Disclaimer: Teen Wolf ne m'appartient pas (et heureusement).

Rating: K+ (pas plus mais je vous promets que la prochaine sera à plus ;p)

Avertissement: Présence d'un couple H/H.

Note de l'auteur: Et voici le dernier chapitre, j'espère qu'il vous plaira autant que les autres. :D

Bonne lecture!


Dimanche

Il vous reste un jour. Un jour et pas une seconde de plus monsieur Stilinski.

-J'ai besoin d'une thérapie, marmonna Stiles en se contorsionnant pour lire l'heure sur son réveil.

Il se rallongea sur le dos en position de l'étoile et observa pensivement son plafond.

J'en suis où exactement? Je lis dans les pensées des mecs depuis mon stupide accident de crosse. J'ai appris que Derek Hale était amoureux de moi, qu'Isaac m'aime beaucoup, que Jackson n'est pas si méchant que ça et que Boyd est assez comique dans son genre. Ah oui. Et Peter est un cannibale mais ce n'est pas très important. Et le coach sort avec Greenberg mais ce n'est pas très important non plus. Sinon, y a quoi d'autre?

J'ai embrassé Derek trois fois. Ça m'a plu. Bref. Je suis attiré par Derek, ça c'est clair, net et précis. Quoi d'autre? Maintenant faut que je sache s'il y a un petit plus ou pas. Comment on sait que quelqu'un nous plaît vraiment? Pour ça il n'y a qu'une seule solution.

-Papa.

Je sens que ça va être gai comme conversation. Sans mauvais jeu de mot. Tais-toi Stiles. Tais-toi.

«o=o»

-S'lut p'pa.

-Salut fiston. Bien dormi?

-Comme un loir. Tiens, ça ressemble à quoi un loir d'ailleurs?

Le shérif leva les yeux au ciel sans répondre.

-T'as un trou dans ta charentaise, commenta Stiles inutilement en préparant son petit-déjeuner.

-Comment s'est passé ta sortie?

-Très bien, répondit l'adolescent évasivement en fourrant sa cuillère pleine de céréales dans sa bouche.

-Comment va Derek?

-Pourchquoi chu me poches chette quechstion?

-Oh, juste pour savoir...Si c'est ton petit-copain ou pas.

Pas encore très réveillé, Stiles ne se rendit pas compte qu'il avait entendu les pensées de son père et il répondit:

-Je t'ai dit que ce n'était pas mon petit-copain.

-Mais je n'ai rien dit, fit remarquer le shérif en souriant derrière son journal. Il insiste vraiment beaucou là-dessus, ça cache quelque chose. Il s'est piégé tout seul. Alors comme ça mon fils sort avec un homme anciennement suspecté de meurtre? C'est bien pour ma réputation de shérif ça. Tu as quelque chose à me dire?

-Non, grommela Stiles en rentrant sa tête dans ses épaules.

Il se cacha derrière son bol en pestant contre son don et il abandonna son projet de demander conseil à son père pour l'instant.

«o=o»

Un peu plus tard dans la matinée, Stiles tenta une nouvelle approche. Son père regardait tranquillement la télévision comme chaque dimanche matin et il vint dans le salon sans faire de bruit avant de s'asseoir dans le fauteuil à côté du canapé qu'occupait le shérif.

L'adolescent resta une dizaine de minutes sans parler et se fut finalement l'aîné qui engagea la conversation.

-Tu as une question à me poser.

-Comment tu le sais? S'étonna Stiles en affichant un air surprit.

-Tu es ici depuis dix minutes sans dire un mot et tu fais toujours ça quand tu as une question. Au cas où tu l'aurais oublié je suis ton père et je te connais bien. Alors pose cette question. Tu as l'air soucieux.

-OK.

-Donc...?

-Comment on sait quand on ressent plus que de...hum...de l'attirance pour une personne?

Dans le mille.

Le shérif commença à sourire et il prit une position assise pour mieux voir son fils pendant qu'il lui parlait.

-Je suppose que cette fois tu ne vas pas me faire le coup du ''c'est l'ami d'un ami qui veut savoir'', n'est-ce pas?

