Bonjour, alors, avant tout, je précise que les personnages ne m'appartiennent pas, tout comme l'histoire puisqu'elle appartient à Mai Kusakabe. C'est un UA originairement disponible en Anglais ou Espagnol. J'aimais beaucoup cette histoire et je me disais que c'était dommage que ce genre n'existe pas en Français alors j'ai demandé le droit de la traduire et, vu que je suis là, j'ai eu le feu vert :D

D'habitude, je n'aime pas trop les UA mais celui-ci est certainement l'exception qu confirme la règle. De plus, je trouve que les perso ne sont pas trop OOC alors ça va :)

Bon, je vous souhaite une bonne lecture et j'espère n'avoir pas laissé trop de fautes (pas tapé moi T_T) mais on va dire que j'ai une excuse parce qu'il est tard, hein?


Chapitre 1 : Heart

Les jours fériés et les vacances d'été encore plus, sont des périodes chéris par presque tous les étudiants, quelques soit le niveau de leurs études. Et les moments les plus appréciés, pour ceux assez âgés pour en profiter, sont les vendredis et les samedis soirs, à n'importe quel moment de l'année.

Mais, bien sûr, chaque règle à ses exceptions et, dans ce cas particulier, l'exception s'appelait Trafalgar Law. Oh, Law adorait les vacances et les jours de fêtes, le problème était que, ces jours-là, il devait travailler, précisément les susnommés vendredi et samedis soirs.

De nombreux étudiants universitaires, parmi lesquels quelques camarades de Law, avaient un emploi à temps partiel pour gagner un peu d'argent, que ce soit en donnant des cours particuliers ou en travaillant dans un bar les week-ends. L'un de ces jobs n'était pas suffisant pour Law, comme il n'avait pas de parents qui pourraient le soutenir financièrement ou lui payer ses études. Law devait payer ses études, le loyer de son appartement et toutes les dépenses qu'il pouvait avoir et il n'avait qu'un seul moyen d'y parvenir.

En d'autres termes, ces jours où la plupart des gens sortaient et s'amusaient, Trafalgar Law se prostituait.

Sa situation n'était pas aussi mauvaise que la phrase précédente pourrait le suggérer. Entrer dans la profession avait été, relativement, son propre choix. Il n'aimait pas cela, mais pas du tout, il détestait et méprisait la plupart de ses clients mais il n'était pas forcé d'être là.

La situation de Law était différente de la plupart des personnes de sa profession, spécial, vous pourriez dire.

Law était né dans l'un des quartiers les plus défavorisés de Sabaody, Groove 11, un lieu où les autorités de prenaient pas la peine d'intervenir trop souvent et où les gens survivaient comme ils pouvaient. Cela ne signifiait pas qu'ils étaient tous des délinquants, comme les gens des autres quartiers de la ville le pensaient. Le père de Law travaillait dans une compagnie de construction et sa mère était coiffeuse. Mais, quand le garçon avait dix ans, ses parents moururent dans un accident de voiture provoqué par le fils d'un important homme d'affaire qui avait simplement dû payer une compensation monétaire à la ville.

Law fut mis dans un orphelinat d'où il s'échappa deux mois plus tard, l'endroit ressemblant plus à une prison pour mineurs et retourna dans le quartier où il avait grandi. Là, il rencontra un homme Donquixote Doflamingo qui décida de le prendre avec lui, comme il le faisait avec tous les enfants qu'il appréciait. Et, par « apprécié », il n'entendait rien de sexuel.

Doflamingo était un homme d'une grande influence et une réputation douteuse et son organisation était des plus singulières qu'il y avait. Pour en faire parti, une fois que vous aviez atteint les 18 ans, bous deviez apporter une contribution, quelque qu'elle soit. Il y avait certaines personnes qui travaillaient directement dans l'organisation, ayant habituellement un emploi comme couverture pour justifier leurs salaires et cacher ce qu'il faisait réellement, mais la plupart de ses membres étaient ce qu'ils appelaient « autonomes ». Ils pouvaient être prostitués ou vendre toutes sortes de choses et, de leurs bénéfices, ils donnaient une certaines quantités :

70 °/° s'ils vivaient au manoir de Doflamingo ou 50°/° s'ils vivaient dans leur propre appartement.

