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Disclaimer : Je ne tire profit, en aucune façon, de cette histoire. Le film Le Hobbit, un Voyage Inattendu et le livre The Hobbit, or There and Back Again, sont la propriété de la Warner Bros Pictures, des éditions Stock, de John Ronald Reuel Tolkien et tous les droits de création des personnages leur appartiennent.
Rating : Pour tous ceux qui veulent / peuvent lire du Hobbit.
Genre : Drama / Family / Tragedy /…
Personnages : La Compagnie…
Situation temporelle : Après la bataille des Cinq Armées.
Changements de situation : Certains qui ne meurent pas meurent, d'autres qui meurent ne meurent pas… (Ça c'est précis ! autant ne rien dire…)
Date : 28 août 2014
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Note de l'auteur 1 :
A y est ! Je l'ai fait ! J'ai finalement mis quasiment un an avant de réussir à me motiver assez pour la recopier sur l'ordi… Mais… Voilà le travail. Ce second et dernier (eh oui) chapitre reprend donc la version 20th Century de Here I am.
Note de l'auteur 2 :
Merci à ceux qui ont laissé une review pour le premier, ça fait du bien ! Je vous réponds à la fin du chapitre (après la traduction) D'ailleurs, c'est de loin la fic dont les commentaires sont ravis du début à la fin, j'en suis toute chose ^^
Note de l'auteur 3 :
Comme pour le premier chapitre, j'ai hésité à mettre la traduction avec les paroles, mais j'ai trouvé que ça cassait toujours le rythme de lecture, je ne saurais toujours trop dire pourquoi. Pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais, la traduction ligne par ligne est disponible à la fin de cette fic (en bas de page quoi ^^).
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Bonne lecture !
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Here I am,
This is me,
I come to this world so wild and free.
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Un sentiment indescriptible naquit en lui.
Une étincelle s'embrasa violemment et les flammes emportèrent tout sur leur passage.
Peurs.
Doutes.
Colère.
Désespoir.
Et la raison. Surtout.
Dans sa bouche, un goût de victoire s'imprima.
Il eut l'impression que l'air passait à nouveau dans ses poumons après des années d'étouffement.
L'idée, l'illusion que tout était fini s'imposa. Que c'était gagné. Qu'il n'y aurait plus de batailles. Plus de souffrances.
Plus de morts.
Après ces mois de marche périlleuse.
Après ces décennies à tenter de construire un nouveau chez-soi en sachant pertinemment qu'on ne s'y sentirait jamais bien.
Après avoir tenté de se reconstruire sans jamais y être arrivé, parce qu'il manquait l'essentiel.
Après la peur, l'espoir, la colère, les rires, l'abattement, le soulagement, les larmes. Pas forcément dans cet ordre là.
Ils y étaient.
IL y était. IL avait réussit. Elle était là. À LUI !
La Belle.
La Majestueuse.
L'Inamovible.
L'Intemporelle.
La Solitaire.
Elle se dressait devant lui, fièrement. Elle se tenait là, droite et rayonnante, projetant son ombre sur la plaine, jusqu'à Dale.
Dale… Non, ne pas y penser. Pas maintenant.
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Here I am,
So young and strong,
Right here in the place where I belong
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Tout son être bouillonnait de joie.
…
Enfin…
…
Il fallait d'abord arriver jusqu'à la montagne.
Facile ! Il n'en était plus à quelques jours de marche, après ces semaines de périple.
Une fois à la montagne, il allait falloir escalader les parois rocheuses abruptes pour accéder à la porte.
Bien, les Nains avaient l'escalade dans le sang après tout. Alors, quoi de plus naturel ?
Ah… ils allaient devoir trouver la porte.
Eh ! Facile ! La carte indiquait le flan Nord-est d'Erebor. Le champ de recherche était considérablement réduit.
Une fois la porte trouvée, il allait falloir l'ouvrir.
