Bonjour à tous !

Voici le dernier chapitre de cette histoire. J'en profite pour remercier tous ceux qui ont suivi cette fiction. Un grand merci pour vos reviews et vos mises en alerte.

Je suis heureuse d'avoir pu partager ça avec vous. En attendant, place au final.

Bonne lecture J

(_¸.•°´'`°¤,¸.•*´`*•.¸,¤°´'`°•.¸_)

Epilogue

Ma vie avait pris un tournant peu commun il a tout juste cent ans. Pour fêter mon anniversaire, ainsi que celui de notre rencontre avec Edward, nous avions décidé de nous exiler sur l'Ile d'Esmé.

Nous arrivâmes sur place le jour exact de notre rencontre, le 13 Septembre, et nous eûmes la chance de rester seuls durant toute une semaine. Il était prévu que notre famille nous rejoigne après.

Ce siècle était passé à une vitesse ahurissante et avait été l'objet de différentes crises au niveau mondial. Nous avions observé discrètement les humains paniquer suite à de vieilles prédictions mayas. La seule fin du monde qui arriva concernait les participants du suicide collectif d'une secte assez importante.

Les "survivants" s'étaient persuadés d'être des élus ou quelque chose dans le genre et choisirent de débuter cette nouvelle ère en se comportant comme les rois du monde. Puisqu'ils n'étaient plus menacés par la planète, ils décidèrent de ne plus la respecter.

Adieu les différents accords prônant le respect de l'environnement ! Le continent asiatique se développa pour rivaliser avec les autres grandes puissances mondiales et les supplanta au mépris des lois.

Le genre humain s'était dégradé en quelques décennies. A la fin d'une guerre qui fut appelée l'Affrontement Global, le monde fut frappé d'une pandémie. Ces événements firent prendre conscience à beaucoup du changement nécessaire.

Nous avions suivi toutes ces évolutions de loin sans nous en mêler. Carlisle nous racontait en détail ce qu'il se passait en rentrant de l'hôpital et nous avions la possibilité de suivre les informations via les médias.

Les Hommes avaient succombé à la technologie et faisaient de moins en moins de choses. Tous leurs appareils les rendaient encore plus sédentaires et encore moins débrouilles.

Quelque temps après notre départ de Forks, la villa fut détruite dans un énorme incendie qui mit plus d'une semaine à s'éteindre. L'enquête des pompiers ne donna rien mais notre flair nous permit de découvrir que Tanya et les chiens galeux avaient participé à la destruction de notre bien.

Nous n'avions toujours pas réussi à les retrouver mais je ne m'en formalisais plus. Le jour viendra où je mettrais la main sur ce groupe et je pourrais alors laisser cours à mon imagination pour les punir comme il se doit.

Vladimir avait fait le nécessaire afin que l'ordre règne au sein de notre race. Certains vampires avaient essayé de se soustraire à notre autorité, mais ils n'avaient pas assez de tripes pour mener leur projet à bien.

Comme nous l'avions craint, Amun tenta de nous ravir le pouvoir et fut décapité par Benjamin avant que nous ayons pu faire quelque chose. Il était maintenant assez sage pour diriger le clan Egyptien et s'en montrait digne.

J'eus pour ma part la joie de tuer Boris. Il avait conservé une rancœur inutile à mon propos et tenta plusieurs fois de me nuire ainsi qu'à ma famille. Ce fut lorsqu'il chercha à m'intercepter lors d'une visite que je perdis patience et fis exploser sa tête.

Mon don, quant à lui, s'était stabilisé. Un dernier état des lieux me rappela qu'il avait évolué durant plus de cent ans et il était suffisant. J'avais donc un bouclier physique et mental. Je pouvais également ressentir les gens et les choses se trouvant dans mon rayon d'action.

Il se révélait également être une terrible arme de destruction car je pouvais faire exploser les corps sous la pression de ma pensée. J'avais maintenant pris l'habitude de nous englober sous mon dôme pour nous protéger tout le temps. Actuellement, toute l'île était sous ma protection et je pouvais tout sentir. C'était une très bonne solution pour éviter toute tentative de piège ou d'attaque.

