Couple : Arthur/Merlin

Genre : Romance, Aventure

Disclaimer : Malheureusement je ne possède pas les personnages de la série (Croyez moi que si ça avait été le cas, Arthur et Merlin n'aurait pas mis 5 saison pour être ensemble!) tout est à la BBC, mais certains personnages sont de mon seul fait !

Note: Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographe, je n'aie personne pour me corriger. J'espère tout de même que cela n'empêchera personne d'apprécier cette fanfiction. Sachez tout de même que même si ce n'est pas la première fois que j'écris, c'est la première fois que je poste une fanfiction. Alors toutes vos remarques je les accueille vraiment avec grand soin, bonne ou mauvaise si elles sont bien argumentées je suis tout ouïe.

SPOILE de toutes les saisons puisque cette fiction ce situe après la dernière.

J'ignore encore comment cette histoire tournera donc pas précaution je vais mettre un Rating M et on verra bien !

Sur ceux… bonne lecture ! (j'ai toujours rêver d'écrire ça ! :P)

Le soleil poursuivait son assomption entre les montages qui s'élevaient à l'horizon. Le ciel était entièrement dégager et aucun nuage ne menaçait les étoiles qui s'éveillèrent de leurs sommeils. L'eau du lac était calme et aucune secousse ne venait en perturber sa quiétude. Les arbres ne firent presque aucun mouvement tant la légère brise était imperceptible. Seule une ombre encapuchonné vint rompre la tranquillité de ces bois. Sa longue cape de velours rouge trainait derrière elle telle la traine d'une de robe de marié, ramassant feuillage et brindille sur son passage. Elle possédait une lance dont les lames formèrent les ailes d'un dragon.

Elle s'arrêta au bord du Lac d'Avalon et posa la hampe de son arme sur la surface de l'eau. L'inconnue prononça des mots de l'ancienne religion, se rapprochant le plus d'un sortilège. Le vert de ses yeux vira aux dorées et des remous à la surface de l'eau attirèrent son attention. Une femme sortie de ses profondeurs, de longs cheveux d'ébène cascadant le longs de son dos, ainsi que sur ses épaules. Vêtue d'une robe d'un bleu royal la jeune femme s'approcha de l'inconnue.

- L'heure est venue Morigan, annonça-t-elle d'une voix rauque.

La femme sous sa cape rouge hocha la tête.

- Je suis là pour ça, Drame Freya.

La jeune femme sourit à sa compagne avant de tourner le visage en direction de Camelot.

- Je peux l'entendre et le sentir, murmura-t-elle dans un souffle. La douleur de Merlin.

Morigan ricana.

- Il n'y a rien d'étonnant à cela, Emrys à tous perdus.

Freya se retourna vers son amie avec tristesse.

- J'aurais aimé pouvoir l'aidée plus.

- Et tu le feras mon amie, répondit la sorcière en rouge.

La Dame du Lac hocha la tête. Les pieds encore dans l'eau, elle leva les bras au ciel, se lançant dans une incantation immédiatement rejointe par Morigan. Le ciel s'assombrit et une brume inquiétante pesa sur les eaux calmes. Une barque pointa le bout de son nez pour navigué jusqu'aux deux femmes.

Le corps du roi Arthur, allongé dans ses plus beaux atours, reposait dans son cercueil. Freya posa sa main sur le front du Roi.

- Je te laisse t'occuper du reste.

- Je me charge de tout lui expliqué, Arthur était la dernière pièce du puzzle.

La Dame du Lac posa sa main sur l'épaule de la sorcière en rouge et retourna dans les profondeurs des eaux du lac.

- Morigan… passe mes salutations à Merlin.

La sorcière soupira. Elle s'approcha de la barque et prononça une autre incantation dans la langue de l'ancienne religion. Le Roi était toujours dans son cercueil. Sa pâleur ne laissait place à aucun doute, il était bel et bien mort, même si son visage respirait la tranquillité. Il devait avoir trouvé la mort dans un endroit réconfortant et heureux pour afficher une telle expression.

Au fur et à mesure du sortilège que tissait la sorcière. La pâleur d'Arthur s'évapora petit à petit, avant de disparaitre pour laisser son teint naturellement bronzé reprendre le dessus. Son torse se remis à se soulever doucement, avant que ses yeux bleus ne se rouvre en grand. Il se redressa en sursaut et la respiration haletante. Il porta immédiatement sa main à son flanc, là où l'épée de Mordred l'avait blessé.

Non, l'avait tué serait plus exacte, pensa-t-il.

