Bonjour à tous !

Tout d'abord je tiens à sincèrement m'excuser. Je me vantais de pouvoir respecter un délai de publication assez court et finalement je n'ai pas pu respecter cela du tout ! (presque une année depuis mon dernier chapitre, la honte…)

Je ne comptais absolument pas vous laisser en plan, j'ai eu une année très chargée (un déménagement, un changement de travail, plusieurs concours à passer et mon permis… Je me suis bien amusée !), sans compter que j'ai eu le problème de la page blanche le peu de fois ou j'aurai pu écrire un peu. Bref, j'ai un peu chié dans la colle.

Pour m'assurer que cela n'arrive pas, j'ai bien bossé mon histoire avant de publier, j'ai déjà les trames des prochains chapitres ! Je pense publier toutes les deux semaines environ (ou plus rapidement si les chapitres sont prêts avant)

En tout cas je vais essayer de plier ça pour cet été, vu que je re-déménage à nouveau à cause de mes concours (ô joie !)

Pour ce qui est des reviews, j'y répondrais dans le prochain chapitre, après presque un an d'absence, je préférais vous publier le chapitre le plus vite possible (oui, tout est question de point de vue... -_-').

En espérant que vous l'aimerez !


Diclaimer : Les personnages appartiennent à J. K. Rowling (et heureusement pour eux !) et ne viennent malheureusement pas de ma pauvre imagination !

Pairing : HP/DM, HP/SS et possible présence d'un threesome !

Cette histoire contient des scènes à caractère homosexuel, donc amis homophobes passez votre chemin !

Rating : M - scènes très explicites, langage très explicite. C'est un rating M mérité, attention!


Chapitre 4 : Attention à la savonnette.

Harry était complètement perdu. Il s'était laissé toucher par Snape ! Pire, il avait aimé ça ! Il geint de désespoir. Pourquoi ? Pourquoi fallait-il que cela lui arrive à lui ? Il haïssait la chauve-souris, non ? Et Snape, pourquoi l'avait-il touché lui ? Il le haïssait plus que tout au monde ! Il ne lui avait jamais laissé la moindre chance, le catégorisant dès qu'il l'avait vu, enfant, comme la réplique exacte de son très cher père. Voulait-il se moquer de lui ? Le tourner en ridicule ? Le faire payer pour toutes les souffrances que lui avait infligé les Maraudeurs ? Surement… Mais en arriver à faire ça ?

Le brun aux cheveux en bataille retint à grand peine les larmes qui perlaient au coin de ses yeux. Pourquoi cette fois, plus que les autres, était-il blessé par l'attitude de l'homme ? Il ne voulait pas y réfléchir. Pas maintenant.

-« Merde Harry, t'es déjà réveillé ? T'as une tête de déterré mec, me dis pas que t'as pas dormi ! », grogna Ron en remarquant les cernes sous les yeux fatigués et rouges de son ami.

« C'est le match de Quidditch de tout à l'heure qui t'a perturbé ? », ajouta-t-il.

Harry tiqua. Il avait complètement oublié le match contre Serpentard ! Il faut dire que ce n'était guère étonnant avec tout ce qu'il lui était arrivé dernièrement.

-« Ouais, c'est ça Ron. Je réfléchissais à une tactique et je n'ai pas vu le temps passer. »

Son meilleur ami le regarda, perplexe. Il lui cachait visiblement quelque chose ce n'était absolument pas son genre de mettre au point une tactique la veille d'un match –surtout contre Serpentard- et de ne pas en dormir. Il haussa néanmoins les épaules en voyant le regard fuyant du brun. Si Harry voulait parler, il le ferait quand il se sentirait prêt.

Quand ils descendirent rejoindre Hermione dans la Grande Salle, celle-ci ne les ayant pas attendus, Harry percuta de plein fouet Draco au détour d'un couloir.

-« Putain mais qui est-ce que… Potter ! », s'exclama le blond.