La dernière partie de mon talent me permettait de communiquer avec Edward et mon Père. Je n'étais pas sûre qu'il s'agisse réellement d'une facette de mon don mais, j'avais besoin de rationaliser tout ça.

Je vouais à Edward un amour sans faille. J'avais l'impression que mon sentiment grandissait chaque jour pour atteindre des sommets sans jamais être l'apogée menant au déclin. Il m'aimait en retour d'une façon pure et magnifique. Nous n'étions entiers que lorsque nous étions ensemble.

Il avait demandé ma main à la fin du conflit nous opposant aux Italiens et j'avais accepté en me ruant sur ses douces lèvres. Ayant promis à Alice qu'elle pourrait m'habiller une fois, je lui confiai la préparation de la célébration.

Bien évidemment, elle mit ma patience à rude épreuve et je me fis le serment de ne plus jamais la laisser gérer un événement me concernant. Toutefois, je pus noter qu'elle avait beaucoup de goût et que nous étions tous magnifiques.

Hormis cet événement, Alice restait une personne que je ne voulais pas trop côtoyer. Je ne la comprenais pas et me contentais d'être aimable avec elle. Maman et Rosalie étaient les deux seules femmes avec qui je partageais tout et cela était largement suffisant. Je n'avais jamais réellement cherché à me confier. De l'extérieur, nous donnions l'impression de garder un lourd secret mais il n'en était rien.

J'étais plongée dans mes réflexions quand je sentis la bouche de mon mari embrasser mes jambes. Je le laissais faire et profitais de ses caresses en écoutant le ressac au loin.

Lorsqu'il effleura mon intimité, je frissonnais d'anticipation et ouvris les yeux pour le surprendre avec un magnifique sourire posé sur son visage. Il continua son avancée et effleura mon clito avec son nez, tout en inspirant profondément. En moins de deux secondes, je fus trempée et imaginai lui demander de me prendre sans plus de préliminaires mais il ne m'en laissa pas le temps et continua sa remontée en embrassant mon ventre. Une fois qu'il fut à ma hauteur, il m'embrassa doucement les lèvres avant de sonder mon regard.

-Tout va bien ma Belle ?

-Parfaitement bien... Ce calme me convient. Où étais-tu parti ?

-Faire un peu de rangement dans la maison. La famille arrive cette nuit.

-C'est parfait, ils commençaient à me manquer. Ça nous laisse assez de temps pour te faire jouir mon cœur.

Il gronda doucement sans quitter sa place et me tendit une enveloppe.

-Je compte bien profiter de ton magnifique corps mais avant, je voudrais que tu lises cette lettre.

Je la saisis et rien qu'à l'odeur, je sus d'où il venait. Nous attendions ce pli avec impatience et il signifiait que j'avais accepté de parler de mon histoire. Je décachetais rapidement l'enveloppe et attrapais le courrier de mon père.

Ma fille,

Je sais grâce à Edward que vous vous trouvez près de Rio où j'espère que tu peux profiter du soleil. A votre retour aux Etats-Unis, nous devrons parler de certains empêcheurs de tourner en rond mais ne te presse pas car cela peut attendre.

Comme promis, je te fais parvenir l'histoire sur laquelle nous avons travaillé. Pourrais-tu la lire et me dire si elle te convient ? J'attendrais ton assentiment pour la publier.

Prends soin de toi ma fille. A bientôt.

Vladimir.

Voilà, nous y étions. J'avais mis plusieurs années à accepter de raconter mon histoire à tous. Puis nous avions écrit mon récit en le modifiant un nombre incalculable de fois. Tout en jetant un coup d'œil à Edward, je dépliais l'épais papier et souris face à l'enluminure beaucoup plus discrète et naturelle. D'une voix claire, j'entamais la lecture et agrippant la main de mon amoureux.

