Bonjour tout le monde ! Voici (enfin) le dernier chapitre d'''Une romance politique '', qui j'espère vous plaira :) Alors, comme vous le remarquerez est l'epilogue mais donne également des pistes pour la suite que l'auteur a écrite ! Donc, j'aimerais savoir si vous souhaitez que je traduise la suite, qui prend donc place pendant les années de fac de Kurt et Blaine...
Sur ce, appréciez ce chapitre et j'attends vos commentaires ;) !
Chapitre 43
AOUT – NEW YORK CITY
Tandis qu'ils s'arrêtait devant le hall de résidence Stuyvesant Park, Kurt ne pouvait pas contenir son excitation. Ils étaient là. Ils étaient vraiment, vraiment là. Il glapit tandis qu'il sortait du camion et regardait le bâtiment.
« Oh, Blaine ! Est-ce que ça n'a pas l'air merveilleux ? »
Blaine ne pût s'empêche de sourire à l'enthousiasme de Kurt. Il n'aimait peut-être pas leurs arrangements de vie, mais il aimait l'expression de joie et d'excitation sur le visage de Kurt.
Une fois que Kurt se fut présenté et eut reçu sa clef et son numéro de chambre, ils commencèrent tous à déballer ses affaires. Il était arrivée avant son colocataire donc, il choisit rapidement son côté de la chambre, son placard et son bureau. Burt et Carole se baladèrent dans le hall de la résidence, regardant les aires communes et discutant avec d'autres parents. Une fois que tout fut monté, Blaine descendit pour verrouiller le camion et pour appeler sa mère pour voir si elle et Joel étaient arrivés. Ils étaient supposé le retrouver à son appartement.
Kurt se tint au milieu de sa chambre, ferma les yeux, s'étreignit et sourit.
Il l'avait enfin fait.
New York City.
Pendant qu'il se tenait là, un grand gars, bien habillé, avec des cheveux bruns et des yeux bleus se tint dans le cadre de la porte, en train de le regarder. Il regardait Kurt de haut en bas. Yummy.
« Salut. »
Kurt sursauta et se retourna.
« Oh ! Salut. » Le garçon entra dans la chambre.
« Bienvenu, je m'appelle Lake. Lake Ridgeway. »
« Je suis Kurt. Kurt Hummel. »
« Heureux de te rencontrer Kurt. Je suppose que tu es en première année ? »
« Oui. »
« Je suppose aussi et prie le ciel que tu es gay ? »
« Euh... oui. Je le suis. »
Lake soupira avec luxure. « Splendide. Eh bien, bienvenu à Parsons. C'est une école fabuleuse et je suis un fabuleux étudiant de deuxième année en design. Et toi ? »
« Je suis aussi en design de mode. »
« Merveilleux. » Voilà pourquoi Lake avait choisi de rester dans les dortoirs, même s'il était en deuxième année. De charmants premières années comme Kurt. Être dans les dortoirs lui donnait une première chance avec tous les nouveaux beaux gosses avant le début des cours.
Blaine entra dans la pièce et Lake arrêta de respirer. Il regarda Blaine. Oublions Kurt. Ça. C'est ce que je veux et je le veux maintenant.
« Blaine, voici Lake Ridgeway. Lake, voici mon petit-ami, Blaine Anderson. »
Lake continua de regarder Blaine. S'il vous plait, s'il vous plait, s'il vous plait faites qu'il soit élève ici.
« Heureux de te rencontrer Blaine. Est-ce que tu étudies aussi ici ? »
« Non. Je suis à NYU. En droit et, je suis en fait son fiancé. » Blaine jeta un regard à Kurt.
Lake jeta un regard à Kurt. Peu importe. Sûrement, il pourrait voler cet homme magnifique de cette petite fleur délicate. Comment est-ce que Kurt l'avait eu, d'abord ?
Blaine se tourna vers Kurt. « Allons défaire tes valises. »
Lake s'assit sur le lit et commença à dire des détails à Kurt sur les dortoires, les conseillers des résidences et les cours. Il n'enleva jamais ses yeux de Blaine. Mince. Ce corps. Oh, les choses que ce corps pourrait lui faire. Lake se promit de mettre Blaine dans son lit avant Thanksgiving.
Une fois qu'il en eut assez de regarder Blaine, il décida d'aller voir les autres options de première année.
« Je vais vous laisser. Blaine, c'était un plaisir de te rencontrer. S'il te plait, viens visiter souvent Kurt. Kurt... si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis juste au bout du couloir, chambre 303. »
« Merci. » Kurt sourit. Lake sourit en retour. Peut-être qu'il se contenterait juste d'essayer de piquer Kurt. Après tout, Kurt était juste au bout du couloir.
Après quelques minutes, un autre garçon apparu à la porte. Il avait des cheveux blonds et des yeux bleus, et malgré qu'il fasse presque 32 degrés dehors, il portait un col roulé noir et un jean noir. Kurt eut chaud rien qu'en le regardant.
