Dozwal et sa mère pénétrèrent dans la grotte, Feardorcha sentit immédiatement la magie imprégnant les lieux, c'était l'endroit idéale pour ce qu'elle s'apprêtait à faire. Elle fit apparaitre devant elle un grimoire fort ancien qui l'évita juste devant elle, et se mit à tourner frénétiquement les pages jusqu'au moment où elle trouva exactement la formule qu'elle cherchait. Elle conseilla ensuite à son fils de se coucher au sol car une fois la transformation commencer il serait incapable de se tenir debout, pour une fois le prince tint compte des conseils de sa mère et se coucha à même le sol. La reine relut plusieurs fois la formule afin de s'imprégner des mots et de pouvoir réciter la formule sans arrêt ou hésitation, puis elle commença sa litanie de mots étranges. Au début le prince ne ressenti rien et pensa même que sa mère courrait vers un échec, puis il lui sembla que les mots eu même rentrait dans sa peau et ses os et soudain l'enfer se déclencha ! le prince se mit à convulser et à hurler, la douleur était intenable, des bruits d'os briser se firent entendre, Dozwal commença à pleurer et a supplier sa mère d'arrêter, mais Feardorcha savait qu'une fois le sort lancer il ne pouvait être stopper, soit la victime de l'enchantement poursuivait sa transformation jusqu'au bout, soit elle en mourrait. Le prince continua à pousser des hurlements pendant encore quelque temps puis tout redevint calme. La reine tourna alors le regard vers son fils toujours couché au sol (et maintenant inconscient) et admira son œuvre. Le prince mesurait maintenant un peu plus de deux mètres, sa carrure avait plus que doubler, des poils couvrait maintenant une bonne partie de son corps ainsi que son visage, ses oreilles ressemblait à ceux d'un loup et des puissantes canines sortaient de sa bouche enfin des ongles tranchant comme les plus fines lames terminaient le bout de ses doigts. Son fils allait probablement mettre plusieurs heures pour récupérer, la reine passa donc à la deuxième partie de son plan, celui qui consistait à lâcher dans les bois des créatures qui sèmeraient la panique parmi les habitants.
Pendant ce temps à Camelot Merlin avait repris conscience et se trouvait avec Gaius d'un côté et Arthur de l'autre,
-Gaius ?
-Oui Merlin ?
- Que s'est-il passé ?
-De quoi vous souvenez vous ?
- Du tournoi, je me dirigeais vers la tente d'Arthur… DOZWAL !
- Du calme Merlin, le prince et sa mère ont été reconduit à la frontière.
- Si ça n'avait tenu qu'à moi ils auraient été exécuter ! A cause de ces lâches, père a été obligé de les relâcher !
- Altesse vous savez comme moi que votre père n'avait pas le choix !
- Je sais Gaius, ma seule satisfaction est que plusieurs membres du conseil vont être aimablement priez de
laisser leurs places , père pourra ainsi nommer de plus jeune seigneur.
Merlin avait écouté la conversation, il était rassuré de savoir que ce couple maudit avait été chasser de Camelot mais pour l'instant l'envie de dormir surpassait tout le reste.
- Je pense Sire que nous devrions laisser Merlin se reposer !
- Je vais rester à côté de lui et...
- s'il vous plait altesse, ce dont il a besoin c'est de calme, vous pourrez revenir le voir en fin de journée !
Arthur n'avait aucune envie d'obéir au vieux médecin mais il savait pertinemment qu'il suffisait d'aller chercher le roi pour se voir refuser toute visite aussi longtemps que Gaius l'estimerait nécessaire, la mort dans l'âme il quitta donc la pièce avec la promesse d'y revenir plus tard.
Pendant ce temps Feardorcha trouva exactement de quoi se faire plaisir, elle posa le grimoire au sol et recita une formule de pure magie noir, une brume commença à sortir du livre et des animaux commencèrent à apparaitre. De petite taille au début, ils prirent rapidement une taille impressionnante, ce furent d'abord des chauves-souris, ensuite des loup garous, des serpents, mais ce qui fut le plus étrange ce fut le brouillard blanc qui émergea et devint de plus en plus opaque, et dense. Bizarrement en y regardant de plus près on pouvait distinguer des ombres qui s'y mouvait. La reine regardait le brouillard, elle semblait fascinée et allait tendre la main lorsqu'un mouvement au sol détourna son attention
- Vous revenez parmi nous ?
- qu'est-ce que ?
- Vous allez vous sentir bizarres encore un moment, ensuite tout devrais se stabiliser !
Dozwal se releva doucement, les jambes flageolantes, il commençait à percevoir les différents changements, en se concentrant un peu il pouvait entendre tous les bruits dans la grotte y compris les battements de cœur de sa mère, sa vue était aussi plus perçante, y compris dans les coins les plus sombre, mais surtout il pouvait sentir cette force incroyable qui parcourait son corps, ce qui le fascinait aussi c'était les griffes qui terminait ses doigts, il pouvait les allongés les faisant ressemblés à de véritable poignard.
Maintenant qu'il était debout, il put se rendre compte par lui-même qu'il dépassait largement la plupart des alphas normaux
Sa mère lui avait adresser la parole sans même le regarder, bien plus intéresser par ce qui se passait devant elle, un être sorti de ce brouillard, au premier regard on aurait pu penser à une personne mais la seule chose que les deux avaient en commun était une tête, deux bras et deux jambes là s'arrêtait la ressemblance. La créature était blanche comme la neige, possédait une bouche ou plutôt une gueule remplie de canines pointues, des griffes immenses, ainsi que des yeux noirs comme la nuit. Le sommet de leurs crane étaient garnis de cheveux noirs filasse leur tombant sur les épaules, ils étaient maigres comme des squelettes mais lorsqu'on les regardait on ne pouvait avoir aucun doute sur leurs intentions.
- Lorsque mes créatures auront semé la panique et la désolation dans Camelot les gens me supplieront de monter sur le trône, et ensuite je les enverrais dans les royaumes voisins et j'aurais enfin le pouvoir absolu nous veillerons alors à vous redonner votre pauvre forme originale, mais maintenant vous allez les mener de village en village et n'oubliez pas de laisser un survivant afin qu'il aille prévenir Uther, ce dernier enverra alors ses troupes et vous pourrez les mettre en pièces. Alors que Feardorcha parlait, elle ne se rendit pas compte que son fils était derrière elle, il mit sa bouche près de son oreille et chuchota doucement
- Qu'est ce qui vous fait croire que je veux redevenir normale ?
Avant que cette dernière ne puisse bouger, le prince lui planta ses griffes dans le dos au niveau du cœur, veillant bien à les allonger au maximum pour ne lui laisser aucune chance. La reine émis un faible gargouillis avant de s'effondrer au sol.
- Merci pour ce dernier cadeau mère, je suis sûre que l'enfer vous attend !
Dozwal se plaça alors devant le brouillard
- Venez mes créatures, allons chasser !
