Merci à tous pour vos reviews! Bonne lecture

Réponse au RaR :

Elodie57 : Hey merci pour ce gentil commentaire :) Bien sûr qu'il y aura du slash comme tu pourras le constater dans ce chapitre et même plusieurs couples yaoi ) J'adore aussi les fins heureuses mais quelques fois je suis assez sadique… donc je ne peux pas trop me prononcer ^_^A bientôt !

La Folle Joyeuse : Merci à toi pour ta review ! :) Tu en apprendras plus sur la relation entre Harry et Tom dans ce chapitre ) Hermione quant à elle est bien entendu très intelligente mais cela ne l'empêche pas d'être une parfaite guigne en amour… ^^ Quand à Blaise, tu le sauras bien assez tôt, donc je te laisse le suspens :) Bonne lecture à toi !

Ankana87 : Merci et bonne lecture à toi ! En espérant que ce chapitre te plaira également ! :)


- C'est qui ce… Tom Jedusor ?

Severus foudroya du regard le jeune homme qui osait poser une question aussi insensée.

- Comment ça qui est Tom Jedusor ! C'est le créateur le plus en vogue du moment. Il est dans tous les médias. Tu as même plusieurs fois porté ses créations et assisté à ses défilés.

- Ah…

Indifférent, le blond continua à prendre son petit-déjeuner, beurrant sa tartine, alors qu'on avoisinait les treize heures en ce dimanche. Son cher manager l'avait réveillé il y eut bientôt une demi-heure et il serait resté bien plus longtemps au lit sans sa présence.

Severus soupira mais ne rétorqua rien. C'était un homme d'une trentaine d'années, au visage fin et au un nez plutôt prononcé, encadré par de longs cheveux noires et raides. Cette apparence atypique et quelque peu impressionnante lui conférait un certain charme et était son meilleur atout dans le domaine impitoyable qu'était le showbiz.

Il avait débuté avec Draco et depuis, ce dernier ne pouvait se passer de lui. Severus lui apportait tous les contrats qu'il devait signer sous le nez, sans qu'il n'ait à bouger ne serait-ce qu'un pouce et savait toujours dénicher l'aiguille dans la botte de foin. Quand même bien, au départ, le contrat ne semblait pas des plus prometteurs, à l'arrivée, cela faisait toujours un carton et c'était ce à quoi Severus était le plus fort : trouver la perle rare même si un tas de merdes recouvrait le dessus. Et il avait toujours eu raison.

- Peu importe. Ce que j'ai dans la main en ce moment fera parler de toi pendant un long moment.

Draco fit un geste dédaigneux, levant un sourcil tout en continuant de manger.

- Mon nom est déjà partout dans la presse au cas où tes yeux te feraient défaut.

A ces mots, l'homme sourit doucement, attirant par la même occasion les yeux gris perçants de l'acteur.

- Quoi?

- Un certain Harry Potter est l'égérie de Jedusor depuis ses débuts. Aucun média ne comprend son attachement à ce jeune homme qui n'a vraiment rien de particulier. Il n'accorde aucune interview et n'apparaît à aucune soirée.

- Purée Severus, tu me parles de gens dont je n'ai jamais entendu parlé et maintenant, tu me racontes leur vie ! Je m'en balance complètement !

Le manager ne se départit aucunement de son sourire et continua sur la même lancée :

- Tous les mannequins rêvent de représenter son image car cela ferait un phénoménal bond dans leur carrière. Imagine seulement, toi qui est acteur, occuper cette place que tout mannequin souhaite avoir !

Draco paraissait toujours aussi peu intéressé qu'auparavant.

- Et donc ?

- Tu m'exaspères, Draco. Les contrats vont te tomber dessus comme si tu pondais des œufs en or !

- Les contrats me tombent déjà dessus comme si j'étais la réincarnation de Jesus, Severus.

- Accepte ce contrat et ne discute pas ! Je sais ce que je fais.

Le jeune acteur ne put rétorquer car son Iphone sonna juste à cet instant. Il se leva pour aller répondre mais en voyant le numéro, il revint bien vite à sa place, une petite moue au coin des lèvres.

- C'était Astoria, n'est-ce pas ?

- T'es mon manager pas ma mère.

- Fais attention avec elle, Draco. Ce n'est pas n'importe qui, ne la traite pas de la même manière que les autres.

