Coucou ! Aujourd'hui, je lance un gros projet ! Si vous voulez en avoir le détail, allez voir mon profil dans la rubrique Projet en cours ! Vous y retrouverez un peu de blabla mais surtout, la progression de mes chapitres. Et vous allez être contents, la première partie est presque terminée !

Il y aura six parties, chacune comportant plusieurs chapitres. Je suis incapable de vous les dénombrer, cela dépendra de mon inspiration. Malheureusement, mes chapitres ne sont pas équilibrés car je leur fais suivre des thèmes particuliers.

J'essayerai de poster le plus régulièrement possible, mais je vais vous avouer que je pars dans deux jours. Si j'ai le temps, je posterai un deuxième chapitre mais le prochain sera probablement posté après mon retour.

Disclaimer : Ah... si j'avais Oga et Furuichi pour de vrai, je leur ferai enfin avouer leur amour ! NON MAIS !

Genre : Rating T, yaoi soft.

Pairing : OgaFuru. D'autres à venir dans la première partie.

Guest : Shimohira Reika (Gantz)

Note 1 : Le monde dont je parle n'est pas exactement le même que le nôtre. Il y a quelques différences notables même si l'on peut se baser sur la réalité. Cependant, j'avais besoin d'avoir une armée japonaise, qui normalement a été dissoute après la Seconde Guerre Mondiale. J'utilise les grades de l'Armée Impériale Japonaise (sûrement celle de la Seconde Guerre Mondiale mais je ne suis pas sûre, si quelqu'un est capable de me le confirmer, ça serait gentil. Source : Wikipédia)

Note 2 : Le Oga de ce monde, que je surnomme affectueusement "mon Oga", est le héros de cette histoire. Sa personnalité n'est pas exactement la même car il n'a pas vécu exactement les même choses que celui du manga. Je voulais montrer que l'on pouvait changer selon les évènements. Bien sûr, il garde son fond d'Oga tout comme Furuichi garde le fond d'un Furuichi classique. Je ne considère donc pas mon Oga ni mon Furuichi comme OOC.

ATTENTION ! J'annonce qu'il y aura probablement des spoils n'excédant pas le chapitre 214. Vous êtes prévenus.

Musique : Oups... Je ne me souviens plus quelle musique j'écoutais pour écrire ce passage xD !

Bonne lecture !


Synopsis : Dans un monde légèrement différent du manga, la guerre éclate, avec tout son panel d'horreur. Mais Oga fera tout pour protéger Furuichi. Oui, même traverser les mondes. [OgaFuru. Rating T. Possible futurs spoils chap 214.]


Mondes Parallèles

Première partie : Son Monde

Son enfance et leur rencontre

La balle rebondissante frappa le plafond blanc sale et revint dans la main de son propriétaire. Celui-ci la jeta de nouveau au plafond et le manège se répéta inlassablement. Le garçon s'acharnait à viser le cadavre d'une araignée malchanceuse écrasée plus tôt par cette même balle.

- Qu'est-ce que tu faisais là d'abord ?, demanda le garçon en fusillant l'araignée du regard, comme-ci cette dernière lui avait reproché sa mort. Je t'ai pas autorisé à venir squatter ici d'abord !, ajouta-t-il sur un ton qu'il voulait féroce.

La balle rouge percuta l'araignée de nouveau et fut rattrapée par la petite main pourtant puissante du jeune garçon. Couché sur son lit, un bras croisé sous la nuque, il occupait sa fin de journée de lundi aussi pourri que les autres comme il pouvait. Son seul divertissement du moment était de causer à cette araignée écrasée par ses soins. Rien de très réjouissant ni de très glorieux. Il n'avait envie de rien mais sentait que quelque chose dans sa poitrine lui pesait de plus en plus.

Il soupira et son manque d'attention lui fit rater la balle qui rebondit sur son front et finit par sautiller sur le plancher avant de s'arrêter doucement. Il tourna la tête en fixant l'objet de ses yeux vides d'expression. Il observa le trait fin qui entourait toute la balle, marquée par cette finition grossière. Pas un seul bruit ne filtrait dans la maison, encore vide de ses occupants à part lui. Puis il jeta un regard vers la chose noire au plafond avant de cacher le visage derrière son bras.

Il était vraiment seul.


Il les détestait tous, tous autant qu'ils étaient. Il attrapa son coude et vérifia l'écorchure encore saignante. L'école venait de finir et il rentrait chez lui, son cartable sur le dos. Là, ses camarades de classe avaient voulu jouer aux plus malins et l'avaient insulté. Malheureusement pour eux, Oga Tatsumi n'était pas du genre à se laisser faire. Il leur avait rabattu le caquet de la manière la plus violente qui soit. Et ça faisait du bien. Taper, frapper et voir pleurer ses chiffes molles lui avait fait le plus grand bien.