-Non, cette fois c'est pour mon cousin, rétorqua Stiles pince-sans-rire.

-Tu n'as pas de cousin.

-Je sais. Mais je pourrais!

-Stiles. Reste sérieux de temps en temps, soupira le shérif.

-Même pas drôle. Bon, je suis sérieux là. Alors? Comment on sait qu'on aime quelqu'un?

-Tu m'as déjà posé cette question il y a quelques années. Tu ne te souviens pas?

-J'ai besoin que tu me le répètes pour que je puisse réfléchir en même temps.

Le shérif soupira une deuxième fois. Je déteste ce genre de conversation...Au moins là j'aurais l'occasion de récolter des indices pour savoir à qui pense Stiles. Ça compense.

-Bon, par quoi commencer? Tu y pense souvent?

Bah en ce moment c'est sûr que je ne peux pas trop faire autrement. Enfin si, je pourrais l'ignorer au lieu d'essayer de le faire changer.

-Tu t'inquiètes pour cette personne?

Bon, c'est vrai que je me suis beaucoup inquiété pendant ces vacances comme il ne donnait aucunes nouvelles mais c'était parce qu'il est le seul à pouvoir aider Scott, non?

-Tu veux la protéger?

Je l'ai déjà fait mais c'est aussi parce que j'allais pas le laisser mourir dans cette piscine! Je ne suis pas comme ça.

-Tu as l'impression que le temps passe très vite quand vous êtes ensemble?

Bah la dernière fois quand j'étais chez lui, je dois avouer que c'est passé super vite. A moins que ce soit le trajet qui ai duré longtemps?

-Tu prends son opinion de toi très à cœur?

Hier matin quand je devais m'habiller. Mais ça peut aussi être pour ne pas passer pour un nul auprès des autres.

-Tu te sens bien quand tu es proche de la personne en question?

C'est vrai que j'aime bien être avec Derek mais c'est parce qu'il a du répondant. C'est tout.

-Le cœur qui s'emballe?

Bah à chaque fois que je croise Derek il fait un truc bizarre mais c'est parce qu'il apparaît comme par magie aussi! C'est flippant.

-Alors?

-Non, dit Stiles en détournant la tête. Pas du tout.

Le shérif haussa un sourcil. Pourtant il a réagi à chaque proposition. Il se voile la face, je suis sûr qu'il s'est trouvé une excuse à chaque fois pour ne pas voir la vérité. Comment faire pour qu'il comprenne?

-Et si je te demandais un pourcentage? Il y a combien de chances que tu l'aimes?

-10%.

C'est déjà ça. Il n'a pas complètement rejeté cette possibilité. Est-ce qu'il refuse de l'admettre parce que c'est Hale ou parce que c'est un homme? Ou alors c'est à cause de moi. Bon, c'est vrai que Hale est trop vieux pour lui mais je peux bien fermer les yeux là-dessus jusqu'à sa majorité, non?

-Peut-être 25% en fait.

L'adolescent se leva et tapota affectueusement le crâne de son père avant de monter dans sa chambre.

Je ne me voile pas la face. Je ne suis pas amoureux de Derek. Pas du tout.

«o=o»

Deux heures. Deux heures que Stiles était allongé sur son lit à réfléchir en tenant fermement son portable dans son poing.

J'ai envie de l'appeler.

-Et je lui dirais quoi? Je vais juste bafouiller comme la stupide pucelle que je suis et j'aurais l'air très con.

J'ai quand même envie de l'appeler.

Il soupira en se mettant sur le ventre.

Je le fais ou pas?

-Stiles! J'ai une urgence au poste, je serais de retour ce soir. Ne m'attends pas pour manger.

-OK, répondit Stiles en sortant son visage de son oreiller.

La porte d'entrée claqua et la maison devint entièrement silencieuse.

Je n'aime pas le silence. Faut que j'appelle-

-I just came to see...what you call the wa-sa-be~

...Derek.

Stiles décrocha et plaqua son portable sur son oreille.

-Allô? Isaac?

