Coucou mes chéris,
Voilà le chapitre 16 et comme le dit son nom, c'est la fin ! Je vous poste tout de suite la suite, du moins le prologue de la suite.
Merci à ceux qui continuent de suivre, à ceux qui continuent de jouer le jeu en donnant leurs avis =)
Bonne lecture =)
Gros bisous à vous !
Lilly x3
~ Celui que tu étais ~
Chapitre 16 : Fin
Cela faisait deux heures à présent que l'on attendait le retour d'Esther afin qu'elle ouvre la grille et que Klaus puisse sortir.
« Que m'a-t-elle fait ? », demanda-t-il pour la énième fois.
« Je ne sais pas. »
Évidemment que je mentais mais Esther ne me l'avait pas encore expliqué alors comment pourrais-je justifier être au courant ? Je me contentais de rester assise là, par terre, de l'autre côté de cette fichue grille alors que tout ce que je désirais était de le serrer dans mes bras.
« On n'a pas parlé de ce qui s'est passé hier soir », lâcha-t-il.
Je ris légèrement.
« C'est pas comme si on en avait eu l'occasion.», répondis-je calmement.
« On a le temps, là.
— Vraiment ? Tu veux parler de ça maintenant ?
— On a du temps à tuer », répondit-il en haussant les épaules.
« Bien, qu'y a-t-il à en dire ?
— Tu regrettes ?
— Bien sûr que non !
— Vraiment ? »
Je plongeai mon regard dans le sien, il avait réellement l'air soucieux.
« Je t'aime, Klaus. »
Son souffle se coupa.
« Alors, non, je ne regrettes pas. »
Il acquiesça puis soupira de soulagement. Des bruits de pas se firent entendre.
« Enfin! », soupirais-je en me relevant.
Esther arriva, mes yeux se posèrent sur des chaînes et autres accessoires qu'elle tenait dans ses mains. Le bruit de leurs tintements lorsqu'ils s'entrechoquèrent au rythme de ses pas me donna des sueurs froides. Mon cœur se serra d'angoisse.
« Qu'est-ce que c'est ? », m'enquis-je.
« On doit le tenir sous contrôle, Caroline, tu as bien vu comme moi, il n'est pas comme les autres.
— Le tenir sous contrôle ? C'est vous qui avez fait ça ! », hurlai-je, scandalisée.
« Ne t'en mêle pas Caroline.
— Qu'allez-vous faire ?
— L'attacher, le muselé… Je ne sais pas, l'immobiliser pour qu'il ne morde personne.
— Quoi !? », s'écria Klaus, choqué.
« Ne faites pas ça ! », suppliai-je.
Elle avança, clé en main. Sans réfléchir je me jetai sur elle, agrippant ses bras.
« Je vous en prie ! », suppliais-je de nouveau.
« Arrête Caroline !
— Non, vous ne pouvez pas faire ça ! »
Elle me jeta violement par terre et glissa la clé dans la serrure, alors je tentai quelque chose d'autre :
« Réfléchissez bien, Esther. Il ne vous le pardonnera jamais. », la prévins-je. Elle se figea, alors je poursuivis, « peut-être arrivera-t-il à vous pardonner ce que vous lui avez fait mais ça!… Ne le faîte pas. »
POV Esther.
Les mots de Caroline résonnaient en moi tandis que mon regard rencontra celui de mon fils. Il avait l'air paniqué, trahi et… blessé. Mon cœur se serra douloureusement, les choses n'auraient pas dû se passer ainsi. Je regardai les chaînes dans mes bras et les laissai tomber par terre avant de déclarer :
« Je ne peux pas te faire ça… »
J'entendis Caroline soupirer de soulagement et je n'ai pas eu la force de relever les yeux vers mon fils. Alors je me retournai, déposai la clé et une bague dans la main de Caroline et m'en allai en ajoutant :
« Fait attention, ses frères ont essayé de m'arracher la gorge tout à l'heure. Et met-lui la bague avant qu'il ne sorte. »
POV Caroline.
