Disclaimer : Tous les personnages, lieux et univers d'origine appartiennent soit à J.K. Rowling soit à L. Caroll et aucune rémunération n'est reçue pour l'écriture de cette fiction. Par contre, leur détournement est la propriété de DaPlok.

Note de l'auteur : La trame de l'histoire originale a été reprise au plus près mais ceci est une adaptation.

Bêta : Sevy4eveR (d'ailleurs, j'en profite pour vous conseiller sa fic « What E'er Therein Promised »)


CHAPITRE PREMIER.
AU FOND DU TERRIER.

Hermione, assise auprès de Ginny sur le gazon du parc de Poudlard, commençait à s'ennuyer ferme de rester là à ne rien faire ; elle avait posé quelques regards sur le magazine que lisait son amie avant de les détourner aussi vivement que si son contenu lui avait brûlé les rétines: que des ragots accompagnés de photographies des personnes concernées. « Quel peut bien être l'intérêt d'un livre sans aucun discours scientifique ? » pensait la jeune femme à laquelle les essais théoriques manquaient déjà cruellement mais qui tenait bon : chez les Gryffondor, on tient les paris jusqu'au bout. Harry et Ron verraient bien qu'elle pouvait parfaitement passer toute une journée loin de la bibliothèque et sans en emmener des ouvrages partout avec elle.

Elle s'était mise à réfléchir en essayant de distinguer le titre du livre scolaire tenu par un de ses camarades, se demandant combien de temps il lui restait encore avant de se jeter sur lui pour le lui arracher des mains, comme la poussait à le faire un cerveau affamé, prêt à tout pour être nourri de (presque) n'importe quoi d'autre que le dernier article de Rita Skeeter qui semblait passionner Ginny dont les yeux captivés clignaient à peine. Quand tout à coup, un pitiponk blanc aux yeux roses passa près d'elle.

Il était commun de voir ces créatures là couper par le parc pour rejoindre les marécages, et vivant dans le monde magique, Hermione ne s'étonna pas non plus d'entendre celle-ci qui se disait : « Ah ! J'arriverai trop tard ! » Cependant, lorsque le pitiponk suspendit sa course pour consulter l'heure qu'affichait la flamme de sa lanterne, la regarda, puis se remit à courir, Hermione bondit sur ses pieds, frappée par l'étrangeté d'une flamme servant d'horloge plutôt que d'éclairage. Piquée par la curiosité, elle se lança à sa poursuite à travers le jardin, et arriva juste à temps pour le voir disparaître dans un large trou creusé au milieu des roseaux et iris bordant les berges du marais jusqu'auquel elle l'avait suivi.

— Granger, gronda sévèrement une voix derrière elle, vous vous êtes beaucoup trop éloignée du parc.

Tressautant de surprise, elle perdit l'équilibre et vacilla, entraînant son professeur de potions avec elle dans sa chute puisque dans un réflexe, elle tenta de se retenir en s'agrippant à sa robe de sorcier. Et les deux de tomber ensemble dans le terrier comme dans un puits d'une grande profondeur. La grande lenteur de leur descente laissa tout le temps à Hermione de s'interroger sur ce qu'ils allaient devenir.

— Que croyez-vous qu'il va nous arriver ? lâcha-t-elle, les sourcils froncés par son évaluation du fond du trou, indistinct d'obscurité.

— Avez-vous réellement besoin que je vous fasse une démonstration de la loi de la chute des corps ? Ce qu'il se passe ne vous suffit pas, peut-être ? répliqua sèchement Snape, qui portait les yeux sur les parois du puits, garnies d'armoires et d'étagères. Vous m'excuserez, mais je n'ai pas de pomme sous la main…

En passant, la jeune femme se saisit sur un rayon d'un bocal qui portait cette étiquette, « Bézoard ». Comme elle reconnut la ligne aérienne du trait d'encre, elle se tourna vers le maître es potions.

— Ce ne serait pas votre écriture ? lui fit-elle observer en le présentant à son regard.

— Si, confirma-t-il avec humeur. La plupart des pots entreposés ici proviennent de mon laboratoire…

— Est-ce le bon moment pour vous faire remarquer que vous nous avez donc accusés à tort de vous voler, Harry, Ron et moi ?

— Pas vraiment. Mais si vous tenez à faire perdre vingt points à Gryffondor, répétez-moi ça, je vous écoute.

— Tout compte fait, et c'est le cas de le dire, je préfère ne pas vous faire cette remarque.