Un sourire carnassier ravagea son visage enfantin. Il se sentait tellement vivant, tellement fort. Il n'y avait vraiment que la violence, les coups et la douleur pour lui extirper cette boule qu'il avait au fond de lui. La solitude ? Une connerie pour s'apitoyer sur son sort. Il ne se sentait plus misérable comme il l'avait été la veille. Dorénavant, pour se sentir mieux, il allait anéantir tous ceux qui se mettraient sur son chemin.

Depuis, le jeune Oga Tatsumi s'engagea dans de nombreuses bagarres, de plus en plus féroces. Sa famille ne pouvait rien dire là-dessus, sa grande sœur ayant déjà ouvert le chemin vers le monde sombre des gangs. Elle finit par le traîner avec elle afin de garder un œil sur lui, au cas où. Elle voyait la noirceur peu à peu consumer son petit frère et ça l'inquiétait. Son manque flagrant d'amis ne lui permettait pas de s'ouvrir aux autres et les rumeurs terrifiantes qui se répandaient à son compte décourageaient quiconque voudrait se rapprocher de lui. Bien sûr, certains avaient essayé de le manipuler mais bien souvent, ils renonçaient, la queue entre les jambes, alors qu'Oga ne faisait qu'entrer dans une simple bagarre. Ils étaient trop effrayés par le monde violent et cruel des bagarres de rue dont l'Ogre Déchainé était plongé.

Puis vint un jour où un jeune blanc-bec se risqua à l'approcher et à s'accrocher farouchement à lui.

Furuichi Takayuki était dans la même classe que le brun et pour une raison qu'il ignorait lui-même, il se sentait attiré par la force que dégageait Oga. Bien sûr, Oga n'était pas quelqu'un de facile à vivre et encore moins honnête. Alors lorsque Furuichi voulut devenir son ami, il se braqua, refoulant l'immense joie qui l'envahissait sur le moment. Il le repoussa de toutes ses forces mais cela ne suffit pas. Furuichi était très coriace dans son genre.

Il fut ainsi le premier ami d'Oga. On pouvait aussi dire qu'il était le premier à avoir réussi à dompter la bête. En effet, Oga s'était assagi depuis que Furuichi était à ses côtés, même si celui-ci restait planqué lorsque les ennuis pointaient leur nez pendant qu'Oga les résolvait à sa manière. Une amitié solide permit à Oga d'effacer progressivement le poids de la solitude qui l'entravait depuis si longtemps. La noirceur de son cœur n'était cependant pas facile à faire disparaître mais au moins, il ne s'adonnait plus autant aux bagarres sanglantes dont il était si friand avant.


- Oga !, l'appela un jeune ado de douze ans, courant vers lui pour le rattraper alors qu'il prenait la direction de sa maison. Alors comme ça, t'as encore une admiratrice ? Je suis jaloux !

Furuichi sourit, content de pouvoir parler d'une chose aussi élémentaire que les filles avec son meilleur ami. Quelques instants plus tôt, une jeune fille d'une autre classe de première année venait d'avouer ses sentiments au brun. Ce dernier n'avait pas trop compris sur le coup et l'avait laissé filer avant d'avoir pu dire quoi que ce soit. Bien sûr, c'était la première fois qu'il faisait face à une telle situation. D'habitude, lorsqu'un problème se posait, il le frappait de toutes ses forces et le tout était réglé. Mais là… le problème, parce que c'en était un, était plus complexe que ça et il ne savait pas du tout comment réagir.

Trois mois s'étaient écoulés depuis le début de l'année scolaire dans leur nouveau collège. Sa réputation n'avait pas encore franchi la grille de cette école et semblait même disparaître pour rejoindre peu à peu les nombreuses autres légendes urbaines de la ville. La preuve en était la jeune fille et sa déclaration d'amour. Il ne s'en rappelait pas mais Oga l'avait aidé lorsqu'elle avait été approchée par des types louches. Depuis, elle avait fondu pour le beau brun ténébreux et taciturne.

Furuichi, quant à lui, était fidèle à lui-même et restait aux côtés d'Oga. Pour lui, le seul bémol de cette nouvelle rentrée était décidément les filles qui ne lui prêtaient aucune attention. Avec ses cheveux argentés naturels, elles le prenaient pour un voyou de seconde zone alors que le véritable voyou n'était autre que son meilleur ami. Parfois, lui-même se surprenait à le fixer un peu trop longtemps, à détailler son ami d'un peu trop près, et il se disait toujours que c'était une façon pour lui de chercher la raison pour laquelle Oga attirait autant de jolies filles.

