Auteur: Swato
Pairing: Derek X Stiles
Note: voila le One shot en français, j'espère qu'il vous plaira, j'ai pas résisté à l'idée de le traduire tout de suite, z'avez de la chance parce que j'suis sacrément morte lol
Spoil saison 2 et 3
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Tu es en sécurité
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Tu ne sais pas comment tout ça a commencé.
Tout ce que tu sais, c'est qu'un jour, tu es à la maison, en sécurité, et l'autre jour, ta vie est un putain de cauchemar. Tu es dans un endroit que tu ne connais pas, avec des gens qui te font flipper. Ils ont des griffes, des crocs et leurs yeux sont d'un rouge brillant et ton cœur bats si vite qu'il pourrait exploser dans ta poitrine.
Ils te torturent. Ils essayent de te faire plier, de te faire supplier pour leur clémence, mais tu tiens – peut -être pas sur tes pieds – menton relevé pour leur faire comprendre que tu ne vas pas céder à leur petit jeu. Tu vas résister. Tu trouves toujours un moyen de t'échapper, tu vas en trouver un une fois de plus.
Tu essayes. Plus d'une fois. Mais tu es trop faible, trop lent, ce sont des putains de loups garou et tu ne sais pas comment gérer les méchants – très, très méchant – loups garou parce qu'aucun loup garou n'a été ton ennemi avant. Scott est ton meilleur ami pour toujours, Isaak est un copain aussi. Bon sang, même Derek est un ami – à sa façon.
Ils ne sont pas tes amis. Ils essayent de te changer en une personne que tu n'es pas.
Mais une nuit, où tu n'as rien fait de mal ou fait les choses mal, ils baissent leur garde. Donc tu attends. Tu attends jusqu'à ce que tout le monde soit profondément endormi, jusqu'à ce que tu puisses entendre leur respiration se ralentir et tu t'enfuis. Sans faire de bruit, tu rampes jusqu'à la porte que tu n'as vu qu'une fois quand ils t'ont kidnappé, et au moment où tu y es, tu te mords les lèvres pour ne pas crier victoire trop vite.
Ils sont rapide, ils peuvent t'attraper à nouveau, tu dois être loin d'eux avant de pouvoir te détendre. Donc tu te frayes un chemin à travers la forêt. Tu ne sais pas où tu es, mais tu pries pour voir quelque chose – une maison, un humain, quelque chose – vite. Parce que tu es terrorisé et que tu frissonnes comme un fou. Tu ne sais pas la dernière fois que tu as mangé alors tu as aussi peur de t'évanouir avant que quelqu'un ait la magnifique idée de te sauver.
Et là tu la vois. La maison.
Pas ta maison, mais à cet instant, c'est comme si c'était la tienne vu la façon dont tu es heureux de la voir. Cette fois, tu cours à toute jambes. Tu t'en fiches que tu sois sur le point de t'évanouir, que tu aie du sang sur le visage – bordel, du sang partout sur toi – tout ce que tu veux, c'est retourner à la maison.
Tu veux voir papa et la maison, tu veux Scottie, tu veux Melissa et Isaak, bordel, tu veux même voir Derek froncer les sourcils.
Une famille entière s'éveille quand tu tapes à leur porte. Ils te laissent entrer, ils s'inquiètent pour toi, ils te donnent à manger et de l'eau et même une putain de couverture et ça fait tellement longtemps que quelqu'un t'a donné tant d'attention que tu en pleurerais presque de tant de gentillesse. Ils appellent ton père, tu parle à papa, vous pleurez tout les deux quand tu dis qu'il doit se dépêcher, viens me trouver, ramène moi à la maison, tu m'as tellement manqué, je suis tellement heureux d'entendre ta voix, s'il te plait, viens et emmène moi...
Et tu rentre à la maison
Tu serres ton père, Scottie et Isaak contre ton cœur, tu les serres si fort que ça doit faire mal mais ils ne disent rien alors tu continues à les serrer de la même façon. Tu pensais ne jamais les revoir. Tu pensais que peut-être, les alphas allaient te tuer et creuser ta tombe dans cette forêt de merde. Mais tu es à la maison, en sécurité. En sécurité.
Le jour d'après, Derek et les chasseurs résolvent le problème en tuant la meute d'alphas. Chacun d'entre eux. Tu peux presque voir la forêt saigner quand tu viens avec ton père pour aider à cacher les corps. Tu creuses des tombes. Les leurs.
Mais les enterrer n'aide pas à apaiser le serrement dans ta poitrine.
Un mois plus tard, quand tu es à la maison, en sécurité, tu ne peux t'empêcher de te sentir piégé à l'intérieur de cet endroit à nouveau quand ta maison est trop sombre ou quand quelque chose te rappelle ta captivité. Ils sont là à nouveau, même si ils sont morts maintenant. Ils sont dans ton esprit.
Alors tu te sens piégé. Tu ne peux pas respirer, tu te noies. Comme Matt.
Tu regardes autour de toi et tu te demande ce qui ne va pas chez toi. Tout tes amis sont heureux maintenant. Tu as 25 ans, Scottie a un gosse avec Allison, tu as été son garçon d'honneur à son mariage et maintenant tu es le parrain de sa brillante fille mais tu as l'impression de ne pas mériter tout ça. Tu es seul. Tout seul avec ton foutu esprit. Le reste du monde va de l'avant, mais tu es bloqué dans un cercle sans fin, destiné à revivre tout les choses que tu aurais du faire, toute les choses qui ont mal tourné dans ta vie tout en gardant un faux sourire sur ton visage à la con.
