Vous pensiez que j'étais morte, n'est-ce pas ? HAHAHAHAHAHA ! Moi aussi.
Retour en force ! Sincèrement je ne pensais pas revenir "si tôt", soit pas avant les vacances d'été mais... J'ai eu comme qui dirait une poussée d'adrénaline.
Concernant ma longue absence (qui me fait me sentir un peu Antoine Daniel, en pire), je n'ai pour seule excuse que la Terminale, finalement, c'était la belle époque *soupire*. Je fini le cinq juin, j'aurai plus de temps à partir de là.
Disclaimer: Tout l'univers est à Hajime Isayama, les textes sont de moi.
Concernant le chapitre: Je bats mon record de mots, là, pour cette fiction. En soit, trois mil ça n'est pas grand chose, mais du point de vue de cette fiction ça l'est. C'est mon retour en force xD
IMPORTANT (enfin, je crois): je ne suis pas pour ce cas l'ordre de la liste des cent thèmes, car l'on m'a demandé de faire Insanity et, je l'avoue, j'en avait très envie également (ça se voit u_u). Seulement je ne sais pas vraiment ce que vous attendiez de ce chapitre, mais je ne pense pas que ce soit ce que j'en ai fait xD Quoiqu'il en soit, j'espère qu'il vous plaira car, pour ma part, je l'apprécie bien.
Le coin des reviews:
Merci à tous pour vos reviews, vos mises en favoris et vos suivis, bref, merci de votre soutien ! Ça me fait chaud au cœur de voir que cette fiction reste active grâce à vous. Ce qui m'a choqué le plus, c'est de voir le nombre de visites par mois, c'est fou, je n'en croyais pas mes yeux, vous êtes malades 3
TROP. DE. REVIEWS. xD. Je n'vais pas m'en plaindre, mais je me suis perdue, j'espère avoir réussi à répondre à tout le monde.
Larmes de Cristal: merci pour ta review détaillée. En vrai je suis contente qu'il y ait quand même des gens qui ait aimé Rot parce que j'ai l'impression d'avoir jeté un froid avec XD Je suis flattée que tu m'écrive une review si tu n'en écris pas souvent, et très contente également que mes chapitres te plaise ! Aussi, merci d'avoir répondu à mes questions et d'avoir proposé des thèmes, même si je compte m'en tenir à ce de la liste déjà existante :D Btw, j'adore les romans, donc ne te gêne pas haha ! Ça m'a vraiment fait plaisir, de lire des avis aussi détaillés. Merci 3 J'espère que tu repasseras dans le coin !
Kangoo: Haha, merci ta review est aussi mignonne :D
Little Hazelnut: Héhé je suis contente que la fin de Away t'ai -vous ai- plu ! Merci pour ta review. Tu veux bien continuer à me motiver ? xD Je crois que tu à de l'impact sur moi car, comme tu me l'avais demandé, voilà Insanity ! J'espère qu'elle sera à la hauteur de tes attentes. Je ne suis pas sûre de savoir ce que tu voulais, mais j'adore ce thème, donc j'ai pris grand plaisir à l'écrire :V Dédicace à toi ! xD et merci du soutien !
Amanek0: trop loooooooooooong xDD Même si ça ne m'étonne pas xD En vrai je suis trop gênée de te répondre because t'es la seule personne qui doit savoir que je suis encore vivante hahaha *rire TRÈS gêné* Bon... J'ai encore failli d'abandonner... Enfin vous abandonner. Mais me voilà hein ? Maman est de retour ? *pleure*. Tu peux me lyncher, te gênes pas. Hm hm bon je vais répondre maintenant.