-« Malfoy ! Tu vois pas que tu gênes ? Pousses-toi de là ! », grogna le brun.

-« Voyons, voyons, Harry… » susurra le jeune homme. « Me faire du rentre-dedans de si bon matin… Serais-tu en manque de moi chéri ? On peut aller s'occuper de ce petit problème dans ma chambre si tu veux. », argua-t-il en se rapprochement dangereusement du brun, un sourire pervers aux lèvres.

-« Que… QUOI ? Vas te faire foutre Malfoy ! », tempêta le jeune homme, estomaqué.

-« Me faire foutre ? Mais avec plaisir chéri. Surtout si mon partenaire c'est toi… »

-« Mais… Mais qu'est-ce qu'il te prend Malfoy ? Et ne m'appelles pas ch-chéri ! », rétorqua le brun, rouge d'embarras.

-« D'accord, amour. Sur ce, je dois hélas déjà te quitter, le match approche et je ne voudrais pas t'y imposer une faible défense. » Le blond se rapprocha encore plus du jeune homme et se pencha vers son oreille. « On se voit sur le terrain, mon chaton... » susurra-t-il, son souffle chaud faisant frissonner le sorcier aux yeux verts. Puis subitement, il lui mordilla l'oreille, faisant pousser un faible gémissement de plaisir surpris au brun. Il eut un large sourire satisfait et se lécha sensuellement les lèvres avant de se détourner.

Harry en resta figé de stupeur, regardant s'éloigner Malfoy les yeux exorbités. Allons donc, qu'est-ce qu'il lui arrivait à celui-là aussi ? Il le draguait ? Ils s'étaient donné le mot, ce n'était pas possible autrement ! C'était quoi cette machinerie fomentée par les deux hommes qu'il détestait le plus ? Bon d'accord, « détester » était un peu fort pour les sentiments qu'il éprouvait désormais envers les deux serpentards, sentiments qu'il serait bien en peine de nommer d'ailleurs. Mais il était plus facile de faire fi de la guerre et de s'en tenir à ce qu'il ressentait à leur égard avant la défaite de Voldemort-le-fou-furieux.

Après tout, cette période n'avait pas marqué d'évolution notable dans ses relations avec les deux hommes, du moins pas de leur côté, alors il était absolument hors de question que lui fasse le premier pas vers eux. Pour quelle raison d'ailleurs ? Draco lui rirai au nez et Severus serait encore plus imbuvable avec lui.

Pourtant, le jeune homme avait espéré que la fin de la guerre amènerait une certaine notion de respect entre eux. Car il avait réussi ! Il avait vaincu ! Il avait prouvé aux deux hommes que les espoirs qu'on avait placés en lui n'étaient pas vains, qu'il n'était pas uniquement ce simulacre de héros qu'on encensait depuis son enfance.

Alors pourquoi ? Pourquoi agissaient-ils comme cela à présent ? La seule réponse qui lui venait à l'esprit était que ces hommes le détestaient, pour une raison qui lui était totalement obscure. Comment justifier leur comportement à part cela sinon ? Malfoy venait d'ouvertement le draguer et Snape… Par Merlin, Snape l'avait branlé ! C'était forcément un complot ! Un complot qui allait loin certes, mais un complot quand même !

Fier de son raisonnement, Harry se tourna vers Ron, qu'il avait jusqu'alors totalement oublié, et le vit, toujours tourné vers l'endroit ou avait disparu Malfoy, les yeux exorbités et la bouche ouverte.

-« Faut y aller mon vieux, y'a un petit déjeuner qui nous attend. »

Le jeune homme réprima un fou rire lorsque ses mots eurent le don de sortir instantanément son ami de son hébétude.

-« Ouais t'as raison ! C'est pas tout ça mais j'ai les crocs, et on a un match à gagner ! »

Le petit-déjeuner se passa comme la veille, au grand dam de la population poudlarienne qui commença à se demander s'ils retrouveraient un jour un repas tranquille, et où leur libido ne serait plus mise à mal par un Survivant des plus enthousiastes avec sa nourriture.

