Bonjour tout le monde! Avant d'aller en cours, je vous mets en ligne ce fameux chapitre 2, le dernier du twoshot
N'hésitez pas à laisser des reviews, à me zigouiller pour oser écrire un truc aussi triste/horrible, ou à me faire un câlin (moi en manque de câlin?!) Enfin bref, n'hésitez pas à vous manifester!
Bonne lecture et fini les blablas x)
Quelques années de plus passèrent sans que les choses n'évoluent. Dean était devenu un adolescent de 17 ans qui allait entrer dans un nouveau collège. Son père et lui avaient déménagé plusieurs fois, ses notes avaient donc baissé. La soirée avant la rentrée, John rentra encore plus tard, vers les 22h. Lorsqu'il vit que la table n'était pas mise et qu'il allait devoir tout faire, la colère refit surface en lui. Ce morveux qu'était son fils n'était même pas fichu de lui faciliter la vie !
-Dean ! hurla-t-il en bas des escaliers.
Le jeune garçon, qui regardait un magazine de voitures en rêvant d'en posséder une, entendit l'appel et se dépêcha d'y aller. Quand John l'appelait comme ça, c'était qu'il fallait vite aller le voir ou risquer de se prendre une gifle. Il n'était pas battu, il ne recevait pas de gifles souvent, certes, parce que John n'avait pas le courage de frapper le fils de Mary, mais le regard qu'il lui faisait lui indiquait qu'il aurait bien voulu lui faire du mal parfois. Cependant son père se retenait toujours. Il gardait de la lucidité, il fallait juste de ne pas le mettre en colère, et ça, Dean s'y appliquait précieusement.
-J'arrive papa ! cria-t-il pour se faire entendre avant de dévaler les escaliers pour retrouver son paternel.
Comme il s'y attendait, l'apparence de John n'avait pas changé. Mal rasé, habillé dans sa tenue de travail. Il était un peu l'homme à tout faire et était censé travailler dans un garage, mais Dean savait qu'il ne faisait pas que ça. Il fallait bien payer la maison et les dépenses qu'il lui causait. Parfois même son père lui reprochait de lui coûter trop cher, et ça faisait mal intérieurement, mais comme toujours, le garçon ne disait rien dans ces moments là, gardant son souhait d'être bien vu par son père en silence.
-Qu'est-ce que tu faisais dans ta chambre ? demanda John sans l'once de joie dans sa voix grave.
-Je lisais un magazine sur les voitures, répondit le préadolescent, comme si c'était évident.
-Fais donc quelque chose d'utile la prochaine fois ! Dépêche-toi de mettre la table et ensuite file au lit ! Et j'espère que t'as vérifié toutes tes affaires pour demain, je n'ai pas envie de jouer le flic avec toi, grommela son père avant de filer se mettre à l'aise, enlevant sa lourde veste de travail.
OoOoOoOoO
Lorsque Dean fut bien assuré que John s'était endormi sur le canapé en bas, il descendit de son lit et se posta près de la fenêtre, s'asseyant sur le rebord et contemplant l'extérieur. L'avantage d'être dans cette chambre, c'était qu'il n'y avait que des rideaux minces lui permettant d'observer le monde à sa guise. Une petite chambre, mais elle était assez confortable s'il oubliait qu'il faisait froid pendant l'hiver.
Son regard émeraude scruta attentivement l'extérieur. Il faisait bien nuit, comme à chaque fois qu'il observait dehors à la recherche de choses amusantes à voir. Il faisait froid encore une fois, et les lumières commençaient à s'éteindre en dehors de la maison, mais Dean ne rebroussa pas chemin jusqu'à son lit, préférant admirer le voisinage. Il était dans un quartier moyen, il n'y avait ni de gens riches, ni de gens pauvres. De temps en temps il avait l'occasion de voir des enfants jouer sur l'herbe, des mamans venant leur apporter leur goûter et les câliner, des papas les porter et jouer avec eux, des frères et sœurs qui se chamaillaient entre eux.
