Titre : Petites histoires à Suzuran
Rating : T
Disclaimer : la fic est à moi, les personnages à leur auteur.
Couple : Makise-Izaki
Résumé : Qu'est-ce qui peux bien se passer quand pour la première fois Makise et Izaki dorment ensemble ? La seule chose sûre c'est que le réveil sera difficile !
Dédicacé à tokajiloveizaki, ma courageuse revieweuse de cette petite fic sans prétention - et loin de là ! À toi chère fidèle je te livre ce drabble avec ton Makise chéri pour accompagner Iza-chou ;)
Corrigé par Chali !
Un réveil mouvementé :
Makise avait bu comme un trou. Ça c'était une chose qui ne changeait pas de d'habitude. Le truc qui clochait par contre... bah en fait, c'était lui-même ! Parce que oui, Makise qui boit d'accord, qui finit saoul d'accord, qui doit se faire raccompagner d'accord, mais lui, Shun Izaki, corbeau possédant le titre du « décoloré le plus célèbre » de Suzuran, qui finit en tant que SAM ! PAS d'accord du tout ! Bordel, et pourtant il avait finit par céder aux excuses bidons que lui avaient fourni, sans adresse aucune, les deux autres crétins ! Tss, il était vraiment trop sensible, ça pourrait lui jouer des tours un de ces jours... quoiqu'à la réflexion ça venait justement de lui jouer un tour ! Re-Bordel !
Bon, mais du coup Izaki avait du raccompagner Makise, son ami reposant lourdement sur son épaule et une odeur désagréable d'alcool et de transpiration le suivant tout le long du trajet. Comme si être un boulet ne suffisait pas à Makise, il fallait en plus qu'il empeste. Sérieusement, un vrai cadeau ce mec !
Mais reprenons, Izaki l'avait donc aidé à rentrer chez lui, mais vu qu'il ne savait pas où habitait le gorille et qu'il avait une flemme sans nom d'appeler les deux autres qui subiraient, sans possibilité de se défiler, son courroux - sous peu - le « chez lui » de Makise s'était transformé en « chez Izaki ». Ce qui avait était encore un autre point qui porta sur le système nerveux très délicat du blond. Mais côté positif de la chose, il ramenait certes Makise chez lui, mais Dieu avait eu enfin la bonté de poser son regard sur sa personne au vu du désert total de l'appartement ! Parce que s'il y avait eu ses sœurs... bah Izaki aurait tout simplement dormi sous un pont. Même pas la peine de penser à ramener un gars bourré chez lui avec ces espèces de décérébrées qui lui servaient de frangines. C'était tout simplement inenvisageable ! Mais vu que ce n'était pas le cas, à mérite d'être irrité en rentrant, il pourrait au moins dormir au chaud et confortablement !
Izaki avait enfin franchit le seuil de l'appartement. Il déposa quelques secondes plus tard, sans grande douceur, Makise sur le petit canapé qui occupait sa chambre. Il le regarda un instant... puis se décida à aller chercher une couverture dans son armoire qu'il finit par déposer négligemment sur le gorille. Puis laissant totalement de côté son camarade, il se consacra à sa propre personne. Ainsi après une douche rapide - c'est qu'il avait une mauvaise odeur persistante qui lui collait à la peau ! - il retourna dans sa chambre pour finir sa course dans son lit, éteignant la lumière au passage et sans prêter la moindre attention à un Makise endormi.
Les heures passèrent, la nuit défilant doucement, calme et agréable. Izaki appréciait d'ailleurs tellement son sommeil qu'il ne se rendit même pas compte qu'un poids certain c'était abattu sur le lit, juste à côté de lui. Il se limita également à un léger haussement de sourcils quand « la chose » lui vola une grande partie de la couverture, dévoilant le buste du blond et un pan de son boxer. Izaki grogna mais la chaleur de la pièce et sa fatigue furent suffisantes pour ne pas le réveiller. L'intrus d'à côté, lui, soupira dans les couvertures, les yeux fermés, l'air heureux. Il ne s'était même pas aperçu qu'il avait changé de place, squattant un endroit qui lui était strictement interdit ! Mais après tout, qu'est-ce qu'il en avait à faire ? Il était bien au chaud là, et c'était confortable alors... il soupira une nouvelle fois de bien-être.