-«Salut Stiles! Tu fais quelque chose?»

-Pas vraiment.

-«Ça te dirais de nous rejoindre au hangar pour qu'on mange tous ensemble ce midi? Lydia et Jackson ont accepté et ils seront bientôt là.»

-Y aura qui d'autre?

-«Bah la meute. C'est tout.»

-Derek aussi?

Il s'est passé quelque chose entre eux hier, c'est sûr. Je me demande quoi. Oui bien sûr.»

-Hein? Tu peux répéter?

-«J'ai dit: ''Oui, bien sûr''.»

-Ah... Okay. Je dois emmener quelque chose?

-«Non, c'est bon. Derek et Peter s'occupent de tout.»

-OK. J'arrive dans trente minutes.

-«A tout à l'heure!»

«o=o»

-Douche, fait. Brossage de dents, fait. Cheveux, fait. Nouvelle tenue, OK aussi. Bon, manque plus que les clés de ma Jeep.

J'espère qu'il sera d'accord aujourd'hui.

-«Stiles? Qu'est-ce qu'il se passe encore? Ça fait à peine vingt minutes que je suis partit.»

-Je suis invité à déjeuner chez des amis et il me faudrait les clés de bibiche. S'il-te-plaîîîît!

Il y eut un soupir à l'autre bout du fil.

-«Tu ferras attention, n'est-ce pas?»

-Bien sûr!

-«Elles sont dans mes bottes d'hiver à la cave.»

-Sérieux?

-«Bah j'étais sûr que tu ne les chercherais jamais là-bas. C'est tout ce dont tu avais besoin?»

-Oui, à ce soir!

«o=o»

-...Nous voici enfin réunis mon bébé d'amour. Je ne le laisserais plus jamais t'enlever à moi désormais. Tu devais te sentir tellement seule! Mais je te rassure, aujourd'hui tu vas pouvoir te rattraper. Tu verras, il y aura plein de voitures. Bon, elles sont un peu prétentieuses mais elles sont sympas au fond...

«o=o»

-Salut créatures des ténèbres! Comment ça va? La vie est belle? Les oiseaux chantent? A moins que vous les ayez mangé mais ça c'est un autre problème.

-Je propose qu'on le mange en premier, dit Peter confortablement installé sur le canapé. Il a l'air appétissant. Très appétissant.

Stiles frissonna de la tête aux pieds et alla plutôt saluer Isaac qui l'accueillit avec un grand sourire.

-T'as l'air très en forme aujourd'hui ou c'est juste une impression? Ça veut dire qu'ils sont ensemble?

-Bah...Euh...En fait je...Peut-être.

L'humain regarda Derek de loin et se mordit la lèvre inférieure en fronçant les sourcils.

-C'est quoi cette tête de constipé? Y a un souci? Pourquoi il regarde Derek comme ça?

-C'est rien, j'ai juste méga faim, s'exclama l'adolescent en tapotant son ventre. On va s'asseoir avec les autres?

«o=o»

Je crois que ça va devenir ma place attitrée.

Stiles se décala légèrement sur la droite pour s'éloigner de Peter et s'approcher de Derek par la même occasion.

-Alors petit Stiles, comment vas-tu aujourd'hui?

-Merveilleusement bien, répondit l'humain, amusé par le sentiment de déjà-vu.

-Tu as enfin compris que Scott était un idiot qui ne méritait pas ta présence à ses côtés ou tu es là par hasard?

-J'ai enfin compris que Scott était un idiot qui ne méritait pas ma présence à ses côtés, répliqua Stiles en souriant.

Isaac et Derek se lancèrent un regard positivement étonné par le changement d'opinion radical de l'hyperactif.

Il a enfin comprit. Je crois que c'est une très bonne semaine.

Stiles se tourna vers l'Alpha et lui sourit timidement avant qu'Erica et Boyd fassent une entrée fracassante dans la salle.

-Oh, mais ne serait-ce pas le tout nouveau Stiles sexy comme l'enfer? Heureuse de faire ta connaissance.

La blonde serra chaleureusement la main de l'humain alors que les autres riaient de lui.