Pff ! Ils étaient des Nains vigoureux et forts, oui ou non ? L'ouverture serait peut-être bien le plus facile… En plus, ils avaient la clé.
Et puis, ils allaient devoir trouver leur chemin.
Enfin… ils étaient nés à Érébor ! Comment douter ? Bien sûr qu'ils sauraient où aller !
Ils allaient ensuite envoyer le Hobbit tromper le Dragon.
Puisque le Magicien l'avait choisi, c'est qu'il allait pouvoir le faire ! Il avait confiance dans le Semi-Homme… Et en Gandalf aussi… bien sûr …
L'avant dernière étape serait de tuer le maudit lézard ailé.
Ils étaient treize. Et contrairement à ce qu'avait dit Balïn, ils étaient les treize meilleurs… non ? Après tout, ils étaient encore tous vivants à ce stade du voyage…
Enfin, il s'assiérait sur son trône, l'Arkenstone dans la main, et de nouveau, tous se courberaient devant lui, devant eux, car sa pierre et lui seraient inséparable et tout puissants.
Son regard s'alluma de la même folie qui dansait dans les yeux de Thrór, son grand-père, lorsqu'il était encore Roi sous la Montagne.
Il avait réussit. Il allait récupérer son trône, son royaume, son influence et sa PIERRE !
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It's a new world,
It's a new start
It's the life, with the beating of a young heart.
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Soudain, il ferma les yeux, incapable de regarder la Solitaire un instant de plus. la pierre le rendait fou ! L'or le rendait fou ! Il était fou !
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It's a new day,
In a new land,
And it's waiting for me.
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Quand bien même, où la retrouver ?
La pierre était perdue au milieu des monceaux d'or de la Salle du trésor.
Et où s'asseoir ?
Le trône avait été réduit en poussière depuis le premier jour où le Dragon était venu.
Et le Dragon ?
Même les treize meilleurs, que pourraient-ils faire ? Vraiment, face à un Dragon, treize centaines de Nains ne pourraient que se faire aplatir par le légendaire animal.
Et le Hobbit ?
Quand bien même le Semi-Homme arriverait, sans se faire repérer, à rentrer dans la Salle du Trésor, où le Dragon devait dormir. Eh bien, que ferait-il. Pourquoi un cambrioleur ? Pour faire peur au Dragon ? La bonne – mauvaise – blague.
Et le chemin depuis la porte ?
Il devait être honnête. Il savait qu'il ne devait pas connaître plus des deux tiers du labyrinthe formé par les tunnels et les galeries de la cité. Alors, qu'on lui dise comment il allait devoir guider ses camarades, parce que là, il était incapable de le faire.
Et la porte ?
D'accord, ils savaient quel jour l'ouvrir, et ils avaient la clé. Mais de ce qu'il se rappelait de ses leçons avec Balïn, il y avait bien trois cent manières différentes pour créer un mécanisme d'ouverture secret.
Et où se trouvait-elle ?
Ah, oui… le flan Nord-est du Pic Solitaire… Combien de kilomètres carrés cela représentait-il ? Combien de dizaine de mètres à gravir ? il faudrait des jours, peut-être même des semaines, pour la trouver. Mais ils n'auraient qu'une seuls journée, du lever au coucher du soleil. Après, tout serait perdu.
Et, comment accéder au flan Nord-est ?
Des dizaines de mètres de dénivelé, de roche glissante – parce que la pluie tombait drue depuis l'avant-veille et ne semblait pas pressée de s'arrêter – d'à-pic et de surplombs. Et ils n'avaient aucun matériel, pas même des cordes dignes de ce nom.
Et ils n'étaient plus très loin, non ?
Pourtant, chaque pas supplémentaire leur donnait l'impression qu'il allait être le dernier. Ils étaient au bout. Ils touchaient presque leur but, et malgré ça, ils n'en pouvaient plus. Même l'idée de revoir leur cité ne les motivaient plus. Ils ne rêvaient que du confort de leur nouvelle maison qu'ils avaient quitté, dans les Montagnes Bleues. Ils voulaient juste pouvoir manger à leur faim et dormir – trois ou quatre jours d'affilé si possible – pendant quelques semaines. Mais ils ne le feraient pas. Ils continueraient d'avancer, titubant, un pas après l'autre, jusqu'à s'écrouler au pied du but.