Ce dernier fut tout à fait soulagé de voir que ni le professeur de potions ni Draco Malfoy n'étaient présents ce matin-là, ce qui eu le don de tout de suite le rasséréner et lui faire oublier ses soucis durant le temps ou il se jetait sur le pichet de lait le plus proche et s'appliquait à le vider le plus rapidement possible.

C'est d'un pas déterminé et conquérant qu'il se dirigea avec son équipe vers le terrain de Quidditch, récoltant au passage les encouragements de la presque totalité de l'école avec un grand sourire.

-« Les gars, je sens qu'on va les miner encore plus que d'habitude cette fois-ci, j'ai un bon pressentiment ! », lança-t-il en sortant du vestiaire, histoire d'encourager son équipe qui n'en avait absolument pas besoin.

-« T'inquiètes vieux, ils vont repartir en pleurant quand ils verront ce qu'on leur aura mis ! »

Pourtant, juste avant d'entrer sur le stade, il ressentit une brusque bouffée de chaleur qui le fit haleter. Il s'appuya sur le mur le plus proche sous la violence de ce qu'il éprouvait tout à coup. Il n'arrivait plus à réfléchir et était complètement paralysé. Il ne voyait même plus ce qui l'entourait, ne sentait ou n'entendait quoi que ce soit. Comme si ses cinq sens étaient complètement paralysés ! Et tout à coup, sans avertissement préalable, la sensation étrange cessa brusquement.

-« …'ry… 'Ry… HARRY ! »

-« Ça… Ça va Gin'… J'ai juste eu une… Une absence. Laisse-moi deux minutes, le temps que je remette mes idées au clair. »

-« Une absence, vieux ? Arrête de te foutre de nous ! T'es devenu pâle comme la mort et t'avais du mal à respirer, on s'est demandé si t'allais pas tomber dans les vapes ! », hurla Ron. « Si t'es pas en état d'assurer le match, autant déclarer forfait de suite avant que tu ne te casse quelque chose sur le terrain ! »

-« Mais je te dis que ça va ! On ne va certainement pas déclarer forfait, et encore moins contre les Serpentards ! Tout va bien, je t'assure ! Et arrête de faire ta mère poule, on dirait Hermione ! »

Ron grommela sous la comparaison, mais se tut quand même. Impossible de raisonner Harry lorsqu'il était comme ça, il allait devoir le surveiller comme le lait sur le feu, et si quoi que ce soit arrivait, il ferait tout stopper, que les serpentards soient en face ou non ! Après tout, la guerre était finie, les serpents n'étaient même plus leurs ennemis. Alors il était tout-à-fait hors de question qu'Harry risque quoi que ce soit pour des broutilles.

Le brun enfourcha son balai et décolla, suivit de près par les autres. Ils surgirent en trombe sur le terrain, déclenchant des tonnerres d'applaudissements dans les tribunes. Ils firent le tour du stade, multipliant les figures et faisant des saluts de la main à leurs supporters. Ils rejoignirent finalement le centre du terrain ou les attendait Madame Bibine et l'équipe des Serpentards.

-« Jeunes gens, j'attends du fair-play de votre part pendant le match. Capitaines, serrez-vous la main. », dit-elle en libérant le vif d'or.

Draco et Harry s'avancèrent l'un vers l'autre et se serrèrent la main, y mettant toute leur poigne.

-« J'espère que tes performances ne me décevront pas Potter. », ajouta le bond, caressant de son pouce le dos de la main du jeune homme et lui offrant un petit rictus pervers.

-« Et j'espère que toi tu ne pleureras pas trop lorsque j'en aurais fini avec toi Malfoy !

-« Mesdemoiselles et messieurs, à mon signal… », cria le professeur de vol, avant de souffler fortement dans son sifflet pour signifier le début du match. Elle lâcha les cognards, lança le souaffle et les joueurs se mirent en mouvement.

