Et voilà un second chapitre tout chaud tout beau !
Je vais essayer d'être plus régulière pour la suite…
J'espère qu'il vous plaira en tout cas ) !

Paring : On change pas des citrons qui gagnent.
Rating : M (alors, impatients ?) x) !
Disclaimer : One Piece est toujours la propriété exclusive de maitre Oda et cette histoire est à moi.

Mots restant à placer : Tapis, frénétique, palmier, gland, ponton, carioca, agrumes, canette, déboussolé, gifle, drap, pelle à tarte, sperme, mouillé, température.

Chapitre 4 :

Qu'est-ce qui faisait qu'on aimait quelqu'un ? Est-ce que ça pouvait partir comme ça venait ? Sans explication ?

Ça lui trottait dans la tête, juste comme ça, parce c'était là et que c'était fait pour donner la migraine.

« _ YOhohohoho ! Luffy-san nous sommes là ! S'écria une voix caractéristique derrière eux.

_ Ah ! Voilà Brook et Zoro ! » S'exclama en retour Chopper en agitant sa petite patte en l'air.

Évidemment, sans la soudaine préoccupation du squelette pour les problèmes d'orientation du végétal marin, jamais l'algue n'aurait pu les retrouver de la journée.

Sanji poussa un soupir. Il était fatigué de penser à tout ça en boucle. Est-ce qu'on ne pouvait pas lui accorder une pause ?

Le droit de s'allonger là sur le sable et de tout oublier ?

Mais au loin le marimo arrivait vers eux les mains dans les poches et une expression partagée dans les yeux qui ne lui rappelait que trop bien qu'il n'avait nul par où fuir et que même s'enterrer ici sous six mètres de sables ne lui permettrait d'échapper ni à ses responsabilités ni à ces deux orbes mordorés.

« _ Zoooooooooorooooooooo ! Hurla soudain Luffy le visage baigné de larmes et l'unique bâton (parfaitement nettoyé de toute nourriture) de brochette au poulpe que lui avait auparavant acheté Sanji encore dans la bouche. Zoorooo s'il te plait il faut que tu convainques Sanjiiii, il va me laisser mourir de faim ! Fais lui un câlin je t'en supplie qu'il arrête d'être grognon. »

Le blond sursauta et rougit violemment en entendant son capitaine, il jeta un regard vers Astrid qui regardait le petit brun d'un air perplexe puis vers le vert dont le petit sourire en coin lui chatouilla le ventre.

« _ J'ai pas le choix alors. Ordre du capitaine.

_ Quoi ?! Ordre du capitaine quand ça t'arrange, ne m'approche pas sal… »

Mais le blond n'eut pas le temps d'échapper à l'étreinte violente du sabreur qui vient nicher son visage dans son cou, heureusement du côté qu'Astrid ne pouvait pas voir, et y embrasser chastement la peau tendre.

« _ Qu'.. qu'est-ce qu…

_ Désolé… Souffla Zoro à son oreille avant de se reculer pour lui renvoyer un sourire éclatant.

_ Eh…? Qu'est-ce que t'as dit ? » Murmura le blond les yeux ronds.

Avait-il bien entendu ? Zoro venait-il bien de s'excuser ? Mais de s'excuser pour quoi exactement, tout ? Simplement de ce baiser volé ?

« _ Allez fais pas le con blondinet, t'as entendu non ? Son sourire se fit presque tendre alors qu'une des grandes mains tannées vint ébouriffer ses cheveux. Le capitaine meurt de faim et c'est ton boulot de lui trouver à manger non ? »

XxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxX

« _ Hey… c'est normal la commande d'une tonne de crâne humain en plastique ? Interrogea le charpentier perplexe.

_ Des crânes humainnnns ?

_ Y a précisé en ''plastique'' bro…

_ Ah je crois que c'est le capitaine qui souhaite recréer son parcours-aventure d'hier sur le Sunny. » Sourit l'archéologue en rien déstabilisée.

Les deux autres la regardèrent incrédules.

« _ Pas sûr que ça plaise beaucoup à Nami-Neechan…

_ Parce que tu comptes vraiment les acheter !? » S'horrifiait le long nez.

XxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxX

Mais quel crétin. Il s'était fait avoir comme un bleu.

Sanji jeta un regard noir à Luffy qui communiquait uniquement par voyelle (combien de fois lui avait-il dit d'arrêter de parler la bouche pleine ?) avec Brook un poulet entier entre les mains… et entre les dents surtout. Au moins il n'avait plus à entendre les jérémiades de ce sale goinfre.

« _ Hum… Sanji-san ? Pourquoi est-ce que votre ami a parlé « d'ordre du capitaine » tout à l'heure ? » Interrogea Astrid un œil inquiet toujours plus ou moins fixés sur le sabreur.

Le blond suivit vaguement son regard et posa un œil blasé sur son ex-amant apparemment en pleine réflexion et la peluche vivante qui rebondissait sur place d'excitation. Tous deux se tenait devant le panneau explicatif d'un concours de tractions.

De là se posait la question de savoir pourquoi c'était plus Chopper que le marimo qui semblait heureux de participer à ce genre de compétition.

« _ Aucune idée. C'est deux là on deux ans d'âge mental. Il pense former une sorte de gang de la viande dont Luffy serait le capitaine.

_ Oh… je vois. »

Putain mais comment avait-elle gobé cette connerie ? Sa naïveté était tellement adorable, et si ce n'était pas pour Nami-swan jamais il n'aurait pu mentir à une telle créature.

