Hello

C'est parti pour une nouvelle aventure.

Je Respire !

Je vous confie le début. Onse retrouve en bas.

Bonne lecture !

UPLOAD progressif de la fic pour correction par Manelor..Merci ma belle )

Disclaimer: les personnages deTwilight appartiennent à Stéphanie MEYER. Je ne fais que remodeler leur histoire.


Chapitre 1 – Premiers regards.

Ambiance : The Boxer Rebellion - The Gospel Of Goro Adachi

Partie 1 – Chez le médecin Seattle. De nos jours – Septembre

Je sortis de la voiture rapidement et claquai la portière avant d'en faire le tour encore plus vite, pour aider Jasper à descendre du pick-up. Il était tellement mal qu'il pouvait à peine marcher. Je me baissai pour le prendre dans mes bras et plaquai son petit corps brûlant contre le mien.

- Chut. Bouge pas mon ange, je vais te porter, ca sera beaucoup plus simple.

Il ne protesta même pas et appuya sa tête dans mon cou, assommé par la fièvre.

Je regardai ma montre. J'étais épuisée et très en retard. Plus d'un quart d'heure pour se garer dans ce foutu parking.

Serrant mon fils contre moi d'un bras et mon sac arrimé sous l'autre, je me dirigeai à pas vifs vers le cabinet du docteur Gerandy. Mme Cope, son assistante, avait pris mon appel légèrement hystérique à 7h30 pile, heure d'ouverture du standard. Elle m'avait averti que le remplaçant du Dr Gerandy venait d'accepter de recevoir Jasper en consultation si je venais rapidement.

J'avais tout de même un petit pincement au cœur, je regrettais que le docteur Gerandy soit absent. Il connaissait mes enfants par cœur et je m'étais attachée à ce personnage un peu lunatique qui pouvait discuter pendant des heures très sérieusement avec ma fille du dernier dessin animé de Pixar, au grand dam de sa secrétaire qui gérait pendant ce temps une salle d'attente pleine à craquer. J'entendais le mécontentement des patients, qui grondaient à travers la double porte. Je souris à ce souvenir malgré mon angoisse.

Mon stress avait atteint la zone rouge. C'était la rentrée, j'allais être en retard au travail. La voisine avait accepté de garder Rose jusqu'à 9h00 tapantes, heure à laquelle elle-même devait partir au travail. Jasper n'avait pas dormi de la nuit. Donc moi, non plus, inquiète de voir la fièvre monter et monter encore, sans aucun autre symptôme. Je ne comprenais rien.

Depuis 22h00 jusqu'à cette heure fatidique de 7h30, je n'avais cessé de prendre sa température, de le refroidir avec un gant d'eau fraîche, de changer ses draps pour qu'il soit mieux et lui donner du paracétamol à intervalles réguliers. Tout ceci accompagné d'une tasse de café. Pour moi.

Je souhaitais vraiment que ce remplaçant soit à la hauteur. Qu'il n'ait pas eu son diplôme dans une pochette surprise. Voila que ma méfiance envers le corps médical remontait à la surface.

Mon téléphone sonna alors que je poussais la porte de la hanche d'une façon peu élégante. Je m'appuyai contre le mur à l'intérieur, faisant un petit signe pour à Mme Cope pour qu'elle patiente. Elle m'observait avec un léger sourire interrogateur. Je sortis acrobatiquement mon portable de mon sac et je vis, soulagée, que c'était Jacob. Enfin.

Je pris l'appel et coinçai l'appareil entre mon épaule et l'oreille pour libérer ma main et sortir les documents nécessaire à l'assistante, carnet de santé et attestation de sécurité sociale. Elle les prit et commença à remplir sa paperasse pendant que Jacob me demandait pourquoi je l'avais appelé, cinq minutes plus tôt.

- J'ai besoin que tu préviennes et m'excuses auprès de Mr. Banner. Je serai en retard à la réunion ce matin.

- Mince, Bella, c'est la rentrée, tu sais qu'il déteste ca ! Il veut que ses troupes soient au complet pour son grand discours « pontificateur » ennuyeux de début d'année.

- Je sais mais à moins qu'il ne s'occupe lui-même de la fièvre de mon fils et garde ma fille, je n'ai pas de solution.

Ma réponse avait claquée assez sèchement. Le stress.