Il voulait tellement y arriver. Pour lui-même. Pour son père, aussi, et son grand-père. Pour son frère. Pour tous ceux qui étaient tombés, devant Erebor, et devant la Moria. Pour ceux qui vivaient, exilés, à des centaines de kilomètres, dans les Montagnes Bleues, dans les Monts de Fer et ailleurs.
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Here I am
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Son visage dégoulinait de pluie, ses cheveux collés à ses joues. Le froid le transperçait. Il rouvrit les yeux, et regarda encore sa Montagne, plus tout à fait perdue, mais encore si loin d'être retrouvée.
Invisible, une perle salée dévala sa joue, se mêlant aux torrents de pluies qui s'abattaient sur son visage.
Il ne pouvait pas.
Non.
Pas.
Il s'en sentait incapable.
Il sentait ses compagnons, derrière lui, inquiets. Pourquoi n'avançait-il plus ? Pourquoi ne répondait-il pas à leurs questions ? Que se passait-il ?
Il ne répondit pas.
Que pouvait-il leur répondre ? Qu'il voulait tout arrêter ?
Il ne pouvait plus.
Il ne pouvait pas.
Il ne pouvait pas !
Les mots tournaient dans sa tête, telle une tempête enragée qui s'acharne à déraciner méthodiquement les jeunes arbres en bordure de la forêt, laissant les arbres les plus vigoureux seuls, vulnérables.
Un Dragon ravageait son esprit, sa raison.
Il ne pouvait pas.
C'était son royaume.
C'était son trône.
C'était sa montagne.
C'était son peuple.
C'était sa place.
C'était sa pierre.
Il ne pouvait pas.
Il ne pouvait pas abandonner. Pas si près du but. S'aurait été un sacrilège ne méritant que la mort. Le pire des crimes… sa pierre…
Il n'avait jamais renoncé.
C'était là-bas qu'était sa vie. Le reste n'était que de la survie.
Alors il fit un pas.
Et encore un.
Puis un troisième.
Chaque enjambée le rapprochait un peu plus de la victoire. De sa victoire.
Ses yeux brillèrent de convoitise.
Un sourire malsain s'étendit sur ses lèvres.
Ils allaient y arriver, sa Belle Scintillante et lui.
Ils seraient régents, à jamais connus comme les plus grands souverains qu'Arda ait porté.
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Ya, It's a new day,
In a new land,
And it's waiting for me.
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Mais tout ne se passe pas toujours comme on en a envie.
Lorsqu'il se retrouva agonisant, face au Hobbit, il comprit beaucoup de choses.
L'Arkenstone et l'or d'Erebor n'avilissaient que les esprits les plus faibles, comme Thrór et lui. Mais son père, comme ses neveux, n'avaient jamais cédé et ne le feraient jamais. En ça, ils feraient de bien meilleurs souverains qu'il n'aurait jamais pu l'être.
Il trouva sa place parmi ses ancêtres, dans les Hales de Aulë, veillant sur ceux et ce qu'il aimait, pour l'éternité. Il n'intervint jamais dans leur vie, exceptée une fois.
Le Roi se réveilla violemment, s'asseyant sur son lit en étouffant un cri. Il resta immobile quelques secondes, tentant de calmer son souffle erratique et reprendre une respiration moins laborieuse.
Il finit par sourire légèrement, passant une main dans ses cheveux blonds. Il se leva doucement, pour ne pas réveiller la future reine, et sortit de la chambre sans penser à prendre le moindre vêtement.
Il déambula dans les couloirs de la ville, pour arriver à la crypte. Il marqua un temps d'arrêt lorsqu'il remarqua la silhouette de son frère qui se découpait dans la faible lueur des torches.