Law avait fait ses comptes et avait décidé que c'était plus rentable pour lui de vivre dans son « propre chez lui ».

Travailler en Aout, et en été général, avait des avantages et des inconvénients. Le principal avantage était que, étant en été la nuit était chaude mais, en même temps, c'était le moment le plus frais de la journée et vous pouviez rester dehors avec un confort relatif, pas comme en hiver, quand il faisait si froid que vous ne pouviez plus sentir vos propres pieds. Le principal inconvénient était que la quantité de personnes ivres, et généralement en état d'ébriété, augmentait considérablement.

Law murmura une autre insulte dans sa barbe, trop faible pour que quiconque pût l'entendre, et réalisa un geste très impoli avec son majeur à l'homme actuellement chancelant loin de lui. Heureusement, le dit-homme était dos à lui et ne remarqua rien. Bien que Law doutât qu'il aurait été capable d'identifier le geste s'il l'avait vu.

Appuyant son dos contre le mur, le jeune homme s'occupa en pensant et murmurant le plus possible de choses offensantes et dégradantes qu'il le pouvait tout en essayant de trouver une position dans laquelle son cul ne serait pas trop douloureux. Bien qu'il ne pouvait pas se plaindre beaucoup plus puisqu'accepter ce genre de choses était sa façon de compenser la liste d'actes qu'il refusait de faire dans son travail. Après tout, Law trouvait un certain degré de plaisir dans ce genre de souffrances. Cela ne changeait rien au fait que ce type avait exagéré. Et cet idiot ne serait pas capable de trouver une prostate même en ayant une carte.

Peut-être qu'il devrait ajouter les types trop ivres pour articuler une phrase compréhensible a sa liste.

Une voiture s'arrêta devant lui et, avec un grand effort, Law quitta le confort relatif du mur et s'approcha de la fenêtre côté conducteur ? Comme il s'approchait, l'homme aux cheveux noirs nota que c'était une voiture de luxe.

La vitre fut abaissée et le regard de Law se fixa sur son éventuel nouveau client ou, plus précisément, sur ses caractéristiques que la faible lumière ambiante lui permettait de voir : cheveux rouges, d'apparence jeune, front plissé dans un froncement de sourcil, son nez semblait avoir été cassé en plusieurs endroits, il n'avait pas de sourcil ou ils étaient trop clairs pour être remarqués et il portait du rouge à lèvre et de l'eyeliner.

Hey, j'ai vu des choses plus étranges.

« Puis-je vous aider ? demanda Law, ses lèvres s'étirant en un demi-sourire qu'il avait largement pratiqué.

Une fois qu'il fut plus près, Law remarqua que le roux était très attirant.

Les clients attirants sont une rareté.

Quel est le piège ? pensa Law amusé. Il y avait toujours piège avec les hommes attirants.

_Es-tu Heart ? demanda le roux et le sourire de Law s'agrandit légèrement.

_En personne.

Law était dans le métier depuis un long moment maintenant et il avait acquis une certaine réputation qui lui épargnait la tâche de chercher des clients, la plupart du temps.

_Alors tu peux m'aider ? dit 'homme en cheveux flamboyants, souriant si largement que cela rappela à Law celui de son patron par sa taille et sa folie.

Le roux sortit de la voiture et Law remarqua que l'homme était plus grand que lui et bien plus musclé. Law retint un frisson, se refusant de se faire des prévisions basées sur l'apparence de l'homme. Quand un homme est attirant et a un beau corps, cela ne signifie pas nécessairement qu'il était bon au lit et il pouvait citer certains de ses clients pour prouver cela.

Ses yeux dévièrent vers la main gauche de l'homme.

Pas d'alliance. Cela n'exclue pas l'hypothèse de la petite amie trompée convaincue de son hétérosexualité.

_Je refuse d'avoir des relations sexuelles sans préservatifs. Je ne fais pas de fellation et si tu essayes de m'attacher d'une quelconque manière, je te couperai les couilles et te les enfoncerai dans la gorge, l'informa Law d'un ton neutre.

Ce discours avait fait fuir certains de ses clients potentiels mais c'était une bonne façon de faire comprendre dès le début qu'il n'allait pas se faire marcher sur les pieds ni tolérer que l'on dépassât les bornes.

