On pourrait penser que j'ai attendu l'épisode 5x01 pour poster ce chapitre en vue des "ressemblances" avec les moments Klaine mais pas du tout !

Ceci est simplement une dose de feelings que je partage avec vous pour ce dernier chapitre de Crema. Oui, c'est belle et bien la fin !

J'espère que vous avez aimé cette fanfiction, vraiment, car je suis très heureuse de l'avoir partagé avec vous :)

Je vous dis à bientôt pour une nouvelle traduction qui sais ? Bien qu'avec mes études je n'ai vraiment pas beaucoup de temps. Qui vivra verra !

Vous pouvez retrouver cette histoire en VO ici: scarvesandcoffee. net viewstory. php?sid=5483&warning=20

Le Tumblr de l'auteur: twobirdsonesong. tumblr. com

ET VIVE KLAINE ! \o/


Blaine attend leur deuxième anniversaire pour lui faire sa demande.

Ce n'est pas qu'il n'est pas prêt. Il est prêt. Les anneaux sont nichés dans le fin fond d'un placard de la cuisine à l'intérieur de la cruche de lait de rechange pour sa machine à expresso (le seul endroit où il est assez certain que Kurt ne tombera pas par hasard dessus) depuis plus d'un an - depuis leur premier anniversaire. Il ne pouvait pas les cacher dans le tiroir à chaussettes de la façon dont il l'avait fait pour la clé de l'appartement, même s'ils ont techniquement leurs propres tiroirs, les chaussettes de Kurt ont tendance à finir niché à côté de celle de Blaine et les t-shirts de Blaine finissent pliés entre ceux de Kurt.

Lors d'une chaude après-midi de septembre, lorsqu'il savait que Kurt était hors du bureau pendant quelques heures, il a appelé et a demandé à Carrie si, pour une raison quelconque, elle ne connaîtrait pas par hasard la taille d'anneau de Kurt. Il a essayé de la jouer discret sur le motif de l'appel, mais elle a vu au travers de sa maladroite et bégayeuse question. Carrie a fait mieux en lui offrant des suggestions de style - comment les anneaux ne doivent pas se correspondre, mais se compléter mutuellement; comment un diamant est seulement nécessaire s'il essaye de prouver quelque chose. Et puis elle lui a fait savoir que si elle n'a pas été invitée au mariage, Kurt serait renvoyé. Blaine est entré une semaine plus tard dans un petit magasin de bijoux dans le quartier, appartenant à gentille petite femme au visage rond, devant lequel il était passé un couple de fois, et il prit deux anneaux. Ils n'étaient pas les plus coûteux dans la boutique, mais leur prix ne signifiait rien en comparaison de leur signification .

Blaine a envoyé une photo des anneaux par SMS à Cooper l'après-midi de son achat, et puis Blaine à passer l'heure suivante à écouter son frère alterné entre sanglots, félicitations et Cooper lui criant dessus pour ne pas l'avoir laissé l'aider à choisir à la boutique . Blaine ne peut pas imaginer quel genre de bagues voyantes et hors de prix Cooper l'aurait forcé à choisir, mais l'enthousiasme de son frère signifierait toujours tout pour lui.

Il a caché la boîte dans le pichet de lait avant que Kurt ne rentre à la maison ce soir-là. Les premiers mois après les avoir achetés, le cœur de Blaine se serrait et son souffle se bloquait instantanément dans sa gorge chaque fois qu'il entendait Kurt ouvrir une porte de l'armoire, en pensant qu'il tomberait sur la petite boîte.

Ce n'est pas que Blaine attend pour le bon moment - cela a toujours été le bon moment. Il a pensé à faire sa demande depuis leur première nuit dans leur maison ensemble, lorsque Kurt était endormi contre lui et que tout sentait le nouveau et déjà comme à la maison. Il a pensait à ce sujet quand ils se sont envolés pour un long week-end ensemble à Toronto pour leur premier anniversaire, en utilisant les inépuisables points de fidélités de Cooper. Ils ont passé quelques heures à l'AGO, et un peu plus à explorer le St. Lawrence Market tôt le samedi, où Blaine a trop mangé et Kurt a failli se perdre dans la section fromage. Mais ils ont passé la majeure partie du temps à paresser au lit ensemble. Leur confortable petit B & B avait un grand lit et une grande baie vitrée, le dimanche matin avant leur départ pour la maison, Blaine regardait le jeu de lumière du soleil à travers la peau lisse et pâle de Kurt et pensa à sortir la petite boîte noire dans le fin fond de son sac de voyage.

