Hello tout le monde! Voilà la suite. Ce sera exceptionnellement un Pov Arthur pour toutes ses réactions durant la convalescence de Merlin. J'espère que ceci vous plaira^^.

Réponses aux reviews anonymes:

Fan: Merci pour ta review, je suis contente que le passage entre Arthur et Lancelot te plaisent car c'était l'un des moments cruciaux de la fic même s'il en a d'autre^^. J'espère que tu aimeras tout autant cette suite.

Bonne lecture à tous et à toutes^^


Chapitre 6

J'étais effrayé en voyant Merlin livide dans les bras de Lancelot. Je le voyais mourir à petit feu. J'avais peur, j'avais encore beaucoup de chose à lui et "toutes mes condoléances" n'était pas dans ma liste des mots. Je pensais à sa mère, que dira-t-elle si elle apprenait que par ma faute j'avais tué son fils unique. Lancelot risquait de ne pas s'en remettre. Je savais que c'était de même pour un grand nombre d'entre nous, Merlin était une personne vraiment importante.

Je vis Gaius l'emporter jusqu'à son laboratoire pour le poser sur son lit. Il commençait ses tests pour s'assurer qu'il aille bien. Je fus soulagé en apprenant que son diagnostic vital n'était pas engagé. Je regardais Merlin allongé sur le lit toujours livide. Le médecin avait beau dire qu'il était sauf son teint me disait le contraire et cela me terrifiait.

Une saison était passée et le beau Merlin aux bois dormant dormait en attendant surement le baiser de son prince charmant pour le réveiller. J'allais souvent le voir pour constater que son état ne s'améliorait pas. Gaius m'avait certifié que je ne devais pas perdre espoir de le voir se réveiller mais le voir comme ça allonger sur le lit, pâle. C'était au dessus de mes forces, je m'étais promis que Morgane allait payer pour le mal qu'elle avait fait à Merlin. Gauvain et les autres chevaliers étaient entièrement d'accord avec ma résolution.

Je compris que voir Merlin dans cet état n'était bénéfique pour personne. Je m'ennuyais de George, le serviteur qui remplaçait le mien, mon couple avec Guenièvre partait en fumée tellement je me souciais plus de Merlin que d'elle. Je ne pensais pas cela possible. Mon serviteur passait avant la femme qui faisait battre mon cœur.

Je vis Lancelot à son chevet caressant ses magnifiques cheveux corbeaux, pour peu il me ferait penser à Blanche-neige, un conte magnifique que mes tuteurs m'avaient compté un jour pour m'endormir, pour conter les méfaits de la magie. Merlin était comme Blanche-neige attendant le baiser du prince qui le réveillerait de son long sommeil.

Lancelot me regarda avant de s'incliner.

- Votre majesté, je ne vous avais pas entendu rentrer, me dit le chevalier, je vais vous laisser seul avec lui.

Une fois qu'il est passé la porte. Je me mis à son chevet et je caressais ses doux cheveux. Je me sentais bien à ses côtés. Je voulais qu'il se batte pour revenir parmi nous, qu'il soit près de moi même si c'était dur. Je m'assis sur le lit descendant des cheveux jusqu'à son visage. J'écarquillai les yeux en sentant la chaleur de sa peau malgré sa pâleur. Je l'entendis gémir. C'était bien la première fois que j'entendais Merlin depuis qu'il était dans ce coma. Je fus encore plus surpris en l'entendant murmurer faiblement mon prénom comme si c'était la chose la plus importante. Je pris ses mains.

- Oui Merlin, je suis là, bats-toi mon ami, suppliai-je presque tellement je voulais le revoir en vie.

Je me penchais sur lui et j'embrassai son front d'une douce caresse comme un effleurement. Je décidai de partir pour aller me coucher.

Le lendemain, je fus réveillé par un réveil en fanfare. C'était plutôt inhabituel chez George. Je me levai et j'écarquillai les yeux en voyant Merlin poster dans ma chambre. Une grande joie me prit tandis que je partis rapidement l'enlacer tellement j'étais heureux de le revoir mais il y avait un problème. Je sentais comme un problème et je compris ce que c'était lorsque Gaius était revenu rapidement de sa cueillette de plante. Merlin avait perdu sa voix.

