils rassemblèrent leurs affaires et tandis qu'ils nettoyaient, Aragorn chantonnait dans la langue des Elfes.
« Qui est-elle ? Cette femme dans la chanson ? » Demanda soudain Gimli en regardant les trois autres qui parlaient tous elfique et comprenaient les paroles de la chanson.
« C'est le Lay de Lúthien. Une dame elfe qui donna son amour à Beren, un mortel. » Lui répondit Aragorn après un silence.
Avant qu'Harrison ne prévienne Gimli de ne pas le demander, celui ci dit « Qu'est-ce qui lui est arrivé ? »
« Elle est morte. »
« Arwen ne mourra pas avant qu'elle ne soit prête, je vous le promets ? » Chuchta Harrison assez fort pour que l'elfe et Aragorn l'entendent. « Et ni Merry ou Pippin » Ajouta t-il plus fort.
« Nous ne laisserons pas cela se produire. » Promis Legolas en prenant la main de son compagnon dans la sienne.
Ainsi se termine le premier arc de la vie extraordinaire d'Harrison. Lui et ses amis parti chasser l'Uruk ai et les Orcs mais les ont-ils trouvé à temps pour sauver les Hobbits ? C'est une autre histoire.
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* J'utilise les noms français des personnages
* Pas sur de la traduction de "Mouthful" signifiant mot à mot une bouchée que j'ai traduit par morceau de choix.