Il regarda la sorcière qui tomba un genou au sol. Elle portait une main à son cœur et leva les yeux vers le Roi. Arthur sortie de la barque et s'accroupie devant la sorcière. Cette dernière retira sa capuche et leva les yeux sur Arthur.

- Est-ce que vous allez bien ? S'enquit-il de la pâleur de la jeune femme.

Morigan était une femme merveilleuse. Elle possédait des magnifiques yeux d'émeraude bordé de longs cils. Ses longs cheveux de feu dévalèrent jusqu'à son bas du dos, s'accordant parfaitement au rouge de sa robe au décolleté qui mettait sa poitrine en valeur.

- Je vais bien, Roi Arthur.

Arthur parus rassurer avant de réaliser qu'il était vivant et qu'il n'aurait pas dut y être. Il regarda autour de lui et commença à paniquer. Qu'avait bien pus faire Merlin pour le ramener dans le monde des vivants ?

- Qu'est-ce qu'il c'est passer, pourquoi suis-je…

- En vie ? Coupa Morigan en se redressant. Je commence à en avoir marre d'entendre ces mots.

Arthur fronça les sourcils.

- Suivez-moi Arthur et je vous expliquerais tout dans les moindres détails.

Cela faisait une éternité qu'ils marchaient tous les deux dans la forêt. Il avait tenté à mainte reprise de demander à la jeune femme ou est-ce qu'ils allaient mais elle restait tantôt muette tantôt froide en le remballant comme s'il n'était qu'un moustique qui ne cessait de bourdonner à ses oreilles. Après encore une bonne heure de marche, Arthur pu voire au loin un feu de camp.

- Tu vas enfin m'expliquer ce qu'il se passe ? S'énerva Arthur.

- Vous pouvez attendre encore cinq minutes je pense. Il y a deux amis à vous qui attendent eux aussi des explications et je ne tiens pas à tout recommencer trois fois.

Arthur voulus insister mais la jeune femme accélérait déjà le pas et ils rejoignirent un camp de fortune sans plus tarder.

Un homme de carrure imposante était assis sur une buche et aiguisait son énorme épée bâtarde avec une pierre. Ses cheveux, châtain clair plaqué en arrière dégageait ses yeux bleus légèrement tombant. Il portait une cotte de maille noir sur un pantalon et des bottes de la même teinte. Arthur resta légèrement en retrait. Même s'il avait son épée attacher à sa ceinture et qu'il était entièrement confiant dans ses capacité au combat, il doutait vraiment de parvenir à résisté à une seule attaque de cette énorme épée. Un autre homme sortir de la pénombre derrière lui. Il arborait de longs cheveux attachés en queue de cheval, vêtue d'une tunique d'archer. Une barbe de plusieurs jours lui rongeait le visage et ses yeux baron clair accentuaient son regard perçant.

Morigan s'approcha de l'homme à la carrure énorme qui se leva à son approche. Il posa sa main sur sa hanche et l'embrassa une fois à sa hauteur.

- Tu as réussi.

La jeune femme lui sourit avec un air hautain et se détacha de lui avec une pirouette qui faisait onduler son corps avec perfection.

- Tu m'as prise pour qui ?

Elle se retourna vers le roi et lui fit une courbette, plutôt mal venus au vus de la situation.

- Roi Arthur, je vais pouvoir répondre à toutes vos questions.

Elle se tourna vers une tente qui bordait leur camp et d'un hochement de tête avec l'archer, ce dernier se mit à crier.

- On vous attend les chevaliers !

- ça va, pas besoin de crier ! S'emporta une voix bien familière à Arthur.

Gauvain, suivit de Lancelot sortirent de la tente. Le premier chevalier vit Arthur et étendit les bras en le voyant.

- Ah ! Arthur ! Tu t'en es finalement tiré ?

Il offrit une accolade à son Roi qui secoua la tête. Il resta focalisé sur Lancelot qu'il avait envie de tuer sur le champ. Mais le chevalier, ignorant tout de la haine qu'Arthur avait développé à son égard, tenta le même élan de sympathie envers son Roi. Arthur recula, une main sur la garde de son épée.

- N'ose même pas m'approchez…

Lancelot, ne comprenant rien, chercha des réponses auprès des trois inconnus qui lui avaient sauvé la vie et ramener par-delà le voile. La sorcière soupira et s'assise sur la buche qu'avait occupé l'homme à l'imposante carrure.

- Calmez vos ardeurs Arthur. Lancelot ne vous a jamais trahis.

Les trois chevaliers ne comprenant plus rien ils se regardèrent les uns les autres avant de venir rejoindre la sorcière.