En face boule de poile et boule de mousse semblaient être arrivées à un accord, puisque la première tendit un petit étui à la seconde qui l'accepta avant de se diriger vers la table des inscriptions.

Chopper revint vers eux tout sourire en leur expliquant que le concours commencerait dans cinq minutes et ne devrait normalement pas durer plus longtemps.

« _ Comment ça ? Demanda la blonde.

_ Et bien… en fait le prix du concours est un livre de médecine alors les autres candidats ne… ressemblent pas beaucoup à Zoro… d'ailleurs la seule règle pour participer est de présenter un pris reçu dans un domaine scientifique quelconque ou bien de porter des lunettes. C'est un concours sportif intellectuel. »

Le cuisinier fut pris d'un fou rire incontrôlable en imaginant Zoro au milieu des autres candidats, les petites lunettes de Chopper sur le nez.

« _ C'est quoi cette règle débile ? Si les lunettes rendaient intelligent ça ferait longtemps qu'on en aurait scotché une paire à la tête de Luffy ! Articula-t-il difficilement entre deux rires. Et puis depuis quand le marimo offre comme ça son aide par charité ?

_ Roh, c'est mesquin ça, Zoro peut-être très serviable des fois ! Tenta de le défendre le petit médecin.

_ C'est ça, contre la clef d'une cave pleine de rhum à la rigueur ! Allez qu'est-ce que tu lui as promis en échange de ton bouquin ? »

Le plus jeune membre de leur équipage détourna les yeux incapables de mentir.

« _ Il a dit que ça devait rester un secret... »

Sanji haussa un sourcil mais n'insista pas.

« _ Bien mesdames et messieurs, bienvenue à la 42ème éditions de notre concours de l'intellectuel musclé… »

« _ Oii ! Les copains regardez il y a une taupe qui parle dans le micro ! Vous croyez que je pourrais l'apprivoiser et lui apprendre des tours ?

_ C'est un humain Luffy ! Ça ne s'apprivoise pas les humains !

_ Non Chopper, Luffy a raison, ça c'est une taupe.

_ Ouah ! Sanji-san, vous avez de superbes bons yeux ! Je serais incapable de le savoir d'ici moi !

_ AAAAAASTRID-CHWAAAN~~~~

_ Yohoho, peut-être que j'arriverais à l'attraper en m'approchant furtivement derrière elle. Elle ne devrait pas prendre peur en sentant l'odeur d'un cadavre YOHOHO !

_ VOUS ÊTES COMPLÈTEMENT MALADES ! »

« _ Et aujourd'hui nous avons la chance d'avoir avec nous le gagnant de la précédente édition et détenteur du record à battre, qui est quand même de 10 tractions en 26 minutes et 40 secondes et avec seulement une pose, rappelons-le ! Quelle performance, quelle prestation ce jour-là ! Henry, ces chiffres, c'était quand même incroyable, dîtes nous… comment est-ce que vous avez tenu aussi longtemps ? »

« _ Oh regardez à côté de lui Sanji-san on dirait qu'il y en a un deuxième !

_ Hum… je ne suis pas sûr, ça ressemble plus à une de ces souris indiennes là…

_ Oh et ça se mange tu crois ?

_ Avec les bonnes épices je devrais pouvoir en faire quelque chose…

_ Yohoho peut-être qu'on pourrait construire un piège comme celui pour Luffy-san qui est dans la cuisine mais avec du fromage à la place du gigot ?

_ LE NOM C'EST COCHON D'INDE ! ET ÇA NE MANGE PAS DE FROMAGE ! ET… Oh et puis peu importe… »

« _ Et bien Michel ? Entre nous ce n'est pas tellement un secret. Je me suis entrainé voilà tout ! Presque dix minutes tous les jours pendant une semaine ! Et vraiment la différence était là, je n'étais pas encore essoufflé à la deuxième traction et à mon unique pause après la cinquième je sentais que j'allais encore avoir l'incroyable force de doubler ce chiffre ! »

« _ Ouah… c'est plutôt pas mal pour un rongeur. »

« _ C'est impressionnant Henry ! Voyons si aujourd'hui un de ces brillants cerveaux sera capable de s'approcher de votre record ! Avez-vous un favori parmi nos candidats cette année ?
_ Eh bien, les quatre sont d'imminents scientifiques n'est-ce pas ? Mais j'ai suivi le travail d'interprétation du chant des grenouilles du DrBrekekex(1) avec beaucoup d'intérêt ! Et je parierais bien sur lui !
_ Ah ! Attendez, pas si vite, un communiqué m'informe d'un cinquième participant… un certain Docteur Marimo, ce nom vous évoque-t-il quelque chose Henry ?
_ Non, du tout Michel, docteur en quoi avez-vous dit ?
_ Ce n'est pas précisé sur la feuille, mais apparemment il porterait des lunettes alors… »

« _ « Docteur Marimo » ? Il s'est grillé la pelouse où quoi ! S'exclama Sanji une nouvelle fois plié en deux. Vla le docteur, Marimo ne sait même comment faire correctement une adition !

_ Ah voilà les participants. Intervint Astrid en désignant les cinq « docteurs » se positionnant chacun devant une barre de traction suspendue au-dessus du sable.