Face à cette révélation Klaus eut une mine horrifié et mon estomac se retourna.
« Je risque de te blesser ? », s'enquit-il alors que j'insérai la clé dans la serrure.
« C'est un risque », admis-je.
« Laisses-moi là !
— Ne dis pas n'importe quoi.
— Et si je te blesse ?
— Tu ne le feras pas.
— Tu as dit que c'était un risque.
— J'ai confiance en toi.
— Pourquoi ?
— Parce que tu ne vas pas passer ta vie enfermé dans cette grotte ! », m'impatientai-je.
Il eut l'air de considérer ce que je disais et finit par acquiescer. Alors je laissai tomber le cadenas par terre, ouvris la grille et reculai pour le laisser sortir.
« Tu vas t'approcher doucement de moi et si tu sens que ça ne vas pas, on fait une pause. »
Il acquiesça, je lui lançai la bague. Il la jaugea un instant et la passa à son doigt. En me regardant, peu sûr de lui, il fit un pas dehors, le soleil se refléta sur sa peau et je remerciai le ciel pour la bague. Un autre pas.
« Il y a un problème.
— Quoi ?
— Je vois ta veine.
— C'est normale.
— Je vais te blesser Caroline… Comme cet homme dans la grotte… Je l'ai tué tu sais… Je ne voulais pas mais je l'ai fait. »
Ok, ce n'était vraiment pas le moment qu'il panique.
« Je sais que tu ne le voulais pas, mais tu n'avais pas le choix. Approche. »
Il ne bougea pas, alors je le fis. Un pas, puis un autre et je me retrouvai face à lui. Je pris sa main dans la mienne.
« Ça va », assurais-je. « Tu dois juste t'y habituer. »
Je m'approchai encore, me retrouvant collée à lui, je me mis doucement sur la pointe des pieds et déposai mes lèvres sur les siennes. Il se raidit, alors je ne bougeai pas. Il finit par se décontracter et passer ses bras autour de moi.
« Tu vois, tu ne m'as pas blessée.
— Je crois que j'ai un super self-control! »
POV Rebekah.
Je regardai fixement la partie ensanglantée de ma robe, au niveau de mon cœur. Je pouvais encore sentir la lame traverser ma cage thoracique. Une larme roula sur ma joue à ce souvenir, puis un autre prit place. L'image d'un homme, je lui transperçais la jugulaire et sentais son sang couler dans ma bouche. J'aimais ça. J'en voulais plus.
« Rebekah ? »
Je sursautai violemment en relevant les yeux sur ma mère. Je me relevai et reculai de plusieurs pas.
« C'est toi qui a fait ça !
— Je voulais vous protéger, sauver Henrik !
— Que nous as-tu fais ?
— Je vous expliquerais ça quand vous serez tous là.
— A quoi sert cette bague ?
— Ça aussi.
— Et si je l'enlève, ça fait quoi ? », demandai-je avec défi.
« Rebekah.
— Dis-moi ! », hurlai-je en commençant à l'enlever.
« Arrête ! », s'écria-t-elle. J'obéis. « Si tu l'enlève le soleil te brûlera jusqu'à te transformer en cendre. »
Mes yeux s'agrandirent et je la regardai avec incompréhension.
« Comment as-tu pus faire ça à tes propres enfants ?
— Parce que je vous aime ! »
POV Esther.
Je réunis l'ensemble de mes enfants ainsi que Caroline dans une tente pour leur expliquer ce que j'avais fait : les transformer en vampires, l'impact du sang sur eux, la bague, l'immortalité… Après mon monologue le silence se fit. Kol fut le premier à le briser :
« Bravo maman, tu as créée des monstres.
— Kol ! », s'exclama Henrik.
« Quoi ?
— Elle m'a sauvée la vie!
— Le seul point positif de toute cette merde.
