On dira que je contourne mes propres principes, du fait que cela n'a rien à voir avec mes autres histoires.
1. Disclaimer: Les personnages ne m'appartiennent absolument pas. Et je ne les revendique pas à J.R.R. Tolkien, son univers est bien trop compliqué pour moi !
2. A savoir : C'est un premier essai pour moi sur cet univers. Et je ne suis vraiment pas à l'aise sur ce fandom. On peut dire que c'est uniquement de la faute (ou grâce à, vous me direz ça à la fin de ce chapitre) à Gokash, cette sociopathe en puissance. Il s'agit donc pour le moment plus de jouer avec les personnages pour les avoir en main qu'autre chose.
J'ai choisi de mettre les trémas sur tous les prénoms même si certains prônent le contraire.
3. La publication : J'envisage pour le moment de poster une fois par semaine (il y a déjà 10 parties d'écrites) mais comme c'est un essai, j'attends de voir si cet écrit trouve des adeptes pour vraiment décider si je continue à l'écrire/ poster.
Partie 1
Le palais était sombre à cette heure avancée, pourtant les bruits qui s'échappaient de la porte en bois précieux au fond du couloir, aurait pu guider n'importe quel quidam venu éteindre ses insomnies dans les couloirs désertés.
Le roi sous la montagne pressa le pas et son ombre décalquée sur les tentures outremer par les nombreuses torches, se mit à filer à toute vitesse vers la porte en question. Il secoua la tête face au vacarme qui aurait pu faire trembler les os du vieux Smaug.
Les lumières vacillantes formaient la seule haie d'honneur à laquelle il aurait droit ce soir. A cette heure où il laissait ses royales fonctions derrière les portes de pierre de son bureau pour redevenir le frère et l'oncle.
Le nain éméché qui se tenait devant la porte sculptée eut un sursaut en voyant Thorïn se présenter à lui. Il se redressa avec peine et lui ouvrit obséquieusement la porte avant de replonger le nez dans sa bière.
Trois années s'étaient écoulées depuis que la Montagne leur avait été rendue par la mort inopinée du sinistre ver. Un douzième de leur trésor avait été le prix de leur retour. C'était à la fois peu, et énorme pour la cupidité naturelle des nains. Il avait fallu que Gandalf et leur brave cambrioleur arrache chacune des pièces de cette rançon à son esprit aveuglé par tous ces joyaux.
Depuis, le royaume d'Erebor reconstruisait sa splendeur d'antan. Ils en étaient encore loin mais les nains étaient opiniâtres et surtout, Aulë les avait dotés d'un nombre insolent d'années à écouler.
Le jour où son digne héritier ceindrait sa couronne d'or était encore bien lointain. Et il espérait doter celui-ci d'un royaume plus florissant même que celui dont il avait été dépossédé.
Il cligna des yeux quand la clarté brûlante de la salle atteignit sa rétine. Il lui fallut quelques instants pour repérer ses neveux qui partageaient une bière avec leurs anciens compagnons d'aventure.
Dwalïn laissa échapper un rire rauque quand Kili reposa sa chope vide dans un bruit sonore.
Thorïn se demanda si l'un des nains présent était encore capable de lui adresser un récapitulatif des liquides ingurgités de cette façon par ses neveux.
Ce soir, Kili fêtait ses quatre-vingts ans. Aux yeux de la loi naine, il atteignait enfin sa majorité. Les nains vivaient en moyenne deux cent cinquante ans, ce qui expliquait la durée affligeante de leur adolescence. Thorïn se demandait si son plus jeune neveu deviendrait enfin responsable et raisonnable. Un regard à Fili, qui balbutiait quelques propos sans doute dépourvus du moindre intérêt au décolleté d'une naine, le dissuada de fonder trop d'espoirs en Kili.