Oga se fichait complètement de ces filles qui commençaient à trop tourner autour de lui et à le déranger lorsqu'il se retrouvait enfin seul avec Furuichi. Il ne pensait pas à l'amour et à toutes ces choses futiles. Il pensait qu'il n'avait pas besoin de ça pour vivre et se sentir bien.

- Alors, tu vas lui répondre quoi ? C'est Shimohira Reika, la plus belle fille des premières années ! Il parait qu'elle va bientôt faire ses débuts d'idole alors qu'elle a à peine 12 ans !, enchaîna Furuichi.

- Qu'elle fasse ses trucs dans son coin si elle en a envie, je m'en fiche, répondit Oga d'un ton désintéressé.

- Tu peux pas dire ça ! C'est la chance de ta vie !

Oga le regarda, un peu surpris. Mais de quoi il parlait cet abruti ?

- Imagine, dans 4… non 3 ans, son corps se sera bien développé, et vu qu'elle a déjà des formes avantageuses, je te raconte pas la taille de ses seins !, s'enfiévra le plus petit en malaxant des seins imaginaires devant lui.

Oga essaya d'imaginer Reika un peu plus adulte, de voir ses seins et ses courbes féminines mais bizarrement, ça ne lui fit ni chaud ni froid. Il ne comprenait pas bien l'attrait qu'avait son meilleur ami pour ce genre de choses.

- Désolé, mais je comprendrais jamais ce côté pervers de ta personnalité.

- Les femmes sont des joyaux pour les hommes ! Ils rêvent tous de posséder les plus beaux diamants ! T'es vraiment pas fini comme mec pour te désintéresser autant d'elles.

- T'as dit quoi là ?!, s'énerva le brun en faisant craquer ses doigts, menaçant soudainement Furuichi d'une aura noire.

Ce dernier eut juste le temps de dire « Gloups… » que sa tête fut emprisonnée par les bras puissants d'Oga et qu'un poing frotta énergiquement le haut de son crâne, une sensation de brûlure germant à cet endroit précis. Des cris et des pleurs lui échappèrent jusqu'à ce que cette brute de meilleur ami ne le relâche. Il avait toujours des sursauts de violence, et souvent envers lui puisqu'il était le plus proche de lui et donc le seul à pouvoir dire autant de bêtises répréhensibles devant lui.

- Bon, on va chez toi ?, demanda Oga comme-ci de rien n'était.

- Ouais ouais, répondit maussadement Furuichi qui se frottait encore le crâne, vérifiant que ses cheveux n'avaient pas été arrachés en même temps.

Les jours passèrent, calmes et routiniers. La jeune Reika attendait une réponse de la part de l'amour de sa vie en se cachant derrière les murs de l'école pour suivre Oga partout où il allait. Cette sensation d'être épié en permanence rongeait progressivement la patience du brun et bien souvent, il se retournait vivement pour essayer de balancer ses plus profondes pensées – en gros « Casse-toi ou je t'explose ! » - mais la jolie brune s'enfuyait avant, rougissante.

- C'est parce que tu ne lui as pas donné de réponse, lui révéla finalement Furuichi alors qu'ils mangeaient leurs sandwichs sur le toit.

- Mais je m'en fous de ça ! En plus, comment tu veux que je lui réponde quelque chose, elle me fuit dès que j'essaye de l'approcher !

Furuichi avala la dernière bouchée de son sandwich et se frotta les mains pour enlever les dernières miettes de pain qu'il avait sur elles.

- Mais elle te suit tout le temps, t'as qu'à faire un truc qui lui fera comprendre que t'es pas intéressé, point barre.

Oga trouva l'idée de Furuichi excellente. Il en était carrément bluffé. Il n'y avait jamais pensé, mais cette méthode lui assurait une future vie sans espionnage intempestif tout en lui évitant le mélodrame qui suivrait un rejet face à face. Maintenant, il devait réfléchir à un moyen infaillible pour que cette fille le lâche.

Un mouvement en direction de la sortie lui fit tourner la tête. Il zieuta deux secondes l'interstice que formaient les deux battants des portes et reconnut Shimohira Reika en train de l'observer. C'était l'occasion ou jamais pour lui faire passer le message. Il n'aurait qu'à dire qu'il la détestait, qu'il la trouvait ennuyante à toujours le suivre partout, ou qu'il la trouvait vraiment moche. Sauf que tout ça, il l'avait déjà répété plusieurs fois durant les derniers jours – oui, même au moment de dire qu'elle était moche, histoire de faire taire Furuichi lorsqu'il vantait les atours de la jeune fille. Rien n'avait fonctionné.