Il était une fois, une enfant ayant survécu au crash d'un avion qui survolait nos bois. Il s'agissait d'un beau bébé joufflu, avec de grands yeux chocolat, un magnifique teint de poupée et de jolies rougeurs sur les joues. Elle portait à son poignet une petite gourmette en or avec un prénom gravé dessus.

Ce crash d'avion avait été vu et entendu à des lieues à la ronde. Le Seigneur du domaine s'était donc rendu sur place pour constater les dégâts provoqués sur ses terres.

Une fois arrivé, le Seigneur ne put que découvrir la carcasse éventrée et fumante du petit avion. Sans un regard vers le cockpit, où il savait trouver le pilote mort, il observa de loin l'appareil et aperçu une femme magnifique. Malheureusement, ses yeux étaient figés et perdus dans le vide.

Autour de l'avion, il y avait des malles et des objets un peu partout. Il vit également des affaires d'enfant...

Il fut intrigué par ceux-ci car ne voyait nul bébé aux alentours. Il demanda à ses serviteurs d'observer un temps de silence pour les défunts. C'est à ce moment là qu'il perçut des pleurs. Il pria donc ses servants de rassembler les affaires et de sortir de l'appareil le corps des 2 feus passagers. Pendant ce temps, il se laissa guider par les pleurs et découvrit la petite fille dans un couffin.

Lorsque le Seigneur approcha, l'enfant s'arrêta de pleurer et le regarda avec ses grands yeux. Elle lui fit un grand sourire et tendit les bras. C'est à cet instant qu'il aperçu la gourmette. Il s'approcha pour prendre la petite fille dans ses bras et lu le prénom inscrit…

- « Bienvenue sur mes terres Isabella. » susurra le Seigneur pour ne pas l'effrayer.

Il décida de ramener la petite fille au Château et la présenta à son épouse. Il prévint tout le monde que cette enfant avait maintenant sa place au Palais.

Elle fut maintenue captive par le Clan Volturi durant plusieurs années. Au cours de ces mois, elle subit moult tortures et brimades. Elle avait été arrachée à sa Mère dans le seul et unique but de faire souffrir son Père.

Dès qu'elle put le faire, elle s'échappa et fit tout son possible pour disparaître. Elle apprit à se débrouiller seule et à vivre en harmonie avec son environnement en développant et maitrisant son don.

Cent ans après sa naissance, elle rencontra le clan Cullen qui la recueillit et garantit sa sécurité. Elle y trouva sa place et gagna le cœur de sa nouvelle famille de part sa gentillesse et son innocence.

D'une manière peu commune, elle retrouva la trace de son passé et inclus naturellement son véritable Père, le Comte Vladimir, à son bonheur.

La vermine italienne retrouva la princesse mais elle terrassa son ennemi sans peine en protégeant sa famille et les humains habitants à proximité.

Dès lors, le règne de la terreur prit fin et Isabella Cullen Tepes décida de participer à la paix de notre race en étant ambassadrice auprès des divers clans régissant notre monde.

Signe du meilleur de notre race pour la fin des temps.

C'est dans un souffle que je terminai ma lecture par cette phrase que nous avions proposé quelques décennies plus tôt.

Et ils vécurent heureux pour l'éternité.

-C'est magnifique ma Belle et tellement toi. Veux-tu modifier quelque chose ?

-Non, c'est parfait et puis toutes les merdes que j'ai traversées ne font plus parties de moi. C'est mon passé et tu es mon avenir.

Il ne me répondit rien et saisit la lettre pour la poser sur l'enveloppe puis il posa ses mains sur mes joues pour entamer un doux baiser langoureux.

-Je t'aime pour toujours, Madame Cullen

-Moi aussi Monsieur Cullen, je t'aime pour l'éternité.

(_¸.•°´'`°¤,¸.•*´`*•.¸,¤°´'`°•.¸_)

Voilà mes amis. Encore merci pour votre soutien. Je vous dis à bientôt pour une nouvelle fiction dans le monde fantastique de Twilight ! La prochaine histoire s'intitulera "Renaissance " et vous parlera d'une Bella bien différente. A très bientôt ! Bizoo

Magdalyn