« Hey. Je m'appelle Drew Watson. Je suppose que nous sommes colocs. »
« Salut. Je suis Kurt Hummel. »
Drew venait du New Jersey, mais ne voulait pas faire la navette, donc il avait choisi de vivre dans les dortoirs. Il étudiait la photographie. Blaine fit bien attention tandis que Kurt et Drew parlait. Blaine décida que Drew était très certainement hétéro. Il se détendit et se sentit mieux pour la première fois depuis qu'ils étaient arrivés.
Ils laissèrent Drew seul pour arranger son côté de la pièce pendant qu'ils allaient à l'appartement de Blaine. Blaine n'était qu'à 3 pâtés de maisons dans un loft. Elaine et Joel les attendait quand ils se garèrent.
Une fois que tout fut sorti de la voiture, les parents partir à l'hôtel pour se reposer. Ils se retrouveraient tous dans quelques heures pour le dînner. Blaine regarda Kurt. Il voulait qu'il reste avec lui et l'aide à installer son appart, mais il pouvait sentir l'humeur de Kurt, Kurt voulait retourner à son dortoire. Blaine tendit le bras et prit la main de Kurt.
« Allez. Retournons chez toi. » Kurt regarda Blaine et sourit. « Merci. » Il savait que Blaine voulait qu'il reste. « C'est promis, je viendrai demain et m'occuperai de ton placard et ta cuisine. »
Blaine fut content de voir qu'il n'était qu'à 5-7 minutes de marche. Une fois qu'ils eurent atteint les dortoirs, Kurt se tourna vers Blaine.
« Tu veux monter ? »
« Non. Va installer ta chambre et découvre si Drew est gay ou pas. Je pense qu'il est hétéro, mais je veux que tu confirmes. » Kurt rit. Blaine posa sa main sur la poitrine de Kurt et verrouilla son regard au sien.
« Tu m'appartiens. »
« Et seulement à toi. »
« Tu es mon esclave. »
« Tu es mon maître. »
« Je t'aime. »
« Je t'aime. »
Blaine embrassa profondément Kurt et partit.
Patience. Patience. Patience.
Blaine était déterminé à être patient.
Mais, mince c'était dur.
Les parents partirent dimanche après-midi après avoir emmené les garçons déjeuner. Comme promis, Kurt vint et organisa le placard et la cuisine de Blaine. Blaine regarda les fesses de Kurt, tandis qu'il se pencher pour organiser les casseroles et les poeles dans un placard du bas. Quand Kurt se leva et se retourna, il lut l'expression sur le visage de Blaine. Il sourit d'un air d'excuses.
« Je ne peux pas. »
« Pourquoi pas ? »
« Il y a une réunion d'intégration dans les dortoirs ce soir. Je veux être là pour que je puisse rencontrer tout le monde et entendre de quoi les surveillants de résidence parlent. Je suis désolé. »
Blaine sentit l'obscurité tournoyer. Il la fit se calmer et d'être patiente. Kurt avança vers Blaine et lui caressa les cheveux.
« Blaine... je promets que nous passerons du temps ensemble mais... nous devons nous installer d'abord. »
« Te baiser est ce qui m'installe. »
Kurt lui jeta un regard. « Tu sais ce que je veux dire. »
Blaine prit les mains de Kurt dans les siennes. « Kurt, tu dois comprendre quelque chose. Tout ce truc de fac est juste un tremplin pour m'emmener là où je veux être. Je suis ici parce que je dois être là pour entrer en fac de droit. Je me fiche des intégrations et des clubs et des fraternités et toute cette merde. Je veux juste que les quatre prochaines années se passent aussi rapidement que possible pour que je puisse aller en faculté de droit, passer le barreau et commencer ma carière. Et commencer ma vie, avec toi. »
« Blaine, c'est notre vie. Nous avons commencé notre vie ensemble. Non, nous ne vivons pas ensemble mais... c'est notre vie. Nous sommes ici, à New York City. L'endroit où nous avons rêvé d'aller. S'il te plait, ne souhaite pas que les quatre prochaines années se passent. Apprécions les. »
« Je me sentirais mieux si nous vivions ensemble. »
« Je sais, mais c'est promis, je ne te négligerai pas. »
« Dit le garçon qui me laisse pour l'intégration des dortoirs. »
Kurt soupira. « Installons nous d'abord et puis nous allons trouver un plan. Okay ? »
« Okay, magnifique. »
Blaine se tint devant sa fenêtre et regarda Kurt marcher dans la rue.
Comment diable allait-il traverser les quatre prochaines années ?
Malgré ses déclarations d'être inintéressé par la vie universitaire, Blaine se trouva être tiré dans le campus occupé de la fac. Il rejoignit la Société Sociale des Etudiants en Droit, une organisation pour les étudiants de droit pour se faire des relations, faire des travaux d'intérêt général et boire. Il semblait y avoir un événement se rencontre ou des soirées avec une autre école de droit, presque chaque week-end. Blaine était populaire. Sa beauté et sa confiance tiraient les femmes vers lui, comme toujours, mais même les gars voulaient trainer avec lui. C'était évident que Blaine allait avoir du succès et quelqu'un de bien à connaître dans le futur. Quelques étudiants super ambitieux avaient cherché Blaine sur internet et avait découvert qui était sa famille. Cela le rendait encore plus désirable d'avoir comme ami.