-N'importe quoi, dit-il en levant les yeux au ciel.

-Je suis d'accord avec elle, rétorqua Isaac, c'est que t'es pas mal comme ça. Tu pourrais presque détrôner Derek. Qu'est-ce que t'en penses Derek?

Il est parfait comme ça. Il m'a toujours surpassé de toute façon.

-Lui, me détrôner? Tu rêves.

Ouh le menteur! Pensèrent Boyd, Isaac et Peter en même temps. Et d'après la moue amusée d'Erica, elle aussi savait qu'il n'avait pas dit ce qu'il pensait.

Les portes métalliques du hangar s'ouvrirent à nouveau et Lydia entra en tirant son petit-ami par le col de sa veste. C'est pas ma faute!

Les lycéens se mirent à rire alors que l'ancien Kanima boudait dans son coin. Peter sortit de la nourriture Dieu seul sait d'où et leur déjeuner put commencer dans la joie et la bonne humeur.

«o=o»

Stiles passait un très bon moment en compagnie de la meute.

Derek et lui échangèrent des sourires complices durant toute l'après-midi.

Tu souris parce que tu l'aimes. Arrête de nier.

Leurs mains se frôlèrent à plusieurs reprises.

C'est pas la peine d'hésiter... Tu l'aimes.

Et les pensées qu'il entendait venant de l'Alpha le réjouissait comme jamais.

Allez ne doute pas puisque tu sais très bien que tu n'attends que ça.

L'adolescent observa le profil du loup-garou et il arrêta de lutter.

Je dois arrêter de trouver des excuses...

Si je pense souvent à lui c'est parce qu'il m'obsède.

Si je m'inquiète pour lui et que je veux le protéger c'est parce que j'ai peur de le perdre.

Si le temps passe doublement plus lentement quand je ne suis pas avec lui c'est parce qu'il me manque.

Si j'ai toujours prit son opinion de moi très à cœur c'est parce que je veux qu'il soit fier de moi.

Si je me sens bien quand je suis près de lui c'est parce que je me sens en sécurité.

Si mon cœur s'emballe quand je le vois c'est parce que je l'aime.

Tout simplement.

«o=o»

-Finalement je devrais peut-être te donner ta chance, dit la rousse à l'adresse de Stiles, Jackson commence à m'énerver sérieusement.

-Désolé, dit l'hyperactif en souriant. C'est trop tard. J'ai déjà quelqu'un.

Les quatre comploteurs s'étouffèrent avec leur nourriture alors qu'Isaac se retenait de faire la danse de la victoire.

Je le savais! Derek, espèce de traître! Tu ne m'a rien dit.

-Quoi?! Stiles le petit puceau qui court après Lydia depuis dix ans s'est trouvé quelqu'un? S'étonna Jackson en relevant un sourcil. Quelle fille étrange peut bien vouloir de toi?

Isaac et Peter éclatèrent de rire en même temps.

Le rire de Peter est la chose la plus flippante que je n'ai jamais entendu de toute ma vie.

C'est vraiment si étrange que ça que je sois amoureux de lui?

-Qu'est-ce qui vous fait rire comme ça? Demanda Boyd.

-Vous êtes au courant de quelque chose? Ajouta la seule louve de la meute.

-Bien sûr que je sais, rétorqua Peter. Je sais tout.

-Et toi Isaac? Demanda Lydia.

Je vais pouvoir m'amuser avec les nerfs de Derek et Stiles.

Stiles prit la tête du frisé sous son bras et le bâillonna avec sa main pour l'empêcher de parler.

-Bien sûr qu'il sait lui aussi. C'est normal.

-Mh...muhm!

Si j'essaie de me débattre, je vais sûrement lui faire mal. Merde, je suis coincé. Et puis comment il sait que j'allais dire quelque chose d'embarrassant?

-Ça fait combien de temps?

-Euh...Depuis vendredi à peu près? Et puis ça ne vous regarde pas de toute manière.

Les curieux grognèrent de frustration et le sujet fut clos.

