Kings of the East

Chapitre 4

Cocon loin du monde

Harry se réveilla à l'aurore. C'était une habitude chez lui, inscrite dans son corps et dans sa chaire, il doutait un jour pouvoir s'en défaire. Car il savait que si par malheur il était endormi alors que les Dursley était déjà levé, il en subirait les conséquences. Ainsi des années de ce traitement l'avaient endurci et conditionné pour se lever en même temps que le soleil, malgré ses nuits courtes ou inexistantes.

Mais aujourd'hui était différent. Il n'était pas dans la petite pièce sombre sous l'escalier qui abritait son matelas miteux, non aujourd'hui il se réveillait dans des draps de soie aussi doux que coûteux. Et pas les draps de n'importe quel lit, à ses côtés, encore dans les bras de Morphée, se trouvait l'héritier de la fortune Black. Ses longs cheveux noirs reposaient sur l'oreiller et Harry ne put s'empêcher de les caresser. Lui-même admirait une chevelure si bien entretenue, comparée à son nid d'oiseau sans cesse emmêlé.

Il sourit et embrassa les fines lèvres de Regulus, s'apprêtant à se dégager des draps lorsque deux bras forts l'entraînèrent dans une étreinte. Ils roulèrent et Harry se retrouva sous un Regulus clairement réveillé.

« Alors maintenant on fait semblant de dormir ? » le petit brun demanda d'un air taquin.

« Bonjour. » dit Regulus ignorant totalement le plus jeune, le faisant taire d'un baiser appuyé.

« Je ne me laisserai pas acheter avec des baisers » dit-il en riant et Harry essaya de se dégager de l'étreinte.

« Où crois-tu aller comme ça ? » demanda l'aîné en le serrant plus proche de lui.

« Contrairement à toi, j'ai du travail. Je n'aurais pas dû rester si longtemps. » Répondit le plus jeune aux yeux couleurs chartreuses plus sérieusement. Il tenta à nouveau de se défaire de l'emprise sans beaucoup plus de succès. « Regulus, je suis sérieux. Je vais être en retard. »

« Ces moins que rien ne te méritent pas. » Il posa sa tête dans le cou d'Harry et déposa de légers baisers sur la peau veloutée.

« Ce n'est pas la question. » Le petit brun était incapable de résister et il laissa ses mains voguer sur les larges épaules de l'aristocrate.

« Reste avec moi. Je les enverrai se faire voir. » Harry émit un rire cristallin et cela fit sourire Regulus qui mordillait gentiment sa peau.

« Je doute qu'ils le prennent très bien, mais j'aimerais bien voir ça. » il répondit.

« Ils ne peuvent rien contre moi, je pourrai les envoyer à l'arène d'un claquement de doigts. » Regulus dit plus sérieusement et Harry se tendit un peu, il savait que le plus vieux avait un tel pouvoir et que sa menace était on ne peut plus sérieuse.

« Et qu'adviendra-t-il de moi ? » Regulus se redressa et ils se fixèrent quelques secondes les yeux dans les yeux.

« Tu m'appartiendras. » dit l'aîné.

« Tu sais très bien que ça ne fonctionne pas comme ça. Je ne veux pas de ça. » Cette fois le vampire lâcha prise et le petit brun s'échappa de son lit. Il enfila une chemise qu'il trouva et sol et se leva tournant le dos à Regulus.

Il continua face au silence du plus vieux. « Je serais quoi, ta putain ? Ton esclave ?! On en a déjà discuté, il est hors de question que je t'appartienne ainsi. »

« Mais ce serait tellement plus simple ! » le ton commençait à monter entre les deux amants et Regulus s'était lui aussi levé. Les pensées d'Harry fusaient dans sa tête, il avait déjà envisagé ce scénario des milliers de fois et à chaque fois il arrivait à la même conclusion. Ça ne marcherait jamais, et il pensait déjà au pire.

« Je n'en veux pas de ta pitié ! Je peux très bien me gérer seul ! Je n'ai pas besoin que tu m'achète ma liberté ! » Dit Harry les larmes aux yeux.

