Coucou tout le monde !

Je vous présente ma nouvelle fiction Beyond the desire, qui mettra en scène un Draco Veela, et bien sur sa compagne qui n'est autre que Hermione Granger.

Dans cette fiction, le Professeur Rogue et le Professeur Dumbledore sont encore vivants, car la bataille finale a eut lieu pendant la sixième année de nos héros.

L'histoire se déroule donc pendant leur septième année.

Disclaimer : Les personnages sont la propriété de JK Rowling . Je ne les connais pas personnellement, je ne fais que jouer avec eux dans mon petit théâtre personnel. L'histoire seule est à moi, et j'espère qu'elle le restera, je déteste les voleurs et les copieurs !

Beyond the desire

[Résumé : Ce qu'il pouvait la haïr cette Miss-Je-Sais-Tout qui s'acharnait sur ses lèvres et qui répondait sans ciller à chacune de ses répliques cinglantes. Ce qu'il pouvait la haïr pour la drogue qu'elle était devenue pour lui. C'était au delà du désir de la posséder, c'était un besoin. C'était vital. DMVeela/HG. ]

PROLOGUE :

Le soleil se couchait sur la propriété qui bordait le Manoir Malefoy, alors que la pluie menaçait de s'écouler en cette fin d'été. Draco Malefoy, accoudé sur son balcon, regardait tristement le paysage environnant. Une légère brise souffla dans ses cheveux blond, presque blanc, et celui-ci passa une main nerveuse dans sa douce tignasse afin de les ébouriffer légèrement.

La bombe était lâché. Il savait tout.

Draco soupira, las. Ce qu'il venait d'apprendre était au dessus de l'inimaginable. Pire que tous ce à quoi il aurait pu s'attendre. Sa vie était en train de prendre un tournant auquel il ne s'était jamais attendu, et avouons-le, ça le foutait en rogne.

Il était un Veela. Un putain d'Hybride.

Comment une telle chose lui était-elle arrivée ?

*OoO*

Les vacances scolaires touchaient à leur fin, et l'héritier Malefoy n'était guère enchanté de devoir retourner à l'école. Celui-ci qui flânait aux côtés de sa mère sur le Chemin de Traverse afin d'acheter ses dernières fournitures scolaires, ne voulait en aucun cas qu'on lui parle de Poudlard. C'était beaucoup trop douloureux.

Draco regardait autour de lui, impassible, mais bien conscient de toutes les messes-basses que l'on faisait à son sujet. Il détestait ça. Depuis la chute de Lord Voldemort, son nom avait été traîné dans la boue, et maintenant, les sorciers se donnaient à cœur joie d'enfoncer la sublime famille de sang-pur.

Comme à son habitude, il ne fit rien paraître, et s'enfonça parmi la foule.

« Il ne nous manque plus que tes livres, ensuite, nous pourrons rentrer. » Lui fit remarquer Narcissa Malefoy.

« Bien, Mère. »

Ensemble, la mère et le fils pénétrèrent dans la pittoresque boutique Fleury and Bott, seule librairie pour sorcier. Tandis ce que Narcissa, avec toute la grâce que son éducation ait pu lui inculquer, commandait avec efficacité les livres de son fils, Draco s'enfonçait parmi les innombrables rayons de la boutique.

Il s'arrêta au rayon Potion, et saisi un livre rouge et vert qu'il n'avait pas encore eu la chance de lire. Lien entre Potions et Enchantements. Ce dernier poussé par la curiosité, se mit à en survoler les pages. Draco a toujours été attiré par les potions. C'est son parrain et mentor qui lui avait tout appris. Severus Rogue était de loin le meilleur Professeur de Potions qu'il n'y ait jamais eu à Poudlard.

Il ne réfléchit pas longtemps avant de se décider à le prendre. Ce serait un bon ouvrage à lire tranquillement dans son dortoir, une fois la rentrée passée.

Draco soupira. Il allait entamer sa septième et dernière année à Poudlard. A la fin de l'année, il devra dire au revoir à ce château qu'il considérait comme sa deuxième maison, son refuge. Il ne voulait pas quitter Poudlard. Cette école lui avait appris tous ce qu'il savait, et malgré la menace qui planait sur lui à chaque instants, il avait vécu de bons moments là-bas.