Je ne savais pas lequel était le pire le coma ou ça. Merlin sans sa voix c'était comme une cerise sans son noyau ou encore un chou à la crème sans sa crème, c'était inimaginable. Bon sang, il avait raison je vais devenir gros si je comparais Merlin à un aliment et pire encore à un chou à la crème. Je devais faire tout mon possible pour le soutenir durant cette épreuve qui sera surement ardu pour nous tous. Pourtant, Gauvain n'avait pas perdu de temps en emmenant Merlin à la taverne. Je compris qu'il avait besoin de fêter le réveil de notre ami commun.

On ne changera pas les méthodes quelque peu archaïques de mon chevalier. Je voulais les espionner pour savoir comment allait Merlin. J'avais besoin de savoir ce qu'il faisait à chaque moment de la journée et lorsque je le vis presque baver sur cette pièce de viande. Je décidai qu'il était temps de me rendre utile. Malheureusement, ce fut l'effet inverse, je sentais que Merlin s'était un peu vexé de mon présent quelque peu étrange. Mais je voulais qu'il ne manque de rien, je voulais mettre un point d'honneur sur ceci.

C'était devenu de plus en plus compliquer entre Merlin et moi. Il voulait vraiment reprendre le travail malgré son handicap plutôt désavantageux après tout, Merlin sans sa voix n'était pas Merlin. J'aimais beaucoup l'ancien serviteur qui me disait tout ce qu'il pense. Morgane m'avait vraiment enlevé Merlin sans qu'elle ne rende compte. Je voulais retrouver celui qui s'amusait à mes dépends ou encore qui riait pour un oui ou pour un non. J'aurai peut-être aimé qu'il me dise que je deviens de plus en plus gros.

Non, oublions le dernier truc. Surtout que j'étais tellement aimé que Merlin veuille bien rester à mon service que comme un imbécile je lui avais demandé de ne pas faire de bruit. Mais quel idiot je faisais, Merlin ne pouvait pas parler il n'allait pas me réveiller comme une de ces princesses de conte. Surtout que Merlin n'avait presque rien du prince charmant. Il n'était pas moche mais il n'avait pas la carrure du prince charmant. D'ailleurs, Guenièvre pensait comme moi. Merlin n'avait pas l'étoffe d'un super héro pourtant il en avait le courage.

Pourquoi c'était quand il avait frôlé la mort du bout des doigts j'avais compris l'importance qu'il avait pour moi. Durant son coma, j'imaginai Merlin mort, je me sentais vide comme si toute ma joie de vivre était partie. J'avais compris qu'il était ma joie de vivre. Je voulais l'avoir près de moi, l'avoir rien que pour moi. Pour l'instant, Guenièvre n'était plus dans ma tête seul lui m'importer alors quand il m'avait annoncé qu'il voulait rester auprès de Gauvain et Lancelot. J'avais ressenti un sentiment que je ne pensais pas posséder, la jalousie. J'étais jaloux de mes propres chevaliers c'étaient totalement idiot.

Mais quand je le voyais rire enfin muettement et sourire à tous surtout envers Gauvain et Lancelot ma rage n'avait pas diminué au contraire elle s'était accentuée. Je me sentais minable j'avais blessé Merlin involontairement. Ma jalousie avait prit le pas sur mes idées cohérentes. J'avais honte tellement que j'avais annulé les exercices supplémentaires pour Lancelot et Gauvain. Merlin me rendait totalement dingue.

Je méditais sur plein de chose en retournant dans ma chambre où mon ancien serviteur m'attendait surement. Lorsque, je vis Agravain avec Merlin et que mon oncle avait crié sur mon lui, j'avais répliqué. Malheureusement, une fois mon oncle partit je ne pouvais pas communiquer avec Merlin enfin je devais décrypter ce qu'il voulait dire. C'était plutôt compliqué. Surtout qu'il devait repartir car Gaius était revenu et il devait sans doute repasser un peu plus tard.

Soudain, j'eus la visite de Guenièvre qui regardait le sol d'un air triste et désemparé. Elle me regardait comme si elle se sentait coupable.

- Sire, écoutez, souffla-t-elle, depuis quelque temps, je vois votre rapprochement avec Merlin. Je sais que ce qui lui ais arrivé est affreux mais je pense que pour vous il n'y a pas que ça, n'est-ce pas?

J'écarquillai les yeux qu'elle aille directement là où elle voulait aller. Je baissai à mon tour la tête, coupable d'avoir effectivement une autre pensée, celle de me rapprocher le plus de Merlin. Elle me sourit, je ne comprenais pas pourquoi elle me souriait alors qu'elle avait compris.