Et ce n'est pas que Blaine pense qu'ils sont trop jeunes pour se marier. Il sait que vingt-quatre ans c'est jeune (vingt-deux ans étaient encore plus jeunes et il était presque prêt à l'époque), mais qu'elle pourquoi attendre encore quelques années? Tout âge est jeune pour quelqu'un de plus âgé, et s'il attend jusqu'à ce qu'ils soient trente, Blaine sait qu'il va le regretter chaque jour, chaque jour au cours desquels il n'a pas appelé Kurt son mari.

Son mari.

Au cours de leur deuxième Noël ensemble dans l'Ohio, Blaine a acculé Burt dans sa boutique et lui a dit au sujet des anneaux et lui a montré la photo qu'il avait envoyée à Cooper. Il ne les avait pas apporté avec lui lors de ce voyage, trop peur de les perdre en passant par la sécurité de l'aéroport, ou de les laisser tomber en face de Kurt lors du déballage. Ses genoux tremblaient si fort qu'il pensait qu'il pourrait s'effondrer sur le sol froid en béton de la boutique à tout moment. Il n'a pas demandé la permission de Burt, mais il avait besoin de l'approbation du père de Kurt, il comprenait ce que la famille signifiait pour Kurt et il respectait cela. Les larmes dans les yeux de Burt et la massive étreinte qu'il reçut était tout ce dont il avait besoin pout savoir que Burt serait à la cérémonie de mariage peu importe où et quand cela arriverait. Et le «bienvenue dans la famille, fils" murmuré dans ses cheveux était plus que suffisant pour briser quelque chose de profond à l'intérieur de lui et faire pleurer Blaine comme un petit garçon dans les bras de Burt.

Blaine n'attend pas pour rien. Mais son programme d'études supérieures est intense et il prend tout son temps libre. Il doit se concentrer sur cela - sur son écriture et sa composition - parce que c'est son avenir. Il veut le faire, faire quelque chose par lui-même. Ce sont ses rêves et ils ont été ainsi depuis petit garçon. Il ne peut pas les mettre au second plan pour se concentrer sur autre chose, même si ce quelque chose dit "Je le veux" à la personne qu'il aime au cours d'une petite cérémonie intime à New York.

Mais quand il est diplômé en Juin, major de sa promotion, après deux longues années intenses, il sait qu'il peut enfin sortir cette petite boîte noire hors de son lieu secret et la mettre dans la main de Kurt. Sans regret.

Blaine ne quitte pas Starbucks, pas encore, parce que autant qu'il adorerait enfin raccrocher son tablier, il a besoin de l'argent et de l'assurance. Il avait vendu le script de son projet final juste après l'obtention du diplôme, et il est sûr que Cooper ou son professeur avaient au moins un petit quelque chose à voir avec cela. Blaine a pensé qu'il ne serait pas en mesure de faire la part des choses avec ces notes et ces pages qui décrivent si clairement les sentiments les plus intimes de sa relation, mais il est au-delà de satisfait de son travail, et si certains directeur voulait en faire quelque chose, alors qui était Blaine pour se permettre de les en empêcher? Son nom commence à sortir du lot, l'argent et le travail commencent à arriver. Ce n'est pas beaucoup, et ce n'est pas encore fixe, mais c'est un début. C'est quelque chose dont il faut être fier.

Et s'il est parfaitement honnête avec lui-même, Blaine aime réellement faire du café. Il aime le talent qui est nécessaire et ce métier . Il aime la façon dont ses mains savent ce qu'il faut faire, sans qu'il ait besoin de bien réfléchir à cela. Bien sûr, il souhaite que Starbucks utilise des machines manuelles sur lesquels il pourrait effectivement affiner et ajuster l'expresso ou que quelqu'un accorde ne serait-ce qu'un peu d'intérêt quand il fait de l'art dans l'écume de leurs lattes. Personne ne semble jamais apprécier les citrouilles qu'il dessine vraiment bien au cours d'Halloween, ou les arbres de Noël sur lesquels passent un peu plus de temps pendant les vacances. Au moins Kurt sait retirer le couvercle des boissons pour voir les cœurs et les feuilles que Blaine a faites pour lui.