Elle n'osa pas laisser tomber le bocal de peur qu'il ne se brise sur le crane de quelqu'un en contrebas. Aussi le déposa-t-elle sur l'une des étagères devant lesquelles elle passa.

— Je me demande bien combien de milles nous avons déjà parcouru…

— Granger, vous en avez d'autres des questions tout à fait inutiles comme celle-là ?

— Oui, monsieur : avez-vous une idée du degré de latitude ou de longitude où nous nous trouvons ?

— Je vous conseille de la fermer si vous ne voulez pas mourir AVANT de toucher le sol.

La jeune femme se tût. Pour mieux se mettre à parler toute seule.

— Mon chat remarquera mon absence ce soir, c'est sur. Pourvu que Ginny n'oublie pas de le nourrir. Oh, Pattenrond, j'aurais mieux aimé que tu sois avec moi. Il n'y a pas de souris dans les airs mais tu pourrais attraper une chauve-souris, dit-elle en jetant un regard appuyé au maître es potions. Et cela ressemble beaucoup à une souris, tu sais. Mais les chats mangent-ils les chauves-souris ?

— Par Merlin… êtes-vous donc incapable de garder votre bouche fermée plus de cinq secondes ?!

— Les chats mangent-ils les chauves-souris ?… répéta-t-elle tandis que le sommeil la gagnait et que les mots s'intervertissaient petit à petit. Les chauves-souris mangent-elles les chats ?

Comme elle s'assoupissait, elle commença à rêver que Snape était attablé devant une assiette sur laquelle reposait Pattenrond et qu'il était en train de le découper au couteau et à la fourchette. Lorsque tout à coup, elle se retrouva étendue à plat ventre au-dessus du maître es potions, lequel avait atterri sur le dos contre un tas de fagots et de feuilles sèches. Dans ses yeux noirs, elle crut voir quelque chose qu'une élève n'était pas censée trouver dans le regard de son professeur, une sorte de lueur concupiscente. Sauf que cette élève là n'attendait que ça chez ce professeur là…

Se redressant en quelques mouvements maladroits, elle se retrouva à califourchon sur son bassin. Leur respiration respective se coupa alors qu'ils prenaient conscience de la situation tendancieuse dans laquelle leur position respective les mettait. Et quand elle sentit ses mains puissantes lui agripper chacune une hanche, ses sens se vrillèrent : elle l'imagina déjà la prendre sauvagement sur cette couche naturelle qui avait amorti leur chute. Mais déchanta en s'apercevant qu'il n'avait pas d'autre motivation que celle de la repousser sans ménagement. D'où la prise sur sa taille, qui ne lui servit qu'à l'écarter violemment de lui.

— Vous vous attendiez à quoi exactement, Granger ?

— …

Si la jeune femme ne s'était pas fait de mal jusque là, la rencontre soudaine entre ses genoux et le sol lui laissa quelques égratignures pour lesquelles elle remercia intérieurement « le bâtard des cachots, c'est Harry et Ron qui ont raison de le traiter comme ça après tout il ne mérite pas mieux. » Elle se leva après lui et regarda en l'air rien que du noir. En baissant ensuite le regard, elle vit le pitiponk s'engouffrer dans un tunnel, rapidement suivi par un Snape décidé à lui faire passer l'envie de venir lui dérober des ingrédients.

Elle s'élança à leur suite et aboutit ainsi dans une large salle au plafond bas, éclairée par des bougies flottant dans le vide. Il y avait plusieurs portes encastrées dans chacun des murs qui l'entouraient. Tandis qu'elle regardait le professeur de potions essayer de les ouvrir une à une, elle réalisa que la créature avait disparu et qu'ils n'étaient que tous les deux dans la pièce.

— Oh, le pitiponk n'est pas là ! eut-elle le malheur de s'exclamer.

— Si, grinça Snape, tourné vers elle et levant une main entrouverte. Regardez, je le tiens par les oreilles !

— Professeur, je ne sais pas pour qui vous me prenez mais vous faites erreur sur la personne si vous pensez réellement que j'ignore l'incapacité de cette espèce à se rendre invisible…

— Ce qui est sûr, c'est que je ne fais pas erreur sur la personne en pensant que vous ignorez votre incapacité à ne pas prendre n'importe quoi au sérieux pourvu que ça sorte de la bouche d'un enseignant…

— Et plutôt que de vous moquer de moi, pourquoi n'essaieriez vous pas d'ouvrir les portes avec la clé en or posée sur la petite table en verre qui vient juste d'apparaître derrière vous ?