En s'avançant vers ses anciens compagnons, il sonda la salle de son regard clair. Il y avait là une centaine de nains venus pour célébrer l'anniversaire de Kili. C'était peu, surtout pour un nain appartenant à la maison de Durin. Mais l'archer en avait décidé ainsi plusieurs mois plus tôt. Il avait également refusé de sacrifier à la tradition selon laquelle les réceptions données pour les anniversaires des membres de la famille royale avaient lieu dans la Grande Salle des Réjouissances. De la même façon, il avait décliné l'offre de son oncle de couvrir les frais de la soirée.
La petite sauterie avait donc lieu dans une salle quelconque et oubliée du palais, sur la cassette du nain brun. Thorïn aurait pu se sentir agacé mais c'étaient là les manières de son jeune neveu. Kili était aussi farouche que Fili était attaché à ses devoirs d'héritier.
Non, ce qui l'avait mis hors-de-lui avait été le refus catégorique de Kili de voir le roi sous la Montagne assister à son anniversaire.
Dís avait été chargée de la commission. Elle avait toujours été la seule à être capable de se sortir sans dommage des colères épouvantables de son frère. Il avait fallu un bureau renversé et deux encriers brisés avant que Thorïn se sente capable d'écouter sa sœur jusqu'au bout.
Ainsi donc, Kili refusait la présence du roi d'Erébor mais réclamait la présence de son oncle.
Thorïn se présentait donc, tardivement, la tête nue, vêtue d'une simple tunique de lin.
Ses compagnons s'inclinèrent bien bas en l'étourdissant des formules d'usage quand il atteignit enfin la tablée. Kili se contenta de porter une nouvelle chope à ses lèvres en surveillant par-dessus celle-ci. Le nain couronné força ses muscles à se relâcher devant cette manifestation marquée d'insolence.
L'archer cherchait à déterminer qui se présentait ainsi à lui. Etait-ce son roi qui tirerait sans attendre Orcrist, son épée subtilisée aux trolls, pour lui arracher sa soumission ou bien son oncle qui se contenterait d'un regard noir ?
Thorïn se contenta d'observer les muscles de la gorge rasée de son neveu se tendre pour permettre à celui-ci de récupérer les dernières gouttes de sa bière.
—Kili, salua-t-il finalement.
Il put se féliciter de sa sagesse quand les yeux bruns pétillèrent et que son neveu inclina la tête en signe de respect.
—Ne penses-tu pas que cette majorité toute neuve mériterait d'être accompagnée d'un discernement de bon ton ?
Les sourcils du plus jeune se froncèrent et son regard prit cette teinte sauvage qu'il abordait si souvent.
—Mais ce n'est pas là le lieu de ce genre de considération, reprit Thorïn sans attendre en posant une main large sur l'épaule de son vis-à-vis.
Il sentit les muscles se tendre sous sa poigne avant de se résigner. Dans le même temps, il prit note de parler à Dís de la maigreur nouvelle de son fils qu'il sentait jusque dans la façon dont l'angle de l'omoplate heurtait ses doigts.
—Mon oncle, nul doute que dés que Fili sera apte à recevoir ces épanchements de sagesse de votre personne, il en tirera de grands enseignements, sourit le plus jeune avant de s'échapper d'une volte pour rejoindre ses invités.
Fili suivit la silhouette svelte de son frère d'un regard embué avant de se tourner vers son oncle pour lui offrir un sourire alcoolisé et franc.
Le roi décida que rien de bon ne pourrait être tiré de son héritier cette nuit et le laissa poursuivre sa cour enivrée.
Il se glissa aux côtés de leur petit hobbit revenu de la Comté pour l'occasion.
—Roi sous la montagne, s'inclina bien bas le cambrioleur, puisse votre barbe toujours pousser longue et drue.
—Bilbo, je suis bien aise de vous voir parmi nous. Auriez-vous été tiré de votre trou par quelque aventure ?
