Voilà, c'est fini !
Merci à toutes et tous ceux qui m'ont laissé un petit message !
EPILOGUE
Les Hamptons
Cinq ans qu'ils étaient ensemble
Quatre ans qu'ils vivaient ensemble
Elle lui avait donné un fils.
Elle attendait que la musique commence. Son père était à côté d'elle. Elle avait sa main délicatement posé sur son avant-bras.
L'église était pleine à craquer, mais elle n'avait d'yeux que pour lui. L'homme qu'elle aimait plus que tout. Il l'attendait devant l'autel.
Il portait un magnifique costume gris anthracite, une chemise blanche et une cravate gris clair parsemée de fines rayures anthracite. Cela faisait ressortir le bleu de ses yeux.
Il était nerveux. Elle le savait. Il passait ses doigts autour de son col de chemise, se triturait les doigts.
La musique démarra.
Elle regarda son père. Ils se sourirent.
Quand ils commencèrent à avancer, toutes les têtes se tournèrent vers eux.
Elle était nerveuse. Son père le sentit. Pour la rassurer, il déposa sa main sur la main qu'elle avait déposée sur son bras.
Son regard était toujours plongé dans le sien.
Il ne pouvait pas s'empêcher de l'admirer. Elle portait une magnifique robe longue couleur perle, un voile lui cachait le visage. Autour du cou, elle portait le magnifique médaillon en or, en forme de cœur, qu'il lui avait offert. A l'intérieur, se trouvait une petite photo d'eux trois.
Arrivés devant l'autel, son père l'embrassa et déposa sa main dans celle de son futur mari
- Je te la confie. Prends en soin !
- Vous pouvez compter sur moi
Il sourit à sa fille et alla s'asseoir sur le banc. Son petit-fils s'approcha et lui sourit. Il l'attrapa et l'installa sur ses jambes.
Le prêtre prit la parole.
L'assistance était attentive au sermon. Mais le couple, lui, n'écoutait plus. Ils étaient plongés chacun dans le regard de l'autre, perdus dans leurs pensées, leurs souvenirs…
Puis vint l'échange des vœux.
Chacun d'eux parla de leur rencontre, du temps qu'ils leur avaient fallu pour se rendre compte qu'ils étaient fait l'un pour l'autre, de l'amour qu'il ressentait pour l'autre…
Puis vint l'échange des anneaux.
Pour ce moment, ils avaient voulu que ce soit leur fils qui leur donne.
Son grand-père lui murmura quelque chose à l'oreille et le fit descendre de ses jambes.
C'est tout fier qu'il s'approcha de ses parents.
Il portait un costume identique à celui de son père.
Il glissa sa petite main dans la poche intérieure de sa veste et sortit les deux anneaux. Il attrapa le plus petit et le donna à son père.
En tremblant, il passa l'alliance à la femme qu'il aimait.
Puis, l'enfant donna l'anneau à sa mère.
Elle le passa à l'homme qu'elle aimait.
Quand le prêtre lui annonça qu'il pouvait embrasser la mariée, il ne se fit pas prier.
Il souleva le voile et le fit passer derrière sa tête. Puis il l'enlaça pour l'attirer à lui. Elle déposa ses mains sur ses épaules. Et enfin, ils s'embrassèrent.
Quand ils se séparèrent, ils se tournèrent face à leurs invités qui les applaudirent.
Puis ils remontèrent l'allée centrale de l'église jusqu'à la sortie.
Puis ils montèrent dans la limousine qui les attendait et se rendirent au lieu de la réception. Les invitèrent les suivirent.
Ils se retrouvèrent tous à la villa.
Pour l'occasion, Castle avait tout prévu.
Le traiteur, la musique, la famille logerait dans la maison et pour les invités, il avait loué des chambres dans les hôtels qui se trouvaient dans le centre.