En voyant toutes ces choses qui le faisaient rêver, Dean éprouvait de la nostalgie parce qu'il aurait dû avoir leur vie. Mais peut-être ne le méritait pas. C'était bien de sa faute si Mary et Sammy avaient disparus après tout. Il se mordit les lèvres en regardant vers le Ciel. La voûte céleste brillait de toute sa splendeur. Peut-être que Mary était en haut, avec les anges ? Peut-être bien que son petit frère aussi y était, et que tous les deux attendaient qu'il vienne avec son père ? Ils pourraient à nouveau former une belle famille ensemble.
Jetant un coup d'œil à la porte, Dean sut rapidement que son père ne se réveillerait pas avant le matin, et s'éclaircit la voix avant de se mettre à genoux devant la fenêtre. Prier était ce qu'il détestait le plus, mais en cette nuit spéciale, il allait défier ses propres règles. Prenant un ton presque enfantin et oubliant son langage de jeune, il commença sa prière.
-Euh...salut, Dieu ! Si vous êtes là, bah...tant mieux ! Je sais que je vous parle pas souvent, mais vous devez me connaitre, j'aime pas prier, je trouve que c'est un truc pour les vi...personnes âgées, m'en voulez pas hein ! Mais si je vous appelle aujourd'hui, c'est parce que...bah...pour être honnête, j'aimerais que vous provoquiez un miracle. Vous savez, me donner un peu de joie et l'envie de rester ici. J'ai jamais d'amis, et papa me regarde même pas, alors si vous pouviez m'envoyer un ami et l'attention de mon père, je vous prierais tous les jours vous savez ?
Dean sembla hésiter, et reconsidéra un instant sa dernière phrase. Il leva un doigt en direction du ciel comme pour s'excuser, et reprit.
-Bon, p'têtre pas tous les jours. Disons tous les dimanches ! Et je me ferais même curé si vous exaucez mes vœux, d'accord ? Bon...pour signer le contrat, je vous propose de boire du café ! Papa m'interdit d'en boire parce qu'il dit qu'il ne veut pas avoir un boulet à la maison en plus d'un maladroit, mais aujourd'hui c'est un jour spécial, alors buvons un peu ! continua-t-il innocemment.
Portant le petit verre de café à ses lèvres, Dean l'avala puis fit une grimace de dégoût. Il comprenait pourquoi peu de personnes qu'il connaissait n'aimaient pas le café...en tout cas n'aimaient pas celui de John, car il était infecte !
-Et puis c'est décidé, je bois plus de café ! finit-il naïvement par promettre, reposant vite le verre à moitié plein.
OoOoOoOoO
-Réveille-toi, Dean ! Grouille-toi, tu vas être en retard au bus ! le secoua John.
Dean grommela et ne sortit pas de son lit. Ah, qu'est-ce que c'était bon cette chaleur l'entourant. La chaleur de ses draps, un bon lit bien douillet pour lui donner chaud. John vit que son fils n'avait pas envie de se réveiller, et le secoua à nouveau !
-Tu vas bouger oui ?! J'ai un travail et toi un bus à prendre, alors lève-toi et vas t'habiller ! Tu t'achèteras un truc à manger dans ton nouveau collège.
Son père mit un billet sur sa table de chevet s'en alla sans demander ses restes, trop occupé à s'habiller pour son travail. Il vit débarquer Dean quelques minutes plus tard, à peine réveillé et habillé légèrement. Juste un pantalon un peu troué qu'il adorait mettre et un tee-shirt sale.
-Mets une veste ! ordonna le plus grand, énervé par la non réactivité de cet énergumène pas plus haut qu'une voiture.
Ce fut sans mots doux ou un seul câlin que John amena rapidement Dean au bus jaune qui l'attendait. Heureusement pour lui, le bus n'allait partir que dans une minute, il eut le temps de le prendre. La journée s'annonçait dure...
OoOoOoOoO
La rentrée se passa assez bien malgré que Dean se retrouva une nouvelle fois seul. Il était dans une classe élevée en nombre d'élèves. Ils étaient à peu près trente élèves pour un professeur qui n'était pas de bon poil. Durant l'appel, Dean faillit même s'endormir. L'école, un truc qu'il haïssait ! Lui, ce qu'il voulait, c'était réparer des voitures et monter dessus, faire des courses et s'envoler loin de ce manque d'attention !