Il fit brusquement volte-face, s'en saisit et tenta de l'insérer dans chaque serrure. Sans succès. Quelle soit trop petite, trop grande, trop longue, trop courte, trop large ou trop fine, ladite clé ne convint jamais et le maître es potions d'intensifier ses grognements de frustration à chacune de ses infructueuses tentatives. Pendant qu'il enchaînait vainement des sorts de transformation en estimant à l'œil la forme qu'elle devait avoir pour ouvrir telle ou telle porte, Hermione fit silencieusement le tour de la salle.

Elle aperçut un rideau placé très bas et dont elle jura que tout comme la table, il n'était pas là quelques minutes plus tôt. S'allongeant sur le sol pour s'abaisser à sa hauteur, elle l'écarta et découvrit une petite porte derrière dont la taille de la serrure semblait pouvoir coïncider avec celle de la clé d'or. Aussi la demanda-t-elle à Snape qui la lui apporta, mais déformée.

— Euh… Monsieur, vous pourriez lui rendre sa forme d'origine ?

— Parce que vous croyez que je m'en souviens ?

— Ne me dites pas que je me trompe !

— Pourquoi ? Parce que ce serait une offense à votre surnom ?

Elle attira la clé d'un accio et prononça un sort pour lui faire retrouver son apparence originelle puisqu'en bonne élève appliquée, elle l'avait mémorisée. Après quoi elle la glissa dans la serrure, sous le regard impatient de l'homme accroupi à côté d'elle. La porte s'ouvrit sur un passage tellement étriqué que seul un rongeur serait en mesure de s'y faufiler. Encore faudrait-il qu'il soit moins porté sur le fromage que ce sale rat de Croutard, par exemple.

Les deux sorciers regardant à travers ce couloir découvrirent qu'un jardin se trouvait de l'autre côté. Pressés de respirer de l'air frais, ils voulurent plus encore quitter la salle asphyxiante dans laquelle ils étaient coincés. « Inutile d'espérer emprunter ce conduit dans ces circonstances » pensa Hermione, « nous ne pouvons pas l'agrandir, c'est donc à nous de rétrécir. »

— Vous ne connaîtriez pas un moyen de réduire une taille ?

— Le froid fait ça très bien.

— Je ne vois pas en quoi le froid peut raccourcir… PROFESSEUR !

Le visage de l'homme se décomposa, trahissant le doute d'être allé trop loin dans sa réplique. Ses traits se détendirent lorsqu'il s'aperçut que l'exclamation de son élève s'expliquait en fait par sa découverte d'une petite bouteille apparue sur la table et non pas par la compréhension de ce qu'il venait de dire. Autour de son goulot était attachée une étiquette en papier sur laquelle les mots « BUVEZ-MOI » étaient inscrits.

Ayant reposée la clé sur la table, la jeune femme examina un moment le flacon à la recherche d'un avertissement quelconque sur sa toxicité, jusqu'à ce que le maître es potions ne le lui arrache des mains. Captivée par la précision de ses gestes, elle le regarda procéder à un examen qui ressemblait à l'idée que l'on se fait de celui d'un œnologue : il contrôla la limpidité, la brillance et la couleur du liquide en triturant son récipient puis le débouchonna pour le sentir afin d'en distinguer les composants à l'odeur. Elle sut tout de son étude minutieuse grâce aux commentaires qu'il faisait à haute voix pour lui-même.

— Quelles sont vos conclusions, Granger ? Vous êtes en sixième année après tout, vous êtes supposée pouvoir juger par vous-même de la nature dangereuse ou pas d'un produit.

Ses joues virèrent au rouge alors qu'elle s'apercevait qu'elle n'avait abouti qu'à la seule constatation que la mention « Poison » ne figurait nulle part. Elle baissa les yeux en frottant le sol avec son pied, honteuse.

— Tiens, tiens, mademoiselle-je-sais-tout qui n'a rien à répondre à une question, comme c'est surprenant.

— Je suis étudiante moi, pas maître es potions.

— Tâchez de vous en souvenir la prochaine fois que vous viendrez à mon cours.

Prise d'une soudaine envie de le défier, elle récupéra la bouteille et en avala quelques gorgées sous son regard atterré. Lequel ne pouvait signifier autre chose que « elle est complètement folle, ce n'est pas possible autrement » mais, emportée par sa vexation, elle se ficha de ce pour quoi elle passait.

