Bonjour.

Voici de nouveau une fiction basé sur Harry et Draco.

Les personnage ne sont pas à moi mais à J. K. Rolwing.

J'espère que vous aimerez.

Bonne lecture.


MA CONSICENCE

PROLOGUE :

« Espèce de Veracrasse ambulant. »

''Imbécile de blond peroxydé.''

« Mes cheveux t'emmerdent ! Au moins, moi, je n'ai pas une serpillère à la place. »

''Le genre coiffé-décoiffé, tu connais pas ?''

« Toi c'est la brosse à cheveux que tu n'as jamais rencontré ! »

''Crétin !''

« Balafré ! »

''Connard !''

« Binoclard ! »

''Espèce de consanguin !''

« Sang-mêlé casse-couille ! »

''Espèce de… de Slytherin !''

« Quelle réplique ! Ton cerveau a déjà épuisé toutes tes connaissances ? »

''Mon cerveau te dit d'aller te faire foutre ! Espèce d'empoté coincé du cul et chieur de première !''

« Imbécile complètement inconscient possédant un petit poids à la place du cerveau, des culs de bouteilles devant les yeux et une brosse à chiotte sur la tête ! »

''Abruti d'apprenti Deatheater, qui aime se trainer au pied d'un crétin de sang-mêlé, narcissique, prétentieux, menteurs et fils à papa !''

Bien, de toute évidence leur dispute va durer un certain temps. Laissez-moi donc vous expliquer la raison de cette échange non-interrompu entre un blond d'origine Slytherin et un brun provenant de la maison des rouge et or. Pour cela, nous devons remonter le temps d'une journée.

FLASH BACK : 24 h auparavant

« SILENCE ! » s'écria le professeur très respecter et craint de Hogwarts, soit le très grand Severus Snape, alors qu'il pénétrait sa salle de classe laissant claquer fortement la porte contre le mur.

Il observa de ses yeux noirs la salle de DFCM qu'il s'était fait un plaisir de plonger dans l'obscurité. Aucun de ses élèves n'osait faire le moindre bruit. Il esquissa un sourire ravi et sadique. Il apercevait même Longbottom se retenir de respirer. Il s'avança d'un pas conquérant dans la pièce et, arrivé à son bureau, se retourna pour faire face aux sixièmes années de Slytherin et Gryffindor.

« Aujourd'hui, nous allons nous intéresser aux duels sorciers. Qui peut nous rappeler ce qu'est un duel sorcier ? » questionna le professeur.

Un petit nombre de main se levèrent. Parmi elles, il y avait la main de la miss-je-sais-tout de service, miss Granger, qu'il ignora superbement, celle de son filleul adoré que des fois il voudrait avoir la possibilité d'étrangler, soit Draco et celle, oh combien rare, du Sauveur et Survivant du monde Sorcier, du Golden Boy de cet imbécile chouté au bonbon au citron, le fils d'un crétin congénitale et d'une fleur délicate ou pas tant que cela, un crétin lui-même qui n'y comprendra sûrement jamais rien à l'art délicat des potions, qui, même s'il ne s'agit pas de la matière qu'il enseigne, compte encore beaucoup dans l'évaluation de la bêtise du garçon, donc celle de Harry Potter. Il l'ignora elle aussi, il n'était pas fou et même s'il aimait ridiculiser son élève, il ne lui accorderait jamais aucun point. Donc, il préféra interroger…

« Longbottom ! s'écria-t-il posant son regard sadique sur le jeune brun qui essayait désespérément de faire un avec sa chaise.

- Je… Heu…

- Le duel sorcier, lui souffla le roux à sa droite.

- Oui, le duel sorcier oppose deux sorciers, débuta Longbottom. Et… heu…

- Bien, s'écria Snape. 20 point en moins pour Gryffindor monsieur Longbottom, même si vous l'avez étudié en deuxième années, il me semble tout de même que vous devriez en savoir plus. Votre réponse montre l'étendu du vide qui sépare vos deux oreilles. Monsieur Malfoy ? »

Le blond abaissa sa main ainsi que tous les autres et commença son explication :

« Le duel sorcier est pratiqué dans le monde magique afin de régler un différend entre deux personnes. Il se déroule après qu'un sorcier ait provoqué un deuxième et qu'ils aient tous les deux choisis un témoin. Le témoin sera celui qui annoncera la fin du duel ou une pause s'il trouve que son duelliste court un risque mortel. Les deux duellistes s'affrontent avec l'arme choisie par celui qui a accepté le duel. Il peut s'agir d'armes muggles comme sorcières. Le duel prend fin, lorsqu'un duelliste annonce sa défaite, il peut durer autant de temps que les duellistes le veulent puisqu'ils sont dans la capacité de se nourrir, cependant, dormir leur est prohibé, car le duel est toujours en marche et le premier réveillé aura une grand chance de vaincre.