Harry et Draco se surélevèrent, autant pour surveiller une apparition du vif que pour encourager et donner des ordres à leur équipe. Au bout de vingt minutes, les Gryffons menaient déjà de 130 points contre 10 pour les serpentards.

Voyant qu'à ce rythme là, l'issue du match serait encore plus défavorable qu'il le pensait et risquerait d'exclure les serpents de la compétition, le blond jeta un coup d'œil à sa Némésis et décida qu'il était temps pour lui de mettre en place une tactique afin de ravir le vif avant le beau jeune homme. Et si cela pouvait, en plus, servir ses avantages, cela lui convenait tout à fait.

Il se rapprocha donc de son lion par derrière, aussi silencieusement que possible, et attrapa la base de la queue féline du jeune homme qui glapit de surprise avant d'haleter copieusement.

-« Et bien, amour, une telle réaction m'enchante et me ravit, même si inattendue. », chuchota-t-il, un tantinet surpris mais heureux de sa chance, tout contre l'oreille de son ennemi de toujours.

-« A… Arrête ça Malfoy, on… On est en en p-plein match je te rappelle ! », gémit ce dernier tandis qu'il sentait la main du blond serrer et desserrer alternativement la base de cette organe qui lui faisait ressentir des sensations si étranges.

Le jeune homme ne répondit pas, se contentant de donner un léger coup de langue sur l'oreille de son vis-à-vis qui poussa un petit miaulement étouffé de plaisir. Il était absolument fasciné par ses réactions, mais récupéra contenance en entendant les hurlements de joie de la foule. Il grogna en entendant que les lions avaient marqué trois nouveaux buts le temps de son petit aparté avec son chaton. Et il n'y avait toujours aucune apparition du vif par Merlin !

Il souffla de mécontentement en sentant Harry s'éloigner de lui le plus rapidement possible. Allons bon ! Voilà qu'il le fuyait maintenant ! Pourtant ça n'avait pas eu l'air de lui déplaire à l'instant ! Déçu, il s'éloigna à toute vitesse dans la direction opposée à celle du jeune brun.

Harry, de son côté, était complètement perdu. Severus et maintenant Draco ? Pourquoi ressentait-il cela ? Pourquoi avait-il eu à l'instant l'envie qu'il le touche plus, toujours plus ? Il avait… envie de lui ? Non ! Non, c'était impossible ! Pas Draco ! Et pas Severus ! Il ne voulait pas !

Il jeta un regard apeuré et troublé au blond qui lui tournait alors le dos, priant silencieusement Merlin pour que le vif apparaisse rapidement et que le match puisse enfin se terminer. Il devait le fuir. Les fuir. Draco et Severus ne souhaitaient que se moquer de lui. Eprouver du plaisir ou de l'envie envers eux ne ferait que faire se refermer le piège qu'ils avaient disposé pour lui.

Draco de son côté, tentait de se calmer et de se re-concentrer sur le match. Il se crispa en entendant que les Gryffondors venaient de marquer un nouveau but.

Au vu des points déjà engrangés par les Gryffons, il fallait qu'il se débrouille pour attraper coûte que coûte le vif d'or avant Harry sous peine de se retrouver en queue du classement. Même s'il arrivait à attraper le vif maintenant, cela ne signifierait que la défaite des Serpentards, -les Gryffons menant déjà de 170 à 10-, mais au moins, cela limiterait la casse.

Soudain, un éclat se fit apercevoir furtivement et Draco poussa un bref soupir de soulagement avant de se lancer à sa poursuite.

Harry et lui étaient côte-à-côte, poursuivant le vif dans un même élan, s'en rapprochant à toute vitesse. Voyant qu'Harry commençait à tendre le bras pour tenter d'attraper la petite balle dorée, Draco l'apostropha.

-« Potter ? », demanda Draco, les dents serrées.

-« Quoi Malfoy ? T'as pas l'impression que tu choisis mal ton moment là ? » rétorqua Harry, toujours à fleur de peau depuis les attouchements du blond.

