Bonjour!

Un two-shot (je crois) histoire de rire un peu et de participer au fandom. L'invasion de ZoSan est finie? Peu de publications ces derniers temps... Mais où êtes-vous?

Et comme on n'est jamais si bien servi que pas soi-même, j'en profite pour me faire de la pub. J'ai publié une fic Sherlock Holmes, "La valse des pleurs" et j'ose vous proposer d'y faire un tour car sans me vanter, je crois qu'elle en vaut la peine. Et à y bien regarder, les personnages sont assez proches de nos deux chouchous. Du moins dans mon esprit mais je vous laisse juger par vous-même si le coeur vous en dit.

Bref, bonne lecture!


ÇA VA SAIGNER!

Deux ans qu'ils ne s'étaient pas vus. Deux ans à s'entraîner et aucune doute, chacun avait développé des compétences et une puissance au combat indéniables. Tout ceci à force d'efforts et d'épreuves, leurs corps s'étaient façonnés, plus ou moins naturellement, Franky en était le parfait exemple. En fait, il n'avait plus rien d'humain, pour le plus grand bonheur de Luffy, Chopper et Usopp qui s'extasiaient devant le moindre de ses gadgets.

Tous avaient gagné en muscles, les filles avaient gonflé autrement, pour le plus grand bonheur du cuisinier. Ou son malheur, vu les litres de sang qu'il perdait dès qu'il en regardait une et comme il était toujours aux petits soins pour elles, l'incident se répétait souvent, trop pour le médecin qui voyait son stock de poches de sang fondre comme neige au soleil. Ce n'aurait pas été si grave si Sanji n'était d'un groupe sanguin extrêmement rare et donc difficile à se procurer.

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Deux ans et les vieilles habitudes étaient vite revenues; à cet instant, Zoro, tous sabres dehors, se jetait en avant sur un cuistot qui lui lançait un sourire provoquant et, oh combien énervant!

« Cuistot du dimanche, tu peux pas regarder où tu marches?!

- Et toi, t'es obligé de roupiller dans le passage? J'ai pas fait exprès, j'ai cru qu'on avait planté de la pelouse sur le pont supérieur… Tronche de gazon!

- Je vais t'éclater, Sourcil permanenté!

- Amène-toi, qu'on rigole un peu! J'ai comme une envie de faire de la purée de brocoli! »

Et Sanji rétorquait d'un kick qui faisait voltiger les sabres, puis une semelle, puis une lame,… Le combat continuait sous les insultes des deux protagonistes et dans l'indifférence générale, quand soudain, le coin de l'œil du cuisinier fut attiré par quelque chose… de rose. Soit le haut du bikini que venait de dévoiler Nami avant de s'installer sur sa chaise longue.

Et là, ce qui devait arriver arriva et un flot de sang sorti des narines du blond, coupant Zoro dans son élan et faisant hurler le canonnier comme un damné.

« Chopper, vite, Sanji va mouriiiiir!

- Rhooo mais c'est pas vrai! Pourquoi ma rééducation ne marche pas? Sanjiiiii, je suis désoléééééé! »

Alors que les deux-là le ramassaient pour le conduire à l'infirmerie, Zoro soupira, un peu énervé et beaucoup frustré que leur petite bagarre soit ainsi avortée. Cet imbécile était vraiment insupportable, encore pire qu'avant avec ses gonzesses! Pathétique!

De dépit, il s'installa contre le mât, bien décidé à occuper ce temps à se rendormir. Au bout de plusieurs minutes, il entendit Chopper qui parlait avec Luffy et Nami.

« Je ne sais plus quoi faire pour lui, il va finir par mourir si ça continue. Il faut qu'on accoste le plus vite possible, je n'ai pratiquement plus de poches de sang.

- La prochaine île ne sera pas en vue avant plusieurs jours, précisa la navigatrice.

- Encore une hémorragie de ce type et je ne donne pas cher de sa peau. En attendant, toi et Robin, vous porterez des cols roulés!

- Non mais ça va pas? Tu as vu cette chaleur? Il n'a qu'à se contrôler!

- Mais il en est incapable, je fais tout pour le désintoxiquer mais je manque de temps et de pratique, je n'ai jamais soigné de toxicomane.