- Vous devriez vous assoir, ça risque de durer une plombe si je dois tout vous raconter.

- Nous raconter quoi ? S'enquit Gauvain en prenant place au sol.

- Pourquoi trois hommes présumé mort se retrouvent dans le monde des vivants. Et pourquoi j'ai dû remuer ciel et terre pendant trois ans pour vous ramener ici même.

- Gauvain est mort ? S'étonna Arthur.

- Tuer par Morgana, répondit la sorcière.

Le chevalier en frémit de dégout. Il haussa les épaules et détourna le regard. Il n'était pas mort dans les honneurs. Il avait trahit Arthur en révélant à Morgana sa réelle position. Pour lui, il ne méritait pas d'être ici.

- Je crois que je devrais commencer par vous narré cette histoires par son tout début. Il y a huit ans de cela, Merlin est entré à Camelot pour retrouver Gaius. Sa mère craignait que les pouvoirs de son fils ne soit découvert par les villageois et là envoyer vers son ami de confiance…..

La nuit était passée et le soleil se levait déjà lorsque Morigan fini de raconter son récit, expliquant au trois chevalier l'implication de Merlin dans toute cette histoires. Tout n'omettant aucun détail. Que ce soit la libération du dragon, ses nombreux sacrifice, l'identité de son père ou bien même sa relation avec Freya. Elle alla même jusqu'à révéler à Arthur la vérité sur sa naissance ainsi que sa tentative d'avoir essayé de sauver Uther. Elle ne se priva également pas de raconté comment l'image de Lancelot avait été entaché par Morgana. Le soleil était à son zénith lorsqu'elle entama la partie de ses trois dernières années.

- Lorsque vous avez succombé par l'épée de Mordred, Merlin s'en ai retourné à Camelot. Mais même si Guenièvre est une Reine formidable, entouré de vos chevaliers…

- Ou est-elle ? Coupa Arthur en se redressant. Elle va bien ?

Morigan parut pour la première fois désolé et hocha la tête.

- Oui Arthur elle va bien. Cependant vous devez savoir que pour elle vous êtes décéder il y a trois ans et…

- Et ? La pressa Arthur.

Morigan soupira et se jeta à l'eau.

- Elle s'est remarier et à donner au royaume un merveilleux héritier il y a deux ans.

Le Roi encaissa mieux la nouvelle qu'elle ne l'avait pensé. Après tout, il valait mieux cela plutôt que d'apprendre qu'elle avait péris de chagrin. Il hésita un moment avant de demander d'une voix qui trahissait cependant ses émotions.

- Qui… avec qui s'est-elle remarier ?

Morigan haussa un sourcil et échangea un regard avec les deux chevaliers dont l'un d'eux devenait particulièrement intéressé par le sujet de discussion.

- Sir Léon.

Arthur en resta bouche bée. Il savait que lui et Gwen se connaissait depuis longtemps mais de là à les imaginer marier ensemble avec un enfant. Artur ne savait plus quoi penser. Il était revenu parmi les vivants pour apprendre que sa femme l'avait complètement oublier. Et même si cela lui blessait, il ne pouvait pas lui en vouloir.

- Mais même si Léon c'est retrouver être un dirigeant à la hauteur, une menace pèse sur leurs royales têtes. Une puissante magicienne néfaste à jurer de prendre le trône et de restaurer la magie afin d'asservir tous les mortels qui n'en possèderait pas.

Elle soupira et détourna les yeux.

- Cette Sorcière ce prénomme Briène. C'est une prêtresse de l'ancienne religion et la mentor de Morgause. Comparer à elle, les deux sœurs que vous avez affronté ne sont que du menue fretin. Ralliée au Roi Lot elle devient un poison mortel pour quiconque l'approche.

Gauvain se redressa.

- Vous avez dit… le Roi Lot ?

Il pâlie soudainement ce qui provoqua un hochement de la tête de la sorcière.

- Oui, Sire Gauvain d'Orcanie, le Roi Lot, votre père.

Arthur et Lancelot regardèrent leur ami avec de gros yeux.

- Tu… tu es noble ? S'exclama Arthur.

- Pourquoi ne nous l'avoir jamais dit ? Renchérie Lancelot.

Gauvain se frotta la nuque gêner.

- Mon père… Comment dire. Je ne suis pas vraiment l'exemple même d'un fil idéal… si vous voyez ce que je veux dire…

Mais ni Arthur ni Lancelot ne comprirent son allusion. L'Archer crus bon d'ajouter.

- Un fil bâtard.