-« Sache qu'une fois que j'aurai attrapé le vif, je vais te baiser si fort que tu sentiras ma queue dans ton cul pendant au moins trois jours. », ronronna le jeune homme, un air lubrique sur le visage.

-« Que… QUOI ? » Harry, complètement choqué, ne remarqua même pas que son balai se mettait à ralentir et Draco attrapa le vif d'un air soulagé. Heureusement que son plan avait marché, sans quoi ils auraient été dans la panade la plus complète pour la coupe cette année. Evidemment, il comptait bien honorer cette promesse qu'il venait de faire à Harry, même s'il doutait qu'une fois remis de son choc il soit bien disposé par rapport à cette idée. Draco haussa les épaules. Ce n'était pas bien grave après tout, le voir lutter ne lui donnerait que plus envie de l'avoir. Et le jour ou enfin il pourrait se glisser dans la chaude moiteur du Gryffon, le ramoner férocement avec son consentement, ce ne serait que pure extase. Il pourrait déjà tenter quelques petites avancées tout à l'heure, lorsque le Gryffon viendrait lui demander des comptes pour le match qui venait d'avoir lieu. Car, malgré sa gêne, Draco était sur que c'est ce qu'Harry ferait. Un sourire calculateur fleurit lentement sur ses lèvres.

Il se retourna machinalement vers Harry et le découvrit à l'arrêt, l'air totalement hagard et les joues rouges.

-« Professeur Bibine, vous voyez bien qu'il y a eu triche de la part de Malfoy, regardez Harry ! C'est pas normal ! »

-« Monsieur Weasley, Monsieur Malfoy ayant attrapé le vif, le match est maintenant fini et son résultat irrémédiable. Je vous prierais maintenant d'aller vous changer, jeunes hommes. »

Ron grogna de mécontentement et, voyant qu'Harry ne bougeait toujours pas, il se dirigea vers lui et l'attrapa par son balai, le trainant aux vestiaires tout en maugréant dans sa barbe inexistante sur Malfoy-le-sale-tricheur.

Harry, reprenant peu à peu ses esprits, lança un regard vers Draco qui le fixait depuis tout à l'heure et qui lui fit un clin d'œil coquin, un sourire moqueur aux lèvres.

Harry hoqueta de stupeur et sentit une rage incontrôlable monter en lui.

Cette sale fouine s'était encore moquée de lui ! Mais, foi de Potter, ne s'en prenait pas au Survivant qui veut ! Cette fois il avait été trop loin ! Il avait envoyé Voldemort bouffer les pissenlits par la racine, il n'allait certainement pas se laisser marcher dessus par un petit con arrogant et vicieux !

Il prit une douche rapide, se changea tout aussi vite et partit faire le pied de grue devant les vestiaires des Serpentards. Il ne laisserait aucune chance à Malfoy de pouvoir lui échapper !

Les coéquipiers du blond commencèrent à sortir, lui jetant un regard hautain au passage. Il faut dire que cela faisait un bon moment qu'ils n'avaient pas attrapé le vif d'or. Quelques années en fait. Harry ricana silencieusement et se reprit.

Qu'est-ce qu'il foutait cet enfoiré, il prenait un bain ou quoi ?

Sentant sa colère augmenter à nouveau, il entra dans le vestiaire en faisant claquer la porte de toutes ses forces.

-« Malfoy, ramène-toi, qu'on en finisse ! », hurla-t-il.

-« Oh Potter ! Vu ta délicatesse de scrout enragé, j'aurai du me douter qu'il s'agissait de toi. Tu n'as qu'à venir toi, après tout tu as déjà fait tout ce chemin, autant continuer sur la bonne voie. »

-« Enfoiré ! » cria Harry, se dirigeant malgré tout d'un pas rageur vers l'endroit d'où provenait la voix de Malfoy.

