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Note : oui c'est bien la dernière ligne droite qui se profile devant nous ^^ ceci est bien le dernier chapitre ! J'espère qu'il vous plaira autant qu'il m'a plu lol

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Le regard de John se porta tout d'abord sur le lit de Sherlock qui semblait lui envoyer une immorale proposition.

Ensuite il détailla de près la houssine qui était au cœur de toute cette démence. Long stick noir, cuir élégant et une courbure indécente lorsqu'elle cisaillait l'air.

Puis il se résolut a finalement croiser le regard de Sherlock.

Regard brûlant et empli de promesses.

Le médecin inspira alors un grand coup, secoué par la clarté de la situation.

Le détective était à moitié nu devant lui, chose plutôt commune mais qui, dans ce cas précis, le déstabilisa.

Avec une moue sarcastique mais amicale, le brun s'enquerra.

-Est-ce que tu as peur John ?

-Non. Mais…

-… Tu as quelques réserves.

Evidemment que le détective allait détecter ses doutes, John n'aurait jamais dû en douter.

-Quelques-unes, oui.

-Est-ce que tu veux que je commence ?

L'ancien militaire contempla la question.

-Ça veut dire quoi exactement ? Tu vas commencer par manier la cravache ou tu vas être celui qui reçoit ?

Dans un sourire presque innocent il répondit.

-J'aimerai être celui qui reçoit, si tu n'y vois pas d'inconvénient John.

Sans plus attendre le brun se lança, enleva le dernier rempart contre sa nudité et s'installa au milieu du lit. A genoux.

-Sherlock…..

Watson était loin d'être préparé à se confronter à une pareille vision.

La position du détective était inconvenante, presque pornographique et John dût se faire violence pour éviter d'emmètre le moindre son.

Son qu'il savait ne pas être de protestation.

-Où… Où veux-tu que…

Sherlock tourna la tête en sa direction, arrivant à mêler agacement et impatience.

-Je suis sûr que tu te souviens de tes leçons John !

Watson déglutit péniblement parce que oui, il s'en souvenait parfaitement.

-D'accord….

Il ferma les yeux, inspira tout en levant la main et…. La houssine s'abattit sur la peau blanche du détective dans un *clack !* retentissant.

Un cri lui fit ouvrir aussitôt les yeux avant qu'il ne comprenne que c'était lui qui l'avait poussé et qu'il s'était associé au léger gémissement de Sherlock.

Sherlock… qui portait maintenant fièrement une marque rouge sur sa peau si pâle et qui fût rejointe bientôt par plusieurs autres jusqu'à ce que le postérieur, les cuisses et le bas du dos du grand génie ne soient plus qu'écarlate.

-John….

*Clack !*

Un nouveau bruit retenti poussant le médecin à se reculer.

La cravache était à terre à présent et John regardait sa main comme si elle lui était étrangère.

La dernière correction n'avait pas été donnée par la cravache, non elle l'avait été par la main de John Watson.

-Sherlock je…

Le détective se retourna hâtivement, sentant poindre la retraite dans la voix de son ami.

-Tu n'as rien fait de mal John.

Il lui attrapa la main, forçant leurs regards à s'accrocher, et la plaqua sur son sexe.

-Si tu es coupable d'une chose c'est d'avoir provoqué ça.

John resserra instinctivement son poing, arrachant à petit gémissement de la part du génie.

-Je… Je ne comprends pas.

Sherlock lança un regard éloquent vers l'entrejambe du médecin.

-Pourtant ton corps à tout compris lui.

Le brun se libéra à contre cœur de l'emprise de son bloggeur, ne souhaitant pas finir la séance trop rapidement.

-Prends ma place et tu comprendras très certainement.

Une lueur incertaine apparue dans les yeux de Watson mais le soldat en lui refusa de battre en retraite.

Bravement il se sépara à son tour de son boxer et monta, pour la première fois, nu sur le lit de son compagnon.

Il émit un hoquet de surprise quand les mains de Sherlock se posèrent sur lui d'abord.

-Ce n'est pas te faire mal qui me motive John.

-Je sais.

Et malgré tout le médecin tremblait, de quoi il ne saurait le dire.

Il entendit Sherlock ramasser la cravache qu'il avait négligemment laissé tomber puis la sentit le toucher.

La caresse intime du cuir sur sa peau lui coupant le souffle

-Sherlock….

C'était clairement une complainte mais il n'était pas capable de savoir ce qu'il demandait, ni pourquoi il le faisait.

-Je sais John. Je sais.

*Clack !* *Clack !* *Clack !*

Le médecin sentit les larmes lui piquer les yeux, ressenti la douleur fulgurante du stick qui lui cinglait la peau mais au milieu de tout ça il y avait autre chose, une sorte d'apaisement qui arrivait une fois la première souffrance passée.

Et Sherlock avait l'air de bien connaitre son sujet, sa cravache s'abattant souvent sur des points stratégiques dont John ignorait jusqu'alors l'existence.

