Coucou à tous !

Alors voilà une fiction sur un de mes couples préférés : Kim et Jared, mais j'ai voulut différer un peu de toutes celles déjà existante, donc soyez clément avec moi !

Bonne lecture et n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ou même à me donner des conseils !


« Allô ? Maman ? »

« Kim ! On se fait un sang d'encre pour toi ! Où es tu ? J'ai appelé ton amie Nathalie et elle m'a dit que tu étais partie sans rien dire de la soirée après t'être disputée avec Lucas ! Est ce que tout va bien ? »

« Je .. Maman vient me chercher .. Je ne sais plus quoi faire, je ne sais pas où je suis, j'ai suivit la route du pont mais il fait noir et j'ai peur. »

« Ok ne bouge pas on arrive ! Kim ? »

« Oui ? »

« Je t'aime mon cœur, ne t'en fait pas ça va aller. »

Je raccrochais, qu'est ce qu'il m'avait prit ? Je venais de rompre avec Lucas après l'avoir surpris en train d'embrasser une autre fille. J'avais pété un câble, littéralement, alors pour me calmer je m'étais dis que marcher un peu ne pourrait pas me faire de mal.

Seulement j'avais tellement marché que je ne savais même plus où je me trouvais, et j'avais froid, ne portant que ma petite robe en dentelle.

Ma colère étant retombée je me rendais compte a quel point ma réaction était stupide !

Je décidais de continuer à marcher le long de la route afin de ne pas avoir trop froid.

Un temps indéterminé plus tard je reconnus la voiture de maman s'arrêter à coté de moi. Benoit, mon beau père, était là lui aussi.

Je montais prudemment dans la voiture m'attendant à me faire disputer mais le silence dura.

« Nous ne sommes pas fâchés tu sais, seulement tu nous as fait une peur bleu ! Ne recommence jamais ça d'accord Kimmy ? » demanda ma mère visiblement soulagée

« Bien sur, je suis désolé ! »

« C'est finit on ne va pas en faire un drame, nous t'aimons et on sera là pour toi alors ne te bile pas, ok puce ? » enchaîna Benoit

« Moi aussi je vous aime. » répondais-je émut

C'est ici que tout dérapa, soudain un véhicule apparut en face de nous, nous éblouissant avec ses feux, il nous fonçait droit dessus, je ne pus retenir un cri de peur lorsqu'il nous percuta de pleine face.

Le choc avait été des plus brutal, je m'étais réveillée la tête en bas, nous avions du faire des tonneaux, je tentais de bouger mais j'étais bloquée. J'appelais maman mais elle ne me répondit pas, je tentais de même avec Benoit, seul un gémissement étouffé me parvint. Je me mis à crier en priant pour que quelqu'un nous entende mais aucun bruit alentour ne me permit de me dire qu'il y avait des témoins arrêtés pour nous aider.

Je tentais désespérément de me dégager de ma place mais ne parvint qu'à libérer un de mes bras, j'attrapais le sac de maman devant ma tête et trouvais son portable intact, je composais le 911.

« 911 Bonjour, en quoi puis je vous aider ? »

« Je .. J'ai besoin d'aide, nous avons eu un accident, je ne peux plus bouger, il n'y a personne ! » soufflais-je difficilement

« Très bien madame, dites moi où vous situez vous ? »

« Hum sur le chemin du pont, à Saint George, près d'Orlando. »

« Très bien combien de personnes sont-elles impliquées dans l'accident ? »

« Mo .. moi, ma mère et mon beau père, et .. une voiture en face. »

J'avais de plus en plus de mal à parler, mes yeux se fermaient d'eux même et la fatigue prenait le pas sur l'adrénaline de l'accident.

« Est ce que vous m'entendez ? Allô ? Nous envoyons les secours mais vous devez continuer à me parler ! Allô ? Ne vous endormez pas ! » continuais la femme au bout du fil

« Vite .. »

Et mes yeux se fermèrent.

Je me réveillais en sursaut, mon cœur battant la chamade. Tout va bien, reprends-toi Kim, tu es dans l'avion. C'est finit. Me répétais-je inlassablement attendant que mon rythme cardiaque s'apaise.

Lorsque je m'étais réveillée, j'étais à l'hôpital, je n'avais rien eu, à part une cheville foulée, j'avais eu énormément de chance. Ce qui n'était pas le cas de mes parents, ni du conducteur en face. Le médecin finit par m'annoncer que ma mère était décédée sur le coup et que Benoit avait succombé dans l'ambulance, quand au conducteur il ne s'en était pas sortit non plus. On me félicita d'avoir eu le réflexe d'appeler les urgences. J'étais restée en état de choc trois jours, avant de m'effondrer et d'être admise en psychiatrie pour une semaine afin de ''gérer mon stress post-traumatique''.