Celui-ci sourit en entendant Harry se diriger vers lui. Il était vraiment trop facile à manipuler. Son sourire s'agrandit en imaginant la tête que ferait le jeune homme quand il se trouverait devant lui. Son plan était en place, ne lui restait plus qu'à prendre le Gryffon au piège.

-« Mal-Malfoy, mais qu'est-ce que t-tu fais ? », gémit pitoyablement le brun.

Draco se tourna lentement vers lui, continuant de passer ses mains sur son corps.

-« Tu le vois bien Harry, je me douche. », susurra-t-il, les yeux à demi-fermés tandis qu'une de ses mains descendait le long de son torse alors que les doigts de l'autre allaient impitoyablement titiller l'un de ses tétons.

Il vit le jeune brun inspirer brutalement une grande goulée d'air, les yeux fixés sans s'en rendre compte sur sa main qui continuait à descendre toujours plus bas. Lorsqu'elle atteint le pénis en érection de Draco, il poussa un petit gémissement plaintif, sa respiration s'accélérant malgré lui.

Draco sourit d'un air prédateur, se rapprochant doucement d'Harry jusqu'à se retrouver à quelques centimètres seulement de lui. Il pencha alors sa tête et murmura tout contre l'oreille du petit brun.

-« Alors mon chaton, tu aimes ce que tu vois ? »

Les yeux du jeune homme s'écarquillèrent soudain, et il releva brusquement les yeux, regardant d'un air effaré Draco, qui s'était légèrement reculé et le regardait à présent droit dans les yeux.

Par Merlin, il ne s'était même pas rendu compte que Malfoy s'était rapproché de lui ! Qu'est-ce qui lui arrivait ? Et il était tellement, tellement serré dans ses vêtements à présent !

Il gémit de nouveau lorsque Draco le saisit brusquement par la taille, collant son érection contre la sienne qui se faisait de plus en plus dure, et saisit la queue animale d'Harry à la base, la comprimant délicieusement entre ses doigts.

-« J'ai cru remarquer sur le terrain que tu aimais ça, que tu aimais qu'on touche ta queue. Je suis ravi de voir que les deux ont besoin de mon attention… », susurra le blond, tout en commençant à imprimer de longs mouvements de va et viens sur la queue animale du jeune homme.

-« Malfoy, plus… Je veux plus… S'il te plait… Je-je veux… », balbutia Harry, incapable de réfléchir tellement son besoin que l'autre le touche plus, toujours plus, était fort.

Draco le retourna brutalement et le poussa contre le mur, tout en détachant le pantalon du Gryffon dans un même élan.

Harry poussa un feulement de plaisir en sentant le marbre froid entrer en contact avec sa queue douloureusement durcie. Il ne put retenir un halètement anticipé lorsque le blond colla son érection contre ses fesses et commença des va et vient brutaux entre ses deux globes de chair.

Le Gryffon n'en pouvait plus, il était dans un tel état alors que Draco ne le possédait même pas ! Le sentir se branler contre ses fesses l'excitait à un point inconcevable et il souhaitait juste que le jeune homme le pénètre et ne s'arrête jamais.

Lorsque le blond se saisit des deux queues du brun et commença à le caresser énergiquement, celui-ci ne pu se retenir plus longtemps et, dans un cri, éjacula avec force sur le mur de la salle de bain.

Il s'écroula à genoux sur le sol, à bout de force.

-« Voyons Potter, sait-tu qu'il est très malpoli de prendre du plaisir sans en donner aux autres ? », susurra le blond, en approchant son bassin du visage du gryffondor.

Le jeune homme, en voulant toujours plus malgré son récent orgasme, prit la longueur du blond entre ses mains et approcha doucement sa bouche. Draco attrapa les cheveux du brun dans ses doigts, le forçant à se rapprocher de son organe.

-« Suce-moi, chaton. Maintenant. », ordonna le blond, excité au possible d'avoir le jeune homme à genoux devant son excitation dressée.