- Tu finis pas ?, demanda Furuichi en pointant le sandwich à peine entamé du brun.

C'est à ce moment-là que le cerveau habituellement peu réactif d'Oga fit tilt. Inconscient de la nouvelle idée de son meilleur ami, Furuichi pencha la tête, curieux de savoir pourquoi Oga ne lui répondait pas.

Celui-ci lui sourit, comme un chat à une souris, et attrapa son poignet pour l'attirer vers lui. Il le prit dans ses bras et pendant quelques secondes, le cerveau de Furuichi tourna à vide. Sa tête posée contre le torse fin mais déjà bien ciselé par les muscles saillants du brun, ses joues se teintèrent doucement de rouge par la gêne. Alors qu'il commençait à se débattre, intimant Oga de le lâcher, le brun fit un « Tch… » net en constatant que la brune ne partait toujours pas en pleurant. Il voyait bien qu'à présent elle avait focalisé toute son attention sur eux deux mais ça ne suffisait pas.

Oga ne se découragea pas pour autant et attrapa la tête de Furuichi avec ses deux mains avant d'accoler brutalement ses lèvres sur celles choquées de son meilleur ami. Un regard lui suffit pour voir son admiratrice verser quelques larmes, la bouche cachée par ses mains, alors qu'elle fuyait la scène qui lui brisait son cœur.

Son attention revint brusquement sur Furuichi qui répondait au baiser. Les yeux entrouverts et les joues rouges de gêne, il s'accrochait fermement à la chemise blanche d'Oga tout en approfondissant le baiser, léchant les lèvres du brun pour demander l'accès de sa bouche. Oga sentit son corps devenir bizarre et il fut curieux de savoir ce que Furuichi avait l'intention de faire. Ce qui n'était au départ qu'un stratagème pour faire fuir une prétendante trop envahissante se transformait petit à petit en un ballet timide et doux d'un premier baiser.

Quelle étrange sensation que celle de deux langues se frôlant, le léger goût de la mayonnaise et du thon encore perceptible dans la bouche de Furuichi.

Ce fut ce dernier qui mit finalement fin à leur échange, peu sûr de lui. Il fixait Oga, essayant de déchiffrer cette expression de totale incompréhension qu'il arborait. Il se mit à douter alors qu'Oga ne disait rien. Il ne comprenait pas cette tête d'ahuri qu'affichait le brun alors que c'était lui qui avait commencé. Puis, l'information se fit dans la tête d'Oga qui se mit à rougir tout en s'écartant brutalement de Furuichi. Il venait de réaliser qu'il venait d'embrasser Furuichi, que celui-ci ne l'avait pas rejeté, et pire… que lui-même avait adoré ça.

- Je…, commença-t-il.

Furuichi était tout ouï, retenant son souffle, en attente du verdict que le brun allait enfin donner. Celui-ci se calma un peu et se racla la gorge avant de poursuivre.

- C'était pas si mal, fit-il en souriant un peu bêtement, détournant les yeux tout en se grattant le menton.

Furuichi lui rendit son sourire :

- Ouais…

Les deux amis éclatèrent de rire, évacuant leur stress et leur nervosité.

Plus tard, dans la chambre d'Oga, ils recommencèrent à s'embrasser pour confirmer leurs doutes. Pour eux, ce fut un instant magique, coupé du monde, les berçant par la sérénité du moment. Et ils commencèrent à sortir ensemble.

Leur relation ne fut pas révélée au grand jour par l'idole Shimohira Reika mais le fait de simplement rester toujours ensemble et de se tenir si proches en public éveillait bien évidemment les soupçons. Les deux garçons ne s'en souciaient guère, Furuichi mettant fin à ses fantasmes à propos des femmes et Oga s'ouvrant de plus en plus à ces choses qu'ils considéraient si futiles : l'amour.


Je sais ce que vous allez dire... C'est niais au possible mais que voulez vous, je trouvais ça si beau x3 ! Au sujet de la rencontre entre Oga et Furuichi, vous pouvez aisément imaginer la scène du manga, je ne voulais simplement pas décrire le chapitre, j'aurai eu l'impression de juste copier/coller à l'écrit ce passage et ça ne m'intéressait pas.

Je sais que ce chapitre est court, le prochain sera un peu plus long, ne vous en faîtes pas !

J'espère que ça vous a plu ! Ah, et j'adore les reviews alors lâchez-vous xD ! Je répondrai aux reviews anonymes sur mon profil !