« _ Eh voilà, le suspens touche à sa fin ! Voyons voir à quoi ressemble donc ce cinquième partici…. OUUUUAh !
_ Michel… vous… vous êtes sûr que cet homme est bien docteur ?
_ Eh bien… regardez par vous-même Henry… cet homme porte pourtant bien des lunettes ! »

« _ Putain et le pire c'est que ça lui va bien… » Souffla le blond en se mordant la lèvre.

« _ C'est incroyable Michel… je ne sais pas quoi en pensez… est-ce que c'est un costume qu'il porterait pour impressionner ses adversaires ? »

« _ Ehhh ? Zoro est déguisé ? Intervint Luffy.

_ Je ne sais pas, si c'est le cas je n'ai jamais remarqué ! » Répondit Astrid à qui le bon sens faisait apparemment autant défaut qu'au capitaine des Mugiwaras.

XxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxX

« _ Ehhhh ça y est c'est parti Henry, l'arbitre a donné le départ et tous sont déjà en train de sauter le plus haut possible pour atteindre la barre.
_ Et oui, Michel c'est vrai que c'est une partie tout aussi difficile que la traction en elle-même puisque la barre est quand même située à… Ahhhhh Michel mais qu'est-ce qu'il faiit !?
_ Je… Je ne sais pas… le panneau d'arbitrage annonce déjà 30 tractions en moins d'une minute…
_ Mais... mais c'est impossible ! »

« _ Yohoho… on dirait bien que les autres participant ont déjà abandonné… »

XxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxX

La rousse sourit en sortant du restaurant le plus chic de l'hôtel où le directeur lui avait grassement offert le repas à l'œil et la promesse d'une visite en avant-première à l'exposition de demain. Ça avait été bien plus facile que ce qu'elle avait pu imaginer. Les hommes étaient parfois tellement naïfs.

Elle avait donné rendez-vous à la brune à la petite plage où elles avaient lézardé hier, ses nakamas n'étaient sans doute pas encore revenu du bateau mais ça n'allait pas l'empêcher de commencer à profiter du soleil dès maintenant. Peut-être devrait elle s'arrêter dans un bar et se commander un cocktail ?

S'approchant d'une cabane en bois à l'aspect prometteur, elle fit son plus beau sourire au serveur en lui indiquant son choix. Le jeune homme disparut à l'arrière en s'inclinant respectueusement et la rousse laissa ses yeux vagabonder sur les prospectus et autres affichettes laissées sur le comptoir.

Une en particulier attira son attention et quelques minutes plus tard elle s'éloignait sirotant gaiement sa boisson en pensant à quel point Zoro allait pouvoir lui être redevable.

XxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxX

« _ Hey docteur Chopper...

_ Hum ? S'enquit la peluche tandis que le blond s'allumait une nouvelle cigarette.

_ En prenant ta forme de gorille tu pouvais facilement le gagner ce concours non ? Sourit Sanji alors que Chopper s'arrêtait net les yeux et la bouche grands ouverts. Tu t'es fait avoir Doc et par une sous-espèce d'humain végétatif en plus. »

XxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxX

« _ Hum, et si je réservais celui-ci pour disons… deux heures, ça me reviendrait à combien ?

_ Et bien pour deux heures, 87 000 Berry, plus les suppléments si vous désirez...

_ Non merci ça ira. Au contraire, faites en sorte qu'il n'y ait strictement rien ni personne pendant ce temps-là.

_ Bien madame, je vous prends donc une réservation ? »

XxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxX

« _ Bulpbulpbulpbulp… »

Le blond s'empressant de sortir son mini escargophone de sa veste sous les yeux curieux des quatre autres.

« _ Gotcha ! Sanji-Kun ?

_ Awwhhhhh Nami chérie ! Que ce passe-t-il, tu es en danger tu as besoin de moiii où que tu sois je volerai à ton secours sans... !?

_ Oui, oui, justement, tu vois la grande montagne volcanique au Nord-Ouest de l'hôtel ?

_ Euh oui. Répondit le blond en levant les yeux vers la dite montagne qui se découpait à sa gauche.

_ Bien tout en haut il y a une station thermale, j'y suis, donne mon nom à l'accueil ils te feront entrer.

_ Eh ? NAAAIII-SWAANNN~~ TU VEUX QUE TOI ET MOI ON...! »

Zoro poussa un soupir exaspéré et Chopper lança un "laisse tomber" compatissant à Astrid qui avait baissé la tête.

« _ Ah et prend Zoro avec toi, et sans le perdre en route ! »

Le vert rouvrit des yeux étonnés puis fronça les sourcils face à l'ordre interposé.

« _ Quoi... mais ?

_ À tout à l'heure ! Fit la rousse d'une voix enjouée. Gotcha ! »

XxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxX

« _ Bon bah on dirait que c'est là.

_ Sans blague ! Après plus d'une heure de marche je ne pense pas que le ton fier soit de rigueur !

_ La ferme marimo, si c'était toi qu'on avait suivit on aurait mis plusieurs jours !

_ N'importe quoi ! »

Le blond soupira bruyamment en levant les yeux vers la construction presque entièrement en bois devant eux. Les deux panneaux coulissants servant de porte étaient grands ouverts et derrière un comptoir en bois muni d'une magnifique sirène aux longs cheveux noirs, ne semblait attendre que lui~.

Zoro jeta un regard dégoûté à la tornade rose qui avait fait irruption dans le bâtiment devant lui et maudis pour la énième fois Nami et ses ordres à la con. Qu'est-ce qu'elle avait encore prévu cette tarée démoniaque ?

