Chapitre 1

Que s'était-il passé ? Pourquoi se retrouvait-il dans son lit alors qu'il n'avait aucun souvenir de son retour à son appartement !

Il se leva et passa sa main dans ses cheveux, puis soudain il se figea, il n'était pas seul, il en était certain. Il enfila rapidement un peignoir et prit son arme. Il la serra dans sa main et avança vers la porte entrouverte. Sans faire de bruit, il la poussa et jeta un coup d'œil dans le salon. Au premier abord, il n'y avait personne dans la pièce, mais lorsqu'il s'avança, il vit un individu allongé sur le canapé qu'un rayon de lune éclairait. Silencieusement, il fit quelques pas tout en détaillant l'homme endormi. Brun, le visage bien fait, un léger sourire sur les lèvres, l'inconnu était couvert d'un manteau de la RAF. Aux barrettes qu'il y avait sur ses épaules, il devait être Capitaine. Cependant, le Gallois se secoua, qui porterait un vêtement pareil puisque la guerre était terminée depuis longtemps !

Le dormeur bougea dans son sommeil et le jeune homme recula. Puis l'inconnu ouvrit les paupières et son regard croisa les prunelles inquiètes qui le fixaient. Pendant quelques instants, ils restèrent silencieux, se toisant sans rien dire.

– Qui êtes-vous et que faites-vous chez moi ? lâcha-t-il sans préambule.

– Je suis le Capitaine Jack Harkness et c'est moi qui vous ai raccompagné cette nuit, fit-il en se levant, remettant rapidement de l'ordre dans sa chevelure.

– Raccompagné ? Que voulez-vous dire ?

– Vous étiez bien parti quand je vous ai rencontré et je pensais qu'il valait mieux que je vous ramène chez vous.

– Et c'est tout ? demanda-t-il suspicieux.

– Oui, bien sûr, je vous ai déshabillé et couché, mais je voulais m'assurer que tout irait bien à votre réveil alors je suis resté ici. Vous pensiez quoi ? Que je profiterai de votre état pour…

– Non ! le coupa le jeune homme en rougissant quelque peu. Je vous remercie, je m'appelle Jones, Ianto Jones, continua-t-il en baissant son arme et en lui tendant la main.

Jack la prit et lui fit un sourire, puis il s'écarta et se dirigea vers la porte.

– Je vais vous laisser puisque vous allez bien, fit-il en préférant s'éloigner. Essayez de ne pas recommencer trop souvent, je ne serai sans doute pas dans les parages à chaque fois.

– Je n'ai pas l'habitude de boire, répondit Ianto, mais merci quand même.

Il parut réfléchir quelques instants, puis au moment où Jack posait la main sur la poignée de la porte, il se lança.

– Voulez-vous un café ? fit-il en espérant le retenir encore un peu.

– Pourquoi pas ?

– Très bien, alors asseyez-vous, je n'en ai pas pour longtemps, dit-il en disparaissant dans la cuisine.

Le Capitaine s'installa sur le canapé et tourna la tête vers la baie vitrée. Il savait qu'il aurait dû partir sitôt qu'il s'était assuré que le jeune homme était en sécurité chez lui, mais il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il aurait pu avoir besoin de lui. Dans l'état où il était lorsqu'il l'avait rencontré, il aurait pu lui arriver n'importe quoi, surtout avec les personnes qui l'entouraient au moment où il avait décidé qu'il était temps qu'il rentre.

Jack l'avait déjà croisé au sortir de ce pub, mais jamais il ne l'avait approché. Il était accompagné par une jeune femme et semblait heureux. Alors que s'était-il passé pour que ce jeune homme gai et souriant soit devenu cette personne taciturne et qui s'adonnait à l'alcool sans retenue ?

Il fut sorti de ses pensées par l'arrivée de son hôte qui lui tendit une tasse de café. Il la prit en le remerciant et en huma l'arôme avant d'en boire une gorgée. Les yeux fermés, il laissait le goût de la boisson chatouiller ses papilles puis il ouvrit les paupières et sourit.