Mais son avenir se profile encore mieux qu'il n'aurait jamais pu l'imaginer. Il va se faire connaître en tant qu'écrivain et compositeur. Il a une maison et une vie avec l'homme qu'il aime. Il ne pourrait pas en demander plus .

Juste une dernière chose.


Blaine jette un oeil à l'horloge.

08h45.

Il soupire un peu et met un couvercle sur l'Americano dans ses mains. La femme qui l'a commandé, vacillante sur ses talons de mauvais goût et portant un petit chien dans son sac, a demandé une double tasse et Blaine fronce les sourcils devant le gaspillage, mais il le fait quand même, car il n'est pas autorisé de dire non.

La journée passe lentement, ce qui est un peu inhabituel pour son magasin. L'heure d'ouverture est habituellement un tourbillon de sandwichs pour le déjeuner et de café goutte à goutte, carafes vides et sucre déversé. Mais le normalement mouvementé magasin de Times Square est un peu lent ce matin - Blaine ne sait pas si c'est parce que c'est un vendredi et que les gens ont pris un jour de congé pour l'un des derniers week-ends de beau temps que New York est susceptible d'avoir avant que la météo ne se dégrade , ou si c'est juste lui. Son esprit est occupé par quelque chose d'autres, quelque chose de beaucoup plus important que la salle de bain qui déjà en manque de papier de toilette, de sorte qu'il n'est pas surprenant qu'il n'ait que 8h45 du matin, et non au moins 11 heures comme il avait prévu qu'il soit. Mais sa distraction ne veut pas dire qu'il peut se relâcher sur son travail. Ses clients attendent une boisson qui est bonne, et chaude également.

Ses clients ne se soucient pas que Blaine va demander à son copain de l'épouser demain.

Son équipe avait effectivement eu assez de temps libre avant que les clients ne commence à arriver pour dépoussiérer les appuis fenêtre et nettoyer les canalisations, alors que normalement, ces choses doivent attendre l'heure de clôture. Blaine songe même à demander à Jeff de prendre les tapis de l'allée et de les frotter. Ils sont collants à cause du lait renversé, des Frapuccino et ils commencent à sentir. Blaine pourrait le faire lui-même, mais il est superviseur de l'équipe ce matin, et Jeff a une obsession étrange pour le nettoyage en profondeur dont Blaine tire avantage dans la mesure du possible. C'est aussi un sale boulot et Jeff porte un pantalon noir ce jour-là - la mousse et la saleté des tapis ne seront pas aussi tachantes sur lui comme elle le ferait sur celui kakis de Blaine.

Blaine n'a même pas eu la joie de voir Kurt faire la queue ce matin. Kurt a une journée de congé chez Vogue pour finir un costume de M. Preston, le mari de Carrie. Il y a encore un autre gala la semaine prochaine (et si Blaine avait bien appris quelque chose sur l'industrie de la mode, c'est qu'ils aimaient organiser des fêtes) et Carrie a dit à Kurt de se concentrer sur le costume au lieu de son travail habituel. Et quand Carrie Bradshaw vous dit de ne pas venir travailler parce que les manches de costume de son mari ont besoin de peaufinage, eh bien, vous ne venez pas au travail.

Kurt se fait plutôt bien connaitre en tant que concepteur, même s'il n'a pas encore sorti sa propre ligne, à ce jour son travail est basé sur la commission, mais cela va le mener quelque part. Sa notoriété croissante et en partie grâce au soutien vocal continue de Cooper et le refus de porter quoi que ce soit d'autre mais les créations de Kurt, mais c'est surtout dû au talent évident et inné de Kurt. Mais en raison de sa position en tant qu'assistant de Carrie, son travail reflète directement Vogue - il doit être parfait. Blaine sait que Kurt n'exige rien de moins que le meilleur de lui-même. Ils ont tous deux cette touche de perfectionnisme en eux, même s'ils se débrouillent pour laisser cela sur le seuil de leur porte d'entrée.