- Je m'en fous complètement de ce que tu me racontes. Vas dans un coin parler au mur si ça te fais plaisir. Si j'ai envie de la traiter comme de la merde, je le ferai.

L'homme se contenta d'un soupir, connaissant parfaitement le caractère du jeune acteur. Mieux valait se taire sur certains points. Pour le moment, il devait le persuader d'accepter le contrat qu'il avait dans les mains, et dieu seul savait à quel point cela allait être difficile. Il allait devoir user de sa meilleure stratégie.

- Il faudra que tu rencontres le créateur pour discuter avec lui. Cela ne devait pas poser de problèmes puisque tu n'as rien de prévu avant le début de ton prochain tournage. Tu devras faire quelques campagnes publicitaires, poser et défiler durant la Fashion Week qui aura bientôt lieu. Oh, j'ai oublié de préciser qu'Astoria sera l'égérie féminine de Jedusor. Cette idée vient de moi. Un couple d'égérie, n'est-ce pas ce qu'il y a de mieux pour attirer l'attention ?

Avant même que Draco n'ait eu le temps de riposter, Severus se leva pour quitter la pièce.

- Je n'ai pas dit que j'acceptais ! Je n'ai pas envie de le faire ton putain de truc ! Ca me saoule !

- Mais tu le feras. En passant… comment ça va toi ? Je veux parler du divorce… tu gères ?

Le blond qui s'était levé pour apostropher son manager, se rassit d'un coup mais afficha comme toujours son air hautain et arrogant.

- Que veux-tu que je gère ? Je n'ai rien à cirer de leurs affaires de couple. Ils font ce qu'ils veulent, je m'en bats les couilles.

Severus secoua la tête de dépit devant la réponse du jeune homme.

- Il faudra que j'essaie de minimiser les dégâts déjà commis dans la presse. J'ai entendu dire que ton père couchait avec des… euh…

- Tu as bien entendu. Il se tapait des putes et ma mère l'a découvert. Elle n'attendait de toute manière, qu'une preuve du genre pour se casser. Elle aurait du le faire depuis longtemps d'ailleurs.

- Je suis désolé, Draco.

- Arrête, tu vas me faire chialer. Bon, laisse-moi, j'ai besoin de dormir.

Le jeune homme quitta la pièce, ne voyant pas le regard préoccupé de Severus. Certaines fois, il se demandait si derrière ce cœur de pierre se cachait un peu de tendresse et si quelqu'un arriverait un jour à percer cette carapace.


Jetant un regard à ses côtés, Harry l'observa endormi et la tête tournée vers lui. Il se rapprocha doucement de son amant, déposant un baiser sur sa joue, faisant tout son possible pour ne pas le réveiller.

Sautant délicatement du lit, il choisit parmi la pile de vêtements à terre, une chemise appartenant à Tom et l'enfila sans plus attendre. Nu comme un ver sous ce seul vêtement, il frissonna en sortant de la chambre, jetant un dernier coup d'œil à l'endormi.

Harry se dirigea vers la luxueuse cuisine du créateur, s'attelant à préparer un petit-déjeuner qui pouvait faire office de déjeuner, vue l'heure qu'affichait le réveil.

Son regard se dirigea vers la fenêtre offrant une belle vue de Londres, l'appartement se trouvant au dixième étage. Harry en était à chaque fois surpris, dès qu'il se mettait à réfléchir sur tout ce luxe qui l'entourait.

Et dire que quatre ans auparavant, jamais il n'aurait pensé vivre avec toute cela. C'était grâce au talent de Tom qu'ils en étaient arrivés là. Il n'était rien sans cet homme qui représentait pour lui toute sa vie.

Il l'avait tiré d'une situation où plus rien n'avait de sens et lui avait offert l'amour dont il pensait ne jamais être digne, à l'exception de celle de Ron et Hermione. Que pouvait-il demander de plus à la vie? Il avait les deux amis les plus incroyables et un homme qui l'épaulait à tout moment. Non, il n'avait pas à se plaindre, tout allait bien. Très bien même.

Deux bras vinrent emprisonner ses hanches alors que des lèvres se posaient sur son cou. Rejetant la tête en arrière, il soupira de bien-être.

- Ca va bruler si tu continues à rêvasser.

