Disclaimer : Tous les personnages, les lieux, l'univers appartiennent à J. K. Rowling et aucune rémunération n'est reçue pour l'écriture de cette fiction. Les paroles de la chanson citée sont à Henry Hall. Le reste est la propriété de DaPlok.

Note d'auteur 1 : Cette fiction est donc inspirée d'une chanson : "hush hush (here comes the bogeyman)" de Henry Hall dont vous trouverez un couplet en introduction de chaque chapitre.

Note d'auteur 2 : Cette fiction est légère ascendant guimauve, vous êtes prévenu(e)s.


1.

"Children, have you ever met the bogey man before?
No, of course you haven't for you're much too good I'm sure
Don't you be afraid of him if he should visit you
He's a great big coward so I'll tell you what to do"

— PAAAAAAAAAAAAPAAAAAAAAAAAAAA !

En train de corriger des copies confortablement installé dans son lit, le papa en question soupira en se pinçant l'arrête du nez. Lorsqu'il se tourna vers sa femme pour lui lancer du regard une interrogation muette dont le sens ne faisait aucun doute, celle-ci lui répondit avec un sourire tout aussi significatif.

— N'y pense même pas, Severus Snape.

— Mais, Hermione chérie, tu as vu tout ce qu'il me reste encore à noter ?

— Je ne veux pas le savoir. Tu leur mets des horreurs dans la tête donc tu t'occupes de les en chasser.

— Et tu es aussi impitoyable qu'eux.

Quand Hermione laissa échapper ce petit ricanement d'autosatisfaction que les années de vie commune l'avaient conduite à lui emprunter, les muscles de son mari se tendirent en même temps que ses nerfs : il trouvait toujours ses imitations spontanées de sa personne terriblement excitantes. Et elle le savait.

Le sorcier ne fut donc pas étonné de la voir additionner des gestes suggestifs après s'être positionnée sur le flanc pour lui faire face. Un coude en appui sur le matelas et se soutenant la tête d'une main, elle se mordilla d'abord simplement la lèvre inférieure. Mais elle fit ensuite glisser une bretelle de sa nuisette le long de son épaule, qu'elle remonta lentement contre sa joue dans une moue aguicheuse. Incapable de détacher ses yeux d'elle, il ne remarqua pas le mouvement de vague du drap trahissant le voyage entrepris par les doigts de sa femme : il ne s'aperçut de leur traversée que lorsqu'ils accostèrent brusquement sur son entrejambe.

Plume et copies aussitôt bazardées sur le sol, il roula sur le côté et elle bascula sur le dos pour qu'il puisse s'installer au-dessus d'elle. Ils se retrouvèrent rapidement à mimer activement l'acte. Chacun à l'écoute des gémissements de l'autre, ils n'entendirent pas la porte de leur chambre s'ouvrir dans un léger grincement.

— PA-PA ! s'agaça une fillette derrière laquelle se tenait son petit frère.

— Combien de fois on vous a dit de toquer avant d'entrer ?! gronda Severus, repoussé sans ménagement par sa femme qui ne devait alors plus la rougeur de ses joues à l'excitation mais à la honte.

— Mais papa… on a toqué… intervint le garçonnet, intimidé.

— Oui, euh… balbutia Hermione, encore plus gênée. Il faudra frapper plus fort la prochaine fois, hein ? Allez, venez là ! ajouta-t-elle rapidement en se déplaçant pour leur faire de la place.

— Non, s'opposa fermement son mari. Si vous étiez malades, vous pourriez venir dormir avec nous mais vous êtes trop grands pour qu'on vous laisse le faire parce que vous avez peur ! Vous êtes des Snape, enfin !

Là-dessus, il bondit hors du lit et enfila sa robe de chambre en soie noire pour se couvrir, puisqu'il ne portait qu'un boxer, avant de s'avancer jusqu'aux enfants. Il hissa son fils dans ses bras et prit la main de sa fille.

— Nicolas, Bridget, lâcha-t-il en jetant chaque fois un regard grave à sa progéniture concernée. Papa va vous dire comment il faut s'y prendre avec les croque-mitaines ! déclama-t-il magistralement.