Bonsoir tout le monde ! =-) Comme promis dans mon autre fiction, je me lance sur un one-shot, voir une fiction plus longue si vous aimez. Je repars de l'épisode 6 de la saison 2 donc attention aux spoilers pour ceux qui n'auraient pas encore vu cet episode. j'ai repris les choses à ma facon en esperant que ca vous plaise. S'il vous plait, donnez moi vos avis, savoir si je continues ou pas. Bien sur, je continues en parrallele l'autre fiction, je ne l'abandonne pas :) Bonne lecture à tous et j'attends vos retours =D Tres bonne fin de soiree à tous ! Laura.

Chapitre 1 :

« Le souvenir de nos erreurs est notre plus fidèle compagnon »

Point de vue d'Oliver :

Il y a de ces moments dans la vie où vous commettez des erreurs. Tout le monde est confronté à cela à un moment ou à un autre dans sa vie. Et je peux déjà entendre d'ici ce que vous vous dites « Tout le monde commet des erreurs ». Je répondrai sans doute à cela que vous avez raison. Mais il y a un mais. J'ai toujours considéré qu'il y avait deux types d'erreurs. La première catégorie regroupe toutes les petites erreurs sans importance que vous commettez tous les jours mais qui n'ont et n'auront pas d'incidence réelle sur votre vie. Quant aux autres, celles là ont un impact différent et bien plus important sur votre futur. Aujourd'hui, je me retrouvais dans cette deuxième catégorie. Parce que je considérais que notre séjour en Russie et tout ce qui s'était passé là-bas dépassait de loin le stade de simple « erreur ». Bien sûr, vous pouvez toujours essayer de vous trouver des excuses, plus ou moins valables. Dans mon cas ? J'avais songé à toutes les excuses possibles. 1) Que ce qui s'était produit avec Isabel n'était pas uniquement ma faute. 2) Que la quantité d'alcool que j'avais ingurgité ce soir là avait fait en sorte que. 3)Que l'inquiétude et le stress de cette mission m'avait conduit à faire des choses que je ne voulais pas faire. Mais vous avez beau essayer de vous trouver toutes les excuses possibles, ça ne marche pas. Parce que ce qui s'était passé était ma faute. Il était temps que j'admette ça.

J'imagine que les choses auraient étés moins compliquées si tout cela était resté uniquement dans MON esprit, avec MES remords. Mais que je le veuille ou non, il ne s'agissait plus seulement de moi et encore moins d'Isabel. Il s'agissait d'ELLE. Felicity. Depuis notre retour, les choses étaient devenues compliquées entre nous. Tension. Voilà le seul mot que je pouvais donner pour exprimer ce par quoi nous étions en train de passer elle et moi. Le jour suivant notre retour, je l'avais retrouvé dans son bureau, occupé à taper frénétiquement sur son clavier. J'étais passé devant son bureau et elle avait pris soin de ne pas relevé les yeux vers moi, ignorant mon passage. J'aurais voulu m'arrêter, m'approcher assez près d'elle pour la forcer à me regarder et lui dire quelque chose, trouver simplement quelques mots pour lui faire comprendre à quel point j'étais désolé, pour lui faire comprendre à quel point je regrettais tout ce qui s'était passé. Mais je ne l'avais pas fait. Parce que je ne savais pas comment m'y prendre. A dire vrai, j'avais peur. Peur de me confronter une nouvelle fois au regard qu'elle m'avait porté à l'hôtel. Mélange de tristesse et de déception.

Depuis des jours, la vie au bureau, lorsque nous prétendions tous vivre une vie banale, était différente. Je ne l'entendais plus débiter une multitude de phrases lorsqu'elle n'était pas d'accord avec moi, je ne l'entendais plus non plus refuser obstinément d'apporter un café lorsque je recevais des visites. Non. Au contraire. La seule chose que j'entendais était le bruit de ses doigts sur le clavier au fur et à mesure qu'elle tapait et dans le pire des cas, le silence. Juste un silence lourd et insoutenable. Elle apportait les cafés sans rechigner ni sans m'accorder un regard, souriant juste timidement à mon invité du jour puis ressortait de la pièce en refermant la porte. Ca s'arrêtait là. Et quand je m'étais risqué à entrer dans son bureau pour lui demander de poster du courrier ou de reporter un rendez-vous, la réponse était toujours la même « Bien ». Et le pire dans tout cela, c'est que je savais qu'à un moment ou à un autre, nous allions, non, j'ALLAIS devoir mettre un terme à cette situation et lui parler. Seul à seule.

Point de vue de Felicity :

Depuis des jours et des jours, je m'appliquais soigneusement à éviter Oliver. Je me contentais de faire mon travail, pour Oliver Queen ou pour le justicier. C'était tout. Pour autant, malgré tout ce que j'avais ressenti ce jour là, je ne pouvais pas me résoudre à quitter Queen Consolidated. Pour une raison que j'ignorais. Enfin non, pas exactement. Je savais pourquoi je ne le faisais pas. Parce que malgré tout, je ne pouvais pas le laisser seul et malgré le fait que j'essayais de me convaincre du contraire, je n'arrivais pas à le détester et mes sentiments finissaient toujours par prendre le dessus sur moi. Voilà pourquoi je l'évitais. Et l'autre raison qui me poussait à agir comme le faisais était qu'à chaque fois que je croisais son regard, c'était la Russie et tout ce qui s'y était produit qui me revenait en mémoire. Je me revoyais toquer innocemment à la porte, je revoyais le regard surpris et à la fois gêné d'Oliver lorsqu'il avait ouvert la porte et puis ELLE, sortir de la chambre en me jetant un regard triomphant, sa robe moulante à souhait encore défaite dans le dos. A ce moment là, la seule chose que j'avais trouvé à dire fut quelque chose comme « ce qui se passe en Russie reste en Russie ». J'avais menti. Parce que je ne pouvais pas faire ça. Je ne pouvais pas oublier aussi facilement ce que j'avais vu et encore moins oublier le sentiment que j'avais ressenti lorsque j'avais compris, cette impression que mon coeur était en train de se briser. Aussi ridicule que cela puisse paraitre. Parce que si j'avais pu avoir des doutes auparavant, il était évident qu'Oliver ne partageait pas les sentiments que j'avais pour lui. C'était tout moi ça. Bien joué Felicity. Il a fallu que tu choisisse l'homme le plus inaccessible de la Terre.