— Cela ne sert à rien de s'énerver, ça ne changera en rien notre situation. », rationnalisa Elijah.
« Le sage a parlé », ironisa Finn.
« Arrêtez ! », hurlais-je attirant l'attention de tous. « Peut-être ai-je fais une erreur, nous verrons ce que nous réserve le futur, mais j'ai pris une décision, celle de sauver et de protéger l'ensemble de mes enfants. Vous allez devoir veiller les uns sur les autres, personne ne doit savoir, tout le monde voudrait votre mort. Est-ce clair ?
— Oui. », répondirent-ils en cœur, au moins j'avais gardé mon pouvoir de mère.
— Il y a autre chose. », annonçais-je.
« Quoi encore ? », s'énerva Kol.
« Caroline devait, elle aussi être transformée, je considérais que c'était normal car elle fait partie de la famille.», commençais-je, Caroline me sourit légèrement. « Mais ça n'a pas été possible.
— Manifestement. », ironisa Klaus. « Et Dieu merci, non ?
— Je disais donc, que ça n'a pas été possible… Ayana a découvert qu'elle était enceinte ce qui contrait le sort, à moins que nous lui fassions perdre le bébé, ceux à quoi j'ai renoncé, bien évidemment. »
Caroline pâlit comme la neige et Klaus s'est raidit.
« Génial, donc je suis un vampire qui va avoir un bébé ? Mais c'est magnifique!
— Klaus, s'il te plaît. », soupirai-je. « C'est une chance, d'accord ? Vous ne pourrez pas avoir d'enfants, toi tu en as conçu un avant alors… Tu en auras tout de même un. »
Il semblait trop en colère pour comprendre et se réjouir de la nouvelle, alors je ne rien ajoutai.
POV Caroline.
J'étais au bord du lac. Plus j'essuyais les larmes qui coulaient sur mes joues plus leur nombre se multipliait. Rebekah s'assit à côté de moi et me pris la main.
« -Ça va aller… », murmura-t-elle.
« Ce serait à moi de te dire ça, c'est toi qui a subi un gros choc, moi je suis juste enceinte. », répondis-je.
« D'un vampire. », se moqua-t-elle.
« Exact!
— Fait moi une promesse, quoi qu'il arrive, toi et moi on sera là l'une pour l'autre. »
Je relevai mes yeux pour les poser sur elle et lui souris.
« C'est la seule et unique chose dont je sois absolument certaine à l'heure actuelle. », assurais-je.
Elle sourit à son tour et me prit dans ses bras.
8 MOIS PLUS TARD.
« -OH PUTAIN DE MERDE ! Hurlai-je. »
Quelle idée de tomber enceinte des siècles avant l'invention de la péridurale. Je n'aurais jamais crus que ça pouvait faire aussi mal. Je poussai une dernière foi et ce fut fini. Je soupirai de soulagement. Des pleurs retentirent. Je relevai la tête et vit Klaus reculer, il avait encore du mal avec le sang, je lui souris pour le rassurer, puis je me tordis le cou pour tenter d'apercevoir mon bébé mais je ne voyais rien. Ayana le plongea dans une bassine d'eau pour le nettoyer et le déposa dans mes bras.
« Une magnifique petite fille. », annonça-t-elle. »
Mes yeux se posèrent sur elle et s'embuèrent rapidement de larmes. Puis je rencontrai son regard et ce que je ressentis fut inexplicable. Comment un tel amour est-il possible ? Mes yeux se relevèrent sur ma mère qui me regarda avec émotion et bienveillance. Elle me dit :
« On ne comprend que lorsque l'on le vit, n'est-ce pas ? »
J'acquiesçai alors qu'une larme roulait sur ma joue. Klaus approcha enfin. Je ne lui avais jamais vu un tel regard : de l'émerveillement.
« Elle est… Les mots me manquent. », admit-il.
« Oui… Elle est incroyable.
— Maïa ? » proposa-t-il.
« Maïa. », confirmais-je.