«o=o»

-Il se fait tard, dit Stiles en regardant sa montre. Je devrais rentrer avant que mon père ne commence à afficher ma photo partout en ville. Salut tout le monde et à demain!

Lydia et Jackson décidèrent de faire la même chose et ils récupérèrent toutes leurs affaires qui s'étaient éparpillées partout dans la salle.

Derek profita de l'ambiance chaotique qui régnait dans le hangar pour se faufiler à l'extérieur avec Stiles.

-Alors comme ça tu as déjà quelqu'un? Murmura l'Alpha en se pressant contre l'adolescent.

-Ah, si tu l'avais vu. C'est vraiment quelqu'un de spécial. Un peu plus poilu que la moyenne nationale et avec un caractère de ''chien''. C'est étrange, non? En plus mon père l'a déjà enfermé pendant une journée dans une cellule du commissariat. Bad ass, n'est-ce pas?

-Et c'est le fils du shérif qui dit ça? Répondit Derek avec un sourire en coin.

-Bien sûr! Dis, les deux sado-maso vont pas tarder à sortir, donc si tu veux me dire bonne nuit en bonne et due forme il va falloir que tu te dépêches.

L'Alpha leva les yeux au ciel puis prit les lèvres du plus jeune entre les siennes.

Tiens? Il paraît différent de d'habitude.

Stiles sourit et se sépara du loup juste à temps. Lydia et Jackson les saluèrent sans remarquer leur position un peu trop proche pour être innocente.

La Porsche démarra et bientôt ils se trouvèrent seulement tous les deux.

-A demain, loup-grincheux.

-A demain et ne fais pas de bêtise.

-Pourquoi vous me dîtes tout ça? Je suis sage et responsable moi!

-Mais oui c'est ça.

«o=o»

-Je suis rentré! S'exclama le shérif en retirant sa veste dans l'entrée. Stiles?

N'obtenant aucune réponse il se dirigea vers la cuisine où il trouva son fils qui préparait pensivement le repas.

-Oh? Bonsoir, souffla l'adolescent le regard vague.

-Tu as l'air ailleurs, tu vas bien?

-Oui, oui. Tout va bien.

-Hum, hum. Alors c'est normal que ta casserole soit à côté de la plaque chauffante?

-Ah? Euh...Pas vraiment. Je suis un peu dans la- Non. C'est rien.

Stiles décala sa casserole pour qu'elle puisse chauffer puis il se retourna vers son père.

-Tout c'est bien passé? Qu'est-ce que c'était?

-Oh, juste un accident de la route particulièrement spectaculaire. Rien de très intéressant. Et toi? Ton après-midi?

L'hyperactif haussa les épaules en lui tournant le dos brusquement.

-Pas grand-chose de neuf. Ok, il s'est passé quelque chose et il ne veut pas me le dire. Tirons-lui les vers du nez.

-Tu as réfléchit à notre discussion de ce matin?

-Un petit peu. Ça veut dire qu'il s'est torturé les méninges pendant plusieurs heures.

-Et tu en es à combien de pourcentage de certitude maintenant?

-Euh...100.

-Ah...Y a du progrès. Sacré progrès oui. Et qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis sur cette personne? Tu l'as vu cette après-midi, c'est ça?

-Mouais, vaguement.

Bon, okay, j'ai passé ma journée pratiquement collé à lui mais il n'est pas obligé de le savoir.

-Je vois. Je suis heureux que tu te sois trouvé quelqu'un fiston, dit le shérif en tapotant le dos de son fils. Par contre, s'il s'avère que j'avais raison et que c'est Hale, j'irais lui dire deux trois mots.

Soudain, Stiles sentit une terrible douleur prendre place dans son crâne et il perdit l'équilibre. Le shérif le rattrapa par réflexe et le fit s'asseoir par terre.

-Stiles? Qu'est-ce que tu as?

-Ma têt-

L'adolescent se sentit partir en arrière alors que la voix paniquée de son père l'appelait.

«o=o»

Stiles se réveilla en sursaut dans une clairière qui lui semblait bien familière.