Il y eut un silence dans le combiné. Je me mordis la lèvre. Jacob n'avait rien fait pour mériter ça.

- Ecoute, je suis désolée, Jake. Tu n'y es pour rien. Je suis chez le médecin. Je te rappelle plus tard. Merci.

- Ok, Bells, pas de problème. Freine juste sur le café. Je m'occupe de Banner.

Et un problème en moins, un ! Je pus enfin reporter mon attention sur Mrs Cope, qui attendait toujours patiemment. Elle me connaissait et je m'excusai de mon impolitesse.

- Vous en faites pas mon p'tit, des mamans surmenées qui jonglent avec leur emploi du temps, j'en vois passer toute la journée ! J'ai prévenu le docteur, il vous attend. Vous connaissez le chemin.

- Merci beaucoup.

Je remontai Jasper qui avait glissé contre ma hanche. Il se taisait, apparemment fasciné par la chevelure rouge de la secrétaire. J'espérais de toutes mes forces que la fièvre l'empêche de dire quelque chose d'inconvenant (du style : « pourquoi la tête de la dame est de la couleur de la cape de Superman ? »)

Je me tournai rapidement vers la salle d'attente. Bondée déjà à 8 heures.

Oups ! Et je devais passer devant le nez de tous ces gens ?

Légèrement honteuse de doubler tout le monde, mais encore plus soulagée que le nouveau ait tenu parole et me fasse passer sans attendre, je traversai la salle sans regarder personne.

Je frappai à la porte entrouverte du cabinet en me baissant pour déposer Jasper sur ses jambes. A 5 ans, il commençait à être lourd. La voix qui me répondit d'entrer était toute proche. Une voix dont le ténor me fit frissonner très bêtement. Je me relevai, levant le regard sur le corps d'un homme debout à quelques centimètres de moi.

Une blouse blanche.

Le remplaçant avait ouvert la porte. Mon regard remonta lentement, troublée par la proximité inattendue de ce corps très ... masculin. Et très jeune. Beaucoup plus jeune que le Dr Gerandy, qui aurait pu être mon père. Malgré la blouse, je distinguai une carrure solide, musclée et …

Je me figeai en rougissant. Puis je blêmis.

Merde

Ces lèvres fines magnifiquement ourlées, qui devaient être si douces.

Cette mâchoire carrée ombrée d'une légère barbe rousse dont j'avais envie de tester la texture soyeuse.

Ces cheveux toujours indisciplinés, aux reflets cuivrés dans lequel sa main se promenait.

Et puis ces yeux verts émeraude qui me sondaient interrogateurs, légèrement moqueurs. Comme avant.

MERDE !

Mes jambes tremblèrent, elles ne me soutenaient plus. Je sentis SA main me prendre le coude et me guider vers une chaise. Voulant ignorer le coude qui me brulait légèrement, je me penchai en avant sur ma chaise et fermai les yeux. Pour ne plus le voir. Pour pouvoir respirer à nouveau.

Jasper, intimidé, se colla à moi et cela me remit les idées en place. Je passai ma main sur sa joue pour le rassurer. Pour redescendre sur Terre. Maintenant.

- Mme ... Newton ? C'est bien cela ? Vous allez bien ?

Sa voix, délicieusement veloutée, comme avant. Elle aussi. Je ne savais pas que je pouvais me souvenir aussi bien des voix. Je respirais profondément, la tête toujours baissée vers le sol. Il me fallait répondre. Il paraissait ne pas se souvenir de moi. Je relevai prudemment le visage, pour croiser à nouveau ce regard vert inquiet. Il s'était accroupit devant la chaise et se trouvait encore près de moi. Trop près.

Je ne savais pas non plus que ma mémoire des odeurs était si bonne. Son parfum était le même. Il avait toujours le même effet sur moi. Je déglutis en le contemplant d'un air surement très idiot. Il ne me reconnaissait pas. Il se releva et s'éloigna d'un pas vers son bureau. Je pus alors prendre la parole.

Newton, oui. Ca va. C'est juste la ... fatigue, Docteur ?

Ma voix n'était qu'un filet méconnaissable mais je réussis à mettre une nuance d'interrogation dans ma phrase. J'avais besoin de savoir si je devenais folle.

- Docteur Cullen. Edward Cullen.