- Ben ce n'est pas mon problème! Enferme-le dans l'infirmerie et comme ça, on sera tranquilles. »

Cette fois Luffy, un peu indifférent jusque là à la conversation, s'interposa.

« Impossible, faut qu'il cuisine ma viande!

- Alors enferme-le dans la cuisine!

- Et comment on fera pour manger? Tu seras bien obligée d'y entrer. »

Zoro écoutait et réfléchissait. L'autre égoïste de sorcière ne voulait en rien changer ses habitudes, le cuistot pervers ne contrôlait rien et ils risquaient de se retrouver sans cuisinier et lui, sans personne avec qui s'amuser. Car pendant ces deux ans, il devait bien avouer que ça lui avait manqué ces petites bagarres, ces surnoms débiles, ces provocations qui permettaient de se maintenir en forme et de rigoler un peu. Dès qu'ils s'étaient revus, c'était reparti, comme s'ils ne s'étaient jamais quittés.

Ses pensées furent bientôt interrompues par une sorte de couinement et il entrouvrit un œil pour découvrir le cuistot, accroché à sa potence dont les roulettes grinçaient et où pendaient quatre poches de sang à moitié vides. Il avançait péniblement à la vitesse d'un escargot perclus d'arthrite.

« Sanji, qu'est-ce que tu fais là?, s'alarma Chopper. Tu devrais rester couché, tu n'as pas encore récupéré.

- Mais si tout va bien. Et… Namiiiii chériiiiiie…. »

Il n'eut pas le loisir de continuer sa phrase que le geyser écarlate reprenait de plus belle sous les cris paniqués du médecin. Cette fois, Zoro soupira, se leva d'un bond, fonça sur le cuistot pratiquement inconscient qu'il ficha sous son bras, prenant la potence de l'autre.

« Je m'en occupe Chopper.

- Euh… Zoro...

- Laisse-nous dix minutes, je vais régler le problème.

- Si tu penses à lui crever les yeux… il fauuuuut paaaaaaas!

- Tiens, j'y avais pas pensé… bah, en deuxième option…

- Mais noooooon!

- T'inquiète, foutez-nous la paix, je m'en charge. »

Et Zoro entra dans l'infirmerie avec son chargement sous le regard inquiet et humide du jeune docteur.

OOOOooooOOOOooooOOOO

Zoro balança le cuisinier sur le lit, ce qui le sortit brusquement de sa torpeur.

« Bordel Marimo, tu peux pas être moins bourrin?

- Oh, mais si… »

Alors qu'il répondait ainsi avec son sourire carnassier et sa voix basse et trop calme, Sanji eut un instant d'anxiété. Il se sentait vraiment lessivé, aucune force due à la perte de sang et il se trouvait seul avec son meilleur ennemi. S'il comptait le découper, lui tenir tête risquait d'être difficile, voir impossible. Mais hors de question de le laisser se douter de son inquiétude.

« Casse-toi maintenant, j'ai pas besoin de toi, tête de cactus.

- C'est là que tu te trompes, Numéro Sept.

- Tu vas pas recommencer à te la jouer parce que t'es arrivé le premier!Et le jour où j'aurai besoin d'un enfoiré de ton genre, je me suicide! »

Zoro était à côté du lit, le dominait de toute sa hauteur, étrangement calme et apparemment pas décidé à sortir. Encore moins quand il se saisit de ses deux poignets pour les immobiliser.

« Dis, tu me lâches, oui!

- La ferme! »

Zoro, sans plus de façon, se pencha et se retrouva à califourchon sur les jambes si dangereuses du cuisinier afin d'éviter tout mauvais coup.

« Mais… Descends de là, abruti de petit pois! »

Une main halée fit sauter le bouton de son pantalon.

« Bordel… mais… tu vas pas…

- On dirait bien que si.

- Me touche pas, connard de Marimo… »

Sa braguette venait de descendre dans un zip qui sembla lui déchirer les tympans. Il tentait bien d'échapper à la poigne de fer mais c'était peine perdue.

« T'es pas drôle là, ne la touche pas! Ne la touche pas, je te dis! »

Des doigts venaient de s'insinuer dans son caleçon.

« Putain de Tronche de Pelouse, je t'interdis de… Houch! »

Une main ferme et calleuse venait de se saisir de son sexe flasque, une main chaude dont les doigts s'écartaient au fur et à mesure que le membre gonflait. À croire que le peu de sang qui lui restait avait choisi de se regrouper à un seul endroit, bien malgré lui. Trahi par son propre corps, voilà ce qu'il était.