Voilà pourquoi il préférerait ne pas y retourner. Il détestait les adieux.

Il ferma les yeux, repensant à sa première année où comme l'enfant qu'il était, il contemplait avec émerveillement le Poudlard Express. A sa joie, lorsque le Choixpeau avait crié Serpentard. Maintenant tout lui semblait tellement loin. Avec la guerre et la fin du Lord, rien n'était plus pareil. Il s'attendait déjà aux insultes qu'on lui balancera à la figure quand il fera son grand retour dans sa Maison.

Draco n'entendit pas les légers pas qui se rapprochaient de lui, ni la présence, là, tout proche de lui.

Il ferma les yeux quelques malheureuses secondes, mais qui furent suffisantes pour faire basculer sa vie.

Il sentit une légère odeur de freesia qui le détendit instantanément. Il ouvrit lentement les yeux, et se retrouva plongé dans un intense océan caramel. Une fille postée devant lui le regardait, légèrement inquiète. Il ne la reconnaissait pas, à première vue. Elle était plus petite que lui, fine et élancée, son visage lui disait vaguement quelque chose. Elle avait de long cheveux châtains, légèrement ondulés, qui lui semblaient doux au touché.

Draco la contempla, sans rien dire, conscient de la légère tension qu'il y avait entre eux. La connaissait-il ? Il ne saurait le dire. Peut être l'avait-il connu, mais actuellement, elle ne lui disait rien. La jeune fille s'approcha du rayon et Draco ne sachant pas quoi dire, resta planté là comme un véritable idiot. Oui, un idiot.

« Malefoy, aurais tu l'amabilité de te pousser ? J'aimerai prendre un livre. » Dit la jeune fille d'un ton lasse et exaspéré.

Le dit Malefoy fronça les sourcils, tout en se décalant, sans rien ajouter de plus. Malefoy. Il n'y avait qu'une seule et unique fille qui l'appelait comme ça avec autant d'indifférence.

« Granger ? » Demanda t-il enfin.

La jeune fille se tourna vers lui et lui offrit un léger sourire.

« Salut, Malefoy. »

Draco avait juste envie de s'enfoncer dans un trou.

Lui, il avait presque trouvé jolie, la Granger qu'il avait toujours détesté et méprisé. Bien qu'il n'ait jamais vraiment adhéré à la supériorité du sang, cette satané Griffondor Miss-Je-Sait-Tout, l'avait toujours énervé, Merlin seul savait pourquoi.

« Euh... Salut. »

Pathétique.

Draco aurait bien voulu se cogner la tête contre cette maudite étagère qui semblait l'appeler. Il s'éclaircit la gorge, et remis son masque impassible qu'il considérait comme sa deuxième peau.

« Tu retournes à Poudlard cette année ? » Demanda t-il d'une voix trainante.

Hermione Granger, surprise, le regarda stupéfaite quelques secondes avant de se reprendre et de lui répondre.

« Comme toi, il me semble... »

Pas faux.

« Ouais... »

Très convaincant, Draco.

Oh, toi la ferme !

Un silence gênant s'installa entre eux. Sans savoir pourquoi Draco appréciait cette première discussion civilisée. C'était la première fois en sept ans qu'ils parlaient. Ils ne se hurlaient pas d'insultes l'un sur l'autre, et ne se battaient pas. Ils parlaient.

« Je ne trouve pas mon dernier livre. Pourtant j'aurais juré qu'il était là, la dernière fois. » Fit Hermione pour elle même, cherchant des yeux son bonheur.

Draco qui l'avait entendu, se risqua pour la première fois à lui proposer son aide.

« Quel est le titre de ce bouquin ? » Intervint-il.

« Pardon ? » S'étonna la jeune fille.

« Le titre. » Insista le jeune homme mis pressant-mis exaspéré.

« Oh ! Euh... Lien entre Potions et Enchantements. »

Draco haussa les sourcils et jeta un coup d'œil à son propre livre.

Deux options s'offraient à lui. Soit il lui mentait et il partait avec le dit livre, soit il lui donnait et il aurait accompli son bon geste de la journée. Il soupira. Granger ressemblait à une femme maintenant, et son éducation exigeait à ce qu'il soit galant avec elles. Si sa mère apprenait qu'il lui avait fait du tord, Née Moldue ou non, elle le tuerait.