Il me tendit la main, je regardai cette longue main fine comme si elle allait m'attaquer. Avant de la serrer machinalement.

Je serrais la main à Edward Cullen. Je faillis rire. Mais une lueur curieuse dans son regard m'incita à ne pas aggraver mon cas. Il ne me reconnaissait pas mais je ne voulais pas qu'il me prenne pour une folle. Je m'étais déjà quasiment effondrée à ses pieds, à sa vue. Rire sans raison devant lui. Une fois, une seule et il allait appeler ses collègues de l'hôpital psychiatrique le plus proche.

- Mon assistante m'a parlé d'un petit garçon qui aurait de la fièvre ? Tu t'appelles comment ?

Pendant que mon esprit divaguait, il avait repris son rôle de médecin et incitait Jasper à venir s'asseoir sur le fauteuil du Dr Gerandy.

Mon fils, tout content de cette occasion de tester « le grand fauteuil tournant », ne se fit pas prier et contourna le bureau pour grimper tant bien que mal dans le beau fauteuil en cuir noir. Edward je veux dire, le docteur Cullen, s'accroupit à nouveau devant mon fils et tout en lui parlant calmement de sa voix envoutante commença l'examen. Je ne bougeai pas de ma chaise. J'en étais bien incapable. L'image de l'ancien Edward Cullen était toujours très nette dans mes souvenirs.

Je regardai son profil. Notant les petites différences que le temps avait gravé sur sa peau, quelques rides d'expression autour des yeux, sur le front. Des traits plus dessinés, plus affirmés. Sa silhouette était plus imposante, plus musclée. Il était encore plus séduisant qu'il y a dix ans. Je soupirai et il se retourna vers moi. Je n'avais absolument pas suivi la consultation. Quelle mère indigne !

- Vous m'avez dit que la fièvre a commencé cette nuit. Sans être sensible au paracétamol, mais sans dépasser 39.8°C.

Je ne lui avais rien dit. Je l'avais raconté à Mme Cope.

- C'est ça !

- Il n'avait jamais fait ce genre d'épisode fiévreux ?

Je cherchai avec peine dans ma mémoire ... défaillante cette fois-ci ...

- Si une ou deux fois ... Quand il avait à peine un an …

Je me demandais si c'était bon signe ou non. Je ne comprenais rien à cette fièvre inquiétante.

- Il n'a ni mangé, ni fait quelque chose de particulier dans les deux derniers jours ?

- Non.

Là j'étais catégorique, ayant déjà réfléchi à tout ca.

- Bien jeune homme ; on va trouver ce qu'il te faut pour faire baisser cette fièvre, et ainsi rassurer ta maman. Et toi en échange tu la laisses dormir la nuit prochaine ?

- Oui, docteur.

Mon fils était à l'aise, il avait même répondu ce qui était rare car il avait hérité de ma timidité maladive. Si à 28 ans, je la maîtrisais un peu, le pauvre il était souvent ... dans mes jupes comme disait ma mère, et ceci dès qu'un adulte inconnu lui adressait la parole.

Edward Cullen quitta son petit patient et contourna le bureau pour s'asseoir à coté de moi pendant que Jasper commençait à faire tourner le siège du médecin. La situation lui paraissait ordinaire. Mais pas à moi. Il était assis à coté de moi. Alors qu'on aurait dû être séparé par le grand et large bureau du docteur Gerandy. Je regardai sans rien dire les belles mains d'Edward attraper le carnet d'ordonnance et commencer à la remplir de son écriture fine et déliée, en me parlant.

Sans me regarder. Tant mieux.

- Mme Newton; l'examen clinique est tout à fait normal, à l'exception de cette fièvre. A priori, je pense qu'il s'agit simplement d'un épisode isolé comme ceux que vous avez connu il y a quelques années.

- Tu ... Vous êtes sûr ... qu'il n'y a rien de plus ?

Il tourna lentement la tête vers moi et nos regards se croisèrent.

- En médecine rien n'est sûr, vous n'êtes pas sans le savoir. Mais je suis sûr que Jasper n'a rien de bien inquiétant. Vous lui donnerez ceci pendant 24 heures. C'est plus fort que le paracétamol. Ca devrait suffire à faire baisser la fièvre assez rapidement. Pour le reste, du repos, boire de l'eau, et pas trop se couvrir. Le BAba des mères de famille je pense …

Il semblait attendre une réponse de ma part. Je n'y arrivais pas, prise sous le feu de son regard, dans le tourbillon de mes souvenirs.