Il rit de bon cœur devant la gêne de son ami. Le jeune hobbit ne serait revenu sous leur montagne pour aucun d'entre eux, il avait même esquivé avec aplomb le couronnement de Thorïn mais il avait fait le déplacement sans hésiter un seul instant quand l'anniversaire de Kili avait été annoncé. Les plus jeunes membres de leur équipée avait développé une étrange connexion lors de leur voyage.
Il posa sa main baguée sur la tête bouclée avec bienveillance. Il eut le plaisir de voir les joues du hobbit s'empourprer davantage. En regardant par-dessus la tête de la petite créature, il vit le regard interrogateur de Balïn posé sur lui.
Il répondit par la négative à la question qu'il devinait. Avant même la fin de leur aventure, il avait décelé l'inclinaison du hobbit pour sa personne. Et s'il devait avouer que le hobbit était une délicieuse petite créature qu'il aurait vu tout à fait à sa place parmi les coussins de plumes de son lit, il n'aurait rien pu lui offrir de plus. Il estimait trop le cambrioleur qui lui avait offert un royaume et son cœur pour le condamner à une vie dans l'ombre.
Et comment aurait-il pu le laisser s'étioler à ses côtés alors que lui-même avait encore de nombreuses années à parcourir les couloirs de sa montagne ? Bilbo, de cent-quarante-cinq ans son cadet aurait vu ses cheveux blanchir et ses mains trembler avant que Thorïn ne ressente le besoin de ranger Orcrist.
Alors il n'était que pure tendresse quand il chahutait ainsi son petit cambrioleur. Et il avait stipulé à ses neveux qu'il devrait en être de même pour eux quand il avait vu l'intérêt de Fili piqué face à l'adorable complicité qui liait son frère et le hobbit.
Il ne leur avait évidemment pas exposé les faits de cette façon. L'orgueil des Durin n'aurait pas supporté qu'il se mette ainsi entre eux et leur nouveau centre d'intérêt. Il les avait simplement mis en garde contre les longues années de solitude qui les attendraient s'il confiait leur cœur à un compagnon trop vite disparu. Aussi entêtés et sanguins que pouvaient être ses neveux, ils avaient dû se rendre à l'évidence.
Une fois le hobbit réfugié auprès du placide Bombur, il se laissa bercer par le brouhaha ambiant. Il manqua de sursauter quand Dís le rejoint.
—Mon frère, soupira-t-elle avec amusement.
Il observa un instant sa mise et les turquoises qu'elle avait tressé dans ses cheveux, cela le ramena à sa principale préoccupation, mais il surprit le regard gentiment réprobateur qu'elle lui adressait.
Les yeux de sa sœur rivalisaient de profondeur avec les plus beaux saphirs alors que les siens se contentaient de la teinte froide des aigues-marine.
Il suivit son regard pour tomber sur Bilbo qui le dévisageait timidement.
—Dís, toi comme moi savons que-
—Justement, Thorïn, le problème réside dans le fait que seul toi et moi savons que tu ne peux lui offrir ce à quoi il aspire.
Le roi se pinça l'arrête du nez et expira longuement. Il lui fallait prendre cette décision qu'il avait tant repoussé.
—Gandalf est mon obligé de par les richesses dont nous avons jalonné son retour, je lui demanderai de tenir le Hobbit à l'égard de nous désormais, conclut-il.
—Oh… Thorïn, le cajola-t-elle en avisant son air contrarié. Il mérite de trouver une petite hobbite qui lui conviendra dans sa Comté au lieu de courir après un roi qui ne s'est jamais retourné pour attendre qui que ce soit.
Il émit un grognement peu encourageant en réponse. La naine se rapprocha de lui, peu décidée à laisser passer une occasion de pousser le ténébreux Thorïn Oakenshield dans ses retranchements.
—Tu peux grommeler tout ton soûl mon frère, tu ne peux dissimuler le fait qu'à presque deux cents ans, ta sœur est toujours responsable de la réalisation de tes tresses, fredonna-t-elle à son oreille en profitant de l'occasion pour défaire habilement la tresse la plus proche d'elle.