AWE DIS DONC T'ÉTAIS EN RETARD DE DEUX JOURS COMMENT JE PLEURAIS TROP SUR LE COUP T'IMAGINES PAS *se fait battre* Bon bah merci pour ta review hein xD Très construite, comme d'habitude, merci 3 De fait Ravioli ne parle que très peu dans le dernier chapitre, bon hein, c'est la vie. Je suis rassurée que vous me disiez qu'Eren n'était pas OOC, c'est assez dur au final de gérer ces persos, mais si cela ne se ressent pas j'en suis satisfaite. Pour ce qui est de ta demande de tragique. Bon c'est pas encore tout à fait le cas ? XD A toi d'en juger. Mais ton idée, elle est absolument très exploitable, elle me plait beaucoup. Je l'ai gardé de côté, je t'en ferai un chapitre :V J'espère qu'il sera à la hauteur, je ne sais pas encore quel thème utiliser pour la faire, mais elle le sera, faite. J'aimerai vraiment. J'adore l'angst aussi, de toute façon. Et... Je suis d'accord avec toi pour le lemon. C'est pour ça que j'ai préféré vous demander, aussi x) Je commencerai peut-être par un lime, à voir. Mais ce ne sera pas pour cette fois en tout cas :V Enfin quoiqu'il en soit je suis toujours contente de tes reviews, la relire me donne du sourire. Merci. Insanity, à ta demande, t'es également dédicacé *keur keur keur* J'espère que tu passes encore dans le coin. Tu veux pas qu'on reparle un jour ? #genre il faut demander l'autorisation pour ça #en vrai c'est parce que j'ai l'impression d'être lâche #égoïste #je le vis très mal #pardon #leuve
Nana Umi: oh, ton idée sent le fluff à plein nez... Mais je l'aime beaucoup xD Il me semble avoir lu pas mal de doujin suivant cette dernière, ça me plairait beaucoup d'en faire un chapitre... A voir. Merci pour ta review, désolée si mes fictions sont déprimantes, j'imagine qu'elles reflètent ce que je suis xD
: Détrompes-toi, revoilà Erwin et pas qu'un peu :V Merci pour ta review, je suis d'accord avec toi, je pense commencer plutôt par un lime. Merci d'avoir donné ton avis 3
Kaede-Alys: soyons fous, oui... Cent thèmes, voilà où ça nous mène... XD Sincèrement, j'y crois encore, de tous les faire xD Non en vérité... Bon allez, advienne que pourra xD Tu as entièrement raison pour le lemon, j'avoue que j'ai encore de la marge, je pense peut-être trop vite haha. Mais je suis contente que les plus tristes t'aies plu, c'est en général celles que je préfère aussi. Merci beaucoup pour ta review !
Ame Kumo: j'adore faire pleurer les gens héhéhé. Et... Tes reviews me vont droit au coeur, je suis heureuse que ça te touche à ce point. Et que tu aies commenté chaque chapitre m'a un peu étonné (dans le bon sens haha). C'était bien Eren, le titan du chapitre sept, je suis contente que ça t'ai plu xD Je vois que tu attendais la suite, la voilà donc, seulement j'espère que tu es encore là pour la voir... Dans tous les cas, merci pour ta review (et si je dois faire un lemon, j'avoue que j'adore Rivaille en Uke, je me tiendrais sûrement à cela -comment ça, je n'suis pas originale ?)
Guest (du 9 décembre xD): Merci pour le câliiiiiiiin *câlin* Je suis contente, tous les chapitres ont eu l'air de te plaire alors... Je t'aime aussi ! Mais tu es un guest, comment puis-je savoir qui tu es ? Notre amour est impossible D': *je pars très loin*. Merci beaucoup pour ce commentaire !
Gou: Oooh Gou-chan ! *siffle* Merci d'avoir lu, je suis contente qu'elles te plaisent toutes. Merci de me l'avoir fait savoir !
Guest (du 4 fevrier): Bon ça m'a fait un peu peur quand tu m'as parlé de Rot, mais du coup, si c'est positif, je suis "heureuse" que ça t'ai touché. Et je suis contente que tu aimes le fluff, car il y en aura encore, et aussi que tu aies pleuré, parce que vraiment, j'adore faire pleurer les gens... *pars très loin*. Merci merci pour tes encouragements, c'est vieux en effet, mais vous êtes toujours là, alors je serai là aussi. J'espère que tu vas continuer à venir, même si je ne sait pas qui tu es xD
Smithhasniceeyebrows: ton pseudo m'a juste fait mourir de rire xDD Merci pour ta review (j'arrive pas à être sérieuse). Je ne sais pas si on va atteindre les cent thèmes, mais je suis d'ors et déjà contente que cela t'ai plu jusqu'ici !