» Le plus long duel, connu à ce jour, a opposé Salazar Slytherin et Godric Gryffindor. Il a duré deux cents trente-neuf jours et 23 heures. Leurs témoins respectifs étaient Helga Hufflepuff et Rowena Ravenclaw. Le vainqueur a été Gryffindor, récita le Slytherin. Cependant, il existe les duels sans témoins actifs, cela signifie que les deux parties ont décidé de mener un combat à mort. Alors, le duel se termine avec la mort d'un des deux parties. On ne peut cependant pas échapper à un duel sorcier. Les deux adversaires sont obligés de s'affronter dès lors que le duelliste qui a été provoqué à accepter, aucun des deux ne peut se désister ou envoyer quelqu'un à sa place. Sinon, il en paye le prix.

- Très bien Monsieur Malfoy. 20 point pour Slytherin. Donc, comme je le disais nous allons nous exercer à l'art du duel. Votre arme sera prédéfinie par moi-même, votre baguette. Nous n'expérimenterons pas le véritable duel sorcier, car il n'y aura pas de témoins. Vous allez chacun vous répartir en groupe de deux. Un Slytherin et un Gryffindor, je veux que votre échange soit aussi réelle qu'un vrai duel, déclara-t-il prévenant la vague de protestation chez ses élèves Bien, vous terminerez votre ''duel'' lorsqu'un des deux duellistes sera désarmé. Vous avez pour objectifs de désarmer et seulement désarmé votre adversaire, » précisa-t-il.

Un silence se fit dans la pièce et Snape les intima à commencer. Cependant, aucun élève ne bougeait. Il poussa un soupire discret mais eut un sourire sadique. Qu'il aimait donner court à ses sixièmes années-là tout particulièrement.

« Bien, je retire 100 points à Gryffindor pour non-application des consignes d'un professeur.

- Quoi ? s'indignèrent les rouges et ors.

- Professeur Snape, aucun Slytherin n'a bougé non-plus ! » commenta Hermione Granger.

Oh oui, qu'il aimait moucher ces satanés Gryffindor. Il eut un rictus avant de poser son regard sur son filleul, son adorable petit filleul, comme il l'aimait en ce moment même, donc, ce dernier était tout simplement debout. Et oui, le blond s'était levé pour récupérer sa plume qu'il avait fait tomber par mégarde et il se retrouvait ainsi debout devant toute la salle, tous les rouges et ors le foudroyant du regard. Draco n'avait, à vrai dire, rien écouter, de ce fait, il ne comprit pas cette soudaine animosité à son égard, mais en bon Slytherin, il eut un sourire hautain et victorieux.

« Je retire donc 40 points à Gryffindor pour protestation et délation non-véridique de camarades, » ajouta le professeur joyeux intérieurement. Il fit une courte pause et voyant qu'aucun élève ne bougeait à part son filleul qui avait eu la bonne idée de se déplacer jusque vers les Gryffindor. « Et bien, qu'attendez-vous ? »

Les moitié des élèves de Gryffindor se levèrent à regret et se dirigèrent vers ceux de Slytherin qui faisaient de même. Il y eut un moment de flottement avant que les élèves ne se décident pour un partenaire. Draco fut le premier à trouver le sien. Il n'avait en réalité pas réfléchi à qui se situait sur la place à côté du premier siège ayant été libéré. Et, suivant son besoin de soulager ses jambes encore douloureuses du traitement infligé par les ''amis'' de son père et ce dernier, il alla choir sur la chaise libératrice. Il poussa un petit soupir de soulagement avant de tourner vivement la tête pour apercevoir ''The Griffy national'' à côté de lui, une expression de pur horreur sur le visage, lorsque ce dernier poussa un hoquet de stupéfaction. Le blond se fustigea d'avoir été aussi peu soucieux de son partenaire et dévisagea le brun étant tout aussi surpris que lui. Ce fut cette surprise dans les yeux du Slytherin qui fit froncer les sourcils à Harry.

« Malfoy, le salua-t-il sèchement.

- Potter, soupira-t-il surpris et agacé.

