Note : J'essaye de revenir. Tout doucement. Donc voici 350 mots. J'ai un petit K en préparation. Tout doucement.. ;)

Disclaimer : Rien ne m'appartient :'(


Recueil Démoniaque


10. Les jeux


Ils avaient toujours privilégier le moment où ils se retrouvaient dans la chambre de l'un ou de l'autre pour jouer ensemble. À l'école primaire déjà – après l'incident Pokopen – Oga allait passer ses journées chez Furuichi. Ils économisaient (comprendre : Furuichi économisait et Oga détroussait ses adversaires) à deux pour se payer de nouveaux jeux. Leur genre préféré restait les jeux de combat, sans aucun doute.

C'était une sorte de pacte secret, de non-dit que tout le monde connaissait. Après une journée merdique, ils se retrouvaient entre eux pour jouer. Après un exam raté (comprendre : Furuichi boudait car il allait se faire disputer pendant qu'Oga supportait ses jérémiades) ? Ils rentraient dépenser leur énergie sur un jeu.

Au collège, ce fut la même rengaine. Quelquefois, Honoka s'amusait à jouer avec eux, dans le salon des Furuichi – Et partait en hurlant après sa mère quand elle se faisait battre ce qui amusait bien les deux garnements. Un peu plus tard, la fille de la famille décida que son frère n'en valait pas la peine et arrêta bien vite de jouer avec eux (Furuichi déclara à sa famille qu'elle avait « perdu son innocence » ce jour-ci, ce qui conduit à plusieurs malentendus et un mois de punition). Sans Honoka, c'était de nouveau les deux garçons dans des combats acharnés et sanglants, comme à la belle époque.

Oga commença pourtant à aimer d'autres genre de jeux – Mettre les adultes à ses pieds revêtir l'établissement de trous en plantant des délinquants dans les murs – pendant que Furuichi avait la tête plongée dans un cahier de cours derrière lui.

Au lycée, Oga changea de nouveau de style de jeu. Il avait acquis un style beaucoup plus adulte – Il jouait toujours avec Furuichi, toujours dans la chambre de l'un ou de l'autre.. Seulement, cette fois, chacun d'entre eux faisait bien attention à ce que Honoka ne traîne pas dans les parages, ou bien Hilda, ou autres. Non, c'était le genre de jeux qui se jouaient la nuit, dans le noir – Et qu'importe à quel point ils faisaient semblant la journée, tout deux savaient qu'ils pouvaient compter l'un sur l'autre.