– Il est délicieux, souffla-t-il, vous êtes doué.

– Il suffit d'avoir les bons ingrédients.

– Et le doigté, renchérit Jack dans un murmure qui donna des frissons au Gallois. Je peux vous poser une question ?

– Oui, bien sûr.

– Que vous est-il arrivé ? Je vous ai plusieurs fois croisé et vous me paraissiez bien dans votre peau. Hier, j'ai cru que le ciel vous était tombé sur la tête. Vous devriez être prudent, les individus qui étaient avec vous n'étaient pas tous des enfants de chœur.

– Je ne voudrais pas vous manquer de respect, mais c'est mon affaire. Je vous remercie de m'avoir raccompagné, mais je vous prierai de ne pas vous immiscer dans ma vie. Ce qui a pu m'arriver ne vous regarde en rien ! lâcha Ianto en se détournant brusquement.

– Très bien, je vous demande pardon, fit le Capitaine en se levant après avoir posé son mug. Je vais vous laisser alors, mais si vous avez besoin d'une écoute amicale ou d'un peu de compagnie, vous pourrez me joindre à ce numéro à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, dit-il en sortant une carte de son portefeuille.

Voyant que le jeune homme ne la prenait pas, il la posa sur la table basse près de la tasse vide. Il le salua et se dirigea vers la porte. Après un dernier regard, il ouvrit et sortit dans le couloir sans rien dire. Une fois le battant refermé, il soupira et quitta du bâtiment pour se rendre à la base où ses collègues devaient déjà l'attendre.

Dans l'appartement, Ianto le regarda traverser la place puis il alla dans sa chambre pour se doucher et s'habiller. Quand il eut terminé, il passa dans la cuisine pour prendre des comprimés afin de soulager ses maux de tête. Il avait abusé de la boisson la soirée précédente, mais il devait maintenant faire bonne figure pour aller au rendez-vous qui lui avait été fixé par son employeur.

Quand il entra dans le Hub, Jack salua ses collègues et se dirigea vers son bureau. Il jeta un coup d'œil vers la cuisine et soupira en pensant au délice que lui avait servi le jeune homme quelques minutes plus tôt. Il s'installa dans son fauteuil et commença à lire les rapports en attente.

Un léger coup lui fit lever la tête et il vit une jeune femme brune lui sourire. Elle s'avança à sa demande et lui tendit une tasse de café qu'il prit et posa sur la table.

– Tu n'as pas l'air dans ton assiette aujourd'hui, fit-elle en regardant le leader reprendre sa lecture.

– Ce n'est pas ton problème, tout va bien, ne t'en fais donc pas.

– Mais Jack, tu peux m'en parler, tu sais bien que je peux écouter.

– Écouter oui, mais comprendre, tu crois que c'est possible ?

– Pourquoi es-tu désagréable avec moi ? fit-elle, la mine boudeuse.

– Parce que je t'ai déjà dit que ce que tu voulais ne faisait pas partie de mes prévisions à court ou long terme, alors il faudra bien que tu ailles chercher ailleurs !

– Pourtant, tu ne serais pas déçu, tu peux me croire, tenta-t-elle en s'approchant.

Le leader se redressa et se repoussa contre son dossier pour lui faire face. Il savait ce qu'elle voulait, mais il n'était pas dans ses intentions de lui donner satisfaction, il avait d'autres centres d'intérêt que cette femme qui se croyait irrésistible.

Au moment où elle allait poser sa main sur son bras, le téléphone du Capitaine sonna et celui-ci le prit rapidement. Ne reconnaissant pas le numéro, il décrocha et attendit que son correspondant entame la conversation.

– Désolé, entendit-il avant que la ligne soit coupée.