Serait-il possible…
Kíli s'inclina devant le roi, qui eut un hochement de tête désapprobateur. Mais il ne releva pas. Ce n'était absolument pas le moment de débattre de la déférence du Prince.
- « Est-ce que… » Hésita Fíli. « Est-ce que… toi aussi tu l'as… »
Fíli ne finit pas sa phrase, mais n'en eut pas besoin. Le plus jeune hocha la tête avec force.
- « Oui ! » Il laissa passer un seconde. « T'a-t-il toi aussi… » Reprit-il.
- « Demandé pardon ? » finit le grand frère. « Oui. Et j'ai même eu droit à toute une rétrospective des derniers temps, de la quête, jusqu'à la bataille des Cinq Armées.
- « Ouaip, moi aussi, » ajouta simplement Kíli.
Ils gardèrent le silence un long moment, chacun perdu dans ses propres pensées, et celles envoyées par leur oncle.
Après cet espère de rêve où ils se trouvaient dans l'esprit de Thorïn, l'homme leur était apparu, dans le rêve, avec un regard d'une douceur que seuls ceux qui avaient gagné la paix éternelle pouvaient connaître. Il avait ensuite ouvert la bouche, et leur avait demandé pardon. Il n'avait pas précisé pour quoi… surement pour tout ce que les deux frères avaient subi tout au long de leur vie.
Fíli et Kíli pardonnèrent. Parce qu'il n'y avait pas tant que ça à pardonner au final.
Le roi et le Prince retournèrent se coucher, et dormirent paisiblement, avec l'inexplicable sensation de se sentir bien plus à leur place – à Erebor – qu'ils ne l'avaient jamais été.
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Here I am
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Et voilà. Cette fois, je n'ai plus ce sentiment d'inachevé qui me dérangeait après le premier chapitre.
C'est bel et bien la fin, cette fois, mes amis lecteurs.
J'espère que vous aurez apprécié cette suite, plus courte, mais toujours avec la même intention, cette même émotion douce-amère, agréable et apaisante...
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Bon, alors, cette traduction :
Here I am / {Ici je suis}
This is me / {C'estmoi}
I come to this world so wild and free / {J'arrive dans ce monde, si sauvage et libre}
Here I am / {Ici je suis}
So young and strong / {C'est moi}
Right here in the place where I belong / {Juste là, à la place qui me revient}
It's a new world / {C'est un nouveau monde}
It's a new start / {C'est un nouveau départ}
It's alive with the beating of a young heart / {C'est la vie, avec les battements de jeunes cœurs}
It's a new day / {C'est un nouveau jour}
In a new land / {C'est un nouvel endroit}
And it's waiting for me / {Qui n'attendait que moi}
Here I am / {Ici je suis}
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Et maintenant les Reviews !
- Syrene-T : Ahah, ça me rassure, ça veut dire que j'ai réussis à garder le suspense ^^ Merciiii pour tes compliments !
-Anne Bony : Je suis heureuse que ça t'aies plu ! Merci.
-Julindy : Merciiiiiiiiiiiiiiiii
-Pisces-Arkady : Merci beaucoup, et oui, la chanson est sublime. Je trouve qu'on aurait pu mettre la BO de Spirit sur le Hobbit, rien n'aurait choqué.
- Saluzozette :Hellow ! Héhé, j'avoue que c'était l'idée, de perdre les lecteurs. Après, je savais bien que vous penseriez aux neveux, et pas aux autres de la compagnie. Je suis contente que tu aies aimé. Merci à toi de m'avoir laissé un message. Biz
- Loveyaoi : Eh bien, que te dire à part merci, et espérer que tu vas aimer cette seconde partie.
- Aschen : Niark, j'ai gagné alors, si tu n'as pas trouvé ! Bah, je suis sure que ton petit cœur a adoré. J'espère qu'il aimera autant celui là, même si le style est différent.
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À très vite!
Thorin[e]
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