-J'ai déjà vu ces champignons quelque part, non? Dit-il pour lui-même en se grattant la tête.

Il examina les alentours et reconnu la rivière couleur chocolat avec ses étranges poisson. L'adolescent se leva en s'appuyant sur un tronc et prit un chemin au hasard qui le mena à une forêt rempli d'affreux corbeaux qu'il ignora de son mieux.

Le sentier qu'il empruntait se termina abruptement et il déplaça quelques feuillages qui lui bouchaient le chemin jusqu'à la clairière qu'il avait visité lors de son dernier séjour dans cet endroit.

-Bonjour? Y a quelqu'un?

Un tableau apparut devant lui et il s'approcha pour déchiffrer les noms qui y étaient inscrits.

-Derek Hale et Stiles Stilinski? Bah c'est quoi ça?

-La matérialisation de ta réussite, dit une voix derrière lui.

Il se tourna vers sa professeur de philosophie avec une mine interrogative.

-De quoi vous parlez?

-Des cinq jours que je t'ai accordé. Tu as fait exactement ce qu'il fallait et je t'en félicite.

-Bah merci.

-Tu veux un conseil?

-Pourquoi pas?

-Profite de ta vie.

-Belle morale. C'est tout?

-Tu veux que j'appelle ton père?

-Je suis sûr que vous l'avez déjà fait, rétorqua l'hyperactif en croisant les bras.

-Peut-être. Mais son dauphin est malade et il ne peut pas se déplacer jusqu'ici.

-C'est sûr, les dauphins c'est vraiment un calvaire pour les garder en bonne santé.

-Je ne peux qu'approuver.

-Du coup je dois quand même sortir?

-Bien entendu. Tu ne vas pas passer ta vie avec moi quand même. Et puis il y a des gens qui t'attendent, fit la fée Ramirez en pointant son doigt vers une porte à sa droite. Vas-y. Rentre chez toi.

-Au revoir!

Stiles se retourna et ouvrit la porte.

«o=o»

-Mmh, pauvre dauphin, marmonna Stiles alors qu'il sortait peu à peu du sommeil. Encore en panne...mmh.

-Votre fils nourrit-il une passion pour les dauphins?

-Pas à ma connaissance, répondit le shérif. Stiles? Stiles! Tu m'entends?

-Vouis.

-Ouvre les yeux.

Stiles s'exécuta et vit flou pendant quelques secondes.

-Je suis encore dans la clairière?

-Euh...tu es à l'hôpital.

-Ah...Dommage.

Le médecin et le shérif se regardèrent en haussant les épaules. C'était Stiles. Rien d'anormal.

-Comment vous sentez vous?

-Très bien. Enfin, à part le fait que j'ai un petit creux. Y a pas un truc savoureux à se mettre sous la dent par ici?

-Je vais d'abords vous examiner et ensuite vous pourrez rentrer chez vous, répondit le médecin en faisant sortir le shérif de la pièce.

«o=o»

Le trajet jusqu'à chez eux se fit dans un silence paisible. Stiles dormait contre la vitre de la voiture sous le regard protecteur et bienveillant de son père.

-Quelle semaine...

Le shérif bailla juste à temps et il ne vit pas une ombre passer derrière la maison. Il se gara et secoua légèrement Stiles qui pesta avant de se lever en s'étirant.

-Je suis trop crevé.

-Eh bien, plus vite tu rentreras, plus vite tu pourras aller te coucher.

-J'ai faim, se plaignit l'adolescent, tu veux bien me porter jusqu'à mon lit mon petit papounet?

-Et puis quoi encore? Rétorqua le shérif en ouvrant la porte d'entrée. Allez, on se dépêche!

-C'est bon, y a pas le feu, bougonna le jeune. Moi je vais me changer d'abord. Tu m'appelles quand c'est prêt?

Stiles monta les marches en traînant des pieds et il n'eut même pas le temps de lever sa main vers la poignée de sa porte que celle-ci s'ouvrait brusquement. Une main lui agrippa le bras et le tira dans la chambre. On le plaqua sur sa porte et il sentit une pression sur sa joue.