Après avoir vu les emplois du temps et écouté les questions des autres cornichons qui lui servaient de camarades, ce fut l'heure du déjeuner. Enfin, pensa-t-il, cherchant où était le self avant de faire demi-tour. Finalement non, il allait s'acheter de bonnes choses à la cafétéria ! Sa main se dirigea vers sa poche, cherchant le fameux billet que son père lui avait donné pour se nourrir.
Son regard parut inquiet, car sous ses doigts il ne sentait pas de billet.
-Merde ! jura-t-il, se souvenant enfin.
Il avait oublié de prendre ce foutu billet qui devait se trouver sur sa table de chevet. La poisse, franchement...
OoOoOoOoO
-Sammy, attends-moi ! demanda un jeune garçon de 14 ans audit Sammy.
Ses yeux bleus cherchaient toujours le contact avec ceux de son frère. Il semblait mal à l'aise par la situation.
-Iel', je veux manger à la cafétéria moi ! soupira Sammy.
-Samuel, t'es pas drôle. On a peut-être pas le droit d'y aller !
-Mais si, regarde, ceux de notre classe y vont aussi. T'en fais pas, Samandriel, moi je te dis qu'on peut y aller. Tiens, on va voir le blond là-bas ! l'entraina son frère.
Les deux frères allèrent vers ce jeune homme de 17 ans, courant vers lui avec leurs sacs sur leurs épaules. Il s'agissait de Dean, qui rageait de sa bêtise. Il était vraiment un bon à rien quand il le voulait...mais quand il vit arriver deux moustiques dans sa direction, il pria pour qu'ils ne lui demandent rien. Pfff, il ne pouvait donc pas être triste en paix ?!
-Salut toi ! Dis, on aimerait un renseignement ! interpella timidement Samuel.
-Vous voyez écrit 'office de tourisme et de renseignements' sur mon front ou quoi ?! grogna le blond, de mauvaise humeur.
-Eh, du calme ! On est nouveaux ici, on aimerait juste savoir si on peut aller à la cafétéria, défendit Samandriel.
-Ouais, vous pouvez, demandez pas !
-Merci ! Dis, t'es tout seul ?
-Dis donc, t'es futé, yeux bleus ! Bah oui que je suis tout seul, sinon je ne serais pas là, soupira Dean comme si c'était une évidence.
-Oh...pardon..., rougit ce dernier.
-Eh, l'appelle pas comme ça ! Il s'appelle Samandriel, et moi c'est Samuel ! protesta le brun aux yeux émeraude.
-Ouais, euh, enchanté de vous connaitre...moi c'est Dean, hésita le Winchester.
-C'est quoi ton nom ?
-T'es trop curieux yeux verts ! Bon...j'm'appelle Dean Winchester, et vous ? soupira-t-il, cédant.
-Samuel et Samandriel Wesson. On est jumeaux ! sourirent-ils fièrement.
-Ca se voit franchement...surtout avec vos yeux, sourcilla Dean.
-Ouais, euh...faux jumeaux, rectifia Samuel, gêné.
-Oh allez les mecs, c'est bon, soyez pas gênés ! Dîtes, vous avez pas un peu de monnaie ? Je...j'ai pommé mon argent, vous n'inquiétez pas, je vous rembourserais ! osa demander le blond, embarrassé d'avoir à demander ça à des moustiques pas plus hauts que lui, quoique ce Samandriel semblait plus grand que Samuel.
Les deux faux jumeaux se contentèrent de lui faire un sourire, et l'entrainèrent à la cafétéria, lui demandant comment il fallait faire. Ils lui donnèrent un peu de leur argent aussi, et le nouveau trio partit manger sans se douter de ce qui les liait.
EDIT: La suite, je vous laisse l'imaginer. Je voulais faire une suite mais elle ne me plait pas, et peu de personnes m'aident à voir les soucis, donc je vous laisse imaginer comment se passera la révélation (: Je supprime donc tous les autres chapitres et on revient au twoshot!
Bye!