Mais c'est le moment préféré de son quart de travail que d'entendre le commande de Kurt être ordonné depuis la ligne. Deux ans et il est encore excité et troublé de savoir que Kurt est là, à le regarder lui et lui seul. (Blaine en rigole encore quand il se souvient du saisonnier qu'ils avaient engagé, il y a presque un an, qui avait essayé de flirter avec Kurt, et Kurt ne l'avait même pas remarqué du tout.) Et quand cette tasse avec le nom de Kurt griffonné dessus atteint ses mains, il fait cela exclusivement pour lui et pas pour tout autre client. Il ne s'agit pas seulement de chauffer le lait et le verser par automatisme, il fait quelque chose pour Kurt. C'est important pour lui qu'il soit parfait à chaque fois, même si cela signifie ralentir la cadence . À l'heure actuelle, ses clients réguliers savent qui est Kurt pour Blaine, et ils savent que le peu d'attente supplémentaire vaut la boisson qu'ils vont eux aussi obtenir de Blaine. Kurt n'a jamais été juste un autre client.

"Hey toi."

Blaine relève la tête, surpris, et il fait presque tomber les verres qui regorgent d'expresso, il connaît cette voix. Il la connaît mieux que la sienne.

Kurt se tient là, dans un manteau sombre avec ses cheveux bien coiffés en arrière, magnifique comme toujours. Il porte le même foulard bleu ciel que lors de leur première rencontre, et cela rend ses yeux si brillant et lumineux qu'il coupe littéralement le souffle de Blaine . C'est comme si c'était depuis toujours et seulement hier depuis que Kurt est entré pour la première fois dans son magasin.

"Hey!" Blaine réussit à verser un peu de lait dans la tasse marquée par un latte pour sauver les cafés qu'il a failli renverser. Il pense qu'il ne va jamais se lasser de la façon dont Kurt le se fait sentir si heureux et nerveux, comme un écolier devant son premier contact avec son béguin.

"Que fais-tu ici?" Il avait laissé Kurt depuis les premières heures avant l'aube encore endormie dans leur lit. «Tu es censé prendre un jour de congé." Blaine attrape un couvercle et le clipse sur la boisson et la glisse vers la femme qui attend sur le bord du comptoir avec beaucoup moins de soins qu'il le fait habituellement. Elle est une cliente régulière, et elle jette un coup d'œil entre Kurt et Blaine, un petit sourire haussant ses lèvres, avant qu'elle prenne son verre et ne parte.

«Tu étais déjà parti quand je me suis réveillé,» dit Kurt, et sa voix est faible et malicieuse, sur ce ton seulement réservé à Blaine. Il ajuste le col de Blaine sur sa sangle de tablier. «Tu m'as manqué." Il brosse rapidement ses doigts dans ses boucles et tente d'en replier une derrière l'oreille de Blaine. Les cheveux de Blaine sont plus que jamais sauvages et magnifiques, et il sait comment Kurt adore courir ses doigts à travers, mais peut-être pas au milieu d'un Starbucks.

Blaine rougit un peu de l'attention, il ne peut pas s'en empêcher. Kurt va toujours avoir cet effet sur lui.

"Puis-je te faire quelque chose? Tu peux rester un peu? Ma pause est dans pas longtemps. "Blaine demande, et a déjà atteint une tasse. Kurt a fait tout le chemin jusqu'à ici juste pour le voir - le moins qu'il puisse faire et de préparer un café à son petit ami .

"Comme si je pouvais dire non à cette offre." Kurt lui fait un clin d'oeil et Blaine veut tendre la main, prendre un bout de cette écharpe, et ramener Kurt à lui dans un baiser. Il ne se soucie pas de faire cela en face de toute son équipe.

Blaine occupe ses mains avec une cruche de lait écrémé pour empêcher de faire exactement cela. Il a environ 10 minutes avant sa pause-déjeuner, et il est excité, presque en train de rebondir sur ses orteils, lorsqu'il pense qu'il va soudainement passer sa pause avec Kurt quand il pensait qu'il ne le verrait pas avant plus tard cet après-midi.

Alors qu'il fait le café habituel de Kurt, Blaine laisse la question qui lui brûle les lèvres depuis plus d'un an commencé à progressivement se former en mot sur sa langue. Il n'y a pas de meilleur moment que celui-ci. Son pouls palpite follement dans ses veines et ses mains tremblent un peu. Il est complètement sous l'effet de la nervosité, mais il n'a pas peur, il a assez de courage pour cela. Il sait exactement ce qu'il veut.

