Un petit HP/DM dédicacé à ma jolie Renardez.

Renardez, toi je t'aime d'amour. T'as des idées et des putains de bonnes idées. Sans toi pour me pousser, je ferais riiien. T'es là et t'es toujours là. J'ai l'impression qu'on se connait depuis toute petites. Je t'aimeuh ! T'es la meilleure et cet OS, il est pour toi :)


Tu te souviens pas exactement comment tu as pu en arriver là. C'est honteux. C'est ignoble. Et tout ça, c'est à cause de lui. Tu sais... Lui. Celui qui fait battre ton cœur. Celui que tu tapes pour éviter de l'embrasser. C'est bien simple, quand tu le croises au détour d'un couloir, tu l'insultes pour ne pas le violer.

Pour beaucoup de monde, le problème avec lui a commencé quand il a refusé ta main tendue. Quelle insulte ça a été ! Refuser la main d'un sang pur, digne et respectable, pour préférer celle d'un traître à son sang ? Quelle parjure ! Tous ceux qui ont assisté à la scène auraient pu jurer voir tes yeux virer au noir.

Mais ils se trompent tous. Le problème ne vient pas de là. Le problème a commencé quand il a posé les yeux sur toi. T'avais onze ans, tu te souviens ? Même à cet âge là, t'as su qu'il y avait quelque chose. Presque imperceptible. Un petit pincement au cœur, le souffle un peu coupé... T'avais refusé d'y porter attention. C'était rien, t'en étais convaincu.

Mais alors, pourquoi ça n'a pas cessé ? Plus tu grandissais, plus c'était fort. Plus tu vieillissais, plus tu le détestais. Et à un moment, t'en as même rêvé. Ah, ce rêve ! T'avais quinze ans. Qu'est ce que tu avais paniqué ! Tu avais tout nié. Tu avais refusé. Net. Et ce rêve qui venait te harceler, nuit après nuit...

C'est à ce moment là que tout est devenu noir pour toi. Les femmes, leurs rires, leurs corps, ne t'empêchaient pas de penser au vert de ses yeux. Leurs lèvres, tu les haïssais. Tu voulais les siennes ou rien. Leurs mains que tu sentais plaquées contre ton corps ne t'apportait qu'un diffus dégoût. Ce n'était pas à elles de te caresser. Tu détestais tout ça.

Et paradoxalement, tu as acquis une réputation sexuelle. Tu t'en fichais. De toute façon, lui n'était pas du genre à croire les rumeurs. Alors il n'irait pas croire celle là.

C'est à partir de ta sixième année que tu as commencé à vraiment détester sa présence. C'est bien simple, elle te brûlait. Elle te torturait. Mon dieu, qu'est ce que tu as pu te détester ! Et le détester aussi. De te faire subir tout ça. De te faire gémir dans ton lit glacial le soir. De te faire soupirer et grogner. Et puis... Et puis tu allais hurler. Tu allais devenir fou. Tu allais mourir.

Après, il y a eu la guerre. Tu n'y repenses pas souvent, tu as honte. De ta lâcheté, de celle de ton corps, de celle de ta famille. Tu le voyais se battre, tu le voyais résister. Les autres l'imaginaient seul et triste, planqué en attendant la mort. Mais toi... Toi, tu le voyais virevoltant, la baguette étincelante. Tu le voyais la liberté au bord des lèvres. Tu le voyais croquer la pomme empoisonnée de l'éternité. Tu le voyais, fier et fou. Tu le voyais...

Et puis, il s'est échappé. Il s'est envolé. Comme un oiseau incapable de rester dans une cage. Comme l'eau, sur laquelle on ne peut pas refermer la main. Il ne laissait derrière lui que souvenirs et impressions, comme autant de gouttelettes d'eau. Oui, c'est bien le terme. Il éclaboussait. Il était vivant et ça, tout le monde devait le savoir ! Il était vivant et il se battait ! Un souffle d'espoir. Une promesse de mort.

Et brutalement, ce fut la fin. La fin de la peur. La fin de la guerre. D'un coup, il a fallu réapprendre à vivre. Ton père a été envoyé à Azkaban. Tu t'en fichais. Ta mère, elle, est restée au sol, les ailes brisées. Tu as bien tenté de l'aider, de t'expliquer. Mais à un moment, l'oisillon doit quitter le nid et tu l'as laissée. Tu l'as abandonnée dans sa folie.

Enfin, tu l'as revu. Soit maudite McGonagall ! T'obliger à refaire ta septième année ? A toi ? Imbécile. Forcément, tu l'as revu. T'as bien tenté de l'ignorer. T'as bien tenté de l'éviter. Mais lui, non. Et quand il dardait ses yeux sur toi, il n'en fallait pas plus pour que tu t'énerves. Il n'en fallait pas plus pour que tu l'insultes. Que tu le frappes. Il avait déjà tant fait pour toi, pourquoi ne répliquait il pas ? Pourquoi ne se défendait il pas ?

Et puis toi, pourquoi tu l'as embrassé ?


Fin.

Ahah, c'est plus simple à écrire quand on est amoureux xD

Je l'aime énormément cet OS, les reviews sont les bienvenues !

Je réponds à toutes. Si vous êtes en anonymes, donnez moi une adresse où vous contacter (faites attention, sur , il faut mettre des espaces pour que ça ne s'efface pas.)

J'avoue que j'aimerais énormément savoir ce que vous en pensez.

Amicalement

Bouya'