-Derek?

-Où étais-tu?

-Euh... A l'hôpital. J'ai fait un malaise avant mais ce n'est pas grave, hein! Ne t'inquiète pas.

-Je ne m'inquiète pas du tout, rétorqua l'Alpha en prenant l'adolescent dans ses bras.

Stiles attendit quelques secondes puis fronça les sourcils d'incompréhension.

Il ne pense pas? Ce n'est pas normal ça. D'habitude il y a au moins une petite pensée.

-Dis, ça fait combien 251x11? Demanda l'adolescent.

Derek leva un sourcil et recula pour regarder son petit-ami dans les yeux.

-Pourquoi cette question?

-Dis-moi juste. C'est super important.

L'Alpha réfléchit quelques instants.

-2761.

-Ah?

Je n'entends plus ses pensées! Je comprends plus rien. Pourquoi ça ne marche plus?

-T'es sûr que ça va? Demanda Derek d'une voix inquiète en touchant son front.

-Je- Oui. Oui, oui. Tout va bien. Pourquoi ça n'irait pas? Je suis dans les bras du meilleur partie de Beacon Hills et dans moins de cinq secondes il va m'embrasser comme si on allait mourir demain alors-

-JE LE SAVAIS! S'exclama la voix triomphante du shérif en ouvrant violemment la porte de la chambre.

Porte qui cogna l'arrière du crâne de Stiles qui tomba dans les bras de Derek.

-Stiles? Oh non, tu vas pas recommencer! s'écrièrent les deux autres.

Fin...?

Quelque part à Beacon Hills, en face de l'appartement de Derek Hale.

Kathy Ramirez sourit en observant le ciel nocturne par sa fenêtre.

-Tu es vraiment incorrigible, soupira une voix masculine à côté d'elle. Tu ne peux pas t'en empêcher, n'est-ce pas?

-C'est très divertissant et stimulant de faire ce genre d'activité. Tu devrais t'y mettre Alan.

-Très peu pour moi. Et je ne suis pas un sorcier depuis si longtemps que toi. Mes talents ne sont pas aussi développés que les tiens.

Le sourire de la vieille femme s'agrandit et elle fit un clin d'œil complice au vétérinaire.

Fin ;D


Verdict? Bon? Pas bon?

Eh oui, c'est le dernier chapitre. Désolée pour ceux qui voulaient que ça dure plus longtemps et que je rajoute des chapitres mais j'ai préféré mettre la fin d'origine. En fait, j'ai écrit le chapitre 7 ces deux derniers jours et j'aurais pu continuer au moins jusqu'à atteindre dix chapitres mais c'était moins drôle et plus déprimant. Donc je préfère vous quitter sur une note joyeuse et qui laisse présager pleins de bonnes choses plutôt que sur un truc déprimant ou frustrant à souhait.

Voilà, j'espère que cette fiction vous a plu et que vous avez passé un bon moment en la lisant.

Comme c'est les vacances, je vais en profiter pour avancer dans l'écriture de ma prochaine fiction que je commencerais sûrement à poster après les vacances si ça intéresse quelqu'un. :D (Est-ce que ça intéresse quelqu'un ou vous m'en voulez vraiment autant pour cette fin? T_T)

Petite présentation du projet du Saucisson:

Titre: Excuse-moi mais pourrais-tu t'excuser? (Ouais, je sais que mes titres sont pourris mais il va tellement bien xD)

Pairing: Steter (eh oui, je m'y mets!)

Rating: M (eh oui, je m'y mets aussi)

Longueur: Je ne sais pas encore puisque je n'ai pas fini d'écrire mais ça ne devrait pas dépasser les vingt chapitres.

Résumer: Peter est au fond du gouffre. Un soir il décide de mettre fin à sa vie mais c'est sans compter sur un certain fouineur borné qui va le détourner de son objectif. Derek va-t-il les laisser faire? [Steter; relation majeur/mineur]

Et voilà, j'espère que ça vous aura donné envie d'essayer mon premier Steter :D

GROS POUTOUS BIEN BAVEUX et à la prochaine fois!