Un délicieux frisson parcourut son échine alors que des mains se faufilaient sous la chemise qu'il avait passé sur lui en se levant.

Il tenta fébrilement de déposer une crêpe dans une assiette à ses côtés.

- Tu t'es levé tôt ce matin. Je n'en avais pas encore fini avec toi, mon ange.

Il se retourna rapidement, faisant face à son amant nu et planta ses yeux émeraude dans ceux noirs et envoutants du créateur.

Pourrait-il un jour réussir à sonder cet homme qu'il aimait et comprendre ce qui se cachait derrière son caractère ?

Il laissa son regard retracer les traits durs mais à l'instant doux de Tom, s'attardant sur ses lèvres fines, sa mâchoire carrée et se perdant à nouveau dans les abîmes qu'étaient ses yeux.

Ses doigts s'enfoncèrent dans les cheveux noirs et courts, appréciant la soyeuse texture.

Tom qui le dépassait d'une bonne tête, finit par se pencher pour cueillir ses lèvres alors qu'Harry s'abandonnait entre ses bras.

- J'ai envie de faire l'amour toute la journée.

Harry sentit une inquiétude monter en lui mais après avoir vu le sourire en coin du créateur, il se calma, hochant docilement la tête.

Tom, de son côté, adorait la soumission que lui offrait le brun à cet instant. Cette vision était la plus belle qu'il pouvait avoir et il s'estimait chanceux de l'avoir à ses côtés dès qu'il le voulait.

C'était déjà une torture que le brun ne put habiter avec lui pour une raison de discrétion, avec les médias qui adoraient fouiner partout.

Cette peau hâlée lui faisait toujours le même effet et ce n'était pas maintenant qu'il allait s'en lasser.

Eteignant le gaz d'une main alors que l'autre caressait le corps finement sculpté, il finit par retirer le seul vêtement du jeune homme.

- Je ne pense pas t'avoir parlé de Draco Malfoy.

Harry fronça les sourcils et arrêta tout mouvement.

- Draco Malfoy ?

- En effet. Je l'ai choisi comme égérie. Son agent est venu me voir pour en discuter et je me suis laissé tenté. A en croire ses paroles, ce serait une bonne chose pour lui comme pour moi. Je dois dire que je le pense également. Tu as été ma muse depuis le début et j'ai envie d'un peu de changement dans mes créations. Ce Draco correspond parfaitement à l'image que je souhaite donner à ma marque. Bien entendu, ta place reste la même mais vous incarnerez deux images différentes. D'ailleurs, je trouve qu'il est ton parfait opposé. Du côté des dames aussi, je ferai quelques changements. Astoria Greengrass sera mon égérie, le contrat de la précédente se terminant.

Harry ne put ouvrir la bouche, tant cela l'intriguait. Il savait parfaitement que Tom souhaitait modifier son image et trouvait une deuxième égérie mais jamais il n'aurait pensé que ce choix se porterait sur Draco Malfoy !

Après le créateur, c'était la seule personne qui le fascinait autant. Il l'avait vu une fois lors d'un défilé de Jedusor et lui avait serré la main. Draco ne l'avait pas même regardé mais lui, n'avait pu détacher son regard du jeune homme.

Il n'avait pu se dire à lui même ce qui avait causé le tourment intérieur qu'il avait ressenti et espérait qu'il n'aurait pas à le voir trop souvent.

- Devrons-nous poser ensemble ?

- Certainement, mon ange mais pour l'instant, je le mettrai en avant avec sa petite amie du moment. Puis nous verrons. Je ne pense pas qu'il aimera partager l'affiche avec toi mais j'arriverai à le convaincre lorsqu'il aura signé le contrat. Ce serait absolument fabuleux de vous photographier ensemble et en tenue légère, qu'en dis-tu ?

Tom avait maintenant le regard lointain, rêveur alors que le jeune mannequin, nu dans ses bras, tentait du mieux qu'il pouvait de cacher sa torpeur à son amant. Si jamais il apprenait à quel point Draco Malfoy avait de l'effet sur lui, sa réaction serait dévastatrice et ça il ne le voulait aucunement.

Tom reporta son attention sur le bel éphèbe dans ses bras, l'embrassant sans plus attendre, le jeune homme se laissant totalement faire, ne pensant plus qu'à cette bouche le dévorant et ses mains caressant fiévreusement sa peau.


