Titre: De la façon dont Sherlock Holmes perdit sa virginité
Auteure : Lorelei-Lee
Traductrice: Elizabeth Mary Holmes
Correctrices : Celtica1 et Hanako Hayashi
Rating: M (et là ça ne plaisante pas. Insultes et grossièretés. Prostitution)
Genre(s): Romance/Drama
Chapitre: 1/8
Disclaimers : Sherlock est une série télévisée produite par la BBC et réalisée par Steven Moffat et Mark Gatiss. Elle est basée sur l'œuvre de Sir Arthur Conan Doyle. Par conséquent l'auteure et moi-même ne gagnons rien sur cette fanfiction.
Notes: Merci à vous d'être de retour sur cette nouvelle traduction qui sera publiée un lundi sur deux. Merci à Lorelei de permettre de traduire sa fanfic dont je vous recommande chaudement la lecture en VO. Grand merci à mes bêtas bien que si vous repérez la moindre faute...vous savez ce qu'il vous reste à faire ;) Bonne lecture et bonne semaine.
John Watson, mieux connu sous le nom de "Doc" (surnom qu'il détestait avant de finalement s'en accommoder), s'ennuyait.
Son dernier jouet avait dû être éliminé parce qu'il n'avait pas su quand fermer sa grande et quand l'ouvrir en grand. Son conseiller, Mike Stamford, qui était déjà un ami au temps où John n'était pas encore le Boss, lui suggéra d'aller satisfaire ses appétits avec des personnes dont c'était la profession.
« Juste pour quelque temps… autant de plaisir et moins d'emmerdes. » avait-il ajouté précipitamment quand il avait vu le regard noir que John lui jeta avant de grogner.
Moins d'emmerdes, c'était clair. Mais autant de plaisir, c'était moins certain. John n'aimait pas payer pour quelque chose qu'il pouvait avoir gratuitement. Mais la dernière élimination avait causé bien trop de démêlés avec la police et l'inspecteur Dimmock avait exigé une somme assez coquette pour mettre un terme à toutes les enquêtes.
John se rangea alors avec réticence à l'avis de Mike et se rendit le soir même au bordel de Miss Adler pour satisfaire ses envies. Il n'y était pas allé depuis des mois et fut surprit d'entendre parler par les autres invités d'un nouveau garçon dont on avait mis la virginité aux enchères le soir-même. Le plus offrant aurait sa première nuit.
Les enchères n'avaient pas encore commencées et John essaya de glaner quelques informations sur le mystérieux jeune homme même si tout ce qu'il en sortit fut qu'il s'appelait Sherlock, qu'on le prenait généralement pour un taré mais qu'il excellait dans tout ce qu'il faisait et travaillait dans le bordel de Miss Adler depuis trois mois et qu'il était pourtant toujours puceau.
L'intérêt de John avait été titillé et son ennui s'était finalement envolé. Quand Miss Adler rejoignit ses invités et commença la vente, le puceau n'était pas dans le coin. Le blond s'étonnât de la vitesse à laquelle les enchères montaient. Il attendit encore quelques minutes avant de faire son offre. Le silence se fit dans la salle alors que les autres enchérisseurs songeaient à combien certains étaient prêt à débourser pour la virginité d'un garçon de bordel.
Seule Miss Adler lui sourit de son sourire de Chat du Cheshire, le félicitant avant de prendre son chèque et de l'entraîner vers une chambre au second étage.
« Je vous souhaite une nuit très satisfaisante, Docteur. » murmura-t-elle en s'éloignant et fredonnant.
John ouvrit la porte sans frapper, entra et la referma derrière lui. Ce ne fut qu'à cet instant qu'il parcourut la pièce du regard. Un lit luxueux avec des draps de satin rouge incarnat et de trop nombreux coussins pour pouvoir se prononcer sur le nombre, un placard bien dissimulé dont il savait qu'il contenait tout le nécessaire grâce à ses visites précédentes, et à côté se trouvaient les jouets dont un invité pourrait avoir l'utilité et deux fauteuils des plus confortables.
Un des fauteuils était déjà occupé par sa récompense. Le jeune garçon puceau, ou plutôt l'homme. Un homme vêtu d'un costume noir bien taillé, les jambes nonchalamment croisées. John fut un peu surpris, il s'attendait à ce que Sherlock soit plus jeune même si ses boucles sombres de garçonnet, sa peau pâle et marmoréenne et ainsi que sa constitution élancée lui donnaient l'air juvénile.
Sherlock semblait à l'aise, mais ses mains, bien que repliées sur ses genoux, et son regard trahissaient une imperceptible anxiété. Aucun d'eux ne décocha un mot, tout occupé à regarder l'autre et cataloguer chacun des détails qui le composait. Finalement John brisa le silence.
« Tu sais pourquoi je suis là ? » demanda-t-il
« Oui. Vous êtes là pour me déflorer. » répondit Sherlock qui à la surprise du mafieux avait une voix de baryton, riche et sombre, un qui aurait été un véritable appel à la luxure si elle n'avait pas trahi un certain ennui.
John sourit. Celui-ci serait amusant à briser.
« Déflorer ? » Il secoua la tête. « Déflorer, c'est bon pour les pucelles rougissantes. Tu n'es pas une vierge effarouchée, Sherlock. Tu es une catin et je suis là pour te briser. » Son sourire s'élargit, révélant ses dents blanches. « Miss Adler a mis à prix ton cul. J'ai gagné, j'ai payé…et maintenant tu es à moi. »
Sherlock lui lança un regard incertain et joua avec le premier bouton de sa chemise cintrée. John prit place dans le second fauteuil.
« Si tu veux bien retirer tous tes vêtements. » demanda-t-il très poliment, son sourire diabolique jouant toujours sur ses lèvres. Ce sourire, dans certains milieux, était plus craint qu'une sentence de mort.
Suite le 4 novembre...