Pour le bar, il avait demandé à Bryan s'il voulait bien s'en occuper. Celui-ci avait accepté sans hésiter. Il avait assisté à presque tous les moments heureux de son patron, il n'allait pas rater celui-là !
Ils s'installèrent au centre de la table principale.
Ils étaient entourés de leurs parents et de leurs témoins. Les autres invités s'installèrent aux différentes tables qui leur étaient attribuées.
Les enfants avaient une table attitrée et un menu spécialement conçu pour eux.
Une seule ombre pour ce jour merveilleux : l'absence de sa mère.
Après le discours des témoins, les festivités commencèrent.
Ils s'étaient mis d'accord.
Ils avaient décidé que la musique débuterait en même temps que le repas. Ils ouvriraient le bal après l'entrée, ainsi les invités pourraient danser par la suite quand bon leur semblerait plutôt que de s'ennuyer entre les différents plats.
L'entrée terminée, ils se levèrent et se placèrent au centre. Ils s'enlacèrent et s'abandonnèrent sur le slow qui venait d'être lancés. Tous les invités n'avaient d'yeux que pour eux. Ils étaient tellement beaux et tout le monde pouvait voir l'amour qu'ils ressentaient l'un pour l'autre.
Puis un à un, d'autres couples vinrent se joindre à eux, leur permettant ainsi de s'isoler un peu dans leur monde.
La journée passa vite.
Vers 18H, le couple s'éclipsa dans la maison pour ressortir un peu plus tard changés.
Quelques minutes plus tard, un hélicoptère vint se poser sur la plage.
- Maman, papa
- Eh, on en a parlé. Je te l'ai expliqué. Papa et maman partent quelques jours. Grand-père s'occupera de toi pendant ce temps. D'accord ?
- D'accord, maman. Câlin ?
- Bien sûr, mon cœur.
Elle prit son fils dans ses bras. Son père l'embrassa sur le front et lui frictionna la tête.
Ils saluèrent leurs invités et se dirigèrent vers leurs parents. Elle donna son fils à son père.
- Papa…
- Soit heureuse et profites de ton voyage de noces, dit-il en l'embrassant sur le front.
- Je le suis déjà, papa.
Ils s'embrassèrent tous.
Alors qu'ils allaient montés dans l'hélicoptère, Lanie l'attrapa par le bras et lui tendit son bouquet
- Merci, Lanie. J'avais complètement oublié
- C'est à ça que servent les amies… Mais tu ne me l'envoies pas ! Il y a assez de Jenny et de ses sous-entendus !
- Promis.
Elle regarda toutes les femmes qui se trouvaient devant elle. Elle sourit.
Elle se retourna et lança son bouquet.
Quand elle se retourna et découvrit qui l'avait reçu, elle éclata de rire.
Son mari l'aida à grimper dans l'appareil et monta à son tour.
L'hélicoptère avait disparu quelques minutes plus tard.
Elle tenait le bouquet de sa belle-fille. Elle se doutait qu'elle l'avait fait volontairement
- Je crois qu'il y a un message !
- Et moi, je crois que tu as manigancé ça avec elle, Lanie
- Comment peux-tu croire ça de moi, Kate ?
- Oh, ne nie pas.
- Mais finalement tu pourrais peut-être y penser, officialiser votre couple
- C'est toi qui dis ça ! Quand est-ce que tu comptes sauter le pas avec Espo, alors ?
- Tu vas pas t'y mettre toi aussi. J'ai déjà Jenny qui n'arrête pas de me poser la question !
- Non, mais t'es gonflée quand même ! Moi je devrais me lancer, mais pas toi !
- Mais c'est pas la même chose !
- Et où est la différence ?
- Ben, il y a les enfants…
- Je te rappelle que tu en as un aussi !
- Mais toi, tu en a trois ! Et puis depuis le temps que vous êtes ensemble…
Elles s'approchaient de la table centrale. Beckett déposa le bouquet
- Encore une fois ?