«Alors,» Blaine commence quand il glisse la tasse vers Kurt. Ses lèvres sont sèches, tout comme sa gorge, et il est sûr Kurt peut entendre battre son coeur frénétiquement par-dessus le bip des minuteries et le bourdonnement du four à pâtisserie. "Demain matin. Le Park? Je sais que tu es occupé, mais-"

"Bien sûr." Kurt lui sourit, et c'est le sourire qui est réservé seulement à Blaine. C'est celui où ses yeux deviennent doux et sa bouche se courbe à peine . Il apaise les nerfs de Blaine et apaise son coeur.

Il est tout à fait prêt pour cela.


Samedi matin est frais et brumeux, avec cette lumière du soleil d'octobre filtré qui va passer à travers la brume de 10 h. Kurt se réveille à l'odeur du café et des gaufres et un espace vide dans le lit à côté de lui. Il s'étire nonchalamment, laissant les draps glisser sur son corps nu, avant qu'il ne se lève et ne se laisse guider par son nez dans la cuisine.

Blaine est debout devant le gaufrier, vêtu d'un jean et son t-shirt Hummel Tires and Lube, et Kurt prend un moment pour admirer la largeur des épaules de Blaine et le déplacement de ses muscles sous le tissu mince de la chemise usée. Ses cheveux sont un peu humides et Kurt se demande depuis combien de temps il est éveillé pour avoir eu le temps de prendre une douche et de préparer un petit déjeuner .

"Tu es matinal», dit Kurt, Blaine lui jette un oeil par-dessus son épaule. Il y a quelque chose qui ressemble à un secret dans ses yeux que Kurt ne peut pas deviner.

"Hey, bonjour!" Blaine traverse la cuisine, droit vers Kurt, et appuie un chaleureux, langoureux baiser sur la bouche de Kurt. Il a le goût de dentifrice et de café et Kurt fredonne, appréciateur. Il se presse plus près, glisse une main autour de la taille de Blaine, et enchevêtre ses autres doigts dans les cheveux de Blaine. La bouche de Blaine s'ouvre si facilement pour lui et Kurt ne se lassera jamais, jamais du doux frisson de ses lèvres et de sa langue.

"Hé, hé non," Blaine rit un peu et s'échappe de l'emprise de Kurt. Kurt se plaint et resserre ses doigts dans la chemise de Blaine, se cramponnant. «Va t'habiller. Nous prenons le petit déjeuner et nous partons. "

"Mais", Kurt se rapproche et trouve le cou de Blaine, il embrasse la peau chaude qu'il trouve là-bas.

Mais nous pourrions retourner au lit, il pense. Il sait qu'il a promis à Blaine d'aller au parc, mais les chemins sinueux et les collines seront encore là dans une heure ou deux.

C'est sans doute un cliché, juste un peu, que Central Park soit devenu leur endroit. Mais c'est ainsi. Kurt est certain qu'ils ont couvert chaque mètre du parc à maintes reprises au cours des deux dernières années. Ils ont enfilé des bottes de pluie et avancé péniblement à travers la boue pendant un printemps particulièrement pluvieux, blotties ensemble sous le parapluie jaune vif de Kurt tandis que Blaine résistait à l'envie de chanter Singing in the Rain. Ils ont porté des tongs en été et marchés pieds nus dans l'herbe. Blaine a été piqué par une abeille, mais cela en valait la peine rien que pour la façon dont Kurt a tenu de la glace sur son pied et sa cheville pour l'apaiser avec ses doigts prudents jusqu'à ce que la douleur disparaisse. Ils ont chaussé de grosses bottes et se tenaient les mains gantées au cœur de l'hiver lorsque la neige s'est entassée et leur nez et leurs joues étaient rouges à cause du froid. Kurt sourit chaque fois qu'il pense à cette après-midi quand Blaine et lui se sont dirigés vers le tronc d'un arbre nu et s'embrassèrent, lentement et sensuellement, jusqu'à ce qu'ils aient à nouveau chaud.

Mais l'automne c'est quand il a rencontré Blaine, c'est quand il est tombé en amour avec un homme magnifique avec un cœur généreux .

