De toutes les étrangetés de notre magie, rares sont celles touchant le Monde Sorcier à toutes les strates de notre société. Ainsi, des cas avérés se retrouvent parmi les plus anciennes familles de Sang-Pur comme chez les Nés-Moldus. La puissance magique n'est pas déterminante pour son action, mais une personne sans aucune magie ne peut être touché que si le partenaire, est, lui, sorcier. Les causes…

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Elle en avait vaguement entendu parler –quoique lu serait plus exact. C'était resté dans un coin de son esprit brillant quelques mois, puis années, avant de resurgir à la lecture d'un vieux traité de magie naturelle, « Etrangetés de nos magies au quotidien. »

Quinze pages en traitaient, tentant de cerner un peu le phénomène, calculant à l'à peu près les cas en résultants.

Trois pour mille.

Et c'était à la fois énorme et ridicule, car loin d'être un fragment exceptionnel, sans être courant pour autant. Mais le calcul était hasardeux, comme pour ces scientifiques tentant de calculer le nombre de planètes abritant la vie.

Comme pour ce dernier, on pouvait calculer le nombre de naissances vierges de deux manières : la version optimiste : « Ô Toi, Grande Magie toute puissante, Tu nous offres Tes enfants », ou la version pessimiste « Encore un cadeau pour l'élite ». Comme toujours, la réalité était planquée entre les deux.

Quoique la dernière génération Malfoy, tout comme la précédente (Draco Lucius et Lucius Abraxas), n'en ait visiblement pas profité.

Oui, la question de posait tout de même pour Lucius, mais… Ne pinaillons pas.

En ayant papoté devant une montagne de scones (mangue ou cerise pour cette fournée) et un thé à la main, elle avait compris que, de toute façon, Molly savait bien qu'elle avait eu Ginny –et sûrement les jumeaux également, ces deux-là ont débarqué un peu n'importe comment aussi- par ce biais-là, étant donné qu'Arthur faisait un nombre effarant de permanences à l'époque où ils avaient été conçus, et qu'il avait à peine l'énergie de rentrer chez lui alors ne parlons pas d'y remuer, Hermione, ma chérie.

Bien sûr, elle avait rougi, mais cela s'était ajouté au reste dans un coin de son esprit, comme d'un sujet intéressant, mais pas suffisamment pour qu'elle s'y consacre dans l'instant. Comme de trop nombreuses choses, se renfrogna-t-elle un instant.

A présent… Cela n'avait plus rien à voir. Elle avait du trouver quelque chose à écrire pour ce fichu magazine de recherches… Et… Elle se passionnait pour le sujet, à présent, ses causes, ses conditions.

Pour des raisons… Evidentes.