« _ Ah oui bien sûr. Votre amie nous a prévenues. Si vous voulez bien suivre ma collègue, nous allons vous conduire aux bains. »

Le vert sentit une veine pulser de plus en plus dangereusement sur sa tempe alors qu'il était forcé à nouveau d'écouter les délires amoureux du cuistot. Une autre femme à la tenue impeccable se chargera alors de les mener au travers d'un dédale de couloir et d'escalier dans le même style que la façade du bâtiment. Chaque mur n'était en fait que l'empilassions ingénieuse d'énormes troncs d'arbres qui s'imbriquaient parfaitement les uns dans les autres afin de donner forme à tout le bâtiment. (2)

Ils finirent par arriver dans une petite salle carrée où le bois du mur de droite avait été artistiquement creusé et sculpté pour donner vie à une sorte d'armoire ouverte.

« _ Des serviettes, deux peignoirs ainsi que des chaussons et des bouteille d'eau sont à votre disposition ici. Vous pouvez y laisser toutes vos affaires sans crainte, je vais fermer à clef derrière vous pour tout le temps de votre réservation, c'est à dire deux heures à compter de maintenant. Informa poliment leur guide.

_ Hein ? Comment ça… tenta le vert.

_ Aucun vêtement n'est évidemment toléré à l'intérieur des bassins, je vous prierai donc de bien vouloir seulement utiliser les serviettes de l'établissement. Le coupa la jeune femme sans arrêter de sourire. Au nom de tout le personnel du spas je vous souhaite un très agréable moment. »

Elle disparut alors en un clin d'œil derrière la porte et l'horrible son de plusieurs verrous, une chaine et un cadenas qu'on ferme firent échos à leurs oreilles. Les deux pirates restèrent un instant stupéfaits, jusqu'à ce que Sanji, réveillé par son instinct de survie qui trouvait cette pièce bien trop étroite pour sa propre personne et une algue perverse, ne se jette sur la seconde porte de la salle.

Un seul essai lui confirma ce qu'il redoutait. Celle-ci ne s'ouvrait pas non plus.

« _ Comme je l'ai dit précédemment, informa une voix venue d'un haut parleur au plafond, les vêtements et autres accessoires sont interdit dans l'enceinte du bain, veillés donc à vous déshabiller entièrement avant de profiter de votre réservation. »

Le cuistot se tapa la tête contre l'innocent panneau de bois et maudit sa naïveté de gentleman, il avait encore une fois sous-estimé la puissance et l'intelligence de la gente féminine.

« _ Bon bah je crois qu'on a pas le choix alors. »

Zoro observa du coin de l'œil son blond pester dans son bouc en souriant et d'un geste plein de sensualité retira son inséparable t-shirt blanc. Le pauvre fini d'ailleurs en boule au fond d'une étagère, mais son sort ne nous intéresse guère à cet instant… et Sanji encore moins.

Le blond recommença de maudire un par un tous les ancêtres marins de son nakama tandis que ce dernier continuait son petit strip-tease en souriant de manière très, très agaçante.

« _ Alors quoi Curly ? Tu comptes continuer à me mater jusqu'à ce que ton nez saigne ? Interrogea le vert moqueur. Fais gaffe il me reste déjà plus que mon caleçon là… »

Du sourcil lui rendit un regard noir et laissa un soupir exaspéré franchir ses lèvres. Ce con continuait à s'amuser avec lui et si une partie de lui trépignait d'impatience de sauter à pied joints dans ce piège évident, son cœur, pour sa part, continuait à cogner douloureusement dans sa poitrine.

Zoro haussa les épaules et se pencha pour retirer le sous-vêtement sans une hésitation. A présent les troubles sous sa pelouse résolus, il était sûr du résultat auquel il voulait aboutir et ne doutait plus une seule seconde de ne pouvoir réussir.

#marimoreprenddupoildel'algue

Nouant solidement une serviette blanche autour de ses hanches, le vert fit semblant de ne pas remarquer le regard trainant de l'autre sur les muscles de ses bras et se tourna entièrement vers lui cette fois, plantant fermement son œil dans le sien.

« _ Allez à ton tour, à part si tu as envie qu'on reste enfermés tous les deux dans cette toute petite salle pour encore deux heures » sourit-il en insistant bien sur le ''toute petite''.

Sanji conserva son mutisme et son froncement de sourcils mais l'escrimeur n'aurait pas pu louper la goutte de sueur et l'exaspération résolue sur son visage.

Le blond retint un énième soupir en fermant les yeux et passa rapidement son débardeur par dessus sa tête pour le plier soigneusement sur l'étagère face à lui (pas comme certain hein !).

« _ Et toi alors, tu comptes me fixer comme ça encore longtemps ? Tu ne serais pas un peu en manque marimo ? Demanda-t-il sarcastique.

_ Absolument. »

Sanji jeta un coup œil au sabreur, pas sûr de vouloir savoir à laquelle de ses questions le vert avait répondu par l'affirmative. Probablement au deux en fait… Le blond ne répondit pas et reprit sa tache, sentant toujours les yeux gourmands de l'autre sur son corps, même quand le vert déboucha sa bouteille d'eau et en but une profonde gorgée, laissant glisser perversement une goutte de ses lèvres à son menton.

Zoro profitait en effet du spectacle, prenant même plaisir à augmenter la tension dans cet espace réduit.

Et Sanji se félicita de son contrôle corporel parfait qui lui évita la gêne de laisser l'autre voir clairement à quel point sa présence aussi proche l'affectait malgré lui.