- Draco, sors ton cul de blanc bec de ton foutu lit! Il est 21 heures !

On tambourinait avec force à sa porte, ce qui força Draco à ouvrir un œil et maudire l'imbécile qui s'acharnait à le réveiller.

Une seule personne pouvait avoir la stupidité de faire ce genre de choses : Blaise Zabini.

Sans pitié, les coups continuèrent, tout comme la voix grave de Blaise qui le harcelait sans cesse, après qu'il l'ait appelé au moins une vingtaine de fois par téléphone sans succès.

- Bouge Draco ! Je ne vais pas partir avant que tu n'aies ouvert cette putain de porte !

Et Dieu seul savait à quel point Blaise en était capable. Daignant enfin se lever, il se dirigea d'un pas lent vers l'entrée, pestant contre ces personnes sans aucun respect pour le sommeil d'autrui et qui venaient l'emmerder depuis ce matin. Il ouvrit la porte à la volée, quelque peu énervé.

- Va te faire foutre !

Alors que Blaise tentait de pénétrer dans l'appartement, il l'en empêcha mais le jeune métisse, tout en muscles, repoussa le blond, se faufilant ainsi dans son salon.

- Bon sang, Draco ! A part dormir, tu as fait quoi aujourd'hui ?

L'acteur se détourna en silence pour se diriger vers sa chambre, ignorant la question de son ami.

- C'est pas comme ça que je vais me casser, Blondie. Je compte ramener tes fesses en boîte ce soir, et croie-moi, je vais te tirer par la peau du cul s'il le faut.

- Parle toujours…

Draco, en boxer, alluma une cigarette tout en s'asseyant sur son immense lit. Blaise croisa les bras, secouant la tête.

- Habille-toi, on se casse d'ici.

- Tu penses vraiment que je vais t'obéir ?

Le blond affichait à présent une mine hautaine, le sourcil levé, soufflant de la fumée en direction de son ami. Ce dernier se contenta de le gratifier d'un sourire ironique.

- Parfaitement ou j'appelle Astoria, et elle se fera une joie de te rendre une petite visite.

Sifflant, Draco ne put répliquer. Il n'avait certainement pas envie de la voir débarquer chez lui et piailler comme une petite oie. Blaise connaissait un peu trop ses points faibles pour son propre bien il devrait régler son compte un jour ou l'autre.

- Allez Draco, t'as besoin de t'amuser un peu au lieu de te terrer comme une ermite toute la journée. J'ai pris ma voiture pourrie qu'on a l'habitude d'utiliser pour planter les paps et déjà annoncer notre venu. On rentrera par derrière pour ne pas attirer l'attention. Qu'est-ce que t'en dis, Blondie ?

Le blond ne pipa mot durant quelques minutes, puis pris finalement un air résigné, tout en se levant.

- Pourquoi pas après tout…

Il se prit une tape retentissante dans le dos et jeta un regard noir à Blaise, qui ne recula aucunement alors qu'un autre que lui, aurait souhaité se retrouver dix pieds sous terre. Non, Blaise, lui, se contenta de lui offrir un sourire éclatant, avant de s'éclipser hors de la chambre démesurément grande.

- Tu verras, j'ai demandé à ce qu'on t'amène la jolie brune de Nott. Dépêche-toi de t'habiller, je t'attends.

Après un dernier soupir, Draco se dirigea vers la douche, dont il n'en sortit qu'un quart d'heure plus tard. Son dressing fut sa prochaine destination et malgré son profond ennui du moment, il choisit avec soin les vêtements qu'il allait porter.

Il ne supportait pas de sortir sans être parfaitement habillé et coiffé car il n'était après tout, pas comme ces autres personnes ordinaires et sans goût et se devait toujours d'afficher par son apparence, cette supériorité qu'il était sûr d'avoir sur les autres.

Il lui avait fallu en tout une heure pour se préparer et Blaise, qui était au téléphone lorsqu'il sortit de sa chambre, se contenta de siffler d'admiration, sans grimacer ou se plaindre de cette longue attente.

Ils s'engouffrèrent ensuite dans l'ascenseur et se dirigèrent vers le parking souterrain, où Blaise s'était garé. Une Toyota Corolla grise et des plus communes les attendait.