« Ne fais pas ça ou je te tuerai Marimoooo… »

La main imprimait un va et vient ferme mais sans douleur, finissant de réveiller l'érection déjà bien engagée.

« je vais te bousiller, te trucider, te faire mouriiiiir…. »

Un pouce venait de caresser le bout de son gland, très doucement alors que la poigne sur son sexe serrait un peu plus. Et quand le rythme s'accéléra, Sanji ne pouvait tout bonnement plus parler, les yeux clos et sa bouche laissait passer des soupirs qui se transformaient en gémissements qu'il tentait de retenir ou tout du moins d'étouffer en se mordant la lèvre inférieure.

Zoro quand à lui, n'avait vu au départ que l'aspect pratique de la chose, occuper sa libido débordante pour éviter qu'il n'en meurt. Par contre, il n'avait absolument pas prévu que le cuistot soit si sexy alors qu'il perdait les pédales sous ses caresses. Lui qui gardait son contrôle en toutes circonstances, cette fois commençait à avoir très chaud et heureusement que sa tenue de samouraï était assez ample pour cacher son pantalon devenu trop étroit. Et la situation empira quand il sentit sous lui le cuistot bouger et donner des petits coups de bassin alors qu'il ne semblait même pas s'en apercevoir, totalement chamboulé de plaisir.

« Oh putain! Il est excitant cet abruti de cuistot pervers! Oh putain! Putain de putain de putain de merde! »

Le bretteur accéléra la cadence de sa main, bien décidé à abréger ce moment sinon, il ne répondait plus de rien.

« Aaaah, Zoro… »

Sanji, dans un dernier soubresaut, jouit dans la main du sabreur qui faillit faire de même dans son pantalon rien que d'entendre prononcer son nom à cet instant. Mais ses propres ardeurs furent bientôt douchées par le regard haineux du cuistot encore un peu haletant qui le fixait alors qu'il lâchait ses poignets et descendait du lit.

« Putain de sabreur de mes deux, tu vas me le payer cher!

- Pas la peine de t'énerver.

- QUOI?! Tu viens d'abuser de moi!

- Tss! N'importe quoi! T'avais pas l'air trop en colère, y'a moins d'une minute!

- C'est… c'est un réflexe, pauvre con!

- Et crier mon nom pendant l'orgasme, c'était un réflexe aussi? Tu parles!

- Après ce que j'ai vécu ces deux dernières années, tu as…

- J'ai quoi? Arrête un peu d'en faire tout un flan, c'était pas une demande en mariage.

- Mais c'que t'es con! Toi, ces deux années ont fait de toi un violeur?

- Crois ce que tu veux, Cook. En tous cas, tu ne saignes plus du nez, je vais prévenir Chopper que malgré ce qu'il craignait, y'a une chance que tu ne claques pas aujourd'hui. »

Sanji le regarda s'éloigner et fermer la porte derrière lui.

Il avait fait ça pour… lui sauver la vie? Et comment un esprit normal pouvait imaginer un traitement pareil?! Cinglé, taré, violent, violeur, canon…!

Et le cuisinier de s'engueuler lui-même alors que son esprit bipolaire trouvait son agresseur beau et excitant. Sans doute des séquelles de tout ce qu'il avait subi.

Merde!

OOOOooooOOOOooooOOOO

Zoro était sorti précipitamment, gêné à l'entrejambe par une érection douloureuse et était tombé directement sur le petit médecin.

« Zoro, comment il va?

- Bien. On ne peut mieux.

- Vraiment? Mais qu'est-ce que tu lui as fait?

- Ben… Désolé Chopper mais là, faut que je file! »

Le renne l'avait vu se précipiter dans la salle de bain sans comprendre le pourquoi du comment et il préféra aller s'encourir de l'état de son patient plutôt que se poser d'inutiles questions.

Le cuisinier était allongé, fixant le plafond d'un drôle d'air. Mais au moins, il ne saignait plus.

« Sanji? Je vois que Zoro a réussi a stopper l'hémorragie. »

Au simple nom du sabreur, le maître-coq rougit malgré la perte de sang qu'il avait subie mais le choc méritait cette réaction.

« Euh, oui, il l'a fait.