Harry engloutit alors le membre sur toute sa longueur, poussant un miaulement de bonheur lorsqu'elle vint taper au fond de sa gorge.

-« Oh putain… » haleta Draco, ses doigts se crispant dans les cheveux du jeune homme.

Harry leva alors les yeux vers lui et continua son traitement de faveur, fixant de son regard embrumé par le désir celui de Draco.

-« Harry… Oh Harry… Continue mon chaton, c'est trop bon ce que tu me fais là… », soupira le blond, dévorant avec avidité de son regard orage le jeune brun à genoux devant lui.

Il était trop doué ! Pourtant il n'avait, à n'en pas douter, aucune expérience dans ce genre d'acte, -si Harry avait eu la moindre expérience homosexuelle, Draco l'aurait su à coup sur, voilà tout-, mais cette passion, cette adoration qu'il mettait à honorer sa virilité valait toute l'expérience du monde selon Draco. Et… Non ! Voilà qu'il se mettait à ronronner à présent ! Tel un chat repu de plaisir, les yeux à demi-fermés toujours fermement ancrés dans les siens, le beau regard émeraude voilé par le désir, les joues rougies et le souffle court… Par Merlin, ce ronronnement allait le rendre complètement fou ! Ajouté au délice que lui procurait la bouche du brun, la douce vibration le menait tout droit aux portes de la jouissance.

Dans un sursaut instinctif, il agrippa plus fermement les cheveux du bel éphèbe et enfonça son membre encore plus profondément dans sa gorge. Il jouit dans un râle puissant, déversant toute sa semence à l'intérieur du jeune homme qui avala sans broncher, fermant les yeux avec délice, savourant la saveur amère du liquide sur sa langue.

Harry ayant léché ce qui restait sur son sexe, le blond se mit à genoux face à lui, l'emportant dans un baiser passionné, tentant de lui transmettre tout le plaisir qu'il avait ressentit. Le jeune brun noua ses bras autour de son cou, se serrant encore plus fort contre lui.

Lorsqu'ils s'arrêtèrent à bout de souffle, Draco s'écarta légèrement.

-« On recommence quand tu veux chaton. », dit-il en riant, heureux et épanoui après ce qu'il venait de se passer.

Cette phrase anodine suffit à rompre le moment qu'ils venaient de vivre et Harry, horrifié tout à coup, prit conscience de ce qui venait de se dérouler.

Il n'avait même pas résisté ! Il avait perdu toute conscience en le voyant nu en train de se toucher et l'avait laissé faire ce qu'il voulait de lui. Il s'était conduit comme une vulgaire catin de bas-étage par Salazar !

Lui qui était venu pour régler son compte à Malfoy, lui qui s'était juré sur le terrain de ne pas se faire avoir et de ne laisser aucune occasion pour que Snape et Malfoy se jouent de lui… Il s'écœurait lui-même.

-« Tu as eu ce que tu voulais de moi, je t'interdis de m'approcher de nouveau. Tu me dégoutes. », cracha-t-il froidement en se levant.

Il remit rapidement son pantalon et partit sans rajouter un seul mot, lançant seulement un regard de pure aversion au Serpentard avant de quitter les douches.

Draco, lui, était figé au sol. Le dégouter ? Pourquoi ? Il n'avait pas rêvé, il avait aimé ça lui aussi tout à l'heure. Ils s'étaient embrassés avec ferveur puis tout avait dérapé. Mais pourquoi ?

Son cœur se serra violemment et il porta avec étonnement une main à son visage, recueillant du bout de ses doigts une larme traitresse qui s'était échappée de ses yeux.

Pourquoi ? Il ne l'aimait même pas.

Alors pourquoi ?


Voilà, voilà, en espérant que cela vous ait plu (j'espère!)

En tout cas, je me suis donné l'impression d'être une grosse perverse à écrire cela (mais je prévois PIRE par la suite, accrochez vous)

Essayez de ne pas trop me lyncher si possible (promis, je vais me rattraper de mon absence!)