Jack se leva brusquement ayant reconnu la voix du Gallois et sortit de la pièce sans un mot sous le regard surpris de sa collègue qui n'en revenait pas qu'il la laisse comme ça. Le leader quitta rapidement le bâtiment tout en activant le rappel du numéro, mais la ligne tombait sur la messagerie.

Que s'était-il passé ? Pourquoi Ianto lui avait-il téléphoné et avait raccroché sans rien dire ? Il fallait qu'il le retrouve au plus vite, il craignait un malheur.

Pendant une bonne partie de la journée, Jack arpenta la ville, mais il ne trouva aucune trace du jeune homme. Il téléphona à la base pour savoir si tout allait bien et chargea le médecin de s'occuper des différentes alertes, lui demandant de le contacter s'ils devaient sortir en intervention, mais la faille restait calme et les créatures des souterrains ne sortaient pas le bout de leur vilain nez. Quand il rentra au Hub en fin d'après-midi, Ianto ne s'était pas montré et le leader était inquiet.

– Tosh, fit-il en s'approchant de sa collègue, je voudrais que tu me rendes un service.

– Oui, bien sûr, dit-elle en le regardant. Oh, toi tu es inquiet, que se passe-t-il ?

Jack lui sourit, elle était très observatrice, rien ne lui échappait, mais pouvait-il lui dire qu'il se faisait du souci pour un homme qu'il connaissait à peine ?

– J'ai peur qu'un de mes amis ait des problèmes, répondit-il à voix basse.

– Et que veux-tu que je fasse ?

– Voici son adresse, essaye de voir ce qu'il a fait quand il est sorti de chez lui ce matin.

– Mais je ne le connais pas !

– Regarde la vidéo, je te dirai qui c'est.

– D'accord, répondit-elle en se mettant à pianoter.

Gwen, qui les observait de son poste, se leva et vint près d'eux. Elle resta sans rien dire puis fixa le leader, voyant de l'inquiétude sur son visage. Qui était cette personne qui semblait lui tenir à cœur ?

– Là, fit-il soudain, c'est lui !

La Galloise se recula, le jeune homme qu'il venait de montrer était vraiment séduisant. Elle n'ignorait pas que son chef pouvait s'intéresser aux deux sexes, mais là, il y avait quelque chose de plus.

– Ok, retrace son parcours et tiens-moi au courant, tu veux bien ?

– Oui, bien sûr, mais cesse de t'agiter, ça ne sert à rien. Je ne partirai pas tant que je n'aurai pas trouvé son dernier lieu de passage.

– Merci ma belle, fit-il en se levant pour aller dans la cuisine.

Le café était infâme, mais il s'en contenterait. La faille restait sage et il n'avait rien d'autre à faire que d'attendre.

– Qui est-ce ? entendit-il soudain.

En se tournant, il croisa le regard de Gwen. Celle-ci s'approcha et s'arrêta à quelques centimètres du leader.

– Occupe-toi de tes affaires, tu veux bien ?

– Mais Jack, nous sommes là pour nous entraider, c'est ce que tu nous dis tout le temps, serais-tu l'exception ?

– Je te le répète, ça ne te regarde pas !

– Il est mignon, tenta-t-elle.

Jack la fixa, ce qu'il entendait de ses pensées ne lui disait rien qui vaille. Il savait qu'elle était têtue et rancunière, mais il ne lui accorderait jamais ce qu'elle souhaitait si ardemment. À ce moment, Tosh entra dans la pièce, elle les vit se toiser puis le leader se tourna vers elle.

– Tu as quelque chose ?

– Oui, il semblerait qu'il ait eu à faire en ville, mais quand il est sorti de l'immeuble, il était complètement abattu. Je pense que tu devrais aller le voir.

– Il est où ?

– À cette adresse, dit-elle en lui tendant un papier.

Gwen essaya de lire ce qui était écrit, mais la jeune femme plia la feuille avant de la donner à son leader. La Galloise lui jeta un regard mauvais avant de quitter la cuisine en maugréant.