Regulus aperçut les yeux brillant verts et s'approcha doucement. Plus calme il répondit, « Harry, ce n'est pas ça. Je te veux pour moi seul, une fois que tu m'appartiendras je te donnerais ta liberté. »

Le petit brun lui fit finalement face, « Et puis quoi ? Tu es l'héritier des Black, tu te trouveras une magnifique petite femme au sang pur et vous aurez un charmant gamin tout aussi parfait et moi je serais quoi, ton putain d'amant ? »

Regulus ne répliqua rien. Il savait que son statut de Khan de Londres ne lui autorisait pas plusieurs époux et qu'il lui fallait une descendance au sang-pur s'il ne voulait pas être rejeté de la lignée. Harry avait raison, ils ne pourraient jamais être ensemble au grand jour.

« Je peux tout de même te donner ce que tu souhaites tant, ta liberté. »

« Je n'en veux pas. » dit Harry en baissant les yeux. « Je l'obtiendrais par moi-même, ni toi ni personne ne me la donnera. Ça a toujours été ainsi, je l'aurai seul et par mes propres moyens. »

« Harry... »

« Il faut que j'y aille. Les Dursley peuvent rentrer à tout moment. » Dit sèchement Harry en se détournant à nouveau de lui. Les Dursley avaient passé la nuit à fêter chez des bourgeois de la ville, ils étaient restés sur place, et c'était une des raisons qui avaient fait qu'Harry ait pu venir et rester si longtemps au Manoir Malfoy.

« Je peux t'emmener chez toi. » répondit Regulus en se rapprochant du petit brun. « Mais ça mérite une petite récompense. »

« J'avais oublié à quel point tu étais vénal. » dit Harry en sentant deux bras passer autour de sa taille et un corps puissant se coller contre son dos. Il pencha la tête et ferma les yeux en sentant les lèvres passer sur sa nuque.

« On n'a rien sans rien. » répliqua simplement le Black avec un sourire dissimulé. Il savait qu'Harry ne pouvait résister à son aura dans ses moments-là, malgré sa colère. Il laissa glisser sa bouche sur la peau douce et il sentait le pouls s'accélérer sous sa langue. Il attendit quelques instants sentant l'abandon total du petit corps dans ses bras et jouissant de cet état de soumission. Enfin il le saisit plus fortement et planta ses canines allongées dans la gorge exposée. Il sentit l'explosion du nectar dans sa bouche et faillit jouir rien qu'avec ce goût, plus exquis que ce qu'il n'avait jamais connu. Il posa sa main sur les lèvres du petit brun qui laissa échapper un cri, et de l'autre le serra toujours plus fort contre lui Harry, lui n'en menait pas large non plus, il s'accrochait au bras de l'aîné tentant de ne pas perdre pieds face au plaisir et à la douleur qui se mélangeaient de façon langoureuse.

Finalement, Regulus sentant la faiblesse d'Harry, le lâcha tout en le gardant dans ses bras, celui-ci ne dit mots encore perdu dans les méandres du plaisir. Le plus vieux le posa sur le lit et chercha dans sa table de chevet une fiole qu'il tendit à Harry. Il lui fit boire et le plus jeune sentit immédiatement sa faiblesse disparaître, et il put se relever sans trop de problèmes.

« Je vais te ramener. » dit Regulus avant de lui tendre des vêtements, des habits d'esclave.

Harry les enfila à contre cœur, laissant la chemise qu'il avait revêtu plus tôt sur le lit. Il portait maintenant un short bien trop court et serré à son goût taillé dans un cuir noir et un haut à manches courtes qui lui serrait à la gorge et s'arrêtait au-dessus de sa taille fait d'un tissu translucide et couvert de dentelle améthyste. Ces couleurs étaient celles de la famille Black. Sa tenue montrait son appartenance à Regulus et il détestait ça, bien que la coupe et les tissus soit de bonne qualité. Il regrettait son simple pantacourt ample et en tissus léger. Mais c'était le déguisement parfait pour sortir de la demeure Malfoy sans s'attirer d'ennuis.

