Chapter 1 : Prologue

Salut salut !

Voici le prologue de cette petite chose que j'ose qualifier de fanfiction.

Disclaimer : les personnages, à part ceux non cités dans Bilbo le hobbit, appartiennent à J.R.R TOLKIEN. Je prends juste la liberté de m'amuser un peu avec.

Je tiens à préciser que cette histoire contiendra un slash (pas pour tout de suite et très gentillet) ;P

En espérant que cela vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !


Prologue

Mélusine, nous allons avoir besoin de vos services en Erebor !

Un vieil homme ressemblant vaguement au Père-Noël (longue barbe blanche, petites lunettes rondes et... euh, houla, une toge ?) chercha des yeux son petit angelo. Pourquoi fallait-il qu'elle quitte sans arrêt son poste ?

Il l'aperçu au loin, à l'abri derrière une petite dune de nuage rose en guimauve, allongée comme une bien-heureuse sur une chaise longue, les doigts de pieds vraisemblablement en éventail.

Il s'approcha d'un pas décidé, sans chercher à être silencieux.

- Mélusine ! tonna-t-il.

Le regard dissimulé derrière des lunettes de soleil, la jeune femme n'abandonna pas la lecture du magasine officiel des anges "Touch the sky", rassemblant tous les potins, ruptures ou amourettes des célébrités terriennes. Elle se contenta de lever légèrement la tête (seul signe témoignant d'un quelconque intérêt lorsqu'elle était désappointée), signifiant à son maître qu'il avait toute son intention :

- Au risque de me répéter, commença-t-il, il faut que tu descendes en Erebor. Des charmantes petites personnes requièrent notre aide.

L'angelo ôta lentement ses lunettes et plongea ses yeux dans son supérieur, affichant un air ennuyé :

- Pas possible, assena-t-elle, je ne peux pas bouger d'ici. Je me remets de ma visite sur Terre.

- En te dorant la pilule ?

- En tentant de guérir ma main ! Quelle idée avait vous eu de m'envoyer dans cette fac de médecine !

- Tu étais la seule disponible, tu le sais autant que moi.

- Mais je suis toujours la seule disponible, grogna-t-elle. Qu'est-ce-que j'y peux si tous vos anges sont sans cesse occupés ? Quand je pense que je suis restée plus d'un mois là-bas, juste pour arranger une amourette à deux sesterces.

- Et tes efforts ont porté leurs fruits ? Demanda le vieil homme, un rictus amusé sur les lèvres, se doutant déjà de la réponse.

Mélusine détourna le regard, vexée que son maître ai déjà percé à jour son énième échec.

- Ces deux étudiants étaient des empotés. Je n'ai rien réussi à en tirer.

L'homme, qui s'avérait être l'archange Cupidon, s'agenouilla près de la jeune fille, de façon à être à sa hauteur.

- Mélusine, dit-il doucement, je comprends que tu en ais assez d'être un angelo. Mais tu n'arriveras jamais à devenir un vrai ange si tu ne t'investis pas totalement dans tes missions.

- Mais je m'investis ! S'énerva-t-elle.

- Pas assez. Tu n'as jamais réussi à former un couple durable à ce jour. Peut-être qu'en te concentrant plus sur ton travail, tu arriverais à faire des merveilles. Reconnait que tu as tendance à te laisser facilement distraire...

La jeune femme leva un regard grave. Elle avait conscience au fond d'elle qu'elle n'était pas pleinement à sa mission lorsqu'elle descendait sur Terre.

- Je tâcherai de m'améliorer maître. Mais je ne peux pas retourner au travail de sitôt.

- Cupidon haussa un sourcil.

Déposant son magasine, Mélusine ôta lentement un morceau de tissu qui maintenait sa main couverte. Une large coupure barrait sa paume.

L'archange essuya un sursaut et attarda son regard sur la blessure. La plaie, à défaut d'être guérie, était assez vilaine, même si elle semblait désinfectée.

- Comment t'es-tu fait ça ? Demanda-t-il.

- Chirurgie, travaux pratiques. Un coup de scalpel malheureux.

Le maître parut ennuyé. Certes, Mélusine était blessée et méritait de rester ici quelques temps, mais Erebor semblait vraiment avoir besoin d'aide et tout le personnel du ciel était en mission. Tous sauf le dernier angelo. Il fallait qu'elle y aille, coûte que coûte.

Saisissant le lourd silence de son supérieur, Mélusine haussa un sourcil, une moue hautaine sur le visage.