– Merci Tosh. Tu peux rentrer chez toi, tu as besoin de te reposer.

– J'ai le temps, Owen m'invite au restaurant, il doit passer me chercher dans une heure.

– Très bien, alors bonne soirée et merci encore, fit-il en agitant le papier.

La Galloise avait entendu la jeune femme et elle se dit qu'elle pourrait sans doute rester un peu et profiter de l'absence des membres pour se rapprocher du leader, mais c'était sans compter le désir de Jack de retrouver Ianto au plus vite.

– Ok, je vous laisse tout boucler, lança-t-il en enfilant son manteau, je vous verrai demain matin.

Tosh lui fit un petit signe de la main et il passa le sas sous le regard surpris de Gwen qui soupira. Elle s'approcha de la Japonaise et s'assit près d'elle.

– Qu'est-ce qui lui arrive ?

– Un de ses amis a disparu, fit-elle.

– Jack a des amis en ville ?

– Il faut croire, pourquoi ?

– Je ne sais pas, j'avais l'impression qu'il ne vivait que pour Torchwood !

– Eh bien, tu t'es trompée, il a aussi une vie en dehors et tu le connais, il est toujours prêt à aider quand il le faut. Tu devrais rentrer chez toi, je vais fermer les ordinateurs et je m'en vais.

– Tu as raison, je vais faire ça ! répondit-elle dépitée.

Tosh la regarda aller à son bureau pour prendre ses affaires. Elle avait vraiment l'air de mauvaise humeur, mais ça lui passerait ! Quand l'alarme se fut tue, la jeune femme vérifia les programmes et mit les ordinateurs en veille avant d'enfiler sa veste et de s'approcher du sas. Avant de sortir, elle abaissa la protection pour permettre à leur chien de garde de se dégourdir les ailes.

En arrivant sur la place, elle se dirigea vers une voiture garée, un homme au volant. Celui-ci descendit en la voyant sortir, fit le tour et lui ouvrit la portière.

– Tu es toujours aussi galant Owen ? demanda-t-elle en lui plantant un baiser sur la joue.

– Toujours avec les jolies femmes, répondit-il en souriant.

Elle prit place et boucla sa ceinture. Quand son compagnon l'eut rejointe, elle le regarda quelques instants et reporta son attention sur les personnes qui se promenaient sur la baie.

– Alors, du nouveau ? demanda-t-il en démarrant.

– Non ! Ah si, j'allais oublier, Jack aurait des amis en ville, tu le savais ?

– Depuis le temps qu'il est à Cardiff, je pense que c'est normal, pourquoi ?

– Il m'a demandé de faire une recherche sur un homme, il semblait très inquiet de ce qui pouvait lui arriver.

– Oh, notre Capitaine serait-il parti en chasse ? fit-il l'œil grivois.

– Je ne sais pas, mais il se faisait vraiment du souci.

– Et tu l'as trouvé ?

– Oui, Jack s'est sauvé et Gwen ne semblait pas ravie, tu peux me croire, dit-elle en riant.

– Il faudra bien qu'elle finisse par comprendre qu'elle n'est pas le centre de l'univers de notre Capitaine, il ne veut pas d'elle, mais elle ne veut pas l'accepter.

– Oui, en tout cas, j'espère qu'il pourra le trouver, je ne voudrais quand même pas qu'il lui arrive quelque chose, je dois dire qu'il est mignon.

– À ce point ?

– Oh oui alors !

– Bien, si on y allait, je pense que tu veux te changer avant d'aller dîner !

– Oui et prendre une bonne douche aussi !

Owen quitta la place et se dirigea vers le centre-ville. Quelques minutes après, il était assis dans le salon de son amie et attendait qu'elle termine de se préparer pour leur soirée. En patientant, il pensait à cette jeune femme gaie et agréable de compagnie. Cela faisait presque cinq ans qu'ils travaillaient ensemble et il était bien avec elle. Chacun de leur côté avait eu des déboires amoureux, mais ils avaient toujours été là l'un pour l'autre, se remontant mutuellement le moral. Quand elle avait accepté cette soirée avec lui, il en avait été heureux.