- Oui, encore une fois. Mais cette fois, c'était un coup monté entre Lanie et ta fille, dit-elle en voyant son amie prendre la fuite
- Grand-mère, câlin ?
- Oui, James, câlin, dit-elle en le prenant des bras de Castle
- Et où sont les nôtres ?
- J'ai couché Jimmy, il y a une heure. Quant à Rick et Dee Dee, ils sont… Là-bas, avec le fils de Ryan !
Elle déposa le petit James qui voulait aller jouer avec les autres.
Castle en profita pour la prendre dans ses bras et l'embrasser tendrement
- Hm… En quel honneur ?
- Tout d'abord parce que tu es toujours aussi magnifique, pour les enfants que tu m'as donné, pour le bonheur que tu m'apportes chaque jour et surtout parce que je ne t'ai quasiment pas vu de la journée
- Il faut dire qu'on a été pas mal occupé…
- C'est vrai !... J'ai perdu ma petite fille
- Tu ne l'as pas perdu. Elle a grandi, c'est tout. Elle est devenue une femme. Une superbe jeune femme !
- C'est vrai qu'elle était magnifique aujourd'hui !
- Sa mère aurait quand même pu se déplacer !
- Je sais. Mais depuis qu'on est ensemble, c'est toi qu'elle considère comme sa mère. Et c'est toi que James appelle grand-mère. Pas Mérédith !
- Je sais, mais quand même. Elle aurait pu…
- Laisse tomber… Elle ne changera plus… Tu es là pour elle et c'est tout ce qui compte !
A son tour, elle l'embrassa tendrement
- Et toi, pourquoi ?
- Simplement parce que tu es toujours là, avec moi, et pour tout ce que tu m'as donné. Parce que tu es toi, tout simplement !
Ils furent interrompus par l'arrivée de leur fille en pleurs
- Eh, princesse, qu'est-ce qu'il t'arrive ? demanda Castle en la prenant dans ses bras
- Suis tombée !
- Je vais chercher ce qu'il faut, dit Beckett en voyant le genou écorché.
En revenant, elle tenait le petit Jimmy dans ses bras. Jim les rejoignit
- Besoin d'aide ?
- Tu tombes bien, papa. Tu peux tenir Jimmy ?
- Bien sûr !
Elle s'occupa du genou de sa fille qui tenait la main de son père. Quand elle eut fini, Castle la prit dans ses bras pour la consoler. Le petit Rick les rejoignit
- Pourquoi elle pleure Dee Dee ?
- Ce n'est rien, mon cœur, dit Beckett en le prenant dans ses bras. Ta petite sœur est tombée, mais ce n'est pas grave… Et si vous alliez au lit ? Il se fait tard, et j'en connais deux qui vont être grognon demain matin s'ils n'ont pas assez dormi ?
- Papa et Dee Dee ?
- J'avais oublié papa, tu as raison
- Eh, vous deux !
- Papa, tu t'occupes de Jimmy pendant qu'on couche les deux autres ?
- Avec plaisir Kathie
- S'il a faim, son biberon est dans la cuisine. Il faut juste le réchauffer
- Ne t'inquiète pas. Maintenant je commence à m'y connaître !
Ils rentrèrent et montèrent à l'étage, direction la salle de bain.
Beckett doucha son fils dans la baignoire, tandis que Castle avait installé sa fille dans la douche. Quand ils furent en pyjama, ils les emmenèrent dans leur chambre. Exceptionnellement, pour l'occasion, ils étaient dans la même.
Castle s'installa entre les deux lits et leur raconta une histoire sortie tout droit de son imagination.
Beckett, appuyée contre le chambranle de la porte, les regardait.
Elle se perdit dans ses pensées et remonta quelques années en arrière. L'époque où elle avait découvert l'homme, le vrai, pas celui qu'il montrait en public. Quand elle l'avait vu avec Alexis, elle avait su qu'il avait été un bon père.
Mais entre imaginer et voir, il y avait une sacrée différence.