Il se baissa pour déposer un baiser sur le front de sa fille, puis sur mes lèvres et me dit :
« Je t'aime.
— Je t'aime aussi. »
Chaque fois que j'entendais ces mots mon cœur faisait un bond, ce qui me fit penser que cette sensation ne s'arrêterait jamais.
« Tu as réussis, Caroline.
— Bonnie ? », je regardai partout autour de moi mais ne la voyait pas.
« Il est temps de rentrer. »
De rentrer ? Mais où ? Chez moi, dans mon monde ? La panique me gagnai et je regardai ma fille, mon dieu qu'allait-il se passer ? Ma tête se mit à tourner et ma vision à s'embuer, je tentai de résister mais c'était peine perdue : Je sombrai.
Je me réveillai avec un atroce mal de crâne. Je me retournai dans un demi-sommeil, rebondissant sur quelque chose de moelleux, quelque chose de doux glissant sur mon corps. J'ouvris les yeux. Face à moi se trouvait un haut plafond blanc. Je fronçai les sourcils avec incompréhension. Je me trouvais dans un lit, dans ma chambre… Bonnie était assise au bord de mon lit, un air navré sur le visage. Soudain : la panique. Je relevai mon maillot pour regarder mon ventre, il était intact.
« -Oh mon dieu… », soufflais-je.
« Tu n'as jamais été enceinte, Caroline.
— Si ! J'ai accouchée !
— Dans une vie antérieur, pas dans celle-ci.
— J'ai… Je n'ai pas mon bébé ?
— Non…
-Oh mon dieu… », répétai-je, en larme cette fois. « Et Klaus ?
— Il n'est jamais venu à Mystic Falls, il n'a jamais eu besoin d'armée mutante pour combler son manque d'affection car il avait votre fille et sa famille.
— Je suis humaine. », constatai-je.
« Oui, de la chaleur, un cœur qui bat… Tu l'es.
— Aucun vampire n'est jamais venu ici, c'est bien ça ?
— Exact.
— Oh mon dieu, alors Elena est morte dans cet accident ?
-Non, il n'est pas encore arrivé. Petit détail : Nous avons de nouveau 15 ans. »
Je regardai mon corps avec dégoût.
« Génial, des années de plus au lycée.
— Je suis désolé Caroline, je sais combien tu as perdu.
— Tu sais ? », demandais-je, énervée. « J'avais une famille là-haut, une famille que TU m'as donné si tu te rappelles bien et là… Là tu m'as tout pris…
— Je peux peut-être… Te donner les souvenirs de ta vie antérieure, pour que tu sache tout ce qui s'est passé après ton départ, que tu vois ta fille grandir… »
J'acquiesçai, je voulais voir ma fille, savoir à quoi elle ressemblerait, ce que c'était de la voir sourire, grandir, tout simplement vivre…
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! FIN !
Eh oui, la fin de la première partie, je vous attends avec impatience sur la suite, « Celui que tu es », dont le prologue et déjà disponible. Je n'ai malheureusement pas pus introduire le lien, cela ne fonctionne pas.
Un grand merci à vous tous pour m'avoir soutenue et suivie, ça me touche énormément. Je ne dirais jamais assez combien vos reviews m'ont touchée, certaines me faisant monter des larmes aux yeux. Pour moi qui ai toujours rêvée d'écrire des romans et d'être publié sans jamais avoir eu assez confiance en moi pour tenter le coup, vos reviews et votre soutiens m'ont vraiment aider, je vais donc finir le livre que j'écris actuellement en parallèle de mes fictions et l'envoyer à des maisons d'édition. Cela ne marchera peut-être pas mais le plus important c'est que vous m'ayez donnés confiance en moi.
Un autre grand, même énorme, merci à Ludmilla qui m'a aidé à la correction de ce chapitre et m'aidera pour la suite, et dont les conseils m'ont été d'une très grande aide.
Voilà, gros bisous à vous tous et à bientôt.
Lilly.