Il n'était pas encore l'aube - pas plus de cinq heures du matin en fait - qu'il se réveilla en sursaut, se redressant jusqu'à être positionné sur ses fesses. Dans un réflexe sa main s'était portée à son cœur qui s'était mis à battre la chamade d'un seul coup, effleurant une chose inconnue et douce au passage. Il lui fallut quelques secondes pour reprendre son souffle, calmant son cœur agité et reprenant ses esprits. Esprit qui lui tournait d'ailleurs ! Ouais, il se souvenait un peu de la soirée d'hier, et du fait qu'il avait un peu picolé. Hum, il avait bu ok mais pas suffisamment pour ne pas reconnaître sa propre chambre ! Non mais, c'était pas quelques gouttes d'alcool dans le sang et un fichu mal de tête qui allait lui retourner le cerveau !
Il regarda avec hargne le lieu, se mettant sur la défensive - pour rien, on est tous d'accord ! - en serrant les poings. Mais toute tension s'envola et la surprise revient au galop quand son regard se posa sur le blond à côté de lui. Hum... Izaki !? Qu'est-ce que... !? Makise se permit encore quelques minutes pour réfléchir et en vient miraculeusement à la conclusion qu'il devait être chez le blond. Il fit soudainement la grimace en pensant qu'Izaki lui ferait payer son état comateux qui l'avait forcé à le raccompagner.
Il soupira en tournant son visage vers le blond. C'était sûrement lui qui l'avait réveillé, ou plus précisément sa main vu qu'elle était juste à côté de lui... ef-ef-effleurant sa propre main ! Makise se retira aussitôt, portant sa mimine à son autre mimine pour que celle-ci la rassure, et rougit légèrement. C'était qu'il n'était vraiment pas habitué au contact intime le p'tit gorille ! Mais il finit par s'en remettre et regarda de nouveau son camarade endormit... lui ! Il fit la moue, il n'avait rien fait pour que cette brute le réveille d'un sommeil réparateur - en fait si, il ronflait comme un putois le vilain ! - sérieusement, il pouvait pas attendre le matin pour le tabasser !?
Mais Makise oublia bien vite ses pensées futiles quand son regard, qui s'était légèrement habitué à l'obscurité, put détailler plus précisément le blond. Qui... qui était... était à moitié à poil ! Mais mais, c'était quoi ça !? Pourquoi Izaki était presque nu et... pourquoi... ils étaient... tous, tous les deux... dans le même lit !? Nan nan, ils n'avaient quand même pas...
L'expression de choc intense que prit le gorille ressemblait vaguement à un mélange de crise cardiaque, révélation d'adultère, fin du monde et au dernier numéro épuisé de son magazine porno préféré qu'il n'avait pas pu avoir ! … Autant dire qu'il était sacrément bouleversé ! Hum hum. Mais bon, une nouvelle fois il tenta de reprendre son calme, avalant des goulets d'air comme pour refaire fonctionner son système respiratoire qui s'était lui aussi figé sous la surprise.
Très lentement il reporta son attention sur Izaki, une rougeur apparaissant sur ses joues alors qu'il imaginait ce qui avait bien pu se passer entre eux. Mais Makise fit preuve d'une étonnante intelligence en pensant que vu qu'il n'avait pas de preuves de ce qu'il c'était réellement produit, il n'y avait pour l'instant aucune raison d'imaginer quoique ce soit d'aussi horrible... horrible ? Il se mit une baffe sonore quand il pensa, un peu à l'ouest : « Horrible ? Pas sûr, il est quand même pas mal foutu ! ».
Makise s'examina durant quelques secondes. Pas de marques particulières, pas de douleurs inconnues, pas de goût bizarre dans la bouche - enfin... il reconnaissait sa propre haleine quoi ! - et également pas de substances étranges et collantes. Même les draps autour de lui semblaient en parfait état. Manquait plus qu'à savoir si c'était pareil... pour Izaki ! Makise avala difficilement sa salive alors qu'il se rapprochait doucement du blond, se calant près de son bras et se penchant silencieusement au-dessus du corps endormit. Sans qu'il ne sache vraiment pourquoi, ou plutôt, sans qu'il n'accepte vraiment la raison, ses joues commencèrent à le brûler de plus en plus. La chaleur se déplaçant même jusqu'à ses oreilles et dans son cou.