Je m'étais débrouillée pour ne pas le croiser. Ni dans les bureaux, ni dans l'ascenseur et quand nous nous rejoignions au QG, je prenais soin de ne lui parler qu'en cas de nécessité. Pour lui expliquer les choses. Si je ne donnais aucunes informations, je l'écoutais parler avec Diggle, tout en tentant avec plus ou moins de succès de me concentrer sur mon travail. D'ailleurs, le travail était devenu ma priorité numéro un. Je passais le plus clair de mon temps au QG à faire des recherches, à formater tout ce que je pouvais formater sur les ordinateurs. Tout ça pour ne pas me retrouver dans l'un de ces moments où vous commencez à penser à la seule chose à laquelle vous ne voulez absolument penser. Trouver le sommeil commençait à devenir une tâche difficile et pour tout avouer, je ne voulais pas dormir, pas si ça signifiait prendre le risque de rêver d'Oliver Queen. Mais tout cela n'allait pas durer.

Le jour où tout a commencé à basculer, je m'étais rendue au Verdant pour faire des recherches. Encore. Les cernes commençaient à s'accumuler sous mes yeux, j'en avais bien conscience et en plus de ça, bien que le fait d'être malade ne rentrait pas dans mes habitudes, je me sentais étrange. Quoi de mieux qu'une grippe en plus, hein ? Lorsque j'étais arrivée, Diggle m'avait jeté un de ses regards qu'il me lançait depuis des jours et des jours. Il ne comprenait sans doute pas. La Russie était restée entre Oliver et moi, enfin si l'on peut dire, et Diggle n'était en rien au courant de ce qui s'était produit. Et je ne voulais définitivement pas qu'il l'apprenne. Concentrée sur l'ordinateur, je portais soudain ma main contre ma tempe en même temps qu'une douleur s'y propageait. Je sentis Diggle m'observer et tournai la tête vers lui sans dire un mot;

- Tu devrais te reposer, me dit-il simplement en me désignant le canapé. Tu as besoin de dormir.

Le regard qu'il me lança me dissuada de le contredire. En soupirant, je me levais, vacillant sur mes pieds et me dirigea vers le canapé. J'imagine que je du m'endormir dés que je m'étais retrouvée en position allongée. Je m'en rendis compte lorsque je me retrouvais dans un rêve étrange. Je ne saurais pas exactement dire en quoi il consistait mais je me souviens juste de ce sentiment d'insécurité mêlé à de la peur, comme si quelqu'un m'observait contre mon gré. Je ne sais pas exactement non plus combien de temps j'étais restée dans cet état de semi-conscience mais une chose est sûre c'est qu'on me réveilla brusquement. Me redressant sur le canapé, la première chose que je vis fût Oliver qui se tenait face à moi, une main sur mon épaule, le regard soucieux. Dés que fus suffisamment consciente pour comprendre qu'il s'agissait justement d'Oliver, je me relevais du canapé, dégageant sa main de mon épaule par la même occasion et m'éloigna de lui sans dire un mot. Ca aurait pu fonctionné s'il ne m'avait pas attraper par l'avant bras pour me retenir. Je fermais les yeux, refusant de croiser son regard.

- Rentre chez toi, Felicity.

- Je vais très bien, répliquais-je d'un ton froid.

-Tu es brulante de fièvre. Rentre et repose toi.

J'ignorais sa remarque, dégageait mon bras de sa main et fis quelques pas avant d'atteindre le siège devant les ordinateurs. Au moment précis ou j'allais m'attarder sur le clavier, Oliver fit tourner le siège pour que je me retrouve face à lui.

-Ce n'était pas une suggestion. Je veux que tu rentre, prends quelques jours et repose toi !

- J'ai du travail ! tentais-je de protester en portant une nouvelle fois ma main contre ma tête quand une douleur plus forte que les précédentes comprima ma tête.

Contre toute attente, j'entendis vaguement Oliver demander à Diggle de me reconduire chez moi. Je me relevais, trop vite, pris mon sac et m'apprêtait à partir;

- Je peux conduire et je...

Au moment ou je me tournais vers Oliver, je sentis ma tête tourner, comme engourdie et tandis que j'essayais vainement de faire quelques pas, j'eus la désagréable impression que mon corps refusait obstinément d'obéir aux ordres que mon cerveau semblait lui donner. J'entendis la voix d'Oliver au loin;

-Felicity ? Tout va bien ? Hé !

Je n'eu pas le temps de lui répondre et avant que je ne comprenne ce qui était en train de se passer, je sentis mon corps s'effondrer au sol. La dernière chose que je vis avant de perdre connaissance fût Oliver qui se précipitait vers moi en appelant mon nom.