À travers la société de droit, Blaine trouva un partenaire de tennis nommé Steve McAdams. Comme Pete, Steve se fichait que Blaine soit gay. Il était juste heureux d'avoir quelqu'un avec qui jouer. Ensemble, ils rejoignirent la programme de tennis intramural. Blaine était toujours un joueur puissant, mais il n'était pas vraiment aussi fort qu'il ne l'avait été durant l'été quand il avait baisé Kurt comme un fou. Il essaya de ne pas s'attarder sur ce fait.
NYU n'avait pas de glee club, mais ils avaient quelque chose appelé les Madrigal Singers, un ensemble mixte de chanteurs a capella. Blaine décida de ne pas les rejoindre. La société et le tennis étaient assez. Il prévoyait d'arriver en tête de promo chaque semestre.
Et il voulait passer du temps avec Kurt.
C'était un challenge.
Patience.
Kurt était amoureux de Parsons. Il était amoureux de ses cours, des étudiants et des professeurs. Tout était nouveau, excitant et fantastique. Enfin, il était dans un monde où tout le monde se fichait qu'il était gay et aimait la mode. Tout était la mode, tout le temps. Et, pour la première fois, Kurt avait un ami gay à part Blaine.
Warren Slater était en première année et venait du Connecticut. Ses cheveux bruns bouclés lui rappelait Tyler. Ses yeux bruns étaient chaleureux et amicaux. Il vivait au même étage que Kurt et étudiait l'architecture et l'éclairage. Les deux garçons s'entendèrent bien immédiatement puisque Warren avait un sens affuté de la mode et avait un œil pour ce qui était de pointe. Kurt n'arrivait pas à comprendre pourquoi quelqu'un d'aussi à la mode que Warren, n'étudiait pas le design de mode.
« Honnêtement, Warren. Ton sens du style rivalise en fait avec le mien. Et cela dit quelque chose. » Warren rougit. Un soir devant une pizza, il raconta à Kurt pourquoi il avait choisi ce cursus. « Mon père ne me permettrait pas de faire du design de mode. Il ne voit pas ça comme un choix de carrière viable. Architecture et éclairage, ça, il comprend. La mode, pas tellement. » Warren sembla triste pendant un moment avant de continuer. « L'architecture, il peut l'expliquer à ses amis. Le design de mode... eh bien, ça semble trop gay. » Kurt le regarda. « Mais, Warren... sûrement ton père sait... » Warren hocha la tête. « Cela ne veut pas dire qu'il en est content. »
« Eh bien, tu seras l'architecte le mieux habillé et le plus talentueux et tu seras toujours bien éclairé avec des allumages qui montre ton meilleur côté. Et chaque côté de toi est ton meilleur côté. » Warren sourit. Warren savait qu'il avait un petit béguin pour Kurt. Okay, peut-être un gros béguin. Mais, il savait aussi que Blaine lui botterait le cul.
Blaine.
Warren n'arrivait pas à découvrir la relation entre Kurt et Blaine. Kurt était l'une des personnes les plus gentilles, les plus confiantes et les plus talentueuses que Warren avait jamais rencontrées. Mais, avec Blaine... Kurt changeait. Il était toujours Kurt, mais quelque chose semblait toujours bizarre pour Warren. Leur relation semblait très bizarre. Intense. Blaine regardait Kurt comme s'il était sa propriété et agissait comme s'il tirerait sur quiconque venait chez lui. Warren remarquait que les yeux de Blaine ne quittaient jamais Kurt pendant une seconde. Il pouvait dire qu'ils s'aimaient vraiment, mais il y avait quelque chose dans la façon dont Blaine regardait Kurt. Ses yeux étaient pleins d'amour et de quelque chose d'autre. Quelque chose que Warren ne pouvait pas nommer.
Au début, Blaine n'était pas dingue de l'amitié de Warren avec Kurt. Warren pouvait comprendre son inquiétude. Kurt était magnifique. Mais, Warren assura Blaine que son seul intérêt dans Kurt était l'amitié.
« Ecoute, Blaine, ce n'est pas nécessaire que tu sois mauvais envers moi. Kurt et moi sommes seulement amis. Je ne suis pas le genre de gars qui va voler les petits-amis des autres gars. D'ailleurs, Kurt t'aime tellement, il ne peut pas être volé. »
« C'est vrai. Il m'appartient. Assure-toi juste que tu te rappelles de ça et dit ça à tous les autres. Surtout ce stupide Lake. »
Warren rit. « Ouais, Lake est quelque chose d'autre. Mais, je ne pense pas qu'il ait des yeux pour Kurt. » Warren sourit et jeta un regard connaisseur à Blaine. Blaine fit une grimace. « Beurk. Je passe. »
Après ça, Blaine se détendit à propos de l'amitié de Kurt avec Warren, mais Warren restait intrigué par les dynamiques entre Kurt et Blaine.
Tout ça était très étrange.
