Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi mais à la merveilleuse J. sans laquelle Harry Potter n'existerait pas. ( sauf certains d'entre eux )
Pairing : Draco / Harry ^^ ( vive le Drarry )
Rating : je ne sais pas pour l'instant mais je préviendrais si il y a besoin.
Cette fic commence pendant les vacances entre leur cinquième et sixième année, par contre, elle ne prends pas en compte le tome cinq en entier. Comme la mort de Sirius.
Dans cette fic, l'anniversaire de Draco qui devrais être le 5 juin et reporté au 20 août, même si j'aurais aimé garder la vrai date. Sinon ça ne collait pas avec l'histoire.
Aimer ou ne pas aimer, tel est la question...
Chapitre 1 : animagus...
- Draco, tu sais ce qu'il se passera dans une semaine, n'est-ce pas ?
- Oui, père.
- Et j'imagine que tu comprends aussi l'importance de cette cérémonie.
- Bien sûr père, je ferais selon la tradition. Je ne vous décevrai pas.
- Tu as intérêt, Draco, répondit durement son père avant de se lever et de quitter la pièce.
Draco attendit que son père ait passé la porte avant de s'autoriser à respirer de nouveau. Évidemment qu'il ne ferait pas honte à son père, il n'était pas idiot.
Il se releva avec un soupir, il avait beaucoup à faire et tout devait être absolument parfait. Il monta les escaliers du manoir Malfoy, rejoignit sa chambre qui se trouvait au troisième étage et s'y enferma. Se dirigeant vers la cheminée, il prit une poignée de poudre et la jeta dans l'âtre, colorant les chaudes flammes d'une couleur émeraude. Il y pénétra, se composa un visage complètement lisse de toute émotion et, après une grande inspiration, cria de manière intelligible et claire :
" Chemin de traverse "
oOo
Harry grogna, encore. Il s'ennuyait ferme. Cela faisait un mois et demi qu'il était au 12 Square Grimmaurd et il ne trouvait absolument rien à faire. Les quelques jours qu'il avait passés avec les Dursley avaient été proprement épouvantables et il avait accueilli sont arrivé au Square Grimmaurd avec une plaisir énorme, du moins, au début.
- Eh, qu'est-ce qu'il t'arrive, tu ne veux pas faire une bataille d'eau avec nous plutôt que de contempler bêtement cette fenêtre ? Ça fait des heures que tu es là !
- Non, je n'en ai pas très envie, Ron.
Ron se renfrogna et s'assit près de son meilleur ami.
- Harry, si tu avais un problème... Tu me le dirais n'est-ce pas ?
- Oui, bien sûr.
- Bien, alors... tu descends si... si t'as envie de nous rejoindre, hein ?
- Oui.
- Ok... euh... à plus.
Ron sortit de la chambre de Harry. Harry avait bien vu la gêne de son ami et il se sentait coupable de le faire sentir si mal. Il savait qu'il inquiétait ses amis, mais il ne savait pas comment faire pour arranger les choses. En effet, depuis qu'Harry était arrivé au Square Grimmaurd, il s'était enfermé dans sa chambre et ne parlait quasiment pas, en dehors de ses cours avec McGonagall, Lupin et Sirius. Mrs Weasley, Mr Weasley, Lupin, Ron, Hermione, les jumeaux, Tonks et Sirius, s'étaient relayés toute le mois et demi pour aller voir ce qu'il avait, mais personne n'avait eu de réponse. Il faut dire qu'Harry lui-même ne savait pas pourquoi il n'avait ni avant de parler, ni envie de voir ou de faire quoi que ce soit. En fait... il ne savait pas non plus ce qu'il voulait. Parfois, il avait l'impression que personne le comprenait, pourtant, il avait bien conscience de ne pas faire d'effort au niveau de la communication. Il soupira. Encore.
Harry se leva, ferma la porte à clé et y jeta un sort avant de s'asseoir en tailleur sur son lit. Les mains sur les genoux, il ferma les yeux et se concentra. Sa respiration ralentit et sa tête se vida de toutes pensées, ne se concentrant que sur une chose. Sa forme animale. Peu à peu, il se sentit envahi par la chaleur familière lui annonçant que la transformation avait commencé.