« Tu es à croquer. » dit le Black en lui caressant le bas des reins là où sa peau était exposé. Il n'appréciait pas cette manie des aristocrates de faire leurs uniformes avec le moins de tissus possible. Certes les vêtements d'esclaves devaient révéler leur tatouage mais son pantalon habituel remplissait parfaitement cette fonction sans dévoiler la moitié de ses fesses.

Harry répondit donc au plus vieux avec un sifflement pour exprimer son agacement. Ce dernier ne répondit rien et se contenta d'un sourire satisfait qui voulait tout dire. Il s'était lui-même vêtu d'une tenue simple mais qui démarquait sa position. Faite dans un tissus riche mais léger avec une abondance de petits détails, comme les broderies dorés aux bordures où les armoiries sur les boutons, sa tenue était constitué d'un haut sans manche avec un col chinois et des boutons qui descendaient jusqu'à son aine où une ceinture d'un tissus noir comme la nuit entourait ses hanches et donnait finalement sur un pantalon à la coupe droite qui retombait sur ses chaussures patinées. Harry lui était pieds nus comme toujours, encore une condition de son statut.

Il admirait la stature et les riches étoffes de Regulus mais il ne laissa rien transparaître. Enfin ils étaient prêts à sortir. Harry redoutait un peu ce moment où il quitterait la protection de cette chambre.

Il était encore tôt et les couloirs étaient plutôt vide en dehors de quelques servants, on ne croisait pas grand monde à la plus grande joie de Harry qui suivait Regulus un peu en retrait pour ne pas éveiller de soupçon. Il baissait aussi la tête dans la mesure du possible, montrant sa soumission d'esclave.

Leur marche se déroula sans trop de soucis et Harry put observer la richesse du manoir Malfoy qu'il n'avait pas bien pût admirer la nuit précédente, un peu trop pressé, pensa-t-il avec ironie. Ils prirent des chemins qu'Harry ne put retenir avec des couloirs donnant sur tellement de directions qu'il était confus sur la grandeur de cette demeure.

Mais il semblait que l'endroit n'était pas assez grand pour qu'ils n'aient pas à croiser l'héritier Malfoy. D'après Harry, il devait être un peu plus vieux que lui mais il savait qu'il ne pouvait pas compter sur les apparences, surtout dans un Manoir appartenant à une famille de vampires. En tout cas, Harry ne s'attarda pas trop sur son visage aristocratique, il baissa les yeux rapidement évitant ceux du vampire. On ne savait jamais, il pourrait peut-être le reconnaitre, Harry trainait souvent dans les quartiers populaires de Carthage, et il arrivait aux aristocrates de faire un tour dans ses endroits.

« Bonjour Regulus. » dit-il d'une voix assez profonde pour un être à l'apparence si jeune. Ce qui entraina quelques questions dans l'esprit du petit brun, quel âge exactement avait Regulus ? Il savait qu'il était bien plus âgé que Malfoy junior mais… « Bonjour Draco, il est un peu tôt pour toi non ? »

Harry fixa ses yeux au sol, cherchant presque à se cacher derrière la grande figure de Regulus. Il entendit juste un rire. « En fait j'allais me coucher. Mais ça m'as permis d'avoir le plaisir de te croiser et en charmante compagnie en plus. » Le petit brun sentit un regard posé sur lui et il leva juste les yeux quelques secondes pour croiser un regard d'acier le détaillant.

Il fut interrompu par Regulus qui s'avança, cachant Harry de la vue du Malfoy. « Et nous allions nous en aller justement. Je ne voudrais pas te retenir plus longtemps, tu dois être épuisé par ta soirée. »

« En effet. J'espère vous recroiser bientôt, toi et cette charmante créature. » Sur ces paroles Harry entendit des pas légers s'en aller et un regard brûlant sur le bas de son dos. Encore une fois il maudit sa foutu tenue d'esclave lui donnant plus l'air d'une catin qu'autre chose. Ses pensées furent interrompues par la voix de Regulus, « C'est cela, dans tes rêves, arrogant gamin. » Harry fut plutôt amusé de sentir une pointe de jalousie et d'agacement dans sa voix. « Ne te balade plus seul en ville. »

« Pardon ? » Son amusement complètement disparu il leva les yeux vers Regulus, l'incompréhension dans son regard.