Lorsqu'elle sortit de la chambre, il la fixa sans rien dire. Elle portait un tailleur crème et un chemisier gris qui mettait sa carnation en valeur. Elle termina de mettre ses boucles d'oreilles et s'approcha de son ami.

– Je suis prête, fit-elle.

– Tu es magnifique, souffla-t-il.

Il lui offrit son bras et ils quittèrent l'appartement. Quinze minutes plus tard, ils entraient au Sushi Bar, la jeune femme rayonnait, cela faisait longtemps elle avait envie de se régaler de la cuisine de son pays, mais elle ne voulait pas aller au restaurant toute seule.

– Merci Owen, fit-elle l'œil humide.

– Mais de rien ma belle, j'espère que ça te plaît !

– Oh oui alors, mais comment as-tu su ?

– Nous sommes passés devant l'enseigne plusieurs fois lors de nos interventions et je te voyais la regarder. Je me suis dit que ce serait sans doute une bonne chose de t'y inviter.

– Merci, ça me fait vraiment plaisir.

– Monsieur, Madame, vous avez réservé ? demanda le serveur qui s'était approché.

– Oui, répondit Owen, deux personnes au nom de Harper.

– Très bien, suivez-moi, dit-il après avoir regardé sur la liste posée à l'entrée.

Il les conduisit au comptoir et les laissa s'installer. De leur place, le couple pouvait regarder le cuisinier préparer les plats et Tosh repensa à son pays.

– Eh ma belle, je ne voulais pas te faire pleurer, dit Owen en essuyant la larme qui coulait.

– Excuse-moi, mais ça me fait tellement plaisir…

Harper glissa sa main sur la joue de sa compagne tout en rapprochant doucement son visage et délicatement, il posa ses lèvres sur les siennes. Il surprit un mouvement de recul de la jeune femme et se redressa brusquement.

– Désolé, je n'aurais pas dû, fit-il l'air contrit.

– Non, ce n'est pas ça, je ne m'y attendais pas, c'est tout.

– Tu ne m'en veux pas ?

– Non, pas du tout, répondit-elle en passant sa main derrière sa nuque pour lui rendre son baiser.

Quand ils se séparèrent, leurs regards se vrillèrent et une douce chaleur les envahit. Leur bulle éclata lorsque le serveur leur demanda leur choix, tout à leur rapprochement, ils avaient oublié de lire la carte.

Ils passèrent une soirée très agréable, la jeune femme était ravie d'être avec son ami. Il se montra prévenant et ils apprécièrent les plats proposés. Après le dessert, ils commandèrent un café et le goûtèrent en faisant une petite moue, il était vraiment meilleur que celui du Hub ! Ils se regardèrent à cet instant et éclatèrent de rire puis ils se calmèrent et terminèrent leur repas.

Quand ils eurent fini, Harper régla la note et invita sa compagne à regagner leur véhicule. Il aurait souhaité que la soirée se prolonge, mais il ne voulait pas aller trop vite et il prit la direction de l'appartement de la jeune femme. En arrivant devant son immeuble, il se gara et descendit pour aller lui ouvrir la portière. Il la conduisit devant la porte et l'embrassa presque timidement.

– Merci Owen, c'était vraiment une très bonne soirée.

– Je suis heureux que ça t'ait plu, si tu veux, je passerai te prendre demain matin.

– D'accord.

Elle poussa le battant et entra dans le hall puis elle s'arrêta et se tourna pour regarder son ami. Elle lui fit un petit signe et continua son chemin vers les escaliers. Quand elle disparut à sa vue, Owen retourna à son véhicule et rentra chez lui, il lui tardait d'être au lendemain pour être à nouveau près d'elle !

À suivre…