- Je te rappelle que c'est toi qui m'a choisi, » se défendit le brun.

Le blond le dévisagea avec un regard rageur mais ne répondit rien. Il poussa un profond soupire et releva la tête vers leur professeur qui faisait la liste des sorts qu'ils avaient le droit d'utiliser. Quelques minutes plus tard, toujours en silence, il se retrouva devant le brun, baguette en main, priant pour que la fin du cours survienne rapidement. Il avait horriblement mal à sa jambe et n'avait plus de potion pour faire passer la douleur. D'ailleurs, il allait devoir en demander à son cher parrain. Ce fut sur cette pensée que le duel commença. Harry n'y allait pas à fond voyant que le blond n'était pas au meilleur de sa forme. Il se demandait ce qu'il pouvait bien arriver au Slytherin. Enfin, ce n'était pas comme s'il s'inquiétait pour lui. Tous deux firent un duel calme jusqu'à ce que Snape n'arrive à leur niveau. Ce dernier connaissant l'état de son filleul fut surpris face aux choix de partenaire, mais il ne dit rien. Il allait encore pouvoir profiter de cela pour déstabiliser le rouge et or. Il se plaça donc à côté d'eux et fit mine d'évaluer leur duel qui, bien qu'il soit lent, était très puissant.

« Mmmh Mmmh, » se racla-t-il la gorge dans une très bonne imitation de Dolores Ombrage.

Il eut alors le plaisir de voir le Survivant sursauter mais le déplaisir de voir ce dernier envoyer un sort informulé de découpe à son adversaire comme il devait rêver de le faire à la dite Dolores. Il ne put intervenir, mais son filleul ayant profité de l'intervention de son professeur avait lui aussi lancé un sort et les deux lumières se rencontrèrent pour ne former qu'une unique entité qui se sépara en deux l'une frappant de plein fouet Draco à la tête, l'autre frappant le Gryffindor en plein cœur. Le blond eut un mouvement de recul, et lâcha sa baguette, surpris et désorienté par le choc. Snape sourit et déclara :

« 20 points en moins pour Gryffindor pour avoir mis un camarade en danger en utilisant sur lui un sort de découpe. »

Cependant, il n'eut pas la joie de voir la réaction du concerné puisque ce dernier, après avoir pu voir que son adversaire ne souffrait pas, s'était évanoui. Il y eut un moment de silence avant que tous les Gryffindor ne s'approchent du brun et ne foudroient du regard un Draco un peu désorienté mais en pleine frome.

« Qu'est-ce que tu lui as fait la fouine ?! s'écria le rouquin, meilleur ami de Harry, tout en se précipitant vers le blond et en lui attrapant le col de sa chemise.

- Monsieur Weasley, veuillez lâcher Monsieur Malfoy, intervint Snape tout en fusillant du regard tous ses élèves ayant eu la mauvaise idée de se précipiter là.

- Mais il…

- Ron, lâche le, coupa Granger.

- Que tous retournent à leur activité, Granger, qui était votre binôme ?

- Moi, répondit Théodore Nott.

- Bien, tous les deux, emmenez Monsieur Potter et Monsieur Malfoy à l'infirmerie. Monsieur Malfoy, je vous laisse le soin d'expliquer ce qu'il s'est passé à Mme Pomfrey. »

Les trois adolescents encore conscients acquiescèrent et sortirent de la salle en direction de l'infirmerie, Hermione trainant Harry à sa suite. Elle s'énerva intérieurement en réalisant que les deux autres allaient très bien mais qu'aucun ne lui venait en aide. Elle se retourna alors pour dire leurs quatre vérités aux Slytherin lorsqu'elle vit Malfoy s'effondrer retenu par le brun. Ce dernier le soutint pour le remettre sur pied et le blond le repoussa vivement. Hermione posa délicatement son meilleur ami sur le sol et vérifia qu'il n'allait pas s'écrouler avant de se tourner vers les deux Slytherin qui l'observaient du coin de l'œil et de poser ses poignet sur ses hanches.

« Nott, tu t'occupes de Harry et moi je m'occupe de Malfoy, ordonna-t-elle.

- Je n'ai pas besoin de ton aide Granger, je sais encore marcher, cracha le blond.

- D'accords, » acquiesça le brun alors qu'il passait le bras droit d'Harry autour de son épaule et le relevait.