— Saleté de Gryffondor, jura Snape en lui assénant une tape derrière la tête. Vous ne savez même pas ce que vous venez d'ingurgiter !

Sans doute que sa vue devait fatiguer car il avait l'air d'être tout à coup plus grand qu'avant. Le temps de se frotter les yeux, elle avait l'impression qu'il avait gagné un bon mètre sur elle qui finit par réaliser qu'elle rétrécissait et se fendit d'un sourire satisfait à la pensée qu'elle pourrait bientôt emprunter le passage menant au jardin. Peu après, sa taille ayant elle aussi diminuée, Snape la poursuivit en marmonnant dans sa barbe pendant qu'elle se précipitait vers la porte. Devant laquelle elle s'immobilisa subitement. Si bien que pris dans son élan, il la percuta de plein fouet et ils s'étalèrent tous les deux sur le sol, encore. A cela près qu'elle se retrouva au-dessous de lui, ce coup-ci.

— On a oublié la clé sur la table ! fit-elle remarquer pour lui cacher son trouble.

— Vous avez oublié la clé sur la table, la reprit-il après s'être redressé sur les coudes.

La jeune femme chercha à se dégager en se tortillant sous lui qui, à sa grande surprise, sembla réagir au niveau d'une certaine partie de son anatomie. Se persuadant qu'elle se faisait des idées, elle chassa cette pensée de son esprit et le repoussa sur le côté par la même occasion.

— Vous vous attendiez à quoi exactement, professeur ?

— Je pensais que vous apprécieriez la situation, rapport à tout à l'heure…

— Comme quoi, il vous arrive de vous tromper.

Relevés, ils revinrent sur leurs pas pour aller récupérer la clé qu'ils pouvaient voir à travers le verre de la table sur laquelle elle était posée. N'ayant pas d'autre choix que de grimper le long de ses pieds, ils firent plusieurs tentatives qui aboutirent toutes au même résultat : une glissade en arrière et enfin, épuisée de fatigue, Hermione s'assit et pleura. Tant pis pour le spectacle déplorable qu'elle s'imaginait donner.

— Bougez-vous au lieu de rester là à pleurnicher, pauvre idiote !

— Et pour faire quoi au juste, hein ?

Snape se massa les tempes en se retenant manifestement d'échapper une seconde phrase cinglante. Puis, sitôt qu'il la vit, désigna du doigt une petite boîte en verre apparue sous la table. Passant à côté de la jeune femme pour s'en approcher, il lui attrapa le poignet au passage, l'obligeant à se lever et le suivre. A l'ouverture du récipient, ils trouvèrent à l'intérieur un petit gâteau sur lequel les mots « MANGEZ-MOI » étaient dessinés au sucre glace.

— Vous voulez aussi gober ça sans réfléchir ou je peux prendre ce risque moi-même, cette fois-ci ?

— Allez-y, monsieur, bredouilla-t-elle presque indistinctement.

Alors, il mangea la pâtisserie.


Note de Sevy4eveR : Ah ! Cette version revisitée d'Alice aux Pays des Merveilles me plaît décidément beaucoup. J'aime ce Severus déchaîné et je ne parle même pas des joutes verbales bien acérées ^^ Cette fic promet (encore) une bonne dose d'humour Daplokien … un vrai régal, quoi ^^ Est-ce bien utile de préciser qu'il me tarde de lire la suite ? Hum ^^ Merci pour ces nouvelles aventures et bien sûr, bon boulot ...

Note de DaPlok : la suite arrive aussi vite que possible ^^ Je vais essayer de soigner la phobie des accents circonflexes dont je me suis découverte atteinte en lisant tes corrections… Merci à toi pour tes commentaires et annotations pleines d'humour elles aussi et que je rassemblerai à partir de maintenant dans la section « Sevy4eveR Touch » en fin de fic pour que tout le monde puisse en profiter (petit emprunt à la façon de faire d'Aë) :

*** Sevy4eveR Touch ***

- « Quel peut bien être l'intérêt d'un livre sans aucun discours scientifique ? » (Alors... comment te dire... la plupart des nanas normalement constituées adorent les ragots, les potins, les photos de stars prisent les lendemains de soirées trop arrosées, toussa toussa, quoi ^^)