Le métisse utilisait toujours ce véhicule dès qu'il voulait sortir incognito et les photographes qui l'attendaient devant sa maison n'y voyaient que du feu. Ils ne regardaient même pas la voiture lorsqu'elle passait à côté d'eux.

Ce qui fut exactement le cas ici. Alors qu'ils sortaient discrètement de la résidence du blond, un paparazzi posté près d'un lampadaire et s'allumant une clope, ne leva guère la tête lorsqu'ils passèrent à ses côtés.

Dans ces moments-là, Draco ou même Blaise, ne faisaient jamais appel à un garde du corps. Ils avaient besoin de ces petits moments de liberté qui leur permettaient d'être eux-mêmes et non ceux qu'on les imposait d'être devant une foule en délire ou devant la presse.

Mettant de la musique, Blaise se tourna vers Draco, qui se contentait de regarder les rues illuminées.

- Les autres sont déjà là-bas et ont hâte de te voir. Et la petite Pansy Parkinson est spécialement là pour toi. T'as intérêt à bien te comporter, Blondie.

Le jeune homme ne répondit guère mais le métisse ne s'en offusqua guère, habitué à son tempérament de snob par excellence. De toute manière, c'était bien parce qu'ils connaissaient le caractère de l'autre par cœur qu'ils étaient amis et arrivaient à se supporter

Il ne leur fallut que peu de temps pour atteindre leur club habituel, situé en plein centre-ville de Londres dans un énorme bâtiment datant du XVIIIème siècle. Se garant dans un parking sécurisé et payant, ils empruntèrent les différentes ruelles qui les menèrent au Libertine London, sans que personne ne porte attention à eux. Il fallait dire que l'obscurité présente aidait beaucoup.

Blaise passa un coup de file et rapidement, on vint ouvrir la porte de derrière, là où les poubelles s'entassait. Ils voulaient éviter la longue file de l'entrée où on ne manquerait certainement pas de les reconnaître. Le propriétaire des lieux, un homme dans la quarantaine, les accueillit à bras ouverts.

Traversant un long couloir sombre et décoré d'une lumière tamisée, ils empruntèrent un escalier qui débouchait sur une immense salle qui faisait office de lounge et de piste de dance. Une musique de house en sortait alors que l'élite de la population londonienne se trouvait là, se lâchant sur la piste de danse ou buvant un verre, tout en discutant sur les canapés et fauteuils aussi luxueux les uns que les autres.

Ici, Draco était sûr de ne pas être dérangé. Les clients étaient tous indécemment riches et ne se sentaient guère obligés de courir derrière une célébrité pour demander une photo.

Blaise salua quelques personnes tandis que le blond gardait les yeux rivés droit devant lui. Un grand jeune homme brun assis tout au fond de la salle, se leva pour leur faire un signe et ce fut sans plus attendre, qu'ils rejoignirent leurs amis.

- Blaise, Draco, ça fait un baille !

Draco daigna serrer la main de Marcus Flint, alors qu'une grande blonde aux jambes interminables se colla au brun et essaya de claquer la bise à l'acteur, mais ce fut sans compter ce dernier, qui l'ignora superbement, s'asseyant sur un fauteuil, après avoir salué d'un rapide coup de tête Theodore Nott et Pansy Parkinson, qui lui faisait les yeux doux.

Marcus, Theodore et lui se connaissaient depuis la pension où ils avaient vécu une grande partie de leur adolescence, dans le nord de l'Angleterre.

Tous trois gosses de riche et fortes têtes, ils avaient très vite trouvé des affinités et formé leur clan. Puis Blaise était venu s'ajouter tout naturellement au groupe.

Draco savait qu'il pouvait leur faire confiance en toutes circonstances, qu'importe le moment ou la situation mais gardait tout de même ses distances et chacun d'entre ses amis savaient à quel point il ne fallait pas empiéter sur le territoire d'un Malfoy.

On leur servit à boire et le jeune acteur qui suivait à peine la discussion, se contentant d'observer, amusé, Pansy qui n'hésitait pas à mettre en avant son décolleté plongeant, dans sa robe bustier blanche.

Connaissance de Theodore, elle avait, depuis un moment, Draco dans son viseur et voulait visiblement aller plus loin avec lui malgré l'obstacle qu'était Astoria.