Il plissa ses yeux comme pour mieux distinguer le corps d'Izaki, vérifiant si sa peau était marquée ou autre. Ainsi prit dans son examination minutieuse, il ne se rendit même pas compte qu'il avait déplacé une de ses mains contre le flan du blond. Les doigts remontaient doucement, suivant un chemin qui leurs venaient naturellement. Ils faisaient frissonner Izaki, passant à des endroits délicats et réalisant même des dessins imaginaires qui avaient le don d'être vraiment très agréables. Makise avait bien évidemment réalisé qu'il s'était mit à toucher son camarade mais... comment dire... l'envie était beaucoup trop forte. De un, Izaki avait une peau horriblement douce, de deux, il trouvait ça plutôt intéressant de toucher un gars comme le blond. Plus intouchable tu meurs après tous. Il se disait que pas beaucoup de personne avait pu avoir la chance - « horrible » vous disiez, hein !? - de se retrouver dans ce genre de situation. Et ce côté privilégié - même si c'était pas voulu par le principale concerné - lui faisait plaisir !
Ainsi les doigts continuèrent à rouler sur la peau, déclenchant par la même d'imperceptibles mouvements chez le blond. Makise déglutit bruyamment en pensant qu'il avait finit son examination du blond, tout y était passé, de la tête au bassin. Mais maintenant... il restait encore la zone inconnue, cachée sous les couvertures. Le gorille de Suzuran se déplaça légèrement, gardant sa main droite qui continuait de douces caresses sur le ventre du blond - décidément, il n'arrivait pas à s'arrêter - descendant doucement au niveau de la lisière du boxer, sa main gauche, elle, hésitante au-dessus du drap. Finalement il s'en saisit en serrant les dents, limite il imaginait la sueur dégouliner de son front. « Pitié, pourvu qu'Izaki se réveille pas ! Et pitié, surtout, qu'il n'ait rien ! », pensa Makise. Parce que c'était bien joli que le blond ait une peau attractive, mais ça ne faisait pas tout !
Makise était en effet loin d'être prêt à assumer d'avoir couché avec un mec - déjà que coucher tout cours... - et puis point primordial, si Izaki avait quoique ce soit, il serait mort au réveil de celui-ci. Impossible qu'Izaki laisse passer ça ! Surtout que vu que Makise n'avait strictement rien, ni douleur ni marques, ça pouvait possiblement signifier que le blond avait était... enfin c'était fait... bah, avait été le dominé quoi ! Et ça, impossible qu'il le pardonne à Makise. Ce dernier essayait de se rassurer en pensant qu'Izaki était un sacré gaillard et qu'il n'aurait jamais laissé l'alcool de Makise prendre le dessus sur lui, mais bon... peut-être que le blond avait bu lui aussi ! Bordel, ça pouvait nous faire faire des choses tellement stupides ce genre de boissons !
Makise prit une lente inspiration avant de descendre lentement le drap, ses yeux suivant attentivement l'avancé. Sous l'appréhension sa main s'était figée sur le ventre d'Izaki, appuyant de plus en plus fortement, ce qui déclencha des mouvements bien plus perceptibles chez le blond. Finalement le verdict fut... un soupir d'infini soulagement pour Makise ! Il ferma les yeux tout en baissant, détendu, sa tête. Mais la chute de tension fut tel chez le gorille qu'il en oublia sa réserve, et la discrétion fut d'ailleurs loin d'être au rendez-vous lorsqu'il réalisa l'irréparable. En effet, taper joyeusement la cuisse du blond n'était pas vraiment une bonne idée ! Et il le réalisa très rapidement, comme quoi un danger de mort éminent pouvait pousser la vivacité des hommes à leur extrême limite.
Il s'était figé sous sa bêtise, attendant pas franchement rassuré la sentence - peine de mort ? torture ? Dites lui, qu'il puisse respirer ! Il osa un coup d'œil vers le blond. Vision qui d'ailleurs ne le rassura pas du tout, à tel point qu'il se serait barré en courant s'il en avait eu le courage. Parce que bien sûr Izaki s'était réveillé. Un de ses avant-bras posé à plat sur le matelas lui avait permit de se redresser et de se maintenir, menaçant au possible, face au gorille. Son regard noir, qui ressortait d'autant plus par la blancheur qui l'entourait et qui était joliment accordé à l'obscurité de la pièce, le rendait encore plus inquiétant aux yeux de Makise. La main qui s'approcha avec des envies de meurtres compléta le tout et Makise voulut disparaître sur le champs.
Quand il vit la main assassine virer la sienne qui était restée - l'imbécile, aucun esprit de survie ! - sur le ventre du blond, il se dit que définitivement, son avenir était foutu. Puis ensuite il ne put que sentir la main s'agripper à sa veste, le rapprochant vraiment trop trop près d'Izaki.