On m'avais ensuite annoncé que le seul membre encore vivant de ma famille était mon père biologique, qui habitait à l'autre bout du pays,net que je devrais aller vivre chez lui au moins un an, le temps que j'atteigne l'âge de 18 ans.

Je n'avais jamais entendu parler de lui avant aujourd'hui. Je savais juste qu'un homme avait mit ma mère enceinte alors qu'elle n'avait que 17 ans, puis qu'elle s'était enfuit à Orlando pour m'élever loin de son passé.

Quoi qu'il en soit je me tenais assise dans un avion pour me rendre chez Philippe, mon père biologique qui avait gracieusement accepté de me prendre sous sa tutelle.

« Mesdames et Messieurs, veuillez attacher vos ceinture nous allons entamer la descente en direction de Port Angeles. Nous espérons que vous avez effectué un agréable voyage et vous recommandons de sortir couvert, la température extérieure étant de 12 degrés. Bonne fin de journée. »

Je soupirais, en plus de devoir emménager à l'autre bout du pays il avait fallut que ce soit dans l'endroit le plus froid et pluvieux qu'il existait. C'était bien ma veine. Philippe était sensé m'attendre à l'aéroport, puis nous irions chez lui. C'est à dire dans un petit village paumé appelé la ''réserve Quileute'', drôle de nom si vous voulez mon avis ! Ça allait tellement me changer d'Orlando, enfin au moins il y avait une petite ville pas trop loin appelée Forks, je pourrais certainement y faire un tour de temps en temps ?

« Kim ? C'est bien toi ? »

Je m'approchais de l'homme qui tenait entre ses mains une feuille avec mon nom marqué dessus. Ce qui me surprit au premier abord c'est que l'homme était jeune, je ne veux pas dire que je m'attendais à un vieux de soixante ans, mais Philippe semblait plus proche des quarante que de la soixantaine ! Il était assez grand, enfin comparé à mon mètre soixante-cinq. Je dirais qu'il devait mesurer un mètre quatre-vingt cinq environ, il avait la peau mate alors que la mienne était seulement hâlée, il ne semblait pas à l'aise dans sa chemise (qu'il avait du mettre pour l'occasion si vous voulez mon avis) et se trémoussait d'impatiente.

Il avait un certain charme, sa grande taille et son look .. Je me disais qu'à défaut d'être un père ce pourrait devenir un très bon ami. Ce serait un peu comme le très grand frère que je n'ai jamais eu en quelque sorte, enfin je ne tirais pas de plan sur la comète comme on dit, mais je m'amusais à penser aux chamailleries que nous pourrions avoir et aux soirée que nous ferions peut être un jour et j'appréciais plus le fait qu'il soit un peu plus jeune que le cinquantenaire que je m'étais imaginée !

Je ne devais pas non plus ressembler à l'image qu'il s'était certainement faite de moi. Je mesurais un petit mètre soixante-cinq, de long cheveux brun cascadaient dans mon dos. J'ai toujours aimé mes cheveux chez moi, pas trop fin ni trop épais juste ce qu'il faut pour avoir un peu de volume, une ondulation naturelle qui les rendaient léger. Un teint hâlé hérité de mon géniteur apparemment.

Sinon je restais dans les stéréotype, des yeux noisette qu'aucune trace de maquillage ne venait agrandir, un nez en trompette et une bouche en cœur héritée de ma mère. J'étais assez fine malgré le fait que je ne fasse rien pour le rester, tout ça grâce à un métabolisme super rapide. Juste ce qu'il faut là où il le faut mais rien qui ne sorte de l'ordinaire.

Et vestimentairement je dirais que c'est un parfait reflet de mon état d'esprit. Alors depuis la mort de maman et de Benoit je portais les premiers vêtements qui me tombaient sous la main le matin c'est à dire : jeans/tee-shirt agrémenté d'une veste trop grande si il faisait trop froid pour rester en simple tee shirt.

Je me collais un sourire, que j'espérais convainquant, sur le visage.

« Exact, et tu dois être Philippe ? » demandais-je poliment

Je le vis tressaillir lorsque je prononçais sont prénom.

« Allons, tu peux m'appeler Papa tu sais ! » m'informa t-il durement

« Euh, uh uh ouais bien sur pardon. »

Je fus un peu refroidie par son ton, il sembla s'en rendre compte et m'adressa un sourire qui se voulait rassurant avant de m'accompagner chercher mes valises.

Le trajet en voiture se passa dans le silence le plus total. Philippe semblait perdu dans ses pensées, et moi j'observais attentivement le paysage, en essayant de m'imaginer vivre ici. En fait mis à part la pluie je trouvais le dépaysement plutôt sympa.

Nous passâmes par Forks et je pus voir la fameuse ''ville'', je la trouvais plutôt mignonne bien qu'elle ressemblait plus à un agglutinement de petit magasins essayant de faire sa croûte. Mais ça me faisait penser à nos vacances au ski, les chalet en bois, le mini centre. Oui il y avait comme un air de vacances ici, sauf que je venais pour y vivre et que ni Benoit ni maman ne m'emmèneront plus jamais en vacances.