- Vous allez bien, Mme Newton ?

Il se pencha légèrement vers moi. Son regard troublant et attentif semblant chercher quelque chose. Une réponse. Je reculai contre mon dossier. Ridicule. Je me forçai à respirer lentement.

- Merci tout va bien, un peu de surmenage et une mauvaise nuit. Je vous remercie Docteur Cullen.

Il reprit sa position initiale, reporta son attention sur son ordonnance qu'il détacha lentement, pianotant sur le bureau avec son stylo.

- Voilà. Tenez moi au courant pour Jasper et prenez soin de vous.

Je me relevai doucement, espérant que mes jambes – les traitres – jouent leur rôle correctement et pris l'ordonnance de ses doigts, en faisant attention de ne pas le toucher. Je commençai alors à reculer vers la porte. Fixant avidement une dernière fois son visage que j'avais cru ne jamais revoir.

- Je n'y manquerai pas. Jasper, tu viens. Je suis un peu pressée. Excusez-moi, docteur Cullen.

Mon fils avait saisi ma main, prêt à partir. Je ne pouvais pas dire une banalité de plus. Après un petit sourire contrit, je sortis à pas rapide du bureau avant de m'arrêter au bureau de Mme Cope pour régler la consultation. Pressée de partir loin d'ici.

- Alors ce jeune docteur ? Vous l'avez trouvé comment ?

Mme Cope voulait mon avis !

Je devais vraiment répondre à cette question ?

Les superlatifs se bousculaient dans ma tête mais je me serais coupée la langue plutôt que d'avouer.

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Partie 2 A la fac

Université de Seattle- 10 ans plus tôt – Septembre.

Il pleuvait à torrents ce jour là. Rien de bien surprenant mais tous auraient préféré avoir un jour de rentrée sous le soleil.

Les étudiants se pressaient sous l'auvent central. C'était le seul coin abrité de cette partie du campus.

Par un curieux hasard, la faculté de Médecine et l'université de Langues avait été construites l'une à coté de l'autre. Les deux bâtiments jumeaux se collaient l'un à l'autre. Entouré par la cafeteria et la bibliothèque, communes aux deux universités. Comme si ces étudiants pouvaient être compatibles. Tous les ans, les mêmes petits groupes se formaient de part et d'autres de la porte du bâtiment central. Groupes qui se scinderaient pour filer ensuite dans des directions opposées. Des vies opposées.

A gauche, la faculté de Médecine avec ses carabins rieurs et fumeurs. A droite, la faculté de lettre, les étudiants, des étudiantes surtout, étaient regroupés pour se protéger de la pluie mais beaucoup ne quittaient pas des yeux le petit groupe de seconde année de Médecine qui n'était pas encore entré en cours. Se rejouait la scène de l'éternel attrait de littérature pour la Science où plutôt des jeunes filles pour les quelques éléments masculins moqueurs et apparemment indifférents.

Coté Lettres : Isabella Swan regardait l'attroupement de loin, assez désabusée. C'était sa première rentrée, elle ne connaissait personne et avait d'autres chats à fouetter que de mater les possibles futurs médecins. Elle voulait juste rentrer au chaud dans l'amphi pour écouter son professeur de Littérature anglaise lui exposer le programme de l'année. Elle voulait réussir. Elle avait besoin de réussir. Elle voulait sortir de sa petite vie trop simple et plate, sortir de la petite ville de Forks. Elle aimait profondément Charlie Swan, son père mais elle voulait autre chose. En attendant, elle lisait tout ce qu'elle trouvait et nourrissait sa passion pour les auteurs anglais.

Elle croisa les bras autour de sa poitrine pour se réchauffer et attendit calmement, les yeux dans le vague, que quelqu'un daigne les faire entrer. Son regard erra sur la foule bruyante devant elle. Elle n'était pas très sociable et se demandait comment elle allait passer cette année. La solitude de sa chambre à Forks lui manquait déjà. Le petit appartement qu'elle avait loué dans un quartier proche n'était pas encore son « chez soi ». Elle n'avait pas eu le temps de s'y installer et hésitait à prendre une colocataire pour l'aider à assumer les charges. Il allait falloir qu'elle trouve un travail si elle décidait de rester seule. Elle soupira avant de reprendre l'examen des spécimens humains qui se trouvaient devant elle.