« Maintenant qu'il t'a repéré, tu n'es plus en sécurité quand je ne peux pas être avec toi. Tu n'as pas vu le regard qu'il a posé sur toi. Mais crois-moi la seconde où il remarquera que tu n'es pas un esclave sous ma protection il ne reculera devant rien pour te posséder et je doute que tu apprécies l'attention qu'il te porte. »

Harry compris rapidement qu'il était on ne peut plus sérieux. Il allait maintenant devoir se faire discret quelques temps en ville s'il souhaitait garder son mode de vie actuel. Et bien on peut dire qu'il avait tout gagné en venant ici. Super. Il lança un regard noir à Regulus qui comprit rapidement ce qui se passait dans la tête du petit brun.

Ils continuèrent leur route jusqu'à la sortie du château après ce qui semblait une éternité pour Harry, ce Manoir n'avait-il jamais de fin ? Enfin ils franchirent les portes au grand soulagement du petit brun qui commençait à sentir une atmosphère pesante alourdir l'ambiance. Les portraits semblaient le fixer plus intensément et Harry se sentait observé par des coins sombres et ce n'était pas pour diminuer sa paranoïa naissante.

Une fois dehors il se sentait prêt à sacrifier un bœuf pour n'importe quelle déesse qui lui avait permis de rentrer et sortir indemne de cette véritable forteresse. Car en pleins jour, il avait un réel aperçu de toute la horde de garde qui protégeait la demeure et lui-même n'arrivait pas à croire à la facilité avec laquelle il s'en était sorti. Ce n'était presque pas normal. En tout cas il n'allait pas s'en plaindre. Et c'est avec un soupir qu'il quitta enfin l'enceinte du Manoir. Une fois dehors, Regulus siffla ce qui fit sursauter Harry qui ne s'y attendait pas. Il lui lança un regard curieux. Mais la réponse lui parvint alors qu'un esclave qui devait faire la même taille qu'Harry, c'est-à-dire pas très grand, tirait une bête presque deux fois plus grande que lui. La bête ressemblait à une espèce de chameau mélangée avec un Alpaca avec des pattes assez longues pour dépasser la tête du petit brun. La créature avait des grands yeux couleur améthyste où Harry pouvait lire une grande intelligence. Ne voulant pas paraître inculte aux yeux de Regulus plus qu'il ne l'était déjà, Harry ne demanda pas quel genre de créature c'était. Cela semblait être une évidence pour Regulus élevé dans la haute société et instruit comme l'Héritier qu'il était mais Harry lui n'avait eu qu'une éducation basique assez développée pour qu'il puisse accomplir sa destinée d'esclave sans embarrasser ses maîtres.

Perdu dans ses pensées, le petit brun se sentit soudain soulevé par deux bras puissants et il se retrouva bien vite sur le dos de l'étrange créature. Il était assis entre deux bosses sur un tissu magnifiquement orné qui devait servir de selle et fut rejoins par Regulus qui s'assit derrière lui, collant son torse contre son dos. Le plus vieux prit les rênes et les conduisit à dos de bête à travers la ville. Elle allait assez vite grâce à ses longues pattes qui cachaient une puissance et une endurance insoupçonnées.