Je retenais mes larmes à cette constatation et me reconcentrais sur ce qu'il se passait dehors. Nous avions quitté Forks à présent et seul les arbres semblait exister ici. Ils étaient immenses, vraiment, je n'avais jamais vu de si grand arbres, ils captaient toute la lumière si bien qu'on se croirait à la tombée de la nuit alors qu'il n'était que trois heures de l'après midi !

Enfin nous débouchâmes sur ''la réserve Quileute''. Je tombais immédiatement sous le charme de cet endroit ! Les petites maisons en bois, les grigri flottant au vent sous les porches, l'impression de ''cocon'' était celle qui prédominait, on avait l'impression qu'ici tout le monde connaissait tout le monde depuis maintes génération et qu'une sorte de lien unissait tous les habitants, ma théorie se confirma d'ailleurs lorsqu'une femme, qui secouait ses tapis par une fenêtre, nous salua de la main, ainsi qu'un vieil homme fumant une pipe sur un rocking-chair. Philippe leurs répondit en klaxonnant joyeusement.

Je me demandais pourquoi maman avait-elle voulut fuir cet endroit ? Bien sur je n'aurais certainement jamais la réponse à ma question. Il me semblait pourtant si paisible, personnellement j'étais déjà sous le charme !

Nous nous enfonçâmes plus loin dans le village avant d'atteindre ce qui ressemblait au quartier le plus pauvre de la réserve. J'étais étonnée de comprendre que Philippe habitait ici ! D'ailleurs celui-ci me regardait jaugeant ma réaction.

Nous nous arrêtâmes devant une maison qui manquait visiblement d'entretien, le carré de pelouse devant la façade était jauni par le manque d'eau, et l'herbe aurait bien méritée d'être coupée. Les façades auraient eu besoins d'être repeintes, ainsi que la porte d'entrée. Il n'y avait pas de volets aux fenêtres, mais des grilles. Et il semblait aussi que le toit avait un trou à peine moins gros que moi.

« Désolé ce n'est peut être pas ce que tu espérais .. Mais j'ai peu de moyens. » me dit-il

« Ne t'inquiètes pas ! »

Je ne savais pas quoi répondre, je ne m'étais certainement pas imaginée ça mais à la fois je ne pouvais le juger alors que je ne le connaissais pas. Même si je ne pus m'empêcher de penser que l'argent qu'il touchait pour ma garde devait sacrément lui être utile.

« Viens, je vais te montrer la maison et .. ta chambre, elle n'est pas très grande mais .. Si tu veux on pourra aller en ville faire des achats pour la décorer un peu ? »

« Bien sur, merci c'est gentil. »

Je le suivis alors à l'intérieur, nous entrâmes directement dans le salon/cuisine. Il y avait un canapé qui semblait en fin de vie mis face à une petite télé. La table basse était la seule table que je vis. Le coin cuisine était .. Je ne saurais pas trop le décrire mais disons que c'était plus une plaque chauffante et un lavabo qu'un coin cuisine. La vaisselle était rangée dans des placards muraux, un vieux frigo était le seul équipement électroménager de la pièce.

Un petit couloir menait à trois pièces, au bout c'était la salle de bain, ici aussi c'était rustique, un wc et un lavabo ce n'était pas très grand mais à ma grande surprise il y avait une baignoire contre le mur au lieu de la cabine de douche à laquelle je m'attendais.

Pour finir la porte de droite était sa chambre, dans laquelle je n'entrais pas, et à gauche la mienne. Ou plutôt mon placard. Il n'y avait pas de fenêtre et la pièce devait faire 5m² à tout casser. Un matelas une place posé sur des palettes en bois prenait pratiquement toute la place et un portant le reste. Je devinais que ce serait mon ''armoire'', mes deux valises tenaient à peine dans la pièce et bouchaient totalement le passage alors qu'elles n'étaient même pas ouvertes.

Je déchantais vite lorsque je compris que je devrais vivre ici, j'étais loin d'être une fille superficielle et matérielle mais .. Tout dans cette maison me donnait l'impression d'abandon et de vétusté. Autant j'étais tombée sous le charme de la réserve autant j'avais envie de m'enfuir en courant de ma ''nouvelle maison''. Mais où pourrais-je bien aller ? Je ne connaissais rien ni personne ici.

Maman où es tu ? Comment ais-je pus te tuer ? Et me tuer en même temps ? Je ne sais pas comment vivre sans toi et ici ..


Voilà pour le premier chapitre, j'espère que je ne vous ai pas perdu en route ! Je sais que pour le moment ce n'est pas trop trop intéressant mais il fallait bien poser les bases avant que l'histoire commence véritablement ! :)

D'ailleurs à quelle rythme voulez vous que je poste mes chapitres ? Un par semaine, deux par semaine ? Dites moi tout !