Yumeless: Pleure ! Pleure ! *câlin* merci pour ces mignonnes reviews, j'espère que tu restes avec nous ! *tend un mouchoir*
Rivai Heichou: tant de reviews ! Merci pour tout ! Tes commentaires sont tout chous, je suis contente que mes histoire te touchent comme ça. Merci beaucoup d'avoir commenté !
Lytchii: Merci pour tes encouragements, et pour ton soutien ! Et puis merci du compliment, d'avoir commenté. Me voilà te retour 3
J'espère, en vrai, que vous êtes encore là.. Que vous me pardonnez du retard. Mais ne venez pas me dire "ne t'inquiètes pas", car je vais encore faire une longue pause, sinon xD Engueulez-moi, allez, défoulez-vous sur moi 3
Insanity
«-Bien, nous allons pouvoir commencer. Pouvez vous me passer le dictaphone à votre droite ? Merci. Allons-y.
-Nous sommes le trois octobre 20XX, il est actuellement dix sept heures et trente-six minutes, et nous allons débuter la première conversation archivée. Je suis le docteur Smith, aujourd'hui en présence du patient enregistré numéro 237, Rivaille A. Ce patient est sous mon suivi depuis maintenant quatre semaines et deux jours, venu de son plein gré et ayant pour seul intention de me parler de ce qu'il appelait ses « flashs mémoriels ». Après plusieurs séances ensemble, nous avons pu constater l'enrichissement inexpliqué de sa mémoire en des souvenirs quelques peu déconcertants, voire surréalistes mais non pas moindres. De par la tournure de nos entretiens, nous nous sommes laissé diagnostiquer quelque trouble de la personnalité concernant Rivaille, trouble qu'il nierait compte tenu de la dite véracité de ses visions, mais qui nous conduit alors à désormais archiver nos séances.
Nous pouvons ainsi débuter l'entretien. Êtes-vous prêt Rivaille ? »
Une pièce sombre, relativement grande. Suffisamment pour y placer plusieurs fauteuils, de nombreuses étagères remplies à ras bord de livres -principalement de psychanalyse, à en juger les tranches- et un imposant bureau en bois vernis sur lequel reposait de nombreux dossiers et matériels d'écritures alignés avec le plus grand soin. Dehors la pluie tombait en trombe, s'écrasant sur la vitre de telle sorte qu'un doux vacarme envahissait la pièce, se mêlant aux tic-tac incessants d'une vieille horloge accrochée au mur.
Rivaille fixait d'un regard vide la fenêtre, comme hypnotisé par le ruissellement des gouttes, mais il n'apparaissait sur son visage aucune émotion ne pouvant trahir ses pensées. On l'aurait cru vide, perdu.
Et son médecin, tant il avait l'habitude, en poussa un grand soupire.
«-Rivaille, s'il vous plait.
-Pardon, je vous écoute.
-Je vais vous poser des questions. Faites en sorte de parler d'une voix franche, de telle sorte à ce que l'on puisse clairement vous distinguer dans l'enregistrement. Vous êtes prêt ?
-Hm hm.
-Bien alors, racontez-moi la première fois que vous avez eu un "flash" ?
-C'était un jour banal, comme tous les autres jours en fait. Rien de spécial n'était prévu, je ne sais même pas trop pourquoi c'est arrivé ce jour là. Je me suis levé pour aller travailler, je commence à me préparer, j'en étais arrivé à me brosser les dents et c'est à ce moment là que c'est apparu. Un flash, vraiment, comme je vous l'ai dit. Une image qui est passée très rapidement dans mon esprit, si rapidement que j'ai passer la journée à essayer de la visionner. En fait, ç'aurait pu être n'importe quoi, une chose sans importance, mais elle m'a fait ressentir quelque chose que je n'avais jamais ressenti avant. Quelque chose qui me serrait la poitrine, comme un grand malaise, une profonde tristesse.
-C'est ainsi. Et à partir de cet instant, vous avez commencer à avoir d'autres flashs ?