- Harry et Ron verraient bien qu'elle pouvait parfaitement passer toute une journée loin de la bibliothèque et sans en emmener des ouvrages partout avec elle. (Là, j'attends de voir XD)

- Tressautant de surprise, elle perdit l'équilibre et vacilla, entraînant son professeur de potions avec elle dans sa chute puisque dans un réflexe, elle tenta de se retenir en s'agrippant à sa robe de sorcier. (réflexe tout naturel, surtout quand on sait ce qu'il y a SOUS la fameuse robe ^^)

- La jeune femme se tut. Pour mieux se mettre à parler toute seule. (Pendant un quart de seconde, j'ai vraiment cru qu'elle serait capable de se taire... mais non ^^)

- Mais les chats mangent-ils les chauves-souris ? (Mais heu... si ce matou s'avise de lever ne serait-ce qu'une griffe sur mon petit Sevy, je m'arrange pour pour qu'il deviennent une jolie petite minette …. mouwahaha... heu... désolé ^^)

- Les chauves-souris mangent-elles les chats ? (XD)

- Sauf que cette élève là n'attendait que ça chez ce professeur là… (Comme nous toutes, n'est-ce pas ? ^^)

- Et quand elle sentit ses mains puissantes lui agripper chacune une hanche, ses sens se vrillèrent : elle l'imagina déjà la prendre sauvagement sur cette couche naturelle qui avait amorti leur chute. (Rooooh, Hermione?! Petite dévergondée va ^^)

- Vous vous attendiez à quoi exactement, Granger ? (Et bien, en fait... à ce que tu lui arrache ses vêtements et que tu te jette fiévreusement sur ses lèvres et que... et que... heu... ok, j'me tais ^^)

- Si la jeune femme ne s'était pas fait de mal jusque là, la rencontre soudaine entre ses genoux et le sol lui laissa quelques égratignures pour lesquelles elle remercia intérieurement « le bâtard des cachots, c'est Harry et Ron qui ont raison de le traiter comme ça après tout il ne mérite pas mieux. » (Ah la la, c'est fou tout ce que peut vous faire dire la frustration ...^^)

- Oh, le pitiponk n'est pas là ! eut-elle le malheur de s'exclamer. (Quel sens de l'observation, je suis sidérée XD)

- Ce qui est sûr, c'est que je ne fais pas erreur sur la personne en pensant que vous ignorez votre incapacité à ne pas prendre n'importe quoi au sérieux pourvu que ça sorte de la bouche d'un enseignant… (Ouch, le coup bas XD)

- Et plutôt que de vous moquer de moi, pourquoi n'essaieriez vous pas d'ouvrir les portes avec la clé en or posée sur la petite table en verre qui vient juste d'apparaître derrière vous ? (Belle remontée ^^)

- Le froid fait ça très bien.(Roooh ! Severus ?! XD *air faussement indigné parce qu'en fait, elle adore ce genre de remarque* ^^)

- Je ne vois pas en quoi le froid peut raccourcir… PROFESSEUR ! (Ah ! J'crois que la mornille vient de tomber ^^)

- Ses traits se détendirent lorsqu'il s'aperçut que l'exclamation de son élève s'expliquait en fait par sa découverte d'une petite bouteille apparue sur la table et non pas par la compréhension de ce qu'il venait de dire. (Ah, bah non, finalement )

- Ses joues virèrent au rouge alors qu'elle s'apercevait qu'elle n'avait abouti qu'à la seule constatation que la mention « Poison » ne figurait nulle part. Elle baissa les yeux en frottant le sol avec son pied, honteuse. (et c'est ça LA sorcière la plus brillante de sa génération, hein ? ^^)

- Si bien que pris dans son élan, il la percuta de plein fouet et ils s'étalèrent tous les deux sur le sol, encore. A cela près qu'elle se retrouva au-dessous de lui, ce coup-ci. (Ah bah comme ça l'équité est respectée XD)

- Vous avez oublié la clé sur la table, la reprit-il après s'être redressé sur les coudes. (Jolie pirouette, mon petit Severus ^^)

- La jeune femme chercha à se dégager en se tortillant sous lui qui, à sa grande surprise, sembla réagir au niveau d'une certaine partie de son anatomie. (Ah bon ? Il a l'œil qui tique ? … désolé...fallait bien que j'en place une pourrie, hein XD)

- Comme quoi, il vous arrive de vous tromper. (Bien sûr, Hermione, on te crois ^^ Allez ! Avoue que tu n'attends que ça ^^)