L'homme se mit à rire. Son rire était un son rauque qui n'aurait pas eu sa place mieux que dans un film horreur alors que le tueur hachait sa victime en pièce. Cette fois, Law ne put arrêter le frisson qui parcourut son corps mais, heureusement, ce n'était pas trop visible et l'homme ne le remarqua pas.

_J'avais entendu dire que tu n'avais pas ta langue dans la poche, dit l'homme aux cheveux de feu, ce large sourire toujours en place pendant qu'il avançait vers Law, qui ne recula pas. J'ai aussi entendu dire que tu acceptais d'être baisé sans préparation, est-ce vrai ? demanda-t-il, s'arrêtant si près que leur buste pouvaient pratiquement se toucher.

_Ca l'est mais ça te coûtera plus cher.

Le roux rit encore.

_Ca ne sera pas un problème. Tout est clair, donc ?

_Si tu ne veux rien me demander de plus… »

Law put à peine hausser les épaules avant que l'homme ne l'attrapât par la nuque et n'écrasât leur lèvres ensemble dans un baiser violent où il semblait essayer de le dominer. Law lui rendit immédiatement son baiser avec autant d'intensité qu'il en recevait, refusant d'être dominé. Ce n'était pas ordinaire qu'un client ne l'embrasse amis ce n'était pas non plus quelque chose qu'il refusait de faire, d'autant plus que l'homme prouvait qu'il savait comment utiliser sa bouche.

Peut-être avait-il même l'espoir d'une partie de jambe en l'air à moitié décente ce soir, après tout.

Law entendit la portière de la voiture de fermer et ne résista pas quand, toujours en dévorant sa bouche, le roux le traina dans l'allé à côtés de laquelle Law se tenait stratégiquement.

Il noya une plainte dans la bouche de l'homme quand le dit-homme le poussa durement contre le mur et sépara leur bouche une fois que ses mains commencèrent à déplacer sur son corps.

« Préservatif ? »

Affichant une expression agacée, l'homme plongea ses mains dans ses poches de pantalon et en sortit le petit sachet en plastique en contenant un.

« Content, grommela-t-il.»

Law sourit simplement d'un air satisfait. Il préférait quand les clients apportaient leurs propres préservatifs, de cette façon il sauvait son argent et évitait certains moments gênants quand ceux qu'il avait avec lui n'était pas de la taille dont le client avec besoin.

« Retourne-toi » ordonna le roux et Law le fit, donc.

Il entendit la braguette être baissée, le son du plastique quand il cassa et bientôt, après cela, les mains de roux apparurent sur ses propres hanches, s'emparant de la ceinture de son pantalon de survêtement pour le descendre. Il y avait longtemps que Law avait appris à ne pas porter de pantalons avec des boutons ou des fermetures pour travailler et ainsi éviter les accidents.

Une main resta sur sa hanche et Law sentit le bout de la queue de l'homme contre son intimité. Puis l'homme s'appuya sur son dos, sa bouche si près de l'oreille de Law que l'homme aux cheveux noirs pouvait sentir le souffle chaud de l'autre contre sa peau quand il demanda :

« Dis-moi, Heart, combien de fois as-tu été baisé aujourd'hui ?

_Quatre, répondit Law, tournant sa tête pour le regarder.

Ce sourire trônait toujours sur les lèvres de l'homme aux cheveux de feu.

_Donc, je suppose que cela ne devra ne fera pas trop mal. »

Law dut se mordre l'intérieur de la joue pour retenir un cri quand l'homme s'enfonça en lui en une seule poussée et, sans même attendre une seconde, commença à bouger ses hanches. Cela aurait fait mal à n'importe quel moment mais, après l'imbécile qui lui avait servi de dernier client il y avait une heure et demie, c'était pire et Law appuya ses avant-bras contre le mur froid, son front reposant contre eux, en se mordant encore l'intérieur de la joue, tellement fort qui se mordit jusqu'au sang. Tout cela en essayant de cacher ses protestations dans des gémissements feints qu'il devait souvent utiliser.

Puis, la main qui n'était pas restée sur sa hanche glissa le long de sa corps et saisi son membre à demi-érigé, le surprenant tellement qu'il arrêta de se mordre.