- Comment il s'y est pris? Je n'ai pas eu le temps de lui demander. Il faudrait que je sache si jamais ça te reprenait, je ferais ce qu'il faut.

- Surtout pas! »

Chopper qui me… Brrrr, rien que d'y penser, j'en ai des frissons.

« Voyons, je suis médecin.

- Oui,… mais pas là. Non, franchement, vaut mieux laisser tomber. Tu n'aurais pas la poigne.

- Ah? Faut de la force?

- Oui… enfin, un peu… faut… une grande main.

- Si je me transforme, j'ai des plus grandes mains que Zoro.

- Oui, mais là, ce serait trop! Écoute Chopper, je n'ai pas franchement envie d'en parler, on va dire que ça a été efficace, je vais bien, le ciel est bleu et j'ai le repas à mettre en route alors si tu veux bien m'enlever ces aiguilles, ce serait le top!

- Tu devrais les garder, histoire d'être tout à fait remis.

- Bordel Chopper, vire-moi ça que je reprenne une vie normale dans ma cuisine normale, à préparer de la bouffe normale! Ok?!

- Très bien Sanji, ne te fâche pas. »

Le cuisinier culpabilisa aussitôt face aux yeux brillants du médecin.

« Excuse-moi Chopper, c'est l'autre abruti qui m'énerve.

- C'est sûr que vous ne vous entendez pas très bien, alors ça ne doit pas être facile de lui être redevable.

- Oui, c'est un peu ça. »

Redevable? Mon cul, oui! C'est plutôt lui qui m'en doit une! Je n'ai qu'une envie, c'est de le buter, cet enfoiré!

Chopper enleva les aiguilles et regarda le cuisinier retourner dans son antre, un peu inquiet. Mais bon, inutile de s'inquiéter puisque Zoro avait un traitement.

OOOOooooOOOOooooOOOO

Le soir venu, tout le monde se régalait d'un bon repas dans une chaude ambiance. Sanji servait ses délicieux plats sous les yeux ravis de chacun tout en essayant d'ignorer le sabreur qui discutait avec Franky comme si de rien n'était. Mais le pire était de tenter de ne pas remarquer ses deux déesses, si jolies, si pulpeuses, leurs tenues qui ne cachaient que l'essentiel…

Bordel! Sanji, reprends-toi! Ne pas penser, ne pas imaginer, ne pas sentir… Mmmh, leur parfum… si j'étais plus près, j'en serais ivre…

Et inconsciemment, il se penchait au-dessus de la jolie rousse et… fut propulsé en arrière par un nouveau flot de sang s'échappant de ses narines.

NOOOOOOOOOOOOOOOOON!

« Mon dieu Sanji!, s'écria le médecin. Vite Zoro, aide-le! »

NOOOOOOOOOOOOOOOOON!

Le cuisinier aurait aimé pouvoir lutter, ou au moins l'insulter mais rien, il était vidé, une deuxième hémorragie la même journée et il ne pouvait rien faire que subir.

« Je l'embarque à la vigie. L'altitude. »

Personne n'y comprenait rien mais le repas n'était pas terminé alors… Bon appétit!

OOOOooooOOOOooooOOOO

Sanji s'étonna que le sabreur le pose aussi délicatement sur le plancher de la vigie. Il y faisait terriblement chaud et le maigre courant d'air ne suffisait pas à rafraîchir les lieux. Il était totalement amorphe, recouvert de son propre sang, l'esprit embrumé. Encore un peu et il allait perdre conscience. Mais la voix du sabreur le réveilla quelque peu.

« Allez, Cook, on remet ça.

- N'y pense… même pas!

- Là, c'est un peu tard pour ça, non?

- Je vais te découper avec… tes propres sabres, enfoiré!

- Bien vu. Je vais les déposer dans un coin. »

Alors qu'il disait ses mots, il défit sa ceinture, comme prévu ôta les sabres et… moins prévu, enleva son long vêtement qu'il jeta dans un coin.

« Bordel, qu'est-ce que tu fous?

- J'ai chaud. »

Et comme un peu plus tôt dans la journée, il enjamba le cuistot et se posa sur ses cuisses et reprit ses deux poignets dans une seule de ses mains.

« Je te tuerai, Marimo! »

Zoro le fixa quelques secondes avec un drôle d'air puis haussa finalement les épaules.