Gauvain hocha la tête.

- Dite moi ma Dame… mon père est-il…

- Ensorceler ? Oui, le rassura-t-elle. Et je puis vous assurez que ses pouvoirs dépassent de loin l'entendement. Aucun humain ne pourrait lui résisté.

La menace devait être sacrément importante pour que cette sorcière les ramènes tous les trois de l'autre monde, pensa Arthur.

- Comment connais-tu tout ça ? S'enquit Lancelot.

Morigan se redressa.

- Mon nom est Morigan Van Hawk, fille du seigneur Van Hawk et de Brisène. Ma mère, à tuer mon père et ma élever pour que je l'aide à monter sur le trône de Camelot afin de gouverner tout Albion sous le signe de la magie noir.

- Mon père, le Seigneur Van Hawk était un homme bon, intervient l'Archer. Et il a vite compris que Brisène n'était pas une bonne et gentille épouse.

Les chevaliers l'observèrent avec étonnement.

- Vous êtes frères et sœurs ? S'étonna Gauvain.

- Demi, rectifiât Morigan.

Arthur observa le jeune homme avec insistance.

- Moi c'est Bohort… Bohort Van Hawk et j'ai quitté notre demeure familiale à l'âge de dix-huit ans, lorsque Brisène mis fin à la vie de notre père et que j'avais surprit les plans machiavéliques qu'elle prévoyait pour Morigan.

L'homme à la carrure se leva et s'approcha de la sorcière.

- Quand à moi, je suis Galahad, juste Galahad. Un Briguant de la route qui à trouver ces deux nobles perdus et affamée en pleine forêt.

Il passa un bras autour de la taille de la sorcière et lui embrassa la joue. Morigan se tourna vers lui et lui donna un coup de coude dans les côtes.

- La suite n'est pas bien compliqué à deviner, ce grand dadais est tombé sous mon charme ravageur et nous à aider mon frère et moi. Mais il y a trois ans, lorsque vous êtes mort Arthur Pendragon, la magie c'est renverser. Merlin a été tellement ravagé par votre mort qu'il s'est détourné de sa destinée et qu'il a perdus de sa magie.

Arthur pensa à son ami et sentie son cœur se serrer. Il l'avait tellement aidé durant toute ces années et n'en avait même pas eu conscience de la moitié de ce qu'il avait fait avant de mourir. La présence de son serviteur si maladroit lui manqua soudainement affreusement.

- Ou est-il ? S'enquit Lancelot.

Arthur le dévisagea. Il avait bien comprit que ce n'était pas ce Lancelot-là qui avait charmé Guenièvre et qu'il n'avait jamais rien commis de répréhensible mais lorsqu'il apprit qu'il avait été au courant du secret de Merlin, et qu'il avait sauvé Merlin en prenant sa place comme sacrifice, la jalousie l'avait irrémédiablement rattrapé.

- Merlin est actuellement à Camelot, expliqua Morigan. Mais il va mal. Très mal. Et si nous voulons avoir une chance de contrer Brisène et de délivré le Roi Lot de son emprise, nous devons sauver Merlin.

- J'ai juste une dernière question, insista Lancelot. Qu'Arthur soit ramener à la vie soit normale, que Gauvain soit là pour son père passe encore. Mais moi ? Qu'elle est mon rôle dans cette histoire ?

Morigan lui sourit et se tourna vers son frère. Bohort s'approcha de lui et lui tendis la main.

- Tu l'ignorais sans doute mais ta mère, Dame Lydia était la sœur cadette de notre père. Ce qui fait de toi notre cousin.

Lancelot écarquilla les yeux. Lui aussi avait du sang noble dans les veines ?

- Mais malgré tout cela, si nous t'avons ramenez parmi nous c'est pour ta destinée.

Sa cousine se leva de son siège improvisé et regarda les trois Homme face à elle.

- Vous trois messieurs, Arthur, Lancelot et Gauvain, êtes célèbres dans le monde magique. Connue respectivement comme Courage, Loyauté et Force. Il ne manque plus que Magie pour compléter cette équipe. Une équipe dont vous seuls parviendrez à défère Brisène et à accomplir la tâche délicate de la Dame du Lac.

- La Dame du Lac ? S'enquit Lancelot et Gauvain d'une même voix.

Morigan en avait assez des explications. Elle se dirigea vers la tente et les regarda par-dessus son épaule avant de rentrer à l'intérieur.

- Je vous expliquerais ça une fois que vous serez tous réunis, en attendant vous feriez bien de vous reposer une ou deux heures, car je peux vous assurez que la journée sera longue.