- On dirait que nous deux... Ca se termine ici. Déclarez-vous à lui, je suis sur que si vous êtes enfin honnête au lieu de jouer au idiot. Il pourra sans doute vous répondre, dit-elle

- Mais Guenièvre...

- J'aime également quelqu'un d'autre, me coupa-t-elle.

- Qui? Demandai-je par curiosité.

- Lancelot, je sais que c'est votre chevalier et je m'en excuse mais c'est comme Merlin et vous. On ne contrôle pas ce phénomène.

- Dans ce cas, soit heureuse avec Lancelot. Tu le mérites mais puis-je tout de même te demander quelque chose. Embrasse-moi une dernière fois.

Guenièvre accepta ma demande et déposa ses lèvres sur les miennes étrangement elles n'avaient plus aucun goût comme si elles avaient perdu de leur saveur. Je me demandai quel goût pouvait avoir celle de Merlin.

Soudain, la porte s'ouvrit sur Gaius qui nous coupa dans notre baiser. Le médecin regardait de partout avant de me regarder en fronçant les sourcils.

- Merlin n'est pas avec vous? S'étonna-t-il

- Comment ça? Demandai-je surpris

- Nous avons découvert la véritable source du mal de Merlin et il voulait rapidement vous prévenir.

J'écarquillai les yeux me rendant compte que Merlin m'avait sans doute vu embrasser Guenièvre. Mais ce baiser ne voulait rien dire, c'était un baiser d'adieu en quelque sorte.

- Expliquez-nous Gaius le mal dont souffre Merlin, dit Guenièvre voyant que j'étais désemparé.

- Il semblerait que Morgane ait lancé la magie la plus noire qui existe sur cette Terre. Le totem des sens, expliqua Gaius, il permet de voler un sens à un être humain. Il a volé la voix de Merlin désormais sa voix appartient à Morgane et elle peut l'utiliser contre nous.

J'écarquillai les yeux, Morgane avait osé faire une telle chose à Merlin mais pourquoi dont? Je sais qu'il avait blessé mortellement Morgause mais elle le méritait.

Je décidai de partir à la recherche de Merlin et j'appris de la bouche de Léon qu'il était parti avec Lancelot dans ses appartements. Ma jalousie avait repris le dessus et j'avais presque couru jusque dans les appartements de Lancelot. Ma rage n'avait fait que s'intensifier lorsque je les vis envelopper ensemble dans une couverture épaisse. Je voyais des messages se former dans le feu tandis que Merlin avait ses yeux qui virèrent aux dorés.

Merlin était un sorcier et Lancelot le savait. Pourquoi ne m'avait-il rien dit? J'étais qui pour lui, je n'avais pas le droit à sa confiance? Je ne pus que sentir ma colère montait en voyant Lancelot embrasser le front de Merlin. Ces derniers me virent et je n'avais pas pu m'empêcher de cracher ma rage tellement j'étais écœuré que Lancelot avait beaucoup plus de privilège comme celui de savoir pour son secret.

Malheureusement, ma jalousie m'avait de nouveau éloigné de Merlin. Sa gifle était compréhensible je lui avais presque craché à la figure comme quoi une relation entre deux hommes étaient dégoutant alors que c'était ce que je voulais. Je le voulais au point d'en perdre la tête. J'ignorai s'il m'avait ensorcelé mais d'après la gifle ce n'était pas le cas. J'étais vraiment amoureux de lui.

Je retournai dans mes appartements en ordonnant à Gauvain de me trouver Merlin. Je devais faire ma déclaration même si c'est négatif. Je voulais qu'il sache que je l'aimais.

Lorsqu'il était rentré avec Gauvain sur son dos j'avais compris que Merlin voulait partir de Camelot, le voyant se débattre pour sortir. Je l'éloignai de la porte pour le poser sur le lit. Son regard perdu me donnait envie. Ses lèvres encore plus. Il n'y avait pas à dire il me rendait dingue, pire que Guenièvre. J'happai fortement ses lèvres qui avaient un goût exquis et envoûtant comme si je les avais connus depuis toujours. C'étaient ses lèvres, son odeur, c'était Merlin. La personne dont je ne voudrais jamais m'en séparer.

- Je t'aime Merlin, soufflai-je


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