« _ Ok, lâcha le blond en nouant à son tour une des serviettes immaculée autour de son bassin, on est prêts maintenant alors ouvrez cette fichue porte.

_ Et bah dis-donc t'en perds même ta politesse légendaire, rit l'autre homme, tirant une grimace au premier.

_ S'il vous plait. Se força à ajouter le blond en repensant de toutes ses forces à la magnifique créature qui les avait amené jusqu'ici.

_ Mais bien sûr chers clients, fit une nouvelle fois la voix au plafond, nous vous souhaitons un agréable moment parmi nous. »

A ces mots le bruit mécanique d'un verrou qu'on retire se fit entendre et la porte face à eux s'ouvrit d'elle même. Incapable d'attendre plus longtemps, le blond fini d'en pousser le battant, on ne peut plus pressé d'en finir avec cette tension infernale. L'air frais de la montagne le fit agréablement frissonner et suffi à calmer les tremblement de frustration qui agitaient ses doigts depuis de longues et douloureuses minutes déjà. Comme il s'en doutait toutefois, sa chère Nami-chérie n'était pas là, et la seule personne avec qui il allait avoir le plaisir de profiter du sublime endroit qui s'étalait devant lui serait Zoro.

Franchissant la porte à la suite de son cuistot, ce dernier ne tarda pas à découvrir la vue à son tour et lâcha un sifflement admiratif.

« _ Ouah, elle s'est pas foutu de nous la sorcière. »

Et c'était vrai que Sanji ne pouvait que le rejoindre sur ce point-ci. L'endroit où ils se trouvaient à présent était une grande terrasse de bois foncé, rendu humide par les vapeurs d'eau. À gauche et à droite la forêt légèrement en contrebas les coupait du reste du monde, en face un gigantesque basin d'eau bouillonnante ouvert sur la falaise, le vide et à perte de vue la mer immense. Lumineuse, vibrante de couleur sous les derniers rayons orangés du soleil.

Le blond ferma doucement les yeux, laissant ses autres sens s'enivrer de l'endroit. L'odeur des pins, de la forêt, de la mousse, de la montagne en elle-même. Celle du sel aussi et des embruns plus loin. Le son des vagues, de la vie qui grouille sous les bois, des grincements du sol, des remous du bain et d'un carillon agité par le vent. Puis le bois mouillé et chaud sous ses pieds nus, la pellicule de vapeur ardente s'accrochant à sa peau et les légers filets de vent passant entre ses doigts.

Des mains rugueuses et chaudes qui glissent sur les muscles tendus de ses bras. Des membres qui se referment, pas assez pour faire mal, trop pour êtres simplement ignorés. Et ses lèvres charnues, impatientes, qui ne peuvent s'empêcher de s'attarder une nouvelle fois dans son cou. Une présence brûlante derrière lui, trop condensée par rapport au reste de cette brume humide autour de lui… Elle fait s'accentuer la formation de sueur dans son dos nu, elle accélère les battements de son cœur, entretient sa frustration et fait encore un peu plus monter le désir.

Celui de savoir pourquoi. Pourquoi il en était là, à retenir ses envies, à restreindre ces pulsions délicieuses, prometteuses d'innombrables plaisirs.

Pourquoi son esprit ne pouvait-il lui allouer le droit de se jeter sur cet homme quand son corps entier ne réclamait que d'inviter son jumeau à danser avec lui ?

Les doigts qui s'imprimaient sur sa peau s'effacèrent peu à peu, et les lèvres caressant sa gorge s'étirèrent avant de disparaître à leur tour laissant un immense vide dans sa poitrine. Le cuisinier n'eut pas besoin de rouvrir les yeux pour sentir son compagnon le frôler et passer devant lui. Lorsqu'il autorisa enfin ses paupières à se soulever de nouveau, Zoro avait déjà abandonné sa serviette par terre et pénétré à moitié dans les remous de l'eau devant lui. Comment pourrait-il s'empêcher de détailler cette vision que lui offrait le roi des algues ? Ses épaules aux muscles se dessinant fermement depuis son cou, les os de ses omoplates ressortant légèrement sous la peau mordorée, le long creux formé par sa colonne vertébrale et se terminant délicieusement par cette chute de reins affreusement tentatrice.

Se mordant la lèvre, le maitre coq se fit plus attentif au débat houleux entre sa raison et son corps prenant place sous ses cheveux blonds. Laissant ses pieds nus glisser sur le bois il se déchargea à son tour de sa serviette et laissa sa peau gouter à l'étreinte brûlante de l'eau. Peu importe qui argumenterait le mieux ce soir. Il sentait bien que dans tous les cas il regretterait son choix demain matin, alors peut être… autant choisir celui qui le ferait se sentir le moins seul, celui qui aura au moins le mérite de chasser la torpeur glacée des longues nuits où il ne trouvait pas le sommeil.

Se rapprochant d'un des côtés du bassin, Zoro se laissa tomber en arrière sur le banc de mosaïque bleue courant sous l'eau tout du long de celui-ci. Un jet d'eau le massant agréablement au niveau des lombaires. De profil face à lui, Sanji s'était accoudé contre le rebord de pierre les yeux fixés sur la vue qu'offrait cet horizon d'infini.

« _ Tu sais, t'es vraiment très chiant comme mec marimo. » Souffla-t-il en posant ses yeux vifs sur lui.

Et l'espace d'une seconde, le vert crut y voir une expression malicieuse.

XxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxX

« _ Ah Robin ! Tout s'est bien passé alors ?

_ Oui, le bateau est prêt à partir à tout moment, sourit la brune en prenant place sur le transat voisin de celui de son Nami.

_ Parfait.

_ D'ailleurs il me semble que tu ais toi aussi mené à bien une mission bien difficile. » Rit l'archéologue en réajustant ses lunettes de soleil.

Se redressant d'un bon la rousse laissa un sourire triomphant étirer ses lèvres alors qu'elle se tournait entièrement vers l'autre femme.

« _ Oui ! Je savais que ça marcherait ! Raconte moi Robin, je veux tous les détails ! »

XxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxX

Le blond l'observa pendant un instant, le marimo abordait toujours son expression neutre mais il se connaissait depuis suffisamment longtemps maintenant pour qu'il remarque ses traits détendus et ses yeux moins vifs, signe que l'eau chaude avait rappelé au vert que sa dernière sieste remontait à loin.

« _ Pourquoi tu t'es excusé tout à l'heure ?

_ J'ai fait ça ? » Interrogea le vert en souriant.

Le cuisinier lui renvoya une expression blasée et le vert prit quelques secondes pour lâcher un soupir laissant ses yeux se perdre dans les nuages poussés par le vent au dessus d'eux.

« _ Pour ça. Finit-il par dire en désignant vaguement le corps de son compagnon.

_ Mon dos ? » Voulut toutefois confirmer ce dernier.

Zoro lâcha un nouveau soupir et ferma les yeux.

« _ Ouai. »

Sanji savoura quelques secondes les mots de l'escrimeur avant de reporter son attention sur son visage attendant patiemment que celui-ci continue. Ne sentant venir aucune réponse, l'homme aux cheveux vert eut la confirmation qu'il allait bien devoir continuer et parvenir à formuler à voix haute la conclusion à laquelle il était arrivé tout à l'heure, puisque son blond ne semblait pas enclin à bien vouloir gentiment deviner ce qu'il pensait comme il le faisait d'habitude.

« _ J'ai pas bien agi. Tu as été blessé et c'est des choses qui nous arrive tout le temps, alors je ne voulais pas agir différemment avec toi… je veux dire par fierté, je me disais qu'il était hors de question que je me prive de mes habitudes parce que toi tu devais faire attention. »

Sanji fit la moue.

« _ Hé, je ne t'ai jamais demandé de me traiter comme un handicapé, tu… !

_ Argh, laisse-moi finir, c'est pas ce que je veux dire ! Bien sûr que je t'aurai pas traité comme un handicapé mais… le jour où vous avez nettoyé le dortoir par exemple, je sais que j'aurai du venir vous aider, mon honneur n'aurait pas été remis en cause, j'aurai même du t'aider par fierté en tant que nakama quoi… et y a pas de honte à s'abaisser pour aider un nakama… »

Le vert avait fini par poser un regard presque gêné sur lui et le cuistot sentit une puissante envie de rire monter en lui mais se retint de la laisser déborder.

« _ Vraiment je comprends rien à ta logique de taré marimo, répondit-il tandis que son amant repassait de la gêne à l'énervement, mais c'est cool, on dirait que t'a enfin compris un truc, finit-il en souriant à l'expression boudeuse que lui offrait l'autre.

_ Pff, ça va, je sais que c'est facile pour toi, t'es déjà parfait alors tu peux pas comprendre. T'observe quelqu'un deux secondes et tu sais direct ce dont il ou elle a besoin, les gens ont même pas besoin de formuler leur désirs qu'on dirait que t'as déjà lu dans leur esprits. »

Le blond sentit le rouge lui monter aux joues et cacha sa gêne par un petit rire moqueur.

« _ Allons marimo, c'est une qualité essentielle dans le monde de la cuisine, c'est rare pour toi de me flatter comme ça, qu'est-ce que tu veux obtenir ?

_ Ah ce que t'es chiant ! Je voulais juste dire que pour quelqu'un comme toi qu'est à l'aise avec les mots, qu'a pas besoin de beaucoup pour comprendre ce que tout le monde pense ou ressent et qui sait toujours comment agir au mieux ensuite, bah… sur ça, et uniquement sur ça t'es plus fort que moi… et…

_ Tu t'embourbes marimo, continua de le tourmenter le chef en s'éloignant du rebord du bassin.

_ La ferme ! Aboya le dit marimo en fermant les yeux. Et donc, moi je sais pas comment agir dans ces cas-là… »

Souriant, le blond s'avança vers son amant, luttant contre l'eau qui rendait ses pas plus lents.

« _ Je me suis jamais soucié d'agir autrement pour quelqu'un alors…

_ Je ne veux pas que tu changes pour moi du-con. Le coupa de nouveaux Sanji en s'arrêtant devant lui.

_ Pas changer, poursuivit le bretteur en rouvrant les yeux sur le visage de l'autre au-dessus de lui, mais y a des fois où plutôt que d'agir comme un barbare…

_ Oh tu viens de t'auto-qualifier de barbare là ? Rit cette fois franchement le blond.

_ Ah mais putain j'essaye de te dire un truc là, arrête de…

_ Ça va, c'est bon marimo, j'ai compris t'inquiète, continua le cuisinier en posant ses bras sur les larges épaules du vert en face de lui.

_ Ah bon ? Répondit Zoro, encore une fois abasourdi que le blond soit parvenu à décrypter son charabia. Alors… ça veut dire qu'on n'arrête pas tout ici finalement ? » Demanda-t-il presque timidement.