Et, pourquoi est-ce que les yeux de Blaine avaient l'air de changer de couleurs suivant son humeur ?
Le professeur Walter Murray regarda dans sa liste de classe des premières années, les étudiants en droit. Aucun nom ne ressortait. Il vérifiait toujours la liste de classe, en profondeur, juste au cas où l'enfant d'un sénateur se soit enrolé. La dernière chose dont il avait besoin était d'avoir des problèmes pour dire quelque chose sur le mauvais parti politique.
Personne d'intérêssant dans la classe du jeudi. Passons au mercredi.
Anderson, Blaine.
Hmm...
Il sortit le fichier principal pour les dossiers des élèves.
Anderson, Blaine. Première année. Droit. Westerville, Ohio.
Westerville, Ohio ?
Cela pouvait être le gamin. Ça pouvait être lui.
Il prit son téléphone.
« Salut, c'est moi. Je pense que j'ai peut-être trouvé Anderson pour vous. Retrouvons-nous vendredi pour discuter. »
Mike Huntel était assis patiemment au Saxbe Club, attendant que Walter Murray arrive. Il sirotait son bourbon et soupira. Il doutait que le professeur ait trouvé le bon gamin. Ce n'était pas la première fois qu'il avait été trop excité à propos d'un gamin avec le nom de famille d'Anderson. Le professeur Murray arriva en trombe. Était-ce une règle que les professeurs de facs devaient être débraillé et être couverts de poussière de craie ? Est-ce qu'ils n'utilisent pas des tableaux blancs maintenant ?
« Bonsoir Mike. Désolé d'être en retard. »
« Pas de problème. Comment allez-vous ? »
« Oh, très bien, très bien. Occupé. Le début de la nouvelle année scolaire et tout ça. »
« Alors. Qu'est-ce que vous avez pour moi ? »
« Je suis sûr que vous étiez réticent à avoir des espoirs après l'erreur de l'année dernière, mais cette fois, je pense vraiment qu'il est celui que vous recherchiez. »
Le professeur Murray glissa un classeur sur la table. Mike l'ouvrit et regarda la photo.
« Un très beau garçon. Anderson, Blaine. 18 ans. Dalton Académie. Avec les honneurs. 19 de moyenne. A dû prendre beaucoup de cours de placement avancés. Westerville, en Ohio. »
Mike s'arrêta et regarda Walter.
« Westerville, en Ohio ? Le député était de Westerville en Ohio. »
Walter sauta pratiquement de son siège. « Vous voyez ? Vous voyez ? Je pense que c'est le bon gami. J'ai pris la liberté de faire un peu de recherche. Regardez la page suivante. »
Mike tourna les pages. C'était un tirage de la page ''A propos de'' du site web de Anderson pour le Sénat. Mike lut à voix haute. « La famille Anderson a une tradition de service public commençant dans les années 20 avec... » scanna-t-il jusqu'à ce qu'il atteigne le section suivante. « Le membre du Congrès Jim Anderson, Republicain – Ohio... » il s'arrêta et regarda Mike. Mike souriait. « Vous voyez ? Vous voyez ? Cela doit être le petit-fils. Ce doit être le bon gamin. »
Mike se rassit.
Enfin.
Mais attend...
« Attendez. Est-ce que vous avez rencontré ce... Blaine ? Est-ce que vous avez remarqué quoi que ce soit de spécial chez lui ?
Walter remua nerveusement. « Eh bien... non. Mais, je fais ces petites... sessions de discussion avec 6 ou 8 étudiants plusieurs fois par mois pour que je puisse essayer de les connaître un peu mieux. Tous mes cours de droit ont plus de 100 étudiants. Les sessions sont un moyen pour moi de mettre un nom sur un visage. J'ai invité Anderson à l'une d'elle mardi. Vous pouvez assister comme invité et voir qui il est de lui-même. »
Mike sourit. « Excellent. Merci Professeur. Je vais m'assurer d'être là. »
Le professeur Murray sourit et se rassit dans son siège. C'était merveilleux. Cela devait être le bon gamin. Est-ce que ce serait mauvais de monter sa commission, maintenant ? Peut-être qu'il devrait attendre après avoir rencontré le gamin ? D'un autre côté, il voulait vraiment déménager de son quartier. Il avait presque été cambriolé l'autre nuit. Il y avait une charmante maison en grès brun à vendre à Chelsea...
« Euh, Mike. Pas pour brûler les étapes... euh mais... à propos de ma commission... » Mike agita la main. « Ne vous inquiètez pas. Je n'ai pas oublié. Si c'est le bon garçon et qu'il a ce que je veux, vous aurez votre commission. »
« Blaine, ne dédramatise pas. Je pense que c'est merveilleux et un bon signe. »
C'était vendredi soir et Kurt était allongé, nu sur le lit de Blaine en train de manger de la pizza. Blaine était assis dans une chaise dans le coin de la chambre, regardant Kurt et essayant d'être patient. Tout ce qu'il voulait faire était baiser Kurt jusqu'à ce qu'il se brise en petits morceaux. Mais, Kurt était arrivé affamé et pressé de raconter sa semaine. Blaine ne savait pas pourquoi il ne s'était pas attendu à ça. C'était ce qu'ils faisaient pour le dernier mois. Le vendredi, Kurt arrivait à l'appartement de Blaine pour y passer la nuit. Ils se levait le samedi et après que Kurt ait préparé le petit-déjeuner, Blaine se dirigeaient vers la bibliothèque pendant que Kurt retournait à son dortoir pour travailler sur ses projets. Kurt retournait chez Blaine le samedi soir. Parfois, ils sortaient, mais habituellement ils restaient et regardaient un film ou juste parlaient. Et baisaient.