« Tiens » Fit-il en lui tendant son livre.

Hermione n'en croyait pas ses yeux. Malefoy lui parlait avec courtoisie et lui donnait le livre qu'il devait acheter. Où était passé l'infâme fouine peroxydée qui l'avait toujours énervée ?

Elle regarda le livre à reliures rouges qu'elle cherchait depuis quelques temps, avant de reporter son attention sur Malefoy qui la regardait toujours aussi impassible.

Ce gars ne ressentait-il donc rien ?

« Non, je ne peux pas. Tu l'as vu le premier, je l'achèterai une prochaine fois. » Fit-elle en secouant légèrement la main en signe de négation.

« Granger, ce n'est qu'un livre. Prends le. » Insista Draco.

« Non, Malefoy. Ça ne se fait pas ! »

« Granger, puisque je te dis que ça va ! »

Draco commençait légèrement à s'énerver. La Griffondor le rendait dingue. Voilà pourquoi il la détestait. Cette fille s'obstinait à refuser quelque chose à laquelle elle avait envie, expliquez lui pourquoi. Draco ne la comprendrait jamais.

Le jeune homme soupira, et passa une main dans ses cheveux, inconscient du regard de la jeune fille sur lui. Pourquoi ça l'énervait autant ? Il n'avait qu'à lui donner ce putain de livre, et rentrer au Manoir. C'était la meilleure chose à faire.

Draco la regarda, déterminé à en finir avec ce foutu livre et lui saisit la main.

« Écoute moi, Granger. Je me fou de ce ... »

Draco s'arrêta brusquement au milieu de sa phrase sous les yeux éberlués de sa pire ennemie Il l'a regarda dans les yeux, alors qu'une vive douleur lui saisit les tripes. Il poussa un cri à faire trembler un Troll des Montagnes, et il tomba à genoux, emportant la jeune fille avec lui.

Hermione ne comprenait pas ce qu'il se passait. Elle savait juste qu'il semblait avoir mal, trop mal. La jeune femme essayait de l'appeler en vain, et plus elle le touchait, plus elle le secouait, et plus Draco souffrait.

Ses innombrables cris alertèrent sa mère qui vint directement à sa rencontre. Elle découvrit son fils au sol, son corps se soulevant de temps à autre lorsqu'il poussait des cris de douleur, ainsi que la jeune fille au dessus de lui, qui essayait de le ranimer.

Draco ne comprenait pas ce qu'il lui arriver. Son corps semblait bouillir de l'intérieur, sa bouche lui faisait mal, non d'un Hippogriffe ! Le feu ardent semblait couler dans son crâne et la douleur qu'il ressentait était indescriptible. Il ne s'entendait même pas crier.

« Que se passe t-il !? » Demanda Narcissa Malefoy qui commençait elle aussi à paniquer.

« Je ne sais pas ! Il est tombé tout d'un coup, je sais pas ce qu'il lui prend. » S'égosilla la jeune fille.

Draco n'en entendit pas plus, la douleur aiguë le plongeant dans un sommeil peuplé de douleur.

*OoO*

La pluie s'écoulait calmement sur la Propriété Malefoy, mouillant au passage Draco qui ne semblait pas vouloir bougé du balcon. Sans savoir pourquoi, être à l'air libre lui faisait du bien. Après avoir entendu ce qu'on lui avait caché pendant si longtemps, il avait besoin de calme. Et pour l'instant, seul le balcon parvenait à le lui fournir.

Il savait que maintenant, il ne vivrait que pour une seule et unique personne.

Tous ça pour une histoire de bouquin.

Il était enchaîné à vie avec une femme, à cause d'un putain de livre ! Draco savait très bien qu'un jour où l'autre, son Veela se serait réveillé. Mais pas maintenant, pas si vite. Et surtout, pas pour elle.

*OoO*

Narcissa Malefoy contemplait avec inquiétude son fils, étendu sur son lit beaucoup trop grand pour lui. Trois jours qu'il semblait dormir à poings fermés alors qu'elle savait qu'il devait énormément souffrir.

Trois jours.