Quand il ouvrit les yeux, sa vision avait changé, elle était devenue plus nette, plus perçante, comme si que rien dans la pièce, même le plus infime des détails ne pouvait lui échapper. Les sons étaient plus clairs aussi. Tous ses sens étaient décuplés et il se sentait mieux.
Ce mois et demi avait été très intense pour lui, très fatiguant aussi. Remus et Sirius ne l'avaient pas lâché depuis le jour ou McGonagall, un peu avant les vacances, leur avait dit qu'Harry avait peu être le potentiel de devenir animagus. Même si les cours avaient été durs et qu'Harry avait plusieurs fois pensé à se pendre quand les leçons - qui durait parfois des heures - étaient trop fatiguant, il était plutôt content, intérieurement. En général, ceux qui s'entraînaient à être animagus prenaient des années à apprendre, mais lui, avait eu droit à un apprentissage accéléré avec trois professeurs hyper exigeant qui le faisaient travailler du matin au soir.
Il se dandina un instant sur le lit devenu trop grand pour sa taille, avant de déployer ses larges ailes et de prendre son envol et de sortir par la fenêtre toujours ouverte.
Vite et haute. Toujours plus haut. Il battit furieusement des ailes avant de se laisser aller au vent. La nuit allait tomber et le ciel était rosé. McGonagall lui avait dit d'être prudent, elle lui avait répété des tas de fois cette semaine qu'il n'était pas encore prêt à voler, mais Harry était têtu, c'était bien connu. Voler sans balai... Quoi de plus excitant ? Non, il ne voyait pas. Tout simplement parce que ça n'existait pas.
Il survola le quartier en direction de l'horizon. Il n'était pas idiot, il n'irait pas trop loin étant donner que malgré ses prorogés fulgurant, il n'était qu'apprenti. Mais il voulait survoler la ville de nuit, c'était la plus belle chose au monde - après le vol sans balai. Le ciel était tout simplement magnifique. Sentant des démangeaisons au niveau de son aile gauche - qui était plus instable que l'autre -, Harry se résigna à faire demi-tour et à retourner dans sa chambre. Mais quand il se posa de nouveau sur son lit, il y eut la surprise de voir que Sirius était assis sur la chaise en face de son bureau et qu'il semblait l'attendre, le visage inexpressif.
Harry se posa et se concentra pour se transformer à nouveau. La re transformation humaine était beaucoup plus compliqué et beaucoup plus douloureux physiquement. Grimaçant, il s'assit sur son lit et attendit la remontrance de son parrain... qui ne vint jamais.
- Je savais que tu n'écoutais pas McGonagall quand elle te disait de ne pas prendre de tels risque. À ta place, j'aurais fait la même chose, de toute façon.
Harry attendit qu'il dise quelque chose, ou qu'au moins il explique la raison de sa venue, mais rien ne vint plus briser le silence. Il décida alors de le faire lui-même.
- Comment as-tu fais pour entrer ? J'avais fermé à clé et y avait jeté un sort.
- Je connais plus de sort que toi, Harry, même si j'admets que tu en connais un bon nombre. Et puis, il n'y a pas que les sorts et les clés pour ouvrir une porte, tu sais, dit-il avec un sourire mystérieux.
- Comment ça ? interrogea Harry, perplexe.
- Ce n'est pas la raison pour laquelle je suis là, Harry.
- Et bien, je t'écoute.
- Voilà. Il y aura un événement la semaine prochaine auquel je voulais, comment dire, m'inviter et je pensais que tu aimerais peu être venir avec moi.
- Un événement ? De quel genre ?
- Un événement très spécial... Un événement que l'on ne peut voir qu'une seule fois dans une vie.
- Mais dis moi de quoi il s'agit, enfin ! s'énerva Harry.
Sirius le regarda un instant, les yeux brillants, se mordant la lèvre inférieure. Quand il n'en put plus, il éclata de rire, le visage rouge. Quand il réussit enfin à respirer correctement, il quitta la pièce sous les cris outrés de son filleul.