Blaine avait dit à Kurt que le Professeur Murray l'avait invité pour ses conversations du mardi soir.
« Kurt, ce n'est vraiment pas un gros problème. Je pense qu'il invite tous ses étudiants tôt ou tard afin d'apprendre à nous connaître. »
« Peut-être que oui, mais il n'était pas obligé de te choisir si tôt dans le semestre. »
« Mon nom de famille commence par A. Je suis toujours premier. »
« Oh. C'est vrai. » Kurt fit la moue. Blaine rit. Kurt était tellement mignon et adorable et sexy et... il lui manquait. Il voulait que les quatre années suivantes soient finies. Maintenant. Il alla vers le lit et poussa Kurt sur son dos. Il grimpa au-dessus de lui, chevauchant son corps et puis tira Kurt pour qu'ils se fassent face.
« Tu me manques tellement durant la semaine, putain. »
« Je pense que ce qui te manques est de me baiser durant la semaine. »
« Ouais. Ça aussi. Mon esclave me manque. Je l'ai besoin près de moi. »
Kurt batti des cils et prit un air soumis. « Mon maître me manque. C'est dur d'être loin de lui. »
« Tu n'es pas obligé. Tu pourrais dormir avec ton maitre tous les soirs. »
« Oui. Je pourrais. Et mon maitre et moi auraient des mauvaises notes dès décembre. » Blaine embrassa Kurt lentement et profondément, sa langue cherchant sa bouche, explorant son goût. Oh, combien cette bouche lui avait manqué. Blaine se mit à genoux et repoussa Kurt sur le lit. Ses yeux s'assombrirent de trois nuances tandis qu'il regardait Kurt dans les yeux. Il enroula sa main autour de Kurt et commença à caresser lentement.
« Je t'aime tellement, magnifique. J'ai rêvé de ta queue toute la semaine. » Kurt gémit. « Plus de rêve. Elle est à toi. Tout mon être est à toi. » Blaine inspira profondément. « Oui. Tu m'appartiens. » Il se pencha et prit le membre de Kurt dans sa bouche, glissant lentement de haut en bas. Kurt haleta et laça ses doigts dans les cheveux de Blaine, agrippant fortement. Blaine le taquina, le prenant lentement dans sa bouche et puis reculant lentement. Il attendit que Kurt supplie. « S'il te plait... Blaine... plus... s'il te plait... » Blaine accéléra ses mouvements et puis glissa lentement deux doigts dans le trou de Kurt. Kurt haleta et se poussa immédiatement contre les doigts. Cela lui avait manqué juste autant qu'à Blaine. Blaine ajouta deux autres doigts, les tournant durement, faisant grogner bruyamment Kurt. Blaine continua de sucer le membre de Kurt et tournant ses doigts jusqu'à ce que Kurt crie. « S'il te plait Blaine ! S'il te plait ! Oh ! Je vais... » Kurt jouit dans la gorge de Blaine. Blaine avala avec hâte. Kurt était tellement délicieux. Il doit vraiment lui demander de passer la nuit durant la semaine.
Le lendemain matin, Blaine regarda Kurt préparer le petit-déjeuner avec rien d'autre que son tablier. C'était l'une des choses que Kurt avait accepté comme partie du deal pour qu'il vive dans les dortoirs de Parsons. Quand il était chez Blaine, il devait être nu. Il pouvait porter le tablier, mais c'était tout.
Blaine le regardait avec amour et désir. Pourquoi est-ce que Kurt n'acceptait pas d'être un mari qui reste à la maison ? S'il le faisait, Blaine pourrait avoir ça tous les matins, et leurs vies seraient tellement plus facile. Kurt serait toujours juste là, disponible pour lui. Blaine remarqua que Kurt faisant sa danse ''je veux vraiment quelque chose''. Blaine soupira. Ces jours-ci, les choses que Kurt voulaient n'étaient pas des choses que Blaine pouvait simplement acheter. Et, cela impliquait habituellement qu'ils soient séparés.
« Qu'est-ce qu'il y a, Kurt ? »
« Quoi ? »
« Qu'est-ce que tu veux faire ? »
« Qu'est-ce qui te fait penser que je veux faire quoi que ce soit ? »
« Tu m'appartiens. Tu es mon esclave et je te connais. Qu'est-ce que tu veux ? »
Kurt regarda nerveusement Blaine. Il savait que cela n'allait pas être facile. Il prit une profonde respiration.
« Eh bien... Parsons va avoir une petite mini pause la semaine prochaine. Pas de cours jeudi ou vendredi. » Kurt s'arrêta.