Elle savait que ce jour viendrait, mais elle espérait qu'il n'ait pas à vivre ça. Le chemin qu'il allait prendre était semé d'embûches, et qu'elle mère ne voulait pas ce qu'il y avait de mieux au monde pour son enfant ? Narcissa ne voulait que le bonheur de son fils.

Aurait-elle du lui en parler avant ?

Elle connaissait suffisamment Draco pour savoir qu'il allait très mal le prendre. Mais qu'aurait-il fait à sa place ? Elle même n'était pas sure à cent pour cent qu'il ait le gêne. Narcissa soupira lourdement et se massa doucement les tempes.

Qu'allait-elle faire à présent ?

Son fils commençait à s'agiter, signe de son proche réveil. Narcissa se redressa sur sa chaise et attendit jusqu'à ce que son fils ouvre enfin les yeux.

Draco s'éveilla doucement, la vue encore floue et brouiller. Lentement, il pût décerner la tapisserie verte de sa chambre, quelques livres sur son bureau au loin. En faisant plus attention, il pu voir une toile d'araignée dans un coin du mur, une feuille qui luttait coincée entre ses volets, des poussières éparpillées partout dans la pièce.

L'ouïe sembla se reconnecter à son système nerveux. Il entendit le léger tic-tac d'une montre, les elfes de maisons qui s'affairaient en cuisine, des pages qui se tournent à un rythme régulier, la pulsation de plusieurs cœurs.

Un boum-boum régulier attira son attention. Il était plus calme, plus rassurant que les autres. Il l'apaisait. Draco se tourna vers la source de ce bruit, et il vit sa mère, assise à le veiller.

« Mère... » Fit-il d'une voix rocailleuse.

« Bonsoir, Draco. Comment te sens-tu ? » Lui demanda t-elle, visiblement inquiète.

Draco hésita à lui répondre. Les bruits persistaient de plus en plus dans sa tête alors que tous ses sens étaient amplifiés.

« Je ne sais pas vraiment... Bizarre... »

Narcissa soupira et se leva avec grâce. Elle épousseta sa robe légère en soie bleue nuit, et elle s'assit près de son fils sur son lit.

« Je sais. Il y a de très nombreuses choses que je dois te dire... Et je ne sais pas vraiment par où commencer » Dit elle en soupirant.

Narcissa se mit à caresser les cheveux de son fils encore inconscient des changements qui s'étaient effectués sur lui. Draco quand à lui, apprécia le geste de sa mère, mais bizarrement, la sensation de malaise en lui ne semblait pas vouloir disparaître.

Draco regarda une fois de plus autour de lui, voyant des tas de choses qu'il ne voyait pas avant. Une douce odeur de tarte aux pommes envahit tout son être, et la légère musique jazz qui venait du salon le rendait à la fois perplexe et détendu.

« Qui est là, Mère ? »

Narcissa lui fit un sourire triste, tout en caressant ses cheveux blonds.

« Ne te préoccupe pas d'eux pour le moment, Drake. Je te raconterais tout plus tard. »

Draco fronça les sourcils, pas convaincu pour un galion, mais n'y prêta pas plus d'intention pour le moment. Il se demandait comment il avait fini dans son lit. Il ne se rappelait pas vraiment du pourquoi ni du comment il s'était retrouvé là.

Rien ne pouvait le renseigner sur ses nouvelles facultés qui lui faisaient presque peur, ni à ce malaise grandissant, tout au fond de lui. Il voulait quelque chose sur quoi il ne pouvait pas mettre de nom. Quelque chose qui le ferait aller mieux.

Draco ferma les yeux, essayant de se souvenir, mais rien ne lui revint, sauf peut être une légère odeur... Celle du freesia. Draco rouvrit les yeux, se rappelant l'avoir déjà sentit. Mais où et quand ? Cette odeur.. Plus il essayait de s'en rappeler, plus quelque chose tiraillait ses gencives.

« Draco, il faut que tu te calmes. Ça va aller, je te le promets. Je ferai tout pour que ça aille.. » Intervint sa mère qui prit une de ses mains dans les siennes.

« Que m'arrive t-il Mère ? » Demanda t-il à présent inquiet.

Narcissa détourna le regard, pas tout à fait prête à lui dire la vérité.