-A intervalles irrégulières oui. D'abord très rarement, et puis plus fréquemment. J'ai commencé par voir, comme la première fois, de simples images, comme des souvenirs d'un film qui m'aurait marqué étant plus jeune, ce genre de chose; car elles étaient toujours accompagnées de ces étranges émotions. Et puis ces images ont commencé à bouger, elles sont devenues des scènes, des scènes de vie parfois, mais surtout des scènes de combats, violentes, littéralement des visions d'horreur animées. Et j'en ressentais autant de tristesse que de dégoût, mais surtout, inexplicablement, une haine sans limite.
-Ces scènes, comme vous dites, on également commencé à être plus précises, plus nettes, n'est-ce pas ?
-Oui, et elles étaient invraisemblables, surréalistes. Comme un film apocalyptique moyenâgeux. Je vous l'ai dit plus tôt, j'en aurai cru que c'était un film, si je n'avais pas ces étranges sentiments qui les accompagnait.
-Que voyez-vous, exactement ?
-Exactement, je ne saurais dire... C'était comme, une sorte d'armée, défendant le peuple contre des créatures dont on n'oserait imaginer l'existence. Vraiment, quelque chose du surréaliste, incroyable. Fantastique, même.
-Et ces visions durent depuis combien de temps à présent ?
-Un an, je dirais.. Un peu moins.
-Racontez-nous ce qui vous a poussé à venir me voir.
-Un peu avant de venir vous rencontrer, elles ont commencé à se faire plus nombreuses, plus violentes. Si je n'avais pas spécialement de problèmes à vivre avec, tant elles étaient peu fréquentes, il y a un ou deux mois j'ai fini par en avoir tous les jours, et même la nuit. J'en perdais littéralement le sommeil. Mais ce qui m'a vraiment poussé à aller consulter, c'est lorsque je me suis rendu compte que je n'étais pas simple spectateur de ces scènes, mais que j'y agissais. J'étais acteur de ces visions. »
Le docteur Smith appuya sur le bouton de pause et fit signe à son patient de se stopper quelques instants. Il se leva alors, lui proposant une tasse de thé -demande à laquelle Rivaille répondit positivement- et se dirigea alors vers l'extérieur de la pièce.
Le silence régnait à nouveau dans le bureau. La pluie semblait s'être légèrement calmée et alors quelques rayons de soleil transperçaient la vitre, éclairant la pièce d'une douce lumière qui, accordée aux meubles et autres objets de la pièce, semblait faire parvenir une atmosphère d'un autre temps.
« -Un autre temps, hein... »
Rivaille soupira. Il n'était pas vraiment certain de la raison pour laquelle il se trouvait ici, assis sur ce fauteuil, à attendre le retour de son psychiatre et accessoirement d'une bonne tasse thé. A vrai dire, même, il était un peu perdu -chose qui ne lui arrivait que très rarement. Seulement une était sûr d'une chose, c'est que la raison pour laquelle il venait, ces visions, elle n'était pas anodine. Elles étaient importantes pour lui, c'était une part de son être, de son âme. Il le savait, le pressentait.
En outre, s'il était revenu aujourd'hui, alors qu'il n'était censé avoir rendez-vous que dans deux jours, c'est parce que de nouveaux éléments s'étaient ajoutés au drôle de puzzle que constituait sa mémoire, présentement. Quelque chose d'assez bouleversant, qu'il se devait de raconter à son médecin. Et il ne savait trop pourquoi ils devaient reprendre depuis le début, mais il n'attendait avec impatience qu'une chose, c'était de se confier.
« -Tout va bien ?
-Oh pardon. Je ne vous avez pas entendu arriver.
-J'ai cru comprendre ! Tenez, votre thé. Servez-vous en sucre.
-Merci. »
Le docteur Smith se rassit à son bureau, se servant au passage dans la sucrière pour glisser ainsi deux petits cubes dans sa tasse brûlante. Rivaille n'en fit rien, préférant préserver ce goût si singulier qu'est celui du thé noir. Après seulement quatre semaines, son psychiatre avait même réussit à connaître jusqu'à sa saveur préférée, chose que beaucoup de ses proches, même, ignoraient. Cela lui fit esquisser un léger sourire.
Reprenant son dictaphone, Smith indiqua qu'ils allaient reprendre leur séance. Il reprit une gorgée de son breuvage, se racla directement la gorge, puis appuya sur le bouton de reprise.
« -Bien alors, vous nous éclairez comme étant acteur de ces flashs. A partir de cela, votre perception des choses en a-t-elle été affectée ?