Le cuisinier lui fit son plus beau sourire de playboy et s'assit à califourchon sur les cuisses de cet imbécile contre qui il n'arrivait jamais à rester en colère. Ce type était tellement inconscient de sa propre attractivité.

« _ Si tu es capable de me prouver que tout ce que tu viens de dire n'était pas des paroles en l'air, commença le maître coq en faisant remonter une main ruisselante du torse de son compagnon à son cou, alors il est possible qu'on reprenne les choses là où on les avait laissées… »

Se penchant dangereusement, le blond laissa leurs lèvres impatientes se retrouver d'abord chastement. L'escrimeur sourit franchement cette fois-ci, laissant courir ses doigts sur les cuisses de son amant, remontant en malaxant ses hanches et les tirant encore plus vers lui tandis que sa bouche s'entrouvrait pour laisser sa consœur approfondir leur échange. Le baiser dura longtemps et pour une fois ils n'y mirent aucune violence, trop heureux de ne pas en avoir besoin pour rappeler à l'autre sa propre force. Puisqu'il ne s'agissait plus d'un combat où ils étaient rivaux mais d'un combat où ils étaient partenaires, ils n'avaient plus à se prouver quoi que ce soit. Posant son front contre celui de l'autre homme le cuisinier mit fin au baiser, leur permettant à tout deux de reprendre leur souffle. Il n'était pas sûr que ce qu'il faisait leur permettrait de faire un pas en avant dans leur relation mais ce dont il était certain c'est qu'il n'avait aucune envie de continuer à avancer sans cet homme.

Glissant ses mains calleuses le long des muscles durs du dos de son nakama, le vert empoigna fermement ceux de ses dorsaux. Leur propriétaire laissa échapper un sifflement douloureux et tapa dans l'épaule de son compagnon.

« _ Oh ! Tu fais quoi là marimo des cavernes ? Et ce que tu viens de me dire alors, tu… Ouahh ! »

Se redressant d'un coup, la bouche grande ouverte dans un gémissement muet, la jambe noire observa un sourire triomphant se dessiner sur les lèvres de l'autre homme. Pressant la chair par endroit, l'étirant à d'autre, massant les ligaments et détendant les muscles contractés sous ses doigts le-dit marimo regarda fièrement les changements s'opérer sur le visage face à lui.

Laissant tomber sa tête dans le creux de son épaule, le blond s'efforça de retenir au maximum ses gémissements de plaisir, mais la sensation qui se propageait dans tout son dos était trop agréable, il avait l'impression de revivre, comme s'il avait passé les dix derniers jours la colonne vertébrale coincée dans une position de trop rigide. Ce qui était sans doute le cas…

« _ Espèce d'enfoiré… murmura-il la voix teintée de plaisir. C'est ça que t'as demandé à Chopper en échange de son bouquin hein…?

_ Exact ! Éclata de rire le vert. C'était mon plan B dans l'optique où tu bouderais toujours après mon petit discours d'excuse.

_ Putain d'algue en voix d'extinction, depuis quand t'es capable d'être aussi machiavélique ?

_ Eh, un peu de respect pour la personne qu'est en train de te faire monter au septième ciel, et j'ai eu cette idée tout seul je te ferais dire !

_ C'est ça mon cul ouai… Ah et je suis pas en train de monter au septième ciel ! Rougit le blond furieux de ne pouvoir cacher le plaisir dans sa voix.

_ Ah ouai ? Sourit vicieusement le vert en plongeant son regard dans celui céruléen de son amant. Pourtant c'est pas ce que me dit ton corps… »

Faisant passer sa main droite de son dos à son bas ventre l'escrimeur empoigna le désir déjà à moitié dressé du chef cuisinier qui hoqueta de surprise.

Et merde, il s'était fait avoir comme un con, perdant sa concentration et le contrôle de son corps, voilà qu'il allait être obligé de supplier cet enfoiré de continuer son manège. La main sur son membre commença à bouger lentement tandis qu'il rouvrait un œil frustré sur le sourire agaçant de potager ambulant. Incapable de se retenir plus longtemps, le blond laissa son corps imprimer de légers mouvements de hanches en avant, invitant la main sur son sexe gonflé à accélérer.

Le sabreur l'attira plus près, s'emparant une nouvelle fois de ses lèvres humides. Répondant au baiser le blond laissa les ongles d'une de ses mains le venger sur l'épaule du sabreur et ordonna à la seconde de descendre le long du torse halé et de plongé dans l'eau rejoindre la preuve qu'il n'était pas le seul à être réceptif à ce corps chaud pressé contre lui. Zoro laissa un gémissement se faire avaler par la bouche du blond en sentant une main ferme enserrer son membre et le ramener contre son homologue pour les presser ensemble sous le couvert de l'eau. La surface était toujours agitée par les remous du jacuzzi derrière lui et éclaboussait de millier de fines gouttelettes le corps de son amant. Abandonnant ses lèvres, le sabreur plongea dans son cou laissant des marques écarlates sur son passage de plus en plus excité à l'entente des soupirs de plaisirs de son blond. Laissant la main qui massait toujours son dos glisser plus bas sur corps, il senti celui-ci se cambrer, lui donnant l'autorisation d'aller plus loin. Embrassant le cuisinier derrière l'oreille, il passa sa main sous sa cuisse gauche, le forçant à se redresser un peu plus et introduisit un doigt de son autre main entre ses fesses.