« Laisse moi appeler les autres. Nous allons tout te dire. » Répondit-elle presque tristement.

Narcissa appela un elfe de maison, et lui demanda de faire monter dans la chambre du Jeune Maître, les invités. Draco n'osait pas dire un mot. Actuellement, il ne comprenait rien à ce qu'il lui arrivait. Tout était confus. Il ne voulait qu'une seule chose : calmer le malaise dans son corps.

Après quelques instants, quelqu'un toqua à la porte et Narcissa leur permis d'entrer. Ainsi apparu son parrain, Severus Rogue, et le Professeur Dumbledore.

« Comment te sens-tu Draco ? » Demanda le vieux Dumby.

« Ça peut aller, bien qu'un peu bizarre, Professeur. Mais que faites-vous là ? »

« Je suis simplement venue m'assurer que tu étais en sécurité, et aussi pour accompagner ce cher Severus qui s'inquiétait beaucoup pour toi. »

« Albus, je vous remercie, mais je ne m'inquiétais pas le moins du monde ! » Répondit instantanément Rogue.

« Bien sur, Severus. » Fit Dumbledore, un sourire aux lèvres.

« Vous allez m'expliquez ce qu'il se passe ? Je me sens de moins en moins bien... » Fis-je lorsque le malaise s'infiltra une fois de plus dans ses veines, le mettant de plus en plus mal à l'aise.

Les adultes restèrent silencieux quelques instants, jusqu'à ce que Narcissa échange un bref regard avec Severus. Elle se rassit près de son fils tandis ce que son Professeur et Severus prirent place sur des fauteuils, eux aussi près du lit.

« Drake... Te souviens-tu de ce qu'il s'est passé quand nous étions à Fleury and Bott ? » Demanda Narcissa.

« Non, pas vraiment. Est-ce vraiment important, je veux juste savoir pourquoi je me sens comme ça ! » S'exclama t-il en retour.

Narcissa échangea un autre regard avec Severus qui prit le relais.

« Ce que ta mère veux dire, Draco, c'est qu'il y a quelques jours, il s'est passé quelque chose d'important. Quelque chose qui a changé ta vie. Nous n'étions pas sur que tu en sois un, puisque ton Père ne portait pas le gêne, mais il semblerait que celui-ci ait juste sauté une génération. » Expliqua t-il.

« Co... Comment ? Je ne comprends pas. » Répondit Draco.

« Les Malefoy », Reprit sa Mère, « Possèdent des gênes qui parfois se mêlent aux générations d'aujourd'hui. C'est ce qu'il s'est passé avec ton Grand Père, Abraxas Malefoy. La famille est restée Pure pendant cent cinquante ans, jusqu'à ce qu'un gêne animal lui soit transmit. Quand il a eu ton Père, Lucius, il pensait que celui-ci hériterait du même gêne que lui, mais ce ne fut pas le cas. Comme Lucius ne possédait pas le gêne, ton Père et moi pensions que tu ne l'aurais pas non plus. Malheureusement, nous avions tord. Tu as hérité du gêne, Draco. »

Un silence inconfortable prit place dans la chambre du jeune homme, choqué par ces révélations.

« Et je suis quoi alors ? » Demanda t-il légèrement tendu.

Sa mère prit une grande inspiration tout en accrochant désespérément le regard de Rogue.

« Tu es un Veela, Drake. » Dit-elle en un murmure.

Draco la regarda quelques secondes, figé, assimilant ce qu'elle venait de lui dire. Ces paroles se répétaient dans sa tête, augmentant le bruit de tous ce qu'il entendait dans la maison. Quand la panique commença à le gagner, il sortit précipitamment de son lit, se réfugiant sur son balcon.

« Draco ! » Appela sa mère en vain.

« Non ! Vous devez faire une erreur d'accord ! Je ne suis pas un animal ! » S'écria t-il.

Il respira un grand bol d'air essayant de contrôler les pulsations trop rapides et irrégulières de son cœur. Sa mère ainsi que Rogue et Dumbledore le rejoignirent à l'air libre. Narcissa essaya de s'approcher de lui alors que Draco commençait à complètement céder à la panique.