*Clack !*

Et puis les bruits et la douleur s'arrêtèrent, laissant John légèrement hébété.

Le brun se posta alors doucement derrière lui et lui caressa le dos, l'aidant à s'apaiser.

Les mains qui le cajolèrent lui étaient quasiment inconnues mais il comprit pleinement ce qu'elles voulaient accomplir.

Elles se postèrent très vite sur son sexe érigé.

-Tu vois John, tu comprends maintenant ?

Lentement Sherlock entama un rythme de vas-et-viens qui allait de pair avec les ondulations qu'il faisait dans le dos de John.

-Non je ne comprends pas mais ça n'a pas d'importance.

Ceci tira un rire au détective.

-Alors tu as tout compris John.

Le cœur de Watson s'accéléra alors que de lui-même il bougea sous Sherlock, les stimulant davantage.

-John. John, John, je vais….

-Je sais Sherlock. Je sais !

Leurs activités avaient peut-être commencées dans l'indolence mais une frénésie s'empara d'eux à la suite de ce dernier échange.

Les deux hommes étaient en quête de jouissance, la leur propre et celle de l'autre, et peu importait comment ils allaient y accéder du moment que ça se produirait rapidement.

Les gémissements et les râles se mélangeaient à présent avec le frottement des draps et les peaux nues et moites qui claquaient.

Et puis plus rien. L'instant fût fini.

John sentit son foutre mouiller les draps en dessous de lui tandis que celui de Sherlock semblait glacé dans le creux de ses reins.

Étrange sensation que celle de sentir un sperme autre que le sien sur soi….

L'ancien militaire regarda le brun s'éloigner, éprouvant une certaine satisfaction à voir les marques sur ses fesses, les marques qu'il lui avait faite et il imaginait parfaitement avoir des traces similaires sur le corps.

Sherlock s'activa alors pour nettoyer ce qu'il pouvait avant de s'allonger à côté du médecin qui était prêt à somnoler.

-Est-ce que tu veux qu'on en parle ?

Le blond leva la tête, assez pour hausser un sourcil curieux.

-C'est toi qui me demande ça ?

Le détective reposa la tête sur l'oreiller.

-Oublie que j'ai dit quoique ce soit.

-Non. Si on parle, je pourrai te poser quelques questions ?

-Oui.

-D'accord. … Que s'est-il passé ?

-Je crois que nous venons de coucher ensemble, même si techniquement il n'y a pas eu pénétration.

John ria.

-Non, enfin oui ça je sais. Je veux dire *avant*. Comment…

Sherlock porta son bras sur ses yeux et soupira.

-Je te l'ai déjà dit, j'ai observé certaines personnes.

-Oui mais ce n'est pas donné à tout le monde de le faire. Je voudrais savoir comment tu en es arrivé là.

-Par des contacts.

-Oh ?

De longues minutes de silence suivirent, John étant persuadé que finalement Sherlock ne répondrait pas sursauta quand celui-ci démarra son récit.

-Il y avait un homme à l'université qui m'avait parlé de certaines choses, que j'ai voulu étudier par la suite. Je voulais comprendre comment tout ça marchait.

-Et donc tu les as étudiés ?

-J'observais beaucoup au début, cataloguant les réactions de chacun, leurs réponses, les stimuli…. Et puis un jour on m'a proposé d'y participer.

-Okay, et tu as fait ça souvent ? Tu le fais souvent ?

-John tu es bien placé pour savoir que non. Ça fait des années que je n'avais rien fait de ce genre.

Watson fronça les sourcils.

-Alors pourquoi le faire maintenant ?!

-Parce que je t'ai vu. Et que l'idée que ça t'intrigue m'a plu.

-D'accord. …. On fait quoi maintenant ?

Le brun le détailla longuement.

-Rien. Je t'ai proposé une seule leçon, qui est maintenant terminée.

Le regard du médecin se voila et il commença à se lever.

-Bien dans ce cas je vais remonter….

-Non. Tu dors ici cette nuit, c'est idiot de vouloir remonter.

Les deux hommes se jaugèrent.

-Okay. Et demain on n'en reparle plus.

Le détective acquiesça avant de s'étirer puis de rouler sur John.

-Ça va t'es confortable là ?!

-Bien sur John. Maintenant tais-toi je dors !

John laissa échapper un rire devant la demande impétueuse du brun.

C'était étrange comment les choses se présentaient, c'était la première fois depuis le début de cette histoire qu'il n'était pas inquiet pour la suite.

Sherlock avait proposait une seule et unique fois. Celle-ci venait de se passer et il savait que la vie allait continuer.

Leur vie. Et elle était déjà assez excitante comme ça pour y rajouter une complexe inconnue.

Tout irait bien à Baker Street mais il pouvait jurer d'avance que lorsqu'il reverrait la fameuse cravache de Sherlock certaines images lui reviendront très rapidement en mémoire.

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