Disclaimer : Les personnages de cette fiction appartiennent à Masashi Kishimoto.

Note : Je n'abandonne PAS Fracture. J'ai des problèmes de familles, ainsi que la rentrée qui approche et un rapport à écrire... (J'espère au passage que ça a été pour les autres et que vous n'êtes pas trop déçus de votre classe/emploi du temps/autre.) De ce fait, j'écris aléatoirement. Je m'en excuse car si je pouvais, je ferais autrement. Vraiment. Surtout que j'aime Fracture mais..mais la vie est salope, et je suis sûre que vous pouvez comprendre. Quant à ce qui suit, il y a une suite (déjà écrite), et j'ai d'autres idées en tête. A voir si cela plaît ou pas...


Assis dans le métro, il avait les yeux fermés. Fatigué de sa journée, il s'était posé sur un siège, sa tête reposant sur une barre de maintien, près des portes. Écouteurs aux oreilles, il n'entendait quasiment rien de ce qui l'entourait, se laissant bercer par la musique que diffusait aléatoirement son téléphone portable. Il se fichait de louper sa station. Après tout, il n'aurait qu'à reprendre le métro dans l'autre sens pour descendre à la station afin de changer de ligne. Cela lui prendrait quelques minutes, peut-être plus s'il y avait des complications... Mais là aussi, il s'en fichait. Il n'était plus à ça près... Il était bien là. Le mouvement du métro d'une station à une autre le berçait doucement, comme dans une voiture.

Puis, il sentit un de ses écouteurs tomber peu à peu de son oreille, le ramenant doucement dans la réalité. Il ne bougea pas durant la chute de son écouteur ; il se sentait bien comme il était. Mais il se rendit vite compte que l'écouteur n'était pas vraiment tombé. On lui avait plutôt ôté. Il ouvrit alors les yeux, releva la tête et plongea dans un regard bleu azur pétillant de vie et de malice. Clignant des yeux plusieurs fois de suite pour s'habituer à la luminosité de la trame de métro, il retrouva ses repères.

Une main tenant une barre de maintien, penché près de lui pour ne pas perdre l'appareil qu'il avait mis dans son oreille gauche, un jeune homme le regardait en souriant. Après un temps, il prit conscience que l'écouteur en question était bleu, comme celui qui lui manquait, celui qu'il pensait être tombé... Le sien. Troublé, il ne dit et reporta son regard dans celui de son opposant.

Ainsi, et pendant cinq stations, ils ne se quittèrent pas du regard. L'un murmurait tout juste les paroles de la chanson diffusée, l'autre était ailleurs, replongé à moitié dans la musique avec les paroles chuchotées mais tout autant attiré par la couleur du regard lui faisant face et le geste pour le moins curieux de cette personne.

Puis vint la sixième station. Le jeune homme retira l'écouteur pour le remettre à sa place initiale et descendit. Un dernier coup d'œil vers lui tandis que les portes se fermaient. Le train repartit.

Et quelque chose en lui bougea.