La balade ne dura pas très longtemps mais Harry put découvrir la Toute Grande et Puissante Carthage d'un point de vue très différent de son habitude. Lui qui passait son temps à rester le plus discret possible, à arpenter la cité dans l'ombre se retrouvait là exposé au grand jour et surplombant tous les passants. La plupart de ceux-ci levaient les yeux de curiosité mais les baissaient rapidement dès ils reconnaissaient l'Héritier des Black, Harry ne fut d'ailleurs pas impressionné de sa notoriété et du pouvoir qu'il pouvait exercer sur les gens. Tout le monde connaissait la grande proximité entre la famille des Black et le Sultan Riddle. Offenser l'Héritier direct d'une si puissante famille, c'était se condamner à mort et à l'opprobre dans cette cité. Harry, lui, était plutôt content d'être aux côté du futur Khan de Londres, il savait très bien que ça avait été la raison première de ses avances au vampire. Il n'était qu'un petit esclave qui ne valait pas grand-chose mais il savait utiliser ses charmes et ça lui avait permis de se faire sa place dans la sphère très fermée des puissants. Bien sûr il n'était qu'un amant, mais il en tirait pas mal d'avantages il avait la protection de Regulus et en échange de quelques nuits avec lui il pouvait aussi obtenir des présents inestimables. Leur relation n'était en rien officielle mais pour ceux qui étaient versées dans le commerce d'informations, elle n'était pas passée inaperçue. Harry savait que les Dursley ne pourraient rien lui faire s'ils apprenaient ses liens avec le Black, car il disposait d'un statut particulier mais il doutait que ceux-ci s'intéressaient beaucoup à ses activités, au contraire et il n'allait pas s'en plaindre. Et puis même s'il s'offrait à un individu de basse extraction, il doutait que ça leur fasse chaud ou froid, les Dursley ne s'intéressaient à lui que quand ils pouvaient en tirer quelque chose. Harry avait pensé à l'éventualité où ils demanderaient des droits sur Harry et une quelconque redevance en échange des nuits passées avec Regulus, mais il doutait que le Black se laisse avoir par un simple chantage.

Le petit brun fut coupé dans ses pensées quand il sentit le monde s'arrêter, en fait ils venaient d'arriver dans une ruelle peu fréquentée qui donnait sur la demeure des Dursley. Il remarqua que Regulus était déjà à terre et il se laissa soulever sans résistance pour enfin toucher le sol. C'était comme prendre à nouveau contact avec la réalité, la dure réalité. Et ce n'était pas la première fois, dès qu'il s'échappait de chez les Dursley il se sentait libre et prêt à tout, mais le retour au monde réel devenait de plus en plus dur. L'impression de quitter un rêve était de plus en plus forte, chaque ellipse temporelle qu'il passait loin de son enfer quotidien était un pas de plus dans un monde loin de la réalité et chaque retour le brisait peu à peu. Il sentait qu'il perdait pieds, le monde réel devenait de plus en plus insupportable. Il voulait juste s'échapper.

Il sentit des lèvres prendre les siennes et il se laissa emporter dans la douce étreinte, laissant le monde s'évanouir autour d'eux, profitant encore un peu de ses derniers instants dans l'autre-monde. Harry fit abstraction de la saveur douce-amère du baiser, un baiser qui s'acheva sur une note de regret. Il aurait voulu rester dans leur nid loin de tout et du quotidien. Il aurait voulu s'envoler ailleurs et refuser sa réalité, refuser la vie qu'on lui avait imposé. Mais tout son esprit combatif s'envola quand il plongea dans les yeux de Regulus. Des yeux emplis d'une lueur qu'il interpréta comme de la pitié. Il ne voulait pas qu'on le regarde ainsi. Il allait se battre et inspirer de l'admiration dans ses yeux. Harry se souleva sur la pointe des pieds et embrassa Black sur le front, un baiser d'adieu plein de promesses. Sans une parole de plus il se retourna et continua sa route. Il lui prouverait, à lui et au monde entier, que le destin était celui qu'on s'imposait.


Voilà voilà, désolée pour le retard j'espère ne pas vous avoir trop déçu(e)s, en tout cas je ne suis pas morte et je vous remercie de vos reviews. Vraiment c'est ces petits messages qui me rappelle que je n'écris pas seulement pour moi et ça motive énormément.

Merci encore.
A bientôt.