Hermione le jalousa un instant de réussir à le porter aussi facilement, mais sourit fière de sa décision. Le blond l'observa méchamment et foudroya du regard la brunette lorsqu'elle se rapprocha de lui pour le supporter.

« Je refuse qu'une Sang-de-bourbe me touche ! s'écria-t-il.

- C'en est assez Malfoy ! Tu es mal en point aussi ! Donc, arrête de jouer le petit prétentieux, arrogant et égoïste et laisse-moi t'aider !

- Non, tu ne poseras pas tes sales mains sur moi ! »

Hermione le dévisagea et se mit en tête de marche alors qu'ils se dirigeaient vers l'infirmerie. Draco eut un peu de mal à suivre le rythme soutenu, imposé par la Gryffindor, mais ne réclama aucune aide. Nott poussa des soupirs agacés tout le long du trajet. Il en avait assez, le blond n'arrêtait pas de s'éloigner et pourtant tous les Slytherin voyaient bien qu'il allait mal. En arrivant à l'infirmerie, les trois élèves expliquèrent la situation à Pomfrey. Harry fut allongé et examiné, mais elle ne découvrit rien de suspect chez lui. Elle se tourna alors vers le blond et l'examina à son tour, mais à part les blessures qu'il lui demanda de cacher à tous, même au directeur, elle ne trouva rien. Elle déclara ensuite après avoir murement réfléchi :

« Bien, Monsieur Potter va rester ici jusqu'à ce que je découvre ce qu'il a. Vous pouvez retourner en cours, » déclara-t-elle se tournant vers les trois autres. « Monsieur Malfoy, voici une potion antidouleur, vous reviendrez me voir demain midi au cas où. Allez, maintenant sortez. »

Puis la journée se passa sans dommage notable ou fait incroyable. Le duel du blond et du brun fut tout de même commenté par l'école entière alors que les deux principaux concernés ne s'en préoccupaient guère, l'un dans le coma et l'autre trop occupé à se morfondre sur son sort et à trouver un moyen d'assassiner l'homme le plus puissant ou presque de son époque. Ainsi se finit ce jour, le Slytherin allant une dernière fois dans la salle sur demande avant de retourner à son dortoir et de s'endormir sous les yeux préoccupés de tous ses camarades de classe.

Harry ouvrit difficilement les yeux alors que sa tête le martelait fortement. Il n'avait qu'une envie : retourner dormir, mais, alors que cette délicieuse pensée s'insinuait dans son esprit, il remarqua quelque chose d'assez étrange. Il n'était pas à l'infirmerie. Endroit où, il aurait dû être après s'être pris un sort en plein cours de défense contre les forces du mal. Mais, non, il n'était pas entouré des habituels rideaux blanc cassé, et éclairé par la lune ou le soleil matinal filtrant à travers les volets non-compact de l'endroit. Il était dans le noir complet, comme si ses yeux étaient encore fermés, alors qu'il était parfaitement certain de les avoir ouverts.

Mais c'est quoi cette merde ? pensa-t-il très justement.

Il décida alors de bouger un peu, mais rien n'y faisait, il ne pouvait faire un mouvement. Puis, il l'entendit, sa douce et tendre Hermione :

« Allez ! Levez-vous espèce de fainéant, vous allez encore être en retards ! Je REFUSE CA-TE-GO-RI-QUE-MENT que vous faisiez encore perdre des points à notre maison ! »

Harry réfléchit encore un peu. Il était certain de se retrouver à l'infirmerie, mais peut-être tout cela n'avait été qu'un rêve et maintenant, il se réveillait. Oui, c'était très plausible.

« …grml…Blaise… tuéujyfg… dommel…salhfie… »

Il aurait pu, s'il avait voulu se laisser porter par le vain espoir de rêver, prendre cette voix résonnant à l'intérieur même de son cerveau pour les grognements matinaux de Ron, mais non, il aimait se prendre la tête. Il resta abasourdi par cette interruption impromptu mais encore plus lorsqu'il entendit raisonner à travers la pièce :

« BLAISE ! Eteints se réveil de MERDE A LA CON !

- C'est mon trésor THEO, alors toi, la-fermes ! TU N'ES QU'UN INSENSIBLE DE TOUTE MANIERE !

- MAIS VOS GEULES ! » rugit une troisième voix encore roque.

« Bande de tarés. » commenta la petite voix dans sa tête.