-Si vous voulez dire par là, dans la vie quotidienne, pas vraiment. Rien ne m'empêchait d'aller au bureau, et de suivre une journée ordinaire. Par contre, j'avais de plus en plus le sentiment d'avoir raté quelque chose de ma vie. Ou plutôt, qu'il manquait des pièces à ma mémoire, que ces flashs s'empressaient d'alimenter encore et encore. Alors mentalement, j'étais quelque peu affecté, oui. Je me devais de chercher à tout prix pourquoi j'apparaissais dans ces visions et surtout pourquoi elles me semblaient si réelles. »
Un silence prit alors place dans la conversation, et quelques longues secondes passèrent avant que le spécialiste ne se remettent à parler.
« -Rivaille, vous ai-je déjà parler de ces enfants qui, dès lors qu'ils sont en âge d'apprendre à parler, font part à leurs proches de souvenirs d'une autre vie ? Des souvenirs si précis, si exactes même parfois, que l'on en vient à se poser des questions sur les cas de réincarnations, dont ces sujets pourraient parfaitement être d'involontaires cobayes.
-Je ne crois pas que vous m'en ayez parler, mais j'ai pu voir ou entendre une émission à ce sujet, car cela me dit vaguement quelque chose..
-N'avez-vous jamais penser faire part d'un cas similaire ?
-Similaire, vous voulez dire, que ce serait des souvenirs d'une autre vie ?
-Tout à fait. »
Une expression de surprise vint alors s'afficher sur le visage de Rivaille, qui ne s'attendait visiblement pas à de tels propos. Ou plutôt, il n'y avait jamais pensé par lui-même, et en était un peu étonné. Il réfléchis quelques instants quant à la vraisemblance de cette hypothèse, mais il savait qu'il n'y aurait pas à chercher plus loin. C'était comme si, au fond de lui, et depuis le début, il en était lui même persuadé.
Il en aurait presque eut envie de pleurer, si son égo le lui permettait.
« -Non, je n'y avais pas vraiment pensé. Mais maintenant, ça me semble évident.
-Évident, vous dites ?
-C'est la conclusion la plus logique que je pourrais tirer de tout cela, et je sens que tout ce qu'il me reste à faire à présent, c'est de me repencher sur chacune de ses visions, et les interpréter, ou plutôt les revoir, en sachant cela.
-En sachant que ce serait des souvenirs ?
-C'est ça.
-Je vois. Partir de ce principe serait une bonne chose, mais gardez tout de même en tête que tout cela reste purement hypothétique, et que rien ne prouve qu'il est possible, comme nous venons de le dire, d'avoir des souvenirs de quelque vie antérieure que ce soit. De plus, dans votre cas, il semble que ces « souvenirs » proviennent d'une époque assez lointaine, et jusqu'alors, nous n'avons jamais eut vent d'un cas ayant une portée aussi importante. Mais outre cela, avez-vous eu, depuis notre dernière visite, de nouvelles visions ou simplement de nouveaux éléments dont vous voulez me faire part ?
-Oui, justement, c'est pour cette raison que je suis venu avant notre rendez-vous.
-Je m'en doutais. Expliquez-moi.
-Je crois vous avoir parlé du fait que, dans chacune de ces visions, les quelques personnes figurant à mes côtés avaient tous le visage flouté. Enfin, ceci étant une façon de parler, c'est juste que je n'arrivais jamais à distinguer clairement ces dernières, ni même à distinctement entendre les voix.
-Oui, oui vous m'aviez évoqué ce fait.
-Et bien, avant-hier, j'ai rêvé d'une scène que je n'avais auparavant jamais vue, qui s'étalait en longueur et dont j'en ai tiré des souvenirs très précis, très clairs à mon réveil. Si la vision en elle même ne semblait pas m'apporter quelque information importante sur où j'étais, ce que je faisais voire même qui j'étais, elle différait très clairement des autres car... Car..
-Vous y avez vu quelqu'un.
-C'est ça.
-Et vous semblez en être quelque peu perturbé.
-C'est normal, non ?
-Bien sûr. Continuez je vous pris.