« Comment avez-vous pu me cacher une chose pareille ? J'étais en droit de savoir ! »

Draco commençait à trembler.

« Draco essai de te calmer. Tu es en pleine transformation, tu n'es pas dans ton état normal. La transformation te rend instable et incontrôlable, aussi bien mentalement que physiquement. » Expliqua Severus qui essayait de retenir son filleul.

« Je te l'ai dit Draco, nous ne savions pas que tu possédais le gêne, alors nous avions pensé que c'était inutile ! » Déclara Narcissa.

Draco sentit sa tête le lancer, le bruit dans la maison lui semblait augmenter de plus en plus, lui faisant de plus en plus mal au crâne.

« Arrêtez de faire tant de bruit, c'est insupportable ! » Fit-il en prenant sa tête entre ses mains.

« Plus tu céderas à la panique, et plus tes sens vont s'aiguiser. Il faut que tu te calmes. Commence à respirer lentement. » Lui intima Rogue.

Draco essayait de faire comme lui disait Rogue, mais aussi bien le mal dans son crâne s'apaisait, le malaise qu'il ressentait, lui, ne faiblissait pas, bien au contraire. Il avait l'impression qu'il grandissait de plus en plus à chaque secondes.

« Qu'est-ce qu'un Veela ? Est-ce que je suis devenue un monstre ? » Demanda t-il une fois la douleur lancinante passée.

« Non mon chéris.. » Commença Narcissa.

« Puis-je Narcissa ? » Intervint pour la première fois le Professeur Dumbledore.

« Bien sur, Albus. »

« Draco, les Veelas sont des créatures très rares et très pures. Il n'existe pas plus pur qu'eux, sauf peut être les Licornes. Ils peuvent à la fois être impitoyable avec leurs ennemis, qu'aimant et doux envers leurs compagnes. Les Veelas choisissent leur compagne qui l'accompagneront tout au long de leur vie, ils ne vivent que pour elle. Elle est la seule capable de les calmer, aussi bien mentalement que physiquement. Tu n'es qu'à moitié Veela, Draco, tu ne te transformeras pas en une bête de foire. Tu auras certainement quelques caractéristiques qui leur sont propres, mais tu n'es pas un monstre. Tu es toujours toi. » Termina Dumbledore.

Draco réfléchis à toute vitesse, mémorisant tous ce que son professeur venait de lui raconter.

« Parlez vous d'un mariage arrangé, Professeur ? »

Dumbledore eut un petit rire, et il regarda le jeune Malefoy par dessus ses lunettes en demi-lune.

« Non, Draco. Ta compagne n'est pas n'importe qui. C'est ton sang qui la choisi, même si à première vue, tu n'es pas entièrement d'accord avec lui. La compagne du Veela, ou ses enfants, sont sa seule faiblesse. Dès lors il aura reconnu sa compagne, le Veela est prêt à tout pour la marquer comme sienne. Ainsi vient la transformation. Comme celle que tu es en train de vivre Draco. » Fit-il.

Draco ne comprenait décidément rien à cette histoire de compagne.

« Je ne comprends pas... »

« Ce qu'Albus veut dire Draco, c'est que tu as réveillé ton Veela parce que tu as trouvé ta compagne. » Dit sa mère en s'approchant suffisamment pour lui prendre la main.

« Pour faire court, Narcissa est revenue avec toi au Manoir et m'a de suite contacté. Je suis venue constaté les dégâts, la transformation avait déjà commencé. J'ai essayé de calmer la douleur avec des potions, actuellement les effets se dissipent, et tu dois être en train de commencer à ressentir les effets du manque. » Fit Severus en s'approchant à sont tour.

« Le manque ? » Questionna Draco.

« Plus tu es loin de ta compagne, Draco, et plus ton corps la réclame. C'est contre ta volonté, c'est ton corps qui en a besoin. Tu ne peux rien faire contre le lien qu'il y a entre cette fille et toi, même si tu voudrais qu'il y ai un moyen de vous sortir de la, car il n'y en a pas. Si le Veela se fait rejeter par sa compagne, celui-ci risque de mourir. Aussi bien il ne pourrait jamais lui faire de mal, il faut qu'il la marque. C'est vital. » Expliqua son Parrain.