C'est l'automne à nouveau maintenant, l'air est vif, frais, et toutes les feuilles de Central Park sont d'une couleur riche et contraste avec le gris et le fond noir de la ville. Kurt a une gaufre saupoudrée de cannelle et de sucre en poudre enveloppé dans du papier ciré pour qu'il puisse le porter dans une main tandis qu'il tient une tasse de café riche et sombre dans l'autre. Il a besoin de remercier Blaine correctement pour le petit déjeuner quand ils rentreront de leur promenade. Blaine est à ses côtés, suffisamment proche pour que leurs épaules se touchent à chaque pas, sirotant son café et à peine grignoter sa propre gaufre, Kurt ne pourrait pas être plus heureux . La terre pourrait s'ouvrir sous ses pieds et le faire tomber dans les profondeurs sachant qu'il avait vraiment, pleinement vécue sa vie .

Blaine est calme à côté de lui - plus que d'habitude - et Kurt se demande s'il est stressé à propos de la nouvelle pièce sur laquelle il a travaillé si dur. Il a entendu Blaine au piano à chaque les heures au cours de la dernière semaine à tapoter des notes et à en griffonner. C'est une belle mélodie, peu importe pour quoi elle est .

Kurt pousse du coude le bras de Blaine et il lève ses yeux vers lui, un petit sourire sur ses lèvres. Il fronce un de ces sourcils sombre à Kurt, comme pour dire: «Oui, chéri?" Et Kurt sourit simplement et secoue la tête. Il n'a rien à dire, pas vraiment, il voulait juste être sûr que Blaine va bien. Il y a toujours quelque chose de sombre et de secret dans les yeux de Blaine, la même chose qui était là dans la cuisine, mais Kurt ne peut pas mettre un nom dessus. Il hausse les épaules et prend une profonde respiration. New York peut être sale et crasseux dans les meilleurs jours, mais l'air dans le parc est léger et frais et il remplit ses poumons de la douce odeur de l'herbe mouillée et des feuilles.

Ils font leur chemin le long de l'allée bordée d'arbres, passant prestement les caillots de touristes et les coureurs en esquivant leurs chiens. Kurt sait qu'ils se dirigent vers la terrasse Bethesda. C'est l'un de leurs endroits préférés, et du niveau supérieur Kurt peut à peine distinguer le château de Belvédère s'élevant au loin. Ce monument sera toujours une place spéciale dans son cœur.

Il y a des gens qui rôdent autour de la grande fontaine de Bethesda, comme toujours - les New-Yorkais et les touristes - mais il y a toujours quelque chose de serein et paisible sur la terrasse et les terrains environnants. Sur le côté, il y a un homme plus âgé perché sur une caisse devant un chevalet avec un boîtier d'aquarelles à ses pieds, et une fille maigre à lunettes à la monture épaisse qui prend des photos de la fontaine avec un vieux Polaroid.

Blaine est nerveux, le petit sourire du début a disparu. Il mord sa lèvre inférieure, nerveusement entre ses dents, et tord sa propre tasse de café sans relâche dans ses mains. Ses sourcils sont froncés et Kurt peut voir les contractions musculaires de sa mâchoire crispée. Kurt n'a pas vu les épaules de Blaine aussi tendues depuis la nuit de la présentation du projet final de son master.

"Ça va?" Kurt demande enfin, quand Blaine s'arrête à côté de la fontaine, dans un espace où il n'y a pas tout à fait grand nombre de personnes.

Blaine prend leurs tasses et les dépose sur le bord de la fontaine avant qu'il ne se racle la gorge et dit: «Donne-moi tes mains." Sa voix est faible, presque bourrue, et Kurt à l'impression que Blaine tire ses mots du plus profond de son être, à partir de la semelle de ses chaussures et même au-delà.

Il le fait volontiers (il donnerait à Blaine tout ce qu'il souhaite), et Blaine enferme les mains de Kurt dans les siennes. Blaine caresse son pouce rythmiquement sur le dos des doigts de Kurt, et Kurt frissonne à cause du touché familier, mais surtout à cause du regard sérieux, intense dans les yeux de Blaine. Il n'a jamais vu Blaine comme ça - pas à leur première date, pas quand Blaine lui a offert la clé de son ancien appartement, pas même quand Blaine murmura Je t'aime, faiblement dans son oreille le jour de Noël.