What the fuck ? Durant l'ensemble de sa « carrière », Trafalgar Law n'avait jamais rencontré un seul client qui avait donné la moindre indication montrant qu'il se souciait si Law ressentait aussi du plaisir.

« Tu es…si serré. » haleta le roux contre son oreille, bougeant sa main. De ce fait, la douleur que Law se mélangea avec le plaisir que ses doigts lui donnaient.

L'homme continua de bouger et Law gémit pour de vrai quand sa bite, enfin, frappa cruellement sa prostate non-préparée.

« C'est mieux » dit l'homme et sa langue sortit pour lécher son lobe, jouant avec les deux boucles d'oreilles là.

Il accéléra son rythme et Law se retrouva à lui-même bouger ses hanches sans vraiment y penser, approfondissant ses coups et essayant de frapper sa prostate autant de fois que possible.

Une sensation qu'il n'avait pas habituellement pas pendant qu'il travaillait se propageant en lui, la main sur son érection descendit sur ses testicules et les pressa avec une légère force de sorte que ça ne fît pas vraiment mal et retourna sur son membre, bougeant plus vite qu'avant.

La bite en lui frappa à nouveau sa prostate et Law laissa échappa un long gémissement pendant qu'il se répandait dans la main du roux et sur le mur, à peine conscient qu'il avait entrainé l'homme au-delà de sa limité jusqu'à ce qu'il sente sa bouche sur son épaule et que l'homme mordît sa peau dans son orgasme.

Law sentit le poids de l'autre corps contre son dos et devina que l'homme s'était appuyé contre lui. Il ne dit rien et, bientôt, l'homme se retira de son corps et se sépara de lui.

L'homme aux cheveux noirs remonta son pantalon et se retourna pour regarder son client, le regardant nettoyer sa main avec un mouchoir avant de reboutonner son propre pantalon. Pour un moment, Law fut tenté de saluer la bite maintenant passée qu'il pouvait voir au travers de la braguette ouverte de l'homme et il dut retenir un sourire amusé à cette pensée.

L'homme lissa, réajusta ses vêtements et le regarda.

« Combien je te dois ?

_Vingt mille berry pour la partie de jambe en l'air et cinq mille pour la morsure.

Le roux rit.

_Cinq mille pour une morsure ?

_Je n'aime pas être mordu.

_D'accord, d'accord. Je garderai ça à l'esprit. Il mit ses mains dans ses poches et sortit son portefeuille, lui tendant trente milles berry.

_Je n'ai pas de monnaie, dit Law sans faire un mouvement pour prendre l'argent. Bien sûr, c'était un mensonge et il avait de la monnaie mais il n'avait pas envie de montrer où il gardait son argent.

_Prends-le comme un pourboire. » dit le roux en haussant les épaules et en faisant un geste avec sa main. Donc Law prit l'argent.

Cette fois, Law accepta et le mit dans l'une de ses poches de pantalon, pas celle où il avait tout le reste. Il n'obtenait pas de pourboire tous les jours après tout.

Son client s'en alla vers sa voiture mais s'arrêta avant d'entrer et se retourna pour le regarder.

«Quand travailles-tu ?

_vendredi s et samedi s soirs, répondit Law en quittant l'allée.

_Bien. A la prochaine, Heart. »

Law le salua d'un geste de la main et le roux prit place sur le siège conducteur, mit l'engin en route et partit.

L'homme aux cheveux noirs consulta la montre à son poignet et, voyant qu'il était près de cinq du matin, décida qu'il avait plus que suffisamment travailler pour aujourd'hui. Il avait gagné plus que la moyenne et il semblait qu'il avait obtenu un nouveau client qui, pour changer, savait comment utiliser ce qu'il avait. Il pouvait donc considérer ce jour comme un bon jour, à l'exception de l'autre bâtard.

Si je ne boitais pas, je pourrais presque être de bonne humeur.

To be continued


Alors, qu'en pensez-vous?

Dites-moi si vous aimez, que je ne m'amuse pas à faire la traduction pour rien, même si ça me fait travailler mon Anglais ou Espagnol (ça dépend de mon humeur ^^)

Sinon, je vous conseille de lire l'original, c'est encore mieux.

Bonne fin de soirée ou bonne journée et peut-être à plus pour le chapitre 2 ;)