Harry Potter et le chanson "le fou rire de benabar" n'appartiens pas
Des allées, des chants d'oiseaux. Un cortège de manteaux noirs.
Pourquoi. Le vent fouette mon visage. Mais je m'en fiche. Je ne suis pas moi-même. Je hais le noir. Cet air grave ne me ressemble pas. Je joue un rôle, un très mauvais rôle. Oui c'est ca, ce n'est pas réel c'est une pièce de théâtre, ou alors un cauchemar peut être. Mais non c'est la réalité.
Tu nous manquais déjà. Et ce n'était que le début
Je n'aurais jamais cru cela. Les mots seuls ne peuvent pas exprimer le manque que je ressens. Montre moi une dernière fois comment sourire j'ai oublié comment faire.
Les dorures de ton cercueil les honneurs, tu t'en fiche, tu t'en moques. Tu n'as jamais aimé ca. Tu les observe ses gens hypocrites qui chantent tes louages ? Foutaise n'es pas ?
Tu aurais détesté tout ca. Mais bon qui aime les enterrements. Maman est tout aussi inconsolable que moi. On a peut être été un peu dur avec elle tu ne crois pas ? Attends c'est moi qui viens de dire ca ? Un fou rire me gagne malgré moi contre moi, douloureux
Un fou-rire à un enterrement. Je m'en veux, je m'en veux vraiment
C'était nerveux sûrement. En tout cas ce n'était pas le moment.
Ce n'est pas quelque chose que l'on contrôle. Que l'on peut arrêter. Tante Muriel fait un hoquet indigné. Tu te rappelle les bombabouses un soir de noël ?
La tête quelle fait suffit à faire propager mon fou rire. Ce n'est pas de ma faute, c'est contagieux
Comme une traînée de poudreLe rire a enflammé le cortège
Tombé sur nous comme la foudreLe plus beau de tous les sacrilèges
C'est comme ca que tu voulais partir. Je le sais. Je le sens.
Nos larmes alors n'étaient plus des larmes de chagrin
Et ce n'était pas par pudeur si on cachait nos visages dans nos mains.
Il a fallut dix bonnes minutes pour tous nous calmer.
J'ai pleuré à ton enterrementJe n'avais pas le choix
Tu n'étais plus là comme avantPour rire avec moi