Le fumeur ferma les yeux en retrouvant encore une fois les lèvres de son compagnon, mais laissa les ongles de sa main gauche s'enfoncer plus violement dans son dos quand celui-ci fit entrer un second doigt et se concentra sur le travail de son autre main lorsqu'il commença à les bouger en lui. Le vent balayant les parties de son corps hors de l'eau le faisait frissonner et il était incapable de dire s'il avait presque froid ou si tout son corps bouillait d'un feu infernal. La sueur s'écoulait entre ses omoplates alors qu'il incitait déjà les doigts de Zoro à aller plus loin en lui, mais s'éloigner un temps soit peu de la chaleur émise par le sabreur pour lui permettre de le faire, lui paraissait chose impossible.

« _ Redresse-toi… » Murmura le bretteur contre ses lèvres en retirant ses doigts pour glisser ses mains sous chacune de ses cuisses.

Le cuisinier y vit un bon compromis et poussa sur ses genoux, se collant encore d'avantage contre les muscles dorés pour mieux se positionner.

« _ Je vais y aller doucement, promis le sabreur en remontant une de ses mains dans son dos.

_ T'as intérêt de toute manière si tu comptes revoir mon cul dans les jours à venir. » Sourit le blond en posant sagement ses lèvres contre les siennes.

S'empalant lentement sur la virilité tendue du vert, le cuisinier se mordit l'intérieur des joues pour ne pas gémir, même en y allant doucement il allait sans aucun doute le payer de sa personne plus tard. Foutu marimo trop craquant.

« _ Ça va ? S'enquit l'escrimeur.

_ Ouai c'est bon… Aller casse pas l'ambiance tête de mousse, je vais certainement pas me farcir tout le boulot tout seul. Allez bouge, t'es dans ton élément là non ?

_ Ta gueule face de trombone. » Répondit affectueusement l'homme aux trois sabres.

Enserrant fermement la taille de son partenaire le bretteur l'aida à se soulever pour mieux revenir engloutir son membre par la suite. Quelque allers-retours suffirent pour qu'ils finissent par gémir de concert, accélérant ses mouvements Zoro retourna colorer la gorge blanche de son amant et ramena sa main contre sa verge laisser à l'abandon, le masturbant en rythme avec leur corps-à-corps.

Sanji laissa une de ses mains se perdre dans les cheveux verdoyant de son compagnon et sentant la jouissance se faire de plus en plus proche il tira dessus forçant son amant à redresser la tête pour l'embrasser passionnément alors qu'il se libérait dans un cri de plaisir étouffé. Zoro le suivit presque immédiatement, surpris par les chairs brûlantes qui s'étaient soudain resserrées autour de lui.

Reprenant leur souffle, les deux pirates restèrent encore un peu collés l'un à l'autre savourant la douce descente de l'orgasme. Œil dans l'œil, Sanji déplaça sa main droite sur la peau humide de son amant et passa lentement deux doigts le long de la cicatrice verticale qui ornait à présent son visage.

« _ C'est encore douloureux ?

Le sabreur prit quelques secondes avant de répondre, observant le regard encore embué de désir de son partenaire.

« _ Des fois ça tire un peu.

_ Je vois. » Sourit le blond.

Il n'avait jamais vraiment osé lui demander ce qu'il s'était passé. Sans doute le sabreur le leur expliquera-il à tous un jour.

XxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxX

Le soleil continuant sa route laissa l'eau infinie engloutir sa lumière, permettant aux milliers d'étoiles qui patientaient chaque jour qu'il se couche pour se laisser voir, d'apparaître et de décorer le ciel de leurs présences. Au dessus du monde, la voûte bleu nuit referma ses bras sur les hommes, dissimulant leurs peines, leurs fautes et les laissant enfin lever les yeux vers l'immensité du ciel sans honte, ni arrogance.

La température chuta progressivement mais entourés de cette coquille de vapeur les deux pirates profitèrent jusqu'au bout des berry offerts par la personne la plus avare qu'ils connaissaient.

Des insultes et des disputes idiotes ils y en auraient toujours puisque c'était ce qui amenait tant de piquant à leur vie, mais sans doute craignaient-ils un peu moins à présent de perdre la face devant leur partenaire.

XxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxX

Next time = et que diriez vous de chaparder quelques berrys hum ?

Notes :

(1) Si, si c'est bien tout ce qu'il reste de mes cours de latin.
(2) Ce passage ne sort pas de mon imagination mais d'un véritable hôtel juste magnifique perdu dans les montagnes Canadienne et où j'ai eu l'extrême chance de passer quelque jours. Le prix va avec évidemment mais l'endroit en vaut largement la peine, alors si un jour vous en avez la chance, je vous le conseil vivement. En attendant je vous mets aussi le site, simplement pour vous laissez visualiser au mieux l'incroyable atmosphère du lieu dans lequel ont pénétré nos petits pirates ). www. / hotel-sacacomie-quebec-salles-de-runion-et-aires-communes- fr. html#4

Mots restant à placer (plus que deeeuuux) : Tapis, frénétique, palmier, gland, ponton, carioca, agrumes, canette, déboussolé, gifle, drap, pelle à tarte, sperme, mouillé, température.

Voilà donc pour ce chapitre, alors ça vous à plus ? Le lemon à la fin ? J'espère ne pas être trop rouillée x) !

Allez dites moi tout que je sois inspirée pour écrire la fin !