Tu devrais le savoir maintenant. Tu ne mérite pas d'être heureux, même si tu le veux. Tu voulais pleins de choses dans ta vie, mais ça ne veut pas dire que tu as le droit de les avoir, n'est-ce pas ? Tu as toujours voulu Lydia, non ? Tu ne l'as pas maintenant, pas vrai ? Tu as toujours voulu devenir un prof, hein ? Est-ce que tu l'es ?
Tu ne l'es pas. Non
Parce que tu es trop occupé à être désolé pour ta pomme. Tu devrais aller de l'avant, rencontrer des personnes de ton age, faire quelque chose. Mais tu ne le fais pas. Tu es devenu exactement ce qu'ils voulait que tu sois: un putain de lâche.
Et un jour. Un jour.
Tu le vois. Ce n'est pas comme si tu ne le connaissais pas. Tu ne le connais vraiment – putain de – bien, mais tu t'aperçois que ce n'est pas pareil. Tu en viens à le considérer. A le reconsidérer. Parce que... Est-ce qu'il avait toujours ce sourire quand il te regardait avant ? Est-ce qu'il t'a toujours aidé dans l'ombre, ne recherchant pas... – pas une récompense mais – quelque chose ? Tu ne sais pas à quel jeu il joue, mais tu es devenu un peu sur la défensive donc... Tu fais ce que tu sais faire le mieux: tu attends. Attends et vois. Ton père te l'a toujours dit.
Tu le regarde vu de l'océan qui se tient entre vous deux. C'est un loup garou, tu es un peu effrayé des loups garou si ils ne sont pas Scottie et ce même si ils sont des amis. Tu es un fragile humain, cassable. Tu es 66 kilos de peau pâle et d'os fragiles. Et le sarcasme est toujours ton seul moyen de défense. Le meilleur.
L'océan semble énorme. C'est impossible pour lui et toi de faire un pas sans te noyer. Mais il gère. Et tu ne sais plus comment y faire face. Il te pousse à tes limites, tu lui cries au visage parfois, tu le frappes même. Fort. Au visage. Plusieurs fois.
Tu as effrayé, tu as peur. Tu ne veux pas qu'il brise le faux Stiles pour atteindre le vrai. Tu veux qu'il se tienne à distance et qu'il s'occupe de ses propres affaires.
Mais tu sais qu'il le fera de toute façon. Même si tu ne veux pas qu'il le fasse, il le fera. Et ça te mettra en pièce. Tu te noieras à nouveau. Il le fera et il le fait.
Un jour, l'océan se tarit, il n'y a plus rien entre lui et toi. Le faux Stiles est mort et tu es si, si fatigué de toute ses attaques.
Tu le laisse t'étreindre. Il te donne un câlin, un que tu n'as jamais reçu, de personne. Pas un câlin amical, pas un câlin paternel. Tu ne sais pas ce que c'est, mais c'est différent. Tu l'analyseras plus tard, dans ton lit ou peu importe. Et même si tu es effrayé, c'est plus facile.
Ta respiration est un peu trop bruyante et rapide et tremblante, mais ce n'est pas si mal. Ses bras sont chaud autour de toi, il respire doucement à ton oreille et ça crée de petits souffles chauds dans ton cou. Tu te sens en sécurité. Vraiment en sécurité, pour la première fois depuis si longtemps, tu as perdu le compte.
« Tout va bien, Stiles... C'est ok, il murmure. »
Tu fermes les yeux et tu le laisses resserrer sa prise sur ton dos. Tu ne le serres pas en retour, tu n'es pas prêt pour ça. C'est trop tôt.
« J't'aime »
Tu fermes les yeux plus fort parce que maintenant tu le crois. Peu importe le nombre de fois qu'il t'a dit qu'il t'aime, c'est maintenant que tu le crois. Parce que personne n'aurait fait ça – l'attente, les attaques, les câlins – pour toi. Personne ne t'aurais soutenu comme il l'a fait. Personne ne t'aurais serré contre lui comme lui le fait maintenant. Comme si tu étais quelque chose de précieux. Comme si tu étais voulu et aimé. Tu es aimé.
L'idée te frappe comme un camion en pleine poitrine.
Il t'aime. Pour vrai. Le vrai toi. Le Stiles qui a toujours peur du noir à 25 ans, qui est toujours trop effrayé pour le serrer contre lui en retour. Tu es aimé.
« Derek, je..., dis-tu d'une voix serrée.
- Je sais, te fait-il taire. »
Il t'embrasse sur le front et remet gentillement tes cheveux en arrière alors tu fermes la bouche et ne dis rien. Il sait, qu'il a dit. Donc tu te tais alors qu'il te câline, semblerait que le grand méchant loup soit un câlineur. Mais tu ne te plains pas.
Parce que tu es en sécurité maintenant. Tu es à la maison.
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Fin
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Alors ? Ca vous a plu ? Je peux recommencer à avoir des idées en anglais et à les traduire ensuite ? MDR N'oubliez pas, la review est gratuite, et elle me fait plaisir et elle ne mord pas et tout le tralala donc s'il vous plait ? Laissez moi votre avis ^^ Merchi d'avance !