Blaine se détendit. Oh, okay. C'est bien. Kurt veut aller quelque part. Blaine ne pouvait pas manquer les cours, mais il avait habituellement fini à 14h le vendredi...
« Warren m'a invité à aller chez lui pour le week-end. Rencontrer ses parents, voir sa maison... » Kurt arrêta de parler.
Les yeux de Blaine étaient devenus noirs et son expression était sombre et menaçante. Sa voix était basse et très calme. Trop calme.
« Est-ce que... tu... me... demandes... si... tu... peux... passer... le... week-end... avec... un autre... homme ? »
Kurt fit un pas en arrière. Ça faisait longtemps qu'il avait eut peur de Blaine. Mais maintenant, il tremblait légèrement.
« Blaine, tu sais que ce n'est pas comme ça. Warren et moi sommes amis. Juste amis. »
Blaine avança lentement vers Kurt. Kurt se retrouva piégé contre le réfrigérateur. Blaine se pencha et embrassa doucement le cou de Kurt, suçant légèrement.
Kurt savait qu'il avait des problèmes.
« Kurt... à qui tu appartiens ? »
La voix de Kurt fut un mumure. « Je t'appartiens. »
« Et qu'est-ce que tu es ? »
« Ton esclave. »
« Dis-le encore. »
« Je suis ton esclave. » Kurt ferma les yeux. Blaine embrassait son cou et massait gentiment le membre de Kurt. Ohh... Kurt avait des gros problèmes.
« Oui, Kurt. Tu es mon esclave. Je te possèdes. Et. Je. Ne. Partage. Pas. »
Kurt savait qu'il poussait, mais puisqu'il avait déjà des problèmes...
« Je suis loyal envers toi et seulement toi. Warren est juste un ami. J'ai toujours voulu visiter le Connecticut et... »
Blaine l'interrompit. « La réponse est non. Et apparemment, toute cette séparation t'a laissé confus sur la nature de notre relation. Je pense que tu as besoin d'un rappel dur. Va chercher une chaise. »
Kurt ferma les yeux. Pourquoi, pourquoi, pourquoi est-ce que ça l'excitait ? Qu'est-ce qui n'allait pas chez lui ? Il devrait être en colère contre Blaine d'être si déraisonnable. À la place, il est excité d'être puni.
Kurt prit une des chaises de la petite table de cuisine et la plaça au milieu de la pièce. Blaine avança et s'assit. « Descend Kurt. » Kurt s'abaissa lentement sur le membre de Blaine. Oh, super chaud, putain. Ça faisait un moment qu'ils n'avaient pas fait ça, et Kurt avait juste oublié combien l'immense queue de Blaine remplissait son cul dans cette position. Blaine enroula ses bras autour de lui.
« Remonte Kurt. »
Kurt bougea lentement de haut en bas. Il laissa échapper un petit cri tandis qu'il descendait. Mince, l'intensité était tellement forte.
« Ne commence pas à crier tout de suite. Nous venons de commencer. »
Blaine fit bouger Kurt de haut en bas, plus dur et plus vite, jusqu'à ce que Kurt grognait de petits cris tremblants mélangés avec des grognements bruyants. Kurt commença enfin à crier grâce, mais Blaine ignora ses supplications.
« Tu doit te rappeler à qui tu appartiens. Et ce n'est pas Warren. Tu es à moi. À moi ! À moi ! À moi ! »
Kurt commença à crier. « A toi ! A toi ! A toi ! »
Blaine était sans merci. Ils étaient couverts de sueur et Kurt suppliait et promettait.
« S'il te plait... Blaine... s'il te plait... je promets... je ne ferai jamais... »
« Pas de pitié pour toi magnifique. Tu dois le prendre et le prendre fort. Je veux que tu le sentes pendant des semaines. Je veux que tu le sentes et que tu penses à moi à chaque pas que tu fais. »
Kurt arriva au point où il était incohérent. Juste quand il pensait qu'il allait s'évanouir, Blaine dit, « Lève-toi et recule ! » Kurt se leva avec reconnaissance du membre de Blaine, mais Blaine le fit avancer vers la table de la cuisine et le poussa, la tête la première, penché sur la table. Kurt se tint à la table tandis que Blaine entrait violemment en lui. Kurt cria et supplia. « Blaine... oh... oh... s'il te plait... oh... Blaine ! » Blaine l'ignora. Il enfonça ses mains dans les hanches de Kurt et le baisa méchamment. Blaine tendit enfin le bras et prit le membre de Kurt dans sa main et commença à caresser fermement, conduisant Kurt vers son orgasme. Ils jouirent en même temps. Blaine fit exprès de prendre la jouissance de Kurt dans sa main. Il retourna Kurt pour lui faire face et mit sa main contre la bouche de Kurt. « Lèche ça. Tout ça. » Kurt obéit. Blaine le souleva et le porta vers le lit. Kurt était épuisé et son cul était en feu. Il se sentait pris de vertige de son orgasme et de la baise intense qu'il venait de recevoir. Il avait besoin d'une sieste.