-En vérité, ce qui est le plus étonnant, c'est que j'étais dans une pièce bondée, en laquelle je me trouvait au centre. Toutes ces personnes, autour de moi, même celles qui semblaient m'adresser la paroles, je ne voyais le visages d'aucune. Ce qui était assez perturbant en soit, puisque l'intégralité de mon rêve se passait dans cette pièce. Mais cela, finalement, ne m'a pas dérangé plus que cela, puisque toute mon attention était portée sur cette personne, face à moi. Un garçon, jeune. Je dirais, entre quinze et vingt ans. Il était attaché à une sorte de pilier métallique et.. Et son visage était en sang. Mais je me souviens de son regard, hypnotisant, brûlant; remplis de tant d'émotions à la fois qu'il semblait refléter son âme. Je voyais clairement son visage, et je me rappelle même jusqu'à la tonalité de sa voix, sans même l'avoir trop entendue. »
Rivaille soupira, cette fois comme soulagé d'avoir pu expulser un trop plein d'émotions, un poids sur son cœur. Il osa jeter un regard à son psychiatre, qui souriait légèrement.
« -C'est plutôt une bonne chose, n'est-ce pas ?
-Oui, j'imagine.
-Mais le fait de ne pouvoir voir que cette personne, ne pensez-vous pas qu'il puisse s'agir de quelqu'un qui vous est important ?
-C'est exactement ce que je pensais. Comme un frère, un cousin. De par son allure très juvénile, j'en suis même venu à l'imaginer être mon fils. Mais à chacune de ses hypothèses, j'avais un étrange pincement à la poitrine. Comme si mon corps, ou mon cœur, refusait d'admettre ces faits. Qu'il les rejetait. Qu'il savait que ce n'était pas le cas. Que c'était plus que cela.
-Vous voulez dire... ?
-Oui. Oui, je pense que j'aimais ce garçon. Que même, j'ai vécu quelque chose avec ce garçon, quelque chose de fort, si intense même, que mon propre corps ne semble pas vouloir s'en détacher. Cela vous dérange que je parle ainsi d'un garçon ?
-Pas spécialement non, disons que j'en suis plutôt étonné..
-Je comprends. »
Encore une fois, le silence s'immisça dans la conversation. Et Rivaille le sentait plus pesant, cette fois. Ou peut-être était-ce simplement son subconscient qui voulait lui faire croire cela. Cette fois, il se décida à le briser de lui-même.
« -L'idée que vous m'avez fait parvenir, comme quoi il s'agirait de souvenirs. Je crois que je m'en doutais moi-même, sans trop chercher à éclairer cela. Mais maintenant, avec la venue de ce garçon, tout est clair. J'en suis persuadé. Et s'il se trouve que j'ai pu, comment l'avez-vous dit ? Ah, oui, si j'ai pu me réincarner en gardant des traces de ce que j'étais, alors je suis sûr, je suis certain que ce garçon est ici aussi. Et au fond de moi, à présent, je ne suis plus sûr de quoi que ce soit si ce n'est une chose : il faut que je le retrouve. Je passerai peut-être ma vie à le rechercher, mais je dois le trouver. Sans quoi, j'en suis certain, ce "trou" dans ma mémoire, qui va jusqu'à dévorer mon cœur, ne sera jamais refermé.
-Je.. je vois, oui. Excusez-moi si j'en suis quelque peu retourné.
-C'est normal, enfin, je crois. Désolé si je vais un peu vite.
-Non non. A vrai dire, bien que ne pouvant pas tout accumuler d'un coup, je n'en reste pas moins assez content. Vous avez trouvé vous-même la réponse à vos questions, peut-être même la finalité de cette histoire.
-Vous m'avez énormément aidé pour cela.
-Je suis là pour ça. Je me permet de conclure la séance du jour, mais je ne souhaite pas pour autant stopper vos visites. J'aimerai, si vous le voulez bien, vous rappelez dans quelques temps, pour que vous puissiez me faire par de l'avancement des choses.
-Bien entendu. Mais voyez-vous, je suis certain qu'à partir de maintenant, tout ira beaucoup mieux.