Le cœur de Kurt commence à battre rapidement et il sent ses joues se colorer d'une légère nuance de rose. Il tremble, mais il n'a pas peur. Il n'a jamais eu peur de quoi que ce soit avec Blaine.

"Kurt-"

Et soudain, il sait ce que Blaine va lui demander. Bien sûr, il le sait, et la réponse a toujours été oui.

"Tu es l'amour de ma vie, Kurt», dit Blaine, et sa voix est épaisse et étranglée par l'émotion. "Et je ne veux plus jamais savoir ce que c'est que de vivre sans toi. J'ai été sans toi avant, et le monde signifiait si peu pour moi. Il signifie tout pour moi maintenant. Tu signifies tout. Je ne savais même pas que j'étais à ta recherche jusqu'à ce que je te trouve, jusqu'à ce que tu me trouves."

Kurt ne peut pas respirer et il ne peut pas ralentir les battements de son cœur alors que Blaine glisse sa main dans la poche de son manteau et en sortit une petite boîte noire. Il pourrait y avoir un millier de personnes qui les regardaient, mais en ce moment il n'y a rien, il n'y a pas personne, mais Blaine et les deux anneaux brillants nichés ensemble à l'intérieur de la boîte. La poitrine de Kurt est serrée et il n'y a pas de son sur terre comparable au vrombissement de son sang dans tout son corps et au doux timbre de la voix de Blaine.

"Veux-tu m'épouser?"

Le monde se rétrécit et se concentre uniquement sur les yeux brillants de Blaine sous le soleil d'automne, et sur les bagues brillantes dans sa paume. Les genoux de Kurt tremblent et il s'accroche à l'avant-bras de Blaine pour se stabiliser.

Il ne fait aucun doute quant à sa réponse. Il n'a jamais été.

«Oui», il expire et cela provient du plus profond de son être. Cela provient de son cœur, son sang et son âme. "Oui bien entendu que je me marierai avec toi."

Le sourire qui illumine le visage de Blaine est le plus lumineux que Kurt n'ai jamais vu et il ne faiblit pas lorsque Blaine glisse l'une des bagues sur son annulaire. Il s'adapte parfaitement et Kurt ne pense même pas à demander comment Blaine a su. Il ne peut penser à rien sauf au fait que Blaine n'est plus son petit ami, mais son fiancé, et bientôt il sera son mari. Il y a des larmes dans ses yeux qui glissent sur ses joues et il ne s'en soucie pas du tout.

Kurt prend le deuxième anneau de la boîte et, de ses doigts tremblants, parvient à le glisser sur le propre doigt de Blaine tandis que Blaine continue à lui sourire comme s'il était le meilleur, la chose la plus importante dans ce monde. Et Kurt se rend compte, que dans un sens, il l'est.

L'anneau est à peine glissé que Blaine saisit son visage avec ses deux mains, la boîte contenant auparavant les bagues tombant au sol, et l'attire dans un long baiser. Kurt peut goûter aux larmes de Blaine, et aux siennes, ayant le goût du sel amer et la saveur sucrée de l'amour, de la joie et de leur avenir.

Kurt se détache juste assez pour chuchoter, «Je t'aime», et Blaine avale les mots avec un autre baiser.

Blaine descend sa main gauche, la main qui porte désormais la bague de fiançailles placée là par les propres doigts de Kurt, et l'enroule autour de la taille de Kurt. Il rapproche son corps près de celui de Kurt et repose sa joue sur son épaule.

"Danse avec moi", dit-il, et ce n'est pas une question.

Quelque part au loin, joue une mélodie. Kurt ne l'avait pas entendu jouer avant, mais il l'entend maintenant. Notes de violoncelle - douces et émouvantes, terriblement romantiques - un écho de l'inférieur de la terrasse emporter au loin par le vent.

"Aussi longtemps que la musique dure."

Et la musique ne s'arrêta jamais de jouer.


Et voilà, The end !

Klaine fiancés est la meilleure chose du monde n'est ce pas? On attend le mariage maintenant :D

Encore une fois j'espère que vous avez aimé cette fan fiction, très heureuse de l'avoir partagé avec vous !

Merci pour vos reviews et j'espère que tout cela vous a faits sourire, donné des feelings...etc., Klaine comme on l'aime !

À bientôt pour une nouvelle histoire, qui sait ;)