Le jeune homme comprenait enfin d'où venait cette sensation de plus en plus inconfortable qui lui saisissait les tripes, comme s'il avait peur de quelque chose.

« Qui est-ce ? »

Les adultes restèrent silencieux.

« Qui !? » S'écria t-il.

Il se retrouvait à l'état de toutou à sa mémère à cause d'une femme ! Et une chose est sure, il lui ferait payer ! Oh oui, foi de Malefoy.

« Voyons Draco, tu sais qui elle est. Tu le sens au fond de toi. » Fit Dumbledore un sourire aux lèvres, et bizarrement, les yeux pétillants de malice.

« Réfléchis, Drake. » Souffla sa Mère.

Draco ferma les yeux, replongeant dans ses souvenirs.

Il se souvint de la légère odeur de freesia proche de lui, une silhouette fine et souple. De beaux cheveux châtains, un visage fin aux multiples tâches de rousseurs. Un petit nez mutin, de fines lèvres attirantes, un léger sourire. Et enfin, des yeux intenses caramels qui semblaient l'engloutir, encore et encore.

Et enfin, il se souvint. De tout.

Et il pût mettre un nom sur ce visage métamorphosé. Hermione Granger.

Draco ouvrit les yeux, le trouble se lisant parfaitement sur son visage.

« Ce ne peux pas être elle. » Murmura t-il.

« J'ai bien peur que ton instinct ne se soit pas trompé, mon cher Draco. » Répondit Dumbledore.

« Pourquoi elle ? »

« Voyons, tu es intelligent. Tu trouveras bien la réponse tout seul. »

Dumbledore lui fit un dernier sourire et rentra dans le Manoir, laissant dans ses pensées le jeune Malefoy qui ne comprenait pas encore quel était l'importance de ce lien pour lui.

*OoO*

La pluie avait cessé, laissant place à un ciel dégagé. Draco se retrouvait trempé de la tête aux pieds, mais ça ne le dérangeait pas. Tout ce qui le préoccupait pour le moment était cette maudite sensation au creux de son ventre qui le tenaillait, ainsi que sa propre question.

Pourquoi elle ?

En vérité, il le savait. Cette Griffondor était de loin la sorcière la plus brillante de leur génération, malgré qu'elle soit une Née Moldue. Elle était à présent jolie, et son caractère de feu l'avait toujours impressionné. Elle était compatible avec lui à tous les points.

Le seul problème est qu'ils se détestaient. Et d'après ce qu'il avait comprit, si elle ne l'aimait pas, il mourrait, et Draco voulait vivre, lui. Que ferait-il lorsqu'il la verrait ? Serait-il aussi incontrôlable que Severus lui avait dit ? Arriverait-il à se maitriser ?

Dans son souvenir, Granger était insupportable. Il ne pouvait jamais s'empêcher de la critiquer ou de la traiter, c'était plus fort que lui. Malgré tout, elle lui avait toujours tenue tête, sans céder, telle la courageuse Griffondor qu'elle était. Et d'un côté, cette force lui plaisait. Elle était toujours rouge de fureur, et elle mordillait sans arrêt les lèvres pour s'empêcher de lui dire sa façon de penser.

Il pouvait affirmer qu'elle était la seule à l'énerver à ce point.

Ce qu'il pouvait la haïr cette Miss-Je-Sais-Tout qui s'acharnait sur ses lèvres et qui répondait sans ciller à chacune de ses répliques cinglantes. Ce qu'il pouvait la haïr pour la drogue qu'elle était devenue pour lui. C'était au delà du désir de la posséder, c'était un besoin. C'était vital.

Et bien qu'il essayait de se convaincre qu'elle ne le troublait en rien, son corps, lui, savait très bien l'effet qu'elle lui faisait lorsqu'il pensait à elle.


Voilà pour vous, Chères Lectrices ! :)

J'espère que ce Prologue vous aura plus, il aura quand même fait 10 pages OpenOffice entières, c'était du travail !
Les Chapitres seront plus courts que ça, ne m'en voulez pas. (Environ 8 pages).

Je vous fait des bisous, et si l'envie vous en prend, dîtes moi ce que vous en avez pensé dans une petite Review !

Please ;)

RDV dans deux semaine mes Lilsous !

Lil's.