Coté Médecine : un petit groupe d'amis riait haut et fort. Emmett Masen, un grand brun baraqué au sourire angélique, Jasper Hale, blond et fin et Edward Cullen, dont les cheveux aux reflets roux luisaient sous la pluie. Ils se connaissaient depuis le lycée et avaient choisi la même voie. Tous les trois décidés à réussir leurs études de médecine.

Oo°oO

Edward était heureux. Sa deuxième année commençait bien. Il avait quitté l'appartement partagé avec ces deux amis l'année passée pour en louer un autre pas loin de la fac. Il aimait son appartement. Il aimait être indépendant. Et ces amis n'étaient qu'à cinq minutes à pied. Les avantages sans les inconvénients !

Il jeta et écrasa sa cigarette, riant à une blague d'Emmett concernant les « filles d'à coté » comme ils appelaient les étudiantes en lettres. Il releva la tête vers les filles en question et il croisa soudain le regard désapprobateur d'une de ces filles. Elle se tenait un peu à l'écart. Portant un jean simple et un sweat gris trop large, elle avait les bras croisés sur sa poitrine comme si elle avait froid. Elle ne ricanait pas bêtement comme les autres, se contentant de regarder la cigarette écrasée sur le sol avant de revenir à son visage. Edward lui fit un petit sourire, il ne savait pas s'il s'excusait ou s'il se moquait de sa désapprobation.

Qu'est-ce qu'elle n'aimait pas ? Qu'il fume ou qu'il jette son mégot sur le sol ?

Elle était jolie. Une jolie petite brune aux yeux marron. Pas du tout son type. Mais jolie. Son sourire s'élargit. Elle lui tourna le dos et s'avança vers une fille plus grande qui avait demandé quelque chose. Curieux. Il se passa la main dans les cheveux. Sa réaction était curieuse. Edward avait l'habitude de voir les filles craquer à son petit sourire. Il n'en abusait pas mais en cas de besoin il n'hésitait pas.

- Edward, tu viens ?

La voix d'Emmett le fit revenir sur terre. La tape que celui-ci lui donna en même temps dans le dos le fit grimacer. La porte de l'amphi de Médecine venait de s'ouvrir. Une nouvelle année allait commencer.

En râlant pour la forme, il suivit Jasper et Emmett vers le bâtiment. Il se mit soudain à rire, s'ébrouant comme un jeune chien, secouant ses cheveux cuivrés trempés par la pluie, créant milles gouttelettes autour de lui. Il était heureux. Il aimait ça. La médecine, il était fait pour ça ...

Sans trop savoir pourquoi, Isabella Swan se retourna à ce moment-là. Son cœur fit un bond dans sa poitrine et elle arrêta de respirer jusqu'à ce qu'il disparaisse dans le hall.

La vision de cet homme riant sous la pluie, exposant à tous l'image du bonheur et de la joie, heurta Bella en plein cœur.

Elle était fascinée, par sa haute et large stature mise en valeur par une chemise blanche presque trempée et un jean clair bien taillé, par l'élégance et l'aisance émanant de lui, par son visage qui semblait avoir été esquissé par un peintre de la Renaissance.

Elle était fascinée surtout par son bonheur.

Et jalouse aussi.

Et agacée.

Son petit sourire mi-moqueur, mi-contrit l'avait troublé.

Jamais un homme n'avait éveillé en elle autant de sentiments.

La porte du bâtiment s'ouvrit. Elle se retourna résolument vers ses études. Décidée à ne plus se laisser distraire.


Je ne vais pas faire de longs discours.

Juste coucou àmlca66..sur sa plage

Juste ...merci àTied...(qui de sa piscine m'a distrait tout l'après-midi).Tied je t'attends pource premier chapitre t'es où ?M***E !

Merci à toutes celles qui m'ont encouragées sur mes deux premières fics et sur Respire ! (avec Tied!)

Merci à ceux qui m'inspirent (pas de nom)

Merci encore à Manelor de reprendre avec courge TOUS les chapitres publiés...

Cullen15000