Tandis qu'il s'endormait, il entendit Blaine murmurer doucement, « Tu ne pourras jamais me quitter, Kurt. Jamais. »
Le jeudi soir, Mike Huntel arriva 15 minutes en avance et s'assit au fond de la pièce, mais pas trop loin de la porte. Il voulait voir le gamin Anderson quand il entrerait. Le professeur Murray avait installé 9 chaises dans un cercle pour ceux qui venaient. Mike regarda les étudiants arriver. De jolies filles. Dommage qu'il soit un vieil homme. Bon, trop vieux pour ces gamins de toute façon.
Blaine entra.
Mike sûr que c'étai lui au moment où il ouvrit la porte. Il pouvait sentir le pouvoir. Sentir l'aura. Oui. Ça devait être lui. Il regarda Blaine s'asseoir. Confiant. Calme. Insupportablement beau. Maintenant, si Mike pouvait juste voir ses yeux.
Blaine sortit son cahier et son stylo. Les ordinateurs portables n'étaient pas autorisés durant ces sessions. Le professeur Murray arriva, en retard et poussiereux comme d'habitude.
« Bon, merci tout le monde d'être venu ce soir. Je suis sûr que tout le monde a fait la lecture et est prêt pour une discution interactive. Avant que nous commencions, j'aimerai que tout le monde se présente chacun votre tour. Nom, d'où vous venez, quel genre de droit vous pensez aimer pratiquer un jour et pourquoi. M. Anderson, commençons avec toi. »
Mike remarqua que chaque fille de la pièce se penchèrent en avant, leurs yeux rêveurs tandis qu'elles se concentraient sur Blaine. Mince. Ce gamin devait probablement se retrouver au lit ave une différente nana presque toutes les nuits.
Blaine fit son sourire de gagnant et commença.
« Bonsoir. Je m'appelle Blaine Anderson. Je viens de Westerville, en Ohio. Je prévois de faire du droit des sociétés, les fusions et acquisitions. Pourquoi ? Honnêtement, c'est là où il y a de l'argent. Acquérir une entreprise peut prendre longtemps. C'est beaucoup d'heures facturables. »
Les filles dans la pièce applaudirent pratiquement. Le professeur Murray jeta un regard à Mike. Mike hocha la tête. Oui, c'était probablement lui. Mike arrêta d'écouter les autres étudiants et se concentra sur Blaine. Blaine leva enfin les yeux et croisa son regard. Mike lui sourit et Blaine sourit aussi. Mike se concentra sur ses yeux. Ils étaient de couleur miel-ambre.
C'était lui. C'était obligé.
Mike écouta le professeur Murray guider les étudiants dans une discution sur un cas controversé de court suprème. Quand Blaine parlait, Mike faisait vraiment attention. Tout comme les filles de la classe. À la fin de la session, tandis que tout le monde rangeait leurs affaires pour partir, le professeur Murray appela Blaine vers lui.
« Blaine, j'aimerais que vous rencontriez un de mes amis. Voici Mike Huntel. Mike, voici Blaine Anderson. Blaine, Mike est un des associés de la firme de Huntel, Wellington et VanSant. » Blaine sourit et serra la main de Mike. « Enchanté de vous rencontrer, monsieur. »
« C'est un plaisir de vous rencontrer. Est-ce que vous appréciez vos cours ? »
« Oui, absolument. »
« Droit des sociétés. Un choix intéressant. » Surtout si vous avez ce que votre grand-père avait.
Blaine ne savait pas quoi dire. Il ne voulait pas faire des erreurs. Huntel, Wellington & VanSant était l'un de ses deux choix préférés des entreprises pour lesquels travailler. Il n'arrivait pas à croire qu'il rencontrait un des associés. Le professeur Murray prit la parole.
« Eh bien, il est encore tôt. Il changera peut-être d'avis. De nombreux étudiants le font une fois qu'ils avancent dans leurs études. » Blaine sourit et hocha la tête. Mike le regarda de près. Oui, il voulait ce jeune homme.
« Bon, je ferais mieux d'y aller. C'était bien de vous rencontrer Mr. Huntel. »
« Un plaisir de vous rencontrer Blaine. Bonne chance pour cette année. »
« Merci. »
Blaine partit. Le professeur Murray se tourna vers Mike. Il ne tenait plus en place.
« Oui ? Oui ? C'est lui, n'est-ce pas ? »
Mike sourit. « Oui, ça a l'air d'être lui. Le temps le dira. »
Le visage du professeur Murray s'assombrit. « Quoi ? » Du temps ? Il voulait son argent. Maintenant. Il avait vraiment besoin de déménager.
« Oui, le temps. D'abord, nous devons voir s'il finit et réussit en fait ses études. Je ne bougerai pas avant sa dernière année. Nous proposerons un stage et nous assurerons qu'il l'obtienne. Cela me donnera une change de le surveiller. Pendant ce temps, vous garder un œil sur lui pour moi. »
Le professeur Murray fronça les sourcils. Est-ce qu'il était sensé attendre quatre putains d'années pour sa commission ?