« C'est toi qui vois, Cook. »

Puis il déboutonna le pantalon et remonta sa chemise, sa paume passant au passage sur le ventre mince dont les abdominaux se contractèrent sous la caresse. Car c'était bien de ça qu'il s'agissait, le geste avait été bien trop lent pour que ce ne soit que pratique. Sanji, alors embarrassé de la situation, se permit de regarder le bretteur bien en face. Il avait une mine grave, un peu incertaine. Leurs yeux se croisèrent brièvement. Le cuisinier fronça son sourcil, le foudroyant du regard puis ferma les yeux pour rompre ce contact embarrassant. L'autre n'émit qu'un soupir désabusé et se baissa sur le maître-coq qui s'interrogeait encore sur ce qu'il allait faire quand il entendit le Zip et sentit… une bouche?… qui appuyait contre son sexe à travers le caleçon.

« Tu vas quand même pas…

- Détend-toi. Tu saignes toujours.

- Putain de Tronche de Pelouuuuse… »

Son pantalon et son sous-vêtement venaient d'être tirés brutalement vers le bas et une langue venait de parcourir son sexe du bas vers le haut alors qu'il se redressait tout seul sous la caresse humide. Puis le manège recommença, redescendant tout du long, léchant les bourses au passage puis remontant jusqu'au gland, tournant, le contournant, le titillant de cette pointe aguicheuse.

« Mmmmh… »

Sanji n'avait pu retenir son gémissement étouffé et Zoro sentit qu'il pouvait lâcher ses poignets. Alors il enserra de sa main droite le sexe dur et sa gauche caressait sa cuisse, remontait le long de son flanc, courait sur son ventre pour reprendre le chemin inverse.

« Aaaah… »

Une bouche chaude et humide venait de l'engloutir et commençait un lent va -et-vient, la langue caressant tout autant que les lèvres. Sanji serrait les poings, la chaleur dégagée par le sabreur le contaminait, lui transmettait cette incandescence qui courait partout en lui. La bouche était ferme, précise, presque douce sans l'être vraiment. Puis le rythme s'accéléra, vite, encore plus vite puis stop, juste la langue qui jouait avec le gland puis à nouveau la bouche qui l'avalait tout entier.

Zoro se concentrait sur sa tâche mais quand il sentit des doigts fins caresser ses cheveux, il en frissonna. Et il reprit ses allers-retours, écoutant les gémissements à certains de ses gestes, sentant la cambrure du dos sous un mouvement de poignet, accompagnant ce bassin qui montait et descendait, la peau soyeuse sous ses doigts. C'était vraiment ce qu'il avait connu de plus doux depuis deux ans, et c'était avec ce diable de cuistot qu'il fallait qu'il vive ça!

Sanji sentit monter l'orgasme, venant du fond de son ventre comme une furie.

« Arrête Marimo, je vais venir… »

Mais alors qu'il tentait de retarder la jouissance le temps que l'autre se dégage, il sentit au contraire une pression impérieuse des lèvres qui se refermaient, qui quémandait ce qui allait suivre. Sanji, dans un râle, se déversa dans la bouche du bretteur qui attendit la dernière saccade puis avala, puis lécha la dernière goutte.

Ils étaient tous les deux en nage, essoufflés et Zoro se laissa glisser au dos à côté du cuistot.

« T'es vraiment un putain d'enfoiré, Tête d'Algue!

- Pense ce que tu veux. T'es assez grand pour te démerder tout seul pour descendre. Je me barre.

- Encore heureux que je n'ai pas besoin de toi, cactus ambulant! Je te hais! »

Zoro lui jeta un drôle de regard et se contenta de récupérer ses affaires avant de disparaître par la trappe. Sanji se sentit alors très mal, il avait été acide alors qu'il pensait tout le contraire.

Putain de Marimo! Je te déteste! Je te déteste! En tous cas, je devrais… Merde! Bon, je ne saigne plus…Mon dieu, c'était la meilleure fellation de ma vie! Il n'était pas obligé de… Pourquoi? Et pourquoi ça m'emmerde autant qu'il soit parti comme ça? Merde! Merde! Et Re-Merde!

(à suivre)


Et voilà pour cette fois, la suite un jour... Merci d'avoir lu.

Review pour me prouver que tout le monde est en vie?