Oui, le jeune Malfoy, n'était pas ce qu'on pouvait appelé un petit ami fidèle. Il avait des principes envers quelqu'un seulement s'il éprouvait du respect pour ce dernier. Et étant donné cette supériorité qu'il était certain d'avoir et son orgueil démesuré, très peu de personnes en était digne et ce n'était pas Astoria qui en faisait partie.

Il regarda avec plaisir la jeune femme lui sourire langoureusement et venir se coller à lui. Sa longue chevelure brune et ondulée vint caresser la joue de l'acteur alors que son parfum trop prononcé vint lui agresser les narines.

En tant normal, le jeune homme aurait reculé devant autant de mauvais goût de la part d'une femme. Il aimait la beauté, la délicatesse et l'élégance. Pansy n'avait qu'un seul de ses critères mais elle ferait l'affaire. Il avait besoin de se lâcher.

L'alcool enivrant ses sens, il fut plus enclin à perdre un peu de sa froideur habituelle, et dans un geste doux bien que sec, il tira la brune à sa suite, ignorant les regards amusés de Nott et de Flint. Blaise quant à lui, délaissant un charmant jeune homme, regarda quelque peu inquiet, son ami se diriger vers les toilettes tout aussi luxueuses que le reste du club.

Draco qui ne pouvait plus se contenir, entraina Pansy dans un large cabinet. Sobre, il n'aurait jamais fait cela ici mais il ne pouvait plus attendre. Ce regain d'énergie et cette envie de dominer l'autre vinrent aussi puissant qu'à chaque fois.

Cherchant à l'embrasser, la jeune femme se frotta à lui mais Draco, dans un geste de dégoût la plaqua contre le mur, une main serrant avec force son cou.

D'une voix étrangement basse et sifflante étouffée par la musique vibrante, ses yeux de glace se faisant durs, il murmura :

- Tourne-toi.

Choquée, Pansy s'immobilisa, ses bras se refermant sur elle. Voyant qu'elle ne l'écoutait pas, il l'obligea à s'exécuter. Draco, ne se contrôlant plus, n'écouta pas ses supplices et appuya avec force contre son cou, faisant presque rentrer sa tête dans la toilette, les longs cheveux bruns pénétrant dans l'eau, alors que ses fesses étaient plaquées contre son membre dur.

Il lui faisait mal et c'était exactement ce dont il voulait, qu'elle souffre. D'un plaisir sadique, il souleva sa robe moulante et serait sans doute aller plus loin si la porte du cabinet ne s'était pas ouverte sur Blaise.

Le métisse tira Draco en arrière et se jeta sur la jeune femme. Il vérifia qu'elle n'avait aucune blessure. Pansy était choquée par tant de violence et avait les genoux tremblants. Blaise dut la calmer, alors que le blond suivait la scène d'un regard vide, le cerveau toujours embrumé.

- Pansy, oublie tout ce qui vient de se passer ici et tu peux être sûre que tu auras un beau chèque ou tout ce que tu veux. Si jamais tu parles de ça, je ferai en sorte de briser ta carrière de mannequin, c'est clair ?

Blaise usait maintenant de son atout le plus sûr, la manipulation. Il lui parlait d'une voix réconfortante d'où on pouvait déceler la pointe de menace qu'il laissait volontairement transparaître. Pansy ne put qu'hocher la tête avant de s'enfuir comme une folle, après un dernier regard à Draco. Son ami le fixa ensuite, l'air de ne plus le reconnaître.

- Putain Draco, qu'est-ce qui t'arrive bon sang ? Merde à la fin ! Tu as failli la violer, tu t'en rends compte, ouais ! C'est la deuxième que tu traites comme ça, t'es malade ou quoi ? Tu veux faire la une de la presse à scandale?

Mais l'acteur ne réagissait pas. Lissant son haut, il se contenta de regarder de haut Blaise avant de sortir de la pièce.

Estomaqué, le métisse ne put que le suivre du regard sans pouvoir avoir de réponses quant à toutes les questions qui lui taraudaient l'esprit.


J'espère que vous avez apprécié ce deuxième chapitre autant que le premier et que vous resterez accroché à la fic. A bientôt pour le troisième ! N'oubliez pas de me faire part de votre avis :)

Feather Pen Soul

Ps: J'ai relu plusieurs fois pour corriger les fautes mais je suis sûre qu'il y en a qui ont échappé à mon oeil fatigué. Je m'excuse d'avance!

XOXO