Elle coinça l'attache métallique entre ses dents le temps de refaire la tresse qui encadrait le côté droit du visage de son frère.
—Parlons-en justement… marmonna enfin Thorïn en posant son regard sur Kili qui se trouvait à nouveau aux côtés de son frère. Tu sais comme moi que ton fils devra aborder sa marque de majorité à partir de maintenant…
Dís laissa échapper un petit bruit d'encouragement.
—Il semble acquis qu'il continuera à refuser de laisser pousser sa barbe.
La naine laissa échapper un petit gloussement.
—Il va falloir qu'il désigne la personne qui lui fera sa tresse de majorité.
—C'est donc ça qui te tracasse, badina sa sœur. Mais si je ne m'abuse, continua-t-elle en glissant ses deux mains dans la chevelure ondulée de son frère qui recula sous l'affront, je ne sens plus la tienne.
—Je suis roi, opposa Thorïn, celles-ci me suffisent.
Il caressa ses deux longues tresses serties de mithril. Dís pencha la tête, les yeux pétillants de malice.
—Comment s'appelait-elle déjà ? Allons mon roi, rappelez à la mémoire de votre sœur le nom de cette charmante naine qui avait obtenu le droit de tresser le fier descendant de Durin en échange d'un baiser.
—Dís, gronda-t-il d'une voix qui n'avait plus rien de joueuse.
Sa colère ne passa pas inaperçue puisqu'un instant plus tard, Kili se tenait devant sa mère. Il s'inclina devant elle jusqu'à ce que les pointes de ses longues mèches effleurent les genoux de celle-ci.
—Mère, murmura-t-il en saisissant ses mains pour y déposer un baiser, veuillez m'excusez un instant. Si Fili était encore apte à agiter les deux neurones qui dirigent son bon sens, nul doute qu'il estimerait venu le temps de rejoindre ses quartiers. Laissez-moi le raccompagner avant que je ne revienne vous tenir compagnie.
Le jeune nain s'inclina à nouveau avant de rejoindre Dori qui soutenait avec patience l'héritier du trône. Fili soupira de contentement en se laissant glisser contre le flanc de son frère. Kili lui murmura de joyeux non-sens à l'oreille, faisant s'agiter les naines encore présentes à cette heure avancée.
Ils disparurent rapidement, laissant le roi d'Erebor maugréer contre les minauderies dignes d'elfes maniérés. A l'inverse, Dís se redressa un peu plus sur son banc, fière à l'extrême de pouvoir revendiquer le nain brun si élégant comme son fils. En ce qui concernait le deuxième, pour ce soir, elle le laissait être simplement le digne neveu de son oncle.
—Comment pouvez-vous être si mauvais joueur, mon bon roi ? le taquina-t-elle encore. Comment peux-tu nier l'efficacité de sa technique ? Elles sont toutes là à attendre son retour. Regarde-les s'aligner sur son chemin, vois les corsages se délacer.
—Suffit, Dís ! claqua-t-il. Tu es leur mère ! Cesse de dire ce genre de choses !
Les mots s'échappaient de la gorge de Thorïn avec un grondement de tonnerre.
—Allons bon, quelle mère serais-je si je ne lui souhaitais pas de se marier avec une naine ? Ose me dire que tu arrives à ignorer la valse des amants et des maîtresses dans l'aile réservée à la famille royale ? Dis-le moi, Thorïn, que tu arrives encore à les considérer comme les enfants qu'ils devraient être, après ce que vous avez accompli ensembles ?
Le ton n'avait plus rien d'espiègle et le roi sous la Montagne comprit qu'un barrage venait de céder. Les yeux de sa sœur brillaient et il se sentit épinglé comme une lame de mithril sous le marteau du forgeron. Mais cette soirée était dédiée à la fête et à l'amusement alors Thorïn ploya la nuque et se permit d'utiliser sa pinte vide comme excuse pour s'éclipser.