Harry acquiesça vivement, enfin, dans sa tête et s'émerveilla de voir enfin, ses paupières s'ouvrir. Cependant, ce ne fut pas là où il l'aurait souhaité. Du vert, les rideaux étaient verts. Les draps eux par contre étaient argent ainsi que le bois du lit qui n'était pas du bois de toute évidence. Il se sentit se redresser et gémir.

« Putain mais fermez-là, » déclara-t-il alors d'une voix froide.

Enfin, ce n'était pas lui, mais son corps. Comme si son corps ne lui appartenait pas. Mais qu'est-ce que je fous chez les Slytherin ? Il sentit plus qu'il ne vit sa main passer dans ses cheveux soyeux et lisses et sans-nœuds, et il n'était définitivement pas dans son corps. Donc, il était chez les Slytherin dans le corps d'un autre. C'était tout à fait normal. Quoi de plus habituel dans la petite vie d'Harry Potter. Il voulut s'effondrer en larme lorsqu'il se vit, enfin, vit le possesseur du corps ouvrir les rideaux. Il se pétrifia alors. Bon, il devait rêver, oui, tout cela ne pouvait être qu'un rêve. Après tout, depuis quand les Slytherin possédaient un autel, des posters sur chaque mur et un réveil à l'effigie d'Hermione Jean Granger. Il se trouvait soit dans la quatrième dimension, soit il rêvait. Oui, c'était sûrement ça.

« Je sais que c'est votre idole, déclara alors le corps dans lequel il séjournait aux autres garçons de la chambre. Mais pourquoi, aux grands dieux pourquoi est-ce que je dois supporter sa vision tous les matins au réveil !

- Mais ne la trouves-tu pas magnifique ? rétorqua immédiatement…Blaise Zabini, reconnut Harry.

- Tu as refusé son aide hier, comment as-tu pu refuser son aide hier ? explosa alors Grégory Goyle,… ou était-ce Vincent Crabbe ?

- Tu leur as dit ? » s'exaspéra le corps alors qu'il dardait son regard sur Théodore Nott.

Ce dernier haussa les épaules et sortit, près à attaquer la journée. Il sentit de nouveau la main passer dans ses doux cheveux. Mon rêve, s'extasia Harry de la sensation. La main passa alors sur son visage et il partit en direction de la seconde porte de la chambre avant qu'un autre camarde ne puisse lui dire quoique ce soit. Il passa rapidement la porte et se retrouva à côté d'un miroir qui reflétait le mur d'en face et face à une cabine de douche. Sans un regard pour son reflet, ce qui exaspéra le brun, le possesseur du corps se déshabilla et s'avança dans la douche. Il patienta un instant avant d'allumer l'eau. Cette dernière atterrit rapidement sur sa peau lui provoquant des frissons. Elle était gelée. Le possesseur du corps poussa un juron et tourna rapidement la poignée, changeant rapidement la température de l'eau. Lentement, son corps se réchauffa.

Harry avait l'impression d'être dans un cocon. C'était étrange de sentir des mains qu'il n'arrivait pas à considérer comme sienne se promener le long d'un corps dont il n'avait que les sensations. C'était assez étrange. Il sentit alors les mains descendre plus bas et ses yeux suivre le mouvement. Il savait bien qu'il aurait dû fermer les yeux, mais sa curiosité les laissait ouvert. A vrai dire, il voulait en savoir plus sur ce corps qu'il habitait. Alors, il observa en détaille les jambes galvanisées, les mains et les doigts fins, ainsi que la peau albâtre. Il ferma vivement les yeux lorsqu'il remarqua que ces derniers étaient maintenant fixés sur l'entrejambe de l'homme. Il soupira de soulagement en remarquant qu'il pouvait ne pas voir, mais alors qu'il se faisait cette réflexion. Il sentit une douleur immense lui saisir la jambe droite et le possesseur du corps faillit tomber. Il se rattrapa de justesse au rideau de douche qui céda néanmoins sous le poids. Le magnifique corps, Harry ne pouvait le nier, venait de royalement se gameller et était actuellement étendu de tout son long sur le carrelage froid. Le corps grogna et se redressa, fixant son regard sur son rideau toujours dans sa main. Il poussa un soupire puis se releva s'aidant du lavabo. Il plongea alors son regard dans deux yeux gris orages.

Le cerveau d'Harry se mit en pause. Enfin, Harry ne savait plus s'il s'agissait du sien où celui de

''MALFOY ?!'' s'écria-t-il après un certain temps.

A SUIVRE…


J'espère que vous avez aimez et que vous me laisserez un commentaire.

A mercredi prochain pour la suite !