- Dans ces conditions, vous comprendrez certainement qu'il serait regrettable que je quitte cet endroit, surtout que je n'ai pas reçue pas dose de soleil mensuelle. Je manque de vitamine D.

Cupidon soupira, sa virée dans cette fac de médecine lui montait vraisemblablement à la tête.

- D'autant plus, continua-t-elle, cela mettrait à mal votre réputation si l'on apprenait que vous envoyez des soldats blessés en mission...

Le maître afficha un air déterminé. Il connaissait suffisamment cette petite pour savoir qu'elle s'avérait être une belle manipulatrice à ses heures. Plusieurs fois il s'était laissé prendre à ce jeu. Mais pas aujourd'hui, il en fit le serment.

- Ma chère, la situation est grave en bas. J'ai besoin de mes meilleurs hommes sur le coup...

- Ils sont tous absents.

- Je suis au courant. Laisse-moi finir. Je disais donc que j'ai besoin de mon meilleur personnel ou , étant donné la situation, du seul personnel disponible, c'est-à-dire vous.

La jeune fille ne releva pas les dires de son maître, habituée à servir de roue de secours dans les situations ennuyeuses.

- Pourquoi n'appelez-vous pas Erysdar ? Il a fait ses preuves non ? Et je suis sûre qu'il sera content de changer de coin. Il est toujours au même endroit le pauvre.

- Erys est sur Corusant ma chère. Il doit convaincre Anakin de laisser Obi-Wan tranquille, qui ne semble pas très réceptif à ses avances. Il ne sera pas de retour avant un bon moment, connaissant le tempérament des jedis.

- Je ne vous le fais pas dire. Du coup il ne reste vraiment plus que moi ?

- Affirmatif. Et peut-être que... si tu mènes à bien ta mission, nous pourrions envisager une... promotion.

Mélusine leva un sourcil amusé :

- Croyez-vous que je suis pareille à un âne qui n'avance uniquement si on agite une carotte sous son nez ?

- Je te connais suffisamment bien pour savoir que les récompenses ont des effets remarquables sur toi.

L'angelo pouffa doucement.

- Soit, dit-elle. J'irai à Erebor. Mais je veux ma semaine de vacances à mon retour. Ma visite sur Terre m'a épuisée.

Cupidon soupira :

- Tu sais bien que je n'y étais pour rien. C'est mon second qui t'y as envoyé.

- Peut-être. Mais si vous ne vous étiez pas absenté pour filer le parfait amour à Mykonos avec vos amant mystérieux, cela ne serait pas arrivé, répondit-elle effrontément.

La jeune femme se leva de son transat.

- Quand dois-je partir ?

- Le plus tôt serait préférable je pense.

- Où se trouve Erebor ?

Aïe. La question que le vieil homme redoutait tant. Il parut soudainement gêné.

- Tout va bien ? Demanda Mélusine.

- En Terre du Milieu., répondit-il dans un souffle.

Ca y est. Il l'avait dit. Il ne restait plus qu'à attendre sa réaction.

Réaction qui ne se fit pas attendre.

- En Terre du Milieu ! Grogna-t-elle. Vous pensez sincèrement que je vais y retourner. Après ce qu'il s'est passé. Après la manière dont j'ai été traitée !

La fureur lui fit monter le rouge aux joues.

- Voyons Mélusine, tempéra son maître, tâche d'être raisonnable. Erebor est à l'opposé de...

- Je vous en pris, ne dites pas son nom ! Assena-t'elle.

- Mais enfin calme-toi. Je te donne ma parole que tu ne verras aucune personne faisant référence à ton ancienne mission. De plus, les périodes sont différentes. De nombreux âges les séparent.

La jeune femme leva un regard chargé de colère contenue.

- J'ai votre parole ?

- Tu l'as.

Un silence lourd s'installa.

- Tout ce que je peux te conseiller, c'est de répondre aux besoins des habitants d'Erebor. Tâche de faire votre mieux et tout se passera bien.

En toute réponse, Mélusine lui offrit un petit sourire attristé. Il était rare de la voir dans cet état.

- Bien, dit-elle, j'irai à Erebor. Au revoir maître.

Elle partit en direction de sa chambre sans se retourner.

Alors ?

Vous avez aimé ? Un peu, beaucoup, pas du tout voire détesté ?

Une petite idée sur les couples à venir ? Et qui est cette mystérieuse personne qui semble avoir dégouté Mélusine de la Terre du Milieu ?

Une petite review ?

Avis, critiques (positives ou non :D), pronostics sur la suite, je prends tout !