« Vous savez, Mike. Blaine ne sera pas toujours dans mon cours. Je vais devoir faire plus pour garder un œil sur lui. »
Mike plissa les yeux. Petit bâtard gourmand. Mais, Mike avait besoin de lui. Il ne voulait pas perdre trace du gamin.
« Très bien. Qu'est-ce que vous voulez ? »
Le professeur Murray sourit.
« J'ai beaucoup de travail à faire, Warren. Je peux utiliser ces quatre jours pour me rattraper. » Kurt était assis sur le lit de Warren, expliquant pourquoi il ne pouvait pas aller chez lui pour le week-end. Warren ne le croyait pas.
« Kurt, j'ai aussi du travail à faire. Nous pouvons prendre du temps pour étudier. » Kurt ne dit rien. Warren fronça les sourcils. Il savait ce qu'il se passait vraiment.
« C'est à cause de Blaine, n'est-ce pas ? Il ne veut pas que tu viennes ! » Kurt resta silencieux.
« Honnêtement Kurt. Je ne vous comprends pas. Je ne comprends pas pourquoi tu continues avec cette connerie ! »
Kurt regarda Warren dans les yeux. Pouvait-il lui faire confiance ? Pouvait-il lui dire ? Kurt était resté pendant un an et demi plein de secrets à propos de Blaine. Il mourait d'envie de tout raconter à quelqu'un, mais comment diable expliquerait-il cela ? Expliquer qu'il était l'esclave d'un garçon béni de pouvoirs, transmis à lui par son grand-père infesté de vodou. Kurt ouvrit la bouche et puis la ferma. Bien sûr qu'il ne pouvait pas lui dire. mince, il ne l'avait même pas dit à Mercedes et il la connaissait depuis des années. Il ne connaissait Warren que depuis quelques mois.
« Warren, donne lui juste du temps. Blaine a besoin de temps pour s'habituer à ce que j'ai un ami gay. Il peut être un peu... jaloux. »
« Et possessif et authoritaire et juste... trop intense quand on parle de toi. Je comprends qu'il t'aime, mais tu ne lui appartiens pas. » Kurt regarda par terre. En fait, oui, c'est le cas.
Warren regarda Kurt. Mince. Maintenant il se sentait mal. Il n'avait pas voulu bouleverser Kurt. Il était juste vraiment déçu. Il y avait de mignonnes boutiques à New Haven que Kurt adorerait sûrement. En plus, Warren se sentait plus en sécurité que quelqu'un rentre avec lui. Sa mère avait appelé et avait dit que son père était de mauvaise humeur. Warren supposait que son père se conduirait bien s'il y avait des témoins dans la maison.
Warren prit la main de Kurt et le tira sur ses pieds. « Viens. Allons voir ce qu'il y a au self pour ce soir. » Tandis qu'ils marchaient, Warren fut soulagé quand Kurt commença à parler de quelque chose qui était arrivé pendant son cours de tissus. Warren ne voulait pas qu'il soit bouleversé. Kurt était tellement magnifique, et doux, et gentil, et sexy, et...
Warren devait se retenir.
Blaine le tuerait.
Quelques jours plus tard, Blaine s'arrêta dans la librairie du campus, juste avant la fermeture. Steve lui avait parlé d'un article génial dans le magazine de Tennis de ce mois-ci et Blaine en voulait une copie. Tandis qu'il se tenait dans la section des magazines, il ne remarqua pas la grand garçon avec des cheveux bruns et des yeux verts, en train de le regarder. Le garçon regarda autour de lui, s'assurant qu'ils étaient seuls avant d'avancer vers Blaine. Il se tint à côté de lui et regarda à l'étalage de magazines. Au même instant, ils levèrent tous les deux les yeux, leur regard se croisant.
Blaine sentit quelque chose qu'il n'avait pas ressenti depuis qu'il avait posé pour la première fois les yeux sur Kurt.
Une attirance.
Blaine sentit un courant électrique parcourir son corps tandis que l'obscurité avançait furieusement. Il ne pouvait pas détourner les yeux. Il regarda ensuite choqué les yeux du garçon devenir noirs.
« Je sais ce que tu es. J'en suis un aussi. Je t'ai vu avec ton esclave. Il est magnifique. Tu es chanceux. Je n'ai pas encore trouvé le mien. » Blaine était sans voix. Et pourquoi ressentait-il une attraction sexuelle aussi intense pour ce garçon ?
Le garçon se pencha et embrassa Blaine sur la joue.
« Je voulais juste que tu sâches que tu n'es pas seul. Au revoir, beau gosse. »
Le garçon se retourna et s'éloigna.
Blaine resta ici, sans voix et figé. Et pourquoi est-ce que sa queue était si dure putain ?
Au moment où Blaine se calme pour aller suivre le garçon, il avait disparu.
Blaine marcha jusqu'à son appartement dans un brouillard.
Cette-nuit là, il rêva de l'autre garçon. Au-dessus de lui.
Le baisant. Baisant Blaine fortement.
Il se réveilla dans une sueur froide.
C'est quoi ce bordel ?
Il n'en parla pas à Kurt.
FIN