Et elle avait pu se rendre compte à quel point il était un papa formidable. Il participait à tout. Il s'était levé la nuit, avait changé les couches, donné le biberon… Et maintenant, qu'ils avaient grandi, il était toujours disponible pour eux. Même quand il écrivait et qu'ils venaient le déranger dans son bureau. Il posait son ordinateur, et s'intéressait aussitôt à ce qu'ils voulaient, pouvant jouer pendant des heures avec eux.
L'histoire était terminée et les deux petits bouts étaient endormis. Castle remonta délicatement le drap sur eux et les embrassa sur le front.
Il se leva et rejoignit Beckett à la porte.
- Tu vas bien ? demanda-t-il en la prenant dans ses bras
- J'écoutais ton histoire, dit-elle en l'enlaçant. Et je repensais à la première fois où je t'ai vu avec Alexis, à tout ce que tu fais pour eux…
- Tu en fais autant… Et en plus, tu as mis ton travail de côté pour être avec nous… C'est toi qui as fait le plus gros sacrifice.
- Ce n'était pas un sacrifice… Je voulais m'en occuper, être présente…
- Et tu l'es… Combien de nuits blanches tu as passé à côté d'eux quand ils étaient malades ?
- Ce n'est pas un exploit ! C'est normal
- Tu es une maman formidable, dit-il en l'embrassant
Tout en l'embrassant, il la plaqua contre le chambranle et se colla à elle. Elle remonta ses bras derrière son cou. Le baiser devint fougueux.
Quand ils se séparèrent, ils restèrent front contre front, se souriant.
Leurs yeux brillaient toujours du même éclat qu'ils avaient quand ils s'étaient embrassés le jour où elle était venue au loft pour se donner à lui. Rien n'avait changé. Ils s'aimaient comme au premier jour, et ils avaient toujours envie l'un de l'autre, comme au premier jour. A chaque fois, c'était comme ils se redécouvraient, comme si c'était la première fois.
- Un quatrième ?
- Quoi ?... Dans tes rêves, Castle
- J'ai de l'espoir. Jusqu'à présent, ils se sont presque tous réalisés
- Entendu
- Vraiment ?
- Mais à une seule condition !
- Tout ce que tu veux !
- C'est toi qui accouches !
- Je crois qu'on va rester à trois !
- Bonne idée, dit-elle en souriant… On descend ?
- Je te suis.
Il lui prit la main et ils rejoignirent les invités.
En arrivant sur la terrasse, ils s'arrêtèrent et sourirent en voyant la scène qui se déroulait sous leurs yeux. Jim Beckett qui donnait le biberon à son petit-fils. Beckett colla son dos contre le torse de Castle. Celui-ci l'enlaça.
- On dirait qu'il s'en sort bien, ton père. On devrait lui demander de se lever la nuit !
- Il serait capable de le faire… Il les aime tellement…
- C'est vrai. Tu te rappelles avec Rick. Ils se battaient presque avec ma mère pour lui donner son biberon et s'occuper de lui la journée !
- Quatre ans déjà !... Victoria avait raison. Ça passe trop vite ! Rick a quatre ans, Dee Dee, deux ans et demi et Jimmy, déjà huit mois !
- C'est vrai !
Jim posa le biberon et posa le petit Jimmy contre son épaule et lui tapota le dos. Quand il entendit le petit rôt, il le replaça sur son bras et l'embrassa sur le front.
Quand il vit qu'il s'était endormi, il se leva.
- Alors, vous deux. Comment il s'en sort le grand-père ?
- Très bien, papa.
- Je pense qu'il est parti pour sa nuit. Je vais aller le coucher
Les parents déposèrent un baiser sur le front de leur petit dernier, et le grand-père disparut dans la maison.
Ils se séparèrent et allèrent voir leurs invités.
- Alors, ma chérie, ça s'est bien passé finalement !
- Il faut dire que Castle avait pensé à tout. Et toi Martha, ça va ?