—Foutues bonnes femmes, grommela Dwalïn en remplissant la chope de son roi.
Thorïn aurait sans doute pris cela comme une insulte de la part de quelqu'un d'autre mais il connaissait l'affection que le guerrier portait à sa sœur. Bilbo aurait sans doute même qualifié cela de compliment venant du farouche guerrier.
A cette pensée, Thorïn se permit un regard circulaire à la recherche du Hobbit. Celui-ci semblait avoir disparu de la pièce. Il siffla entre ses dents contre la légendaire capacité de faufilage des semi-hommes. Il espérait simplement que Bilbo avait retenu le chemin pour se rendre aux appartements mis à sa disposition.
En réalité, le hobbit qui s'était contenté d'une demi-chope de bière avait fini par s'inquiéter de la disparition de Kili. Avec l'aide de Balïn il avait fini par mémoriser suffisamment d'éléments d'architecture des couloirs interminables d'Erebor pour savoir que déposer Fili dans son lit aurait dû être l'histoire de cinq minutes.
Estimant être la seule personne de la salle à être encore capable de partir à la recherche des deux frères, il avait pris la direction des appartements de la famille royale. Arrivé devant les grandes portes, il hésita un instant, se balançant d'un pied sur l'autre avant de se décider à coller son oreille contre la pierre froide. En entendant la voix bafouillante de Fili, il estima que les deux frères étaient parvenus à bon port et que cela poserait sans doute peu de problèmes si Kili décidait finalement de rester au chevet de son frère. Il se figea néanmoins quand des bruits de lutte lui parvinrent de la porte close.
Maudissant les nains pour leur incroyable et inénarrable aptitude à se fourrer dans les ennuis, il poussa doucement le battant avant de glisser sa tête à l'intérieur du vestibule. A tâtons, il progressa vers la pièce dont provenaient les bruits de lutte. Arrivé à la porte des appartements personnels des jeunes nains, il osa un coup d'œil à l'intérieur. Et ce qu'il y vit manqua de lui faire perdre son flegme à lui, qui avait affronté le vicieux Gollum et survécu à la bataille des cinq armées.
Kili était allongé parmi les oreillers de plume de Fili. Ses cheveux étaient étalés autour de sa tête à l'expression crispée. Le plus vieux était assis à califourchon sur lui et lui tenait les deux poignets dans une étreinte ferme malgré son ivresse manifeste.
Bilbo ferma les yeux et entama une retraite aussi rapide que possible quand il vit l'héritier d'Erebor se baisser pour embrasser son cadet.
Essoufflé et rouge comme un champ de coquelicot à la belle saison, Bilbo s'enfuit des appartements royaux.
Il rata le soupir rageur de Kili qui retourna la situation d'un coup de bassin agile. Assis sur le ventre de son frère, il siffla :
—Bon sang, tu es un tel cochon, Fili.
Il eut la surprise de voir son frère lui retourner un sourire absolument débile avant de sombrer dans un sommeil profond. Il hésita un bref instant avant de baisser le poing avec lequel il s'apprêtait à cueillir la mâchoire du blond.
—La seule raison pour laquelle je ne te frappe pas est que tu seras bien malheureux de te souvenir de ça à ton réveil, chuchota-t-il à son frère endormi avec un petit rire.
Il se débarrassa de sa chemise avant de se glisser aux côtés de son frère. Avec un soupir de contentement, il se blottit contre le flanc de son frère et s'endormit, oubliant que quelques mètres plus loin, il était encore le roi de la fête.
Alors ?
Des idées sur ce qu'il va se passer dans le tout prochain chapitre ?
Et puisque je ne l'ai indiqué nulle part, à ton avis, lecteur de mon coeur, quel(s) est(sont) le(s) couple(s) déjà en place ou à venir dans cette histoire ?
Si tu trouves, tu gagnes le panier garni !
Gros bisou sur ta tête chevelue !