-J'en suis ravi. »
Le docteur Smith se leva, poussant délicatement son fauteuil sur le côté, et se pencha légèrement, tendant ainsi une poignée de main à Rivaille qui s'empressa d'y répondre. Son psychiatre le voyait alors plus détendu, limite souriant, et surtout confiant, ce qu'il n'avait alors jamais vu depuis le début de leurs entretiens. Que devait-il en tirer ?
Rivaille le salua alors, le remerciant pour son travail, son soutien et également pour le thé, puis se dirigea vers la sortie d'un pas décidé.
Smith s'affala dans son fauteuil en soupirant, fixant d'un regard vide le dictaphone qui trônait au centre de son bureau. Dehors, il ne pleuvait plus du tout, et il put même éteindre la lampe qu'il avait laissé allumée toute l'après-midi. A l'heure actuellement, son cerveau travaillait tant qu'il n'avait même plus l'impression de penser.
Il saisit le dictaphone, prit un post-it sur lequel il marqua le nom de son précédent patient, puis le colla sur l'appareil, qu'il rangea alors dans le tiroir de son bureau.
« -Hanji, tu peux venir s'il te plait ? »
Son assistante ne se fit pas prier et, quelques secondes plus tard, elle faisait déjà irruption dans la pièce.
« -Oui ? Qu'est-ce qu'il y a ?
-Tu as enregistré Rivaille A. dans le registre des patients du jour ?
-Oui.
-Notes à côté de son nom qu'il faut que l'on contacte Mike à son sujet.
-Oh-oh, son cas est si important ?
-Je ne pensais pas, au début. Mais plus la conversation défilait, et plus j'ai senti qu'il ne tournait pas rond. Je crois que cet homme à un sérieux problème de distinction entre la réalité et ses rêves et s'il continue ainsi, qui sait ce qu'il adviendra de lui ?
-Personnellement, j'en ai ma claque de tous ces déglingués qui passent au bureau !
-Hanji, voyons !
-Oh, excuses-moi, mais tu ne vas pas dire le contraire !
-Je ne dis pas ce genre de choses de mes patients.
-Même si c'est vrai. Soit dit en passant, en sortant, il était vraiment bizarre. Il n'arrêtait pas de murmurer un drôle de nom.
-Un nom ?
-Oui, on aurait dit un nom étranger. Enfin toujours est-il que ça n'est pas un nom courant par chez nous. Eren, je crois ? Oui, c'est ça. Bon, tu n'as plus besoin de moi ?
-Non tu peux disposer. Fais entrer le prochain patient dans cinq minutes. »
Hanji approuva d'un large sourire puis sortit de la pièce, laissant encore une fois le docteur Smith seul. Ce dernier se leva alors, se dirigeant désormais vers sa fenêtre qu'il ouvrit, laissant quelques bourrasques d'un vent frais pénétrer la pièce. Il inspira profondément.
« -Eren, hein ? »
Alors, alors ? :DD Vous êtes là ? :D
Ça diffère un peu de mes chapitres de base, du fait notamment de l'absence d'Eren. Aussi j'espère que vous appréciez quand même. J'aime bien cette idée d'AU moderne, bien qu'étant assez répandu. Et j'aimerai bien l'exploiter plus encore. Peut-être en faire une suite ? Vous en pensez quoi ?
Silence est en cours d'écriture, là c'est du "vrai" Ereri, ne vous inquiétez pas !
INFO IMPORTANTE: vous savez si vous avez vu ma bio, que je suis étudiante en art. On s'en fout, me diriez-vous, seulement depuis le début de l'année, à passer quinze heures par jour à dessiner, j'ai remarqué à quel point les fautes d'orthographes avaient envahi ma vie désormais, et bien qu'ayant relu, je suis même sûre qu'il y en a encore... AUSSI. Je cherche un volontaire qui voudrait faire le/la bêta. Je sais que cela peut être dérangeant, de lire une fiction qu'on suit juste pour corriger des fautes et je comprends que vous ne puissiez pas vouloir. Auquel cas je me débrouillerai. Mais voilà, si jamais il y a des volontaires, je suis ouverte à toute proposition !
Et j'en reviens à mes petites questions ! Histoires de mieux connaître mon "lectorat", qu'est-ce que vous faites dans la vie ? Au niveau des études, tout ça ? Vous vous destinés à quoi ?
A bientôt mes loupiots ! Je vous aime !