-J'peux savoir ce que tu fous là ?
« Kowai », pensa Makise en pleurant intérieurement.
-Je... je-je-je... Roufgh, je vérifiais que tu n'avais rien !
Au haussement interrogatif des sourcils d'Izaki, il continua prudemment :
-Bah vu qu'on était dans le même lit, je me demandais si on avait pas... 'fin tu vois quoi !
Le blond en fronça les sourcils cette fois-ci, une lueur de surprise passant dans son regard pourtant profondément sombre.
- « Dans le même lit » ?
-Hum, j'étais juste à côté, là, quand tu m'as filé un coup et réveillé.
-... T'es somnambule ou quoi ? répliqua Izaki en prenant un air las mais toujours menaçant.
Makise n'eut pas le temps de répondre - de toute façon il ne savait rien de ces habitudes nocturne, et vu qu'il vivait seul... aaah ! - que le blond enchaina :
-Dans tous les cas tu dégages de mon lit et tu vas sur le canapé, là où j't'ai laissé, compris ?
-Euh oui oui, bien sûr!
Naaan ? Sérieux, il allait avoir la vie sauve !?
-Et si ça peut te rassurer il s'est strictement rien passé, et puis quoi encore !
Une goutte de sueur roula sur la tempe de Makise.
-Euh ouais, hum, j'me disais aussi, fit-il maladroitement.
-Et pour finir, ça..., déclara Izaki en montrant de sa main libre son corps découvert.
Makise rougit malgré lui et tenta du mieux qu'il pouvait de ne pas loucher. Comment faisait le blond pour être aussi attractif !? Et dire qu'il n'aimait même pas le corps des hommes ! … Izaki devait être une sorte d'hybride ! Hum, à coup sûr que c'était un truc comme ça.
-... tu oublies c'est clair ?
Makise fit un « Oui » solennel et sérieux de la tête. Et il sentit peu après la poigne du blond se détacher. Il le regarda de nouveau pour croiser son regard toujours sombre mais semble-t-il fatigué. … Ah, en faite c'était la paresse la raison de sa survie ? Le sourire qu'il vit s'étirer sur les lèvres du blond le surprit également.
-T'es con tu sais ? Sérieux qu'est-ce qu'un mec sexy comme moi pourrait avoir envie de faire avec un mec puceau comme toi ? J'initie à personne moi tu sais ? Abruti, imbécile, t'es bête, continuait Izaki, sa voix s'éteignant peu à peu alors qu'il se recouchait sur le matelas.
Il récupéra au passage la couverture et tourna le dos à Makise, fermant les yeux pour vite retourner chez sa copine Morphée, ne réalisant pas le moins du monde que le gorille était encore dans le lit.
Ah ? Alors en fait c'était le ridicule de ces propos qui l'avait sauvé ? Bordel mais faut savoir ! Il était perdu lui !
Mais n'empêche qu'il n'avait rien manqué des paroles du blond et qu'il était assez remonté. C'est vrai qu'Izaki avait de quoi se vanter mais quand même... il avait été pas mal vexé lui ! Et ce fut alors juste pour se venger, et aussi peut-être pour pouvoir un peu profiter de la situation, qu'il ne bougea pas du lit, se réinstallant tranquillement sous les couvertures à côté de son camarade déjà rendormi. Qui sait, le lendemain matin - enfin plutôt le réveil tardif - serait peut-être le déclencheur de nouvelles choses, différentes mais agréables. Sauf si bien sûr un certain blond gâchait le plaisir avant l'heure en l'étouffant sous l'oreiller !
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Question existentielle n°1 : Est-ce que Makise serait réellement aussi coincé face à un autre mec ? Hum, les filles le perturbent, mais les gars... ça doit être différent, non ?
Bon, pour une fois je trouve l'histoire assez cohérente, donc il n'y aura qu'une QE - je conserve le n° juste par nostalgie ^^ bah oui, parce que c'est la dernière histoire ! Mais je n'ai pas fini de poster sur ce fandom, il y aura une petite pause, mais d'ici 2/3 semaines je reviendrai ! Et vu que je suis vachement généreuse, je vous laisse choisir la fic (ou OS plutôt) que vous voudrez lire pour nos retrouvailles : alors soit Be mine [Tokaji-Izaki] (qui part un peu en vrille vu que mon cerveau est pas toujours très efficace), soit Étranges amours [Serizawa-Izaki-Genji] (hum... c'est long et en même temps limite PWP !). Faites vos choix ! À la prochaine.