- Oui, ça va, mais…
- Dur de voir Alexis prendre son envol ?
- C'est ça. Pour moi, elle restera toujours la petite Alexis. Tout comme les vôtres…
Kate, je ne te l'ai jamais dit, mais tu le rends vraiment heureux…
Au début, quand vous avez emménagé ensemble dans votre maison, j'avais des appréhensions. Vous aviez mis tellement de temps à vous avouer vos sentiments, vos caractères sont tellement opposés… Et puis Rick est né… Quand j'ai vu mon fils, la première fois qu'il la prit dans ses bras… Tu ne lui aurais donné que celui-là, ça aurait suffi à son bonheur… Je vous ai vu prendre vos marques... Oh, je sais que ça n'a pas été facile au début… Mais je n'en reviens toujours pas. Je vous ai vu vous ouvrir l'un à l'autre. Je sais que vous n'êtes pas toujours d'accord, mais vous prenez toujours le temps de réfléchir, sans vous disputez. Et ça, c'est rare dans un couple… Et aujourd'hui, j'ai trois adorables petits-enfants…
- Tu sais, ce n'est pas aussi difficile que ça de vivre avec Castle. Et lui aussi me rend heureuse ! Je n'ai qu'un seul regret.
- Lequel ?
- De ne pas m'être rendu compte plus tôt que c'était avec lui que je voulais passer ma vie
- Peut-être que ça n'aurait pas marché, si vous l'aviez fait plus tôt… Quand vous vous êtes décidé, vous aviez appris à vous connaître !
En plus, je ne l'ai jamais vu autant travaillé. Huit nouveaux tomes en trois ans.
- Et quand on sait qu'il y a deux petits monstres qui viennent le déranger en permanence…
- Ne dis pas ça, Kate. Ça ne le dérange pas. Il adore jouer avec eux… Attends qu'il se remette au pistolet laser avec Rick !
- Il a déjà commencé à l'initier ! Et il en a acheté deux nouveaux. Mais il ne sait pas que je le sais
- Pourquoi tu ne…
- Parce que c'est une de ses facettes que j'aime. Ce côté enfant qu'il a su gardé… Il croit aux zombies, aux fantômes, aux extra-terrestres, au père Noël… Il sort avec Rick à Halloween pour aller chez les gens et quand ils sont de retour, ils se partagent les bonbons. Je ne le croyais pas la première fois que je l'ai vu faire…
- Il forçait Alexis à le faire quand même elle ne voulait plus le faire. Mais elle y allait. Simplement pour lui faire plaisir… Mais je crois qu'il est trop tard maintenant pour qu'il change !
- Mais je ne veux pas qu'il change ! Surtout pas ! Il ne serait plus lui.
Tout en disant cela, elles le regardaient faire le pitre avec les enfants de Ryan et Esposito. Elles finirent par se séparer. Beckett se rapprocha des bros et de Gates
- Eh, boss !
- Javier, je ne suis plus votre boss depuis quatre ans
- Mais tu vas revenir ?
- Jimmy n'a encore que huit mois… Et puis, je ne sais pas si je saurai encore…
- Eh, ça ne s'oublies pas… Tu vas finir par t'ennuyer à…
- M'ennuyer ? Crois-moi, résoudre des enquêtes, c'est bien plus facile que de s'occuper de mes deux terreurs. Et bientôt, il y aura Jimmy… Je suis bien contente quand enfin, ils sont couchés ! Mais si tu veux, je peux te les confier
- N'accepte pas, dit Ryan. On a eu Rick à la maison… Il faut l'avoir à l'œil à chaque minute. Mais le pire, c'est que maintenant, Liam l'imite…
- Eh, c'est Jenny qui me l'avait proposé…
- Je sais Kate. Je plaisante. Il est adorable… Mais c'est quand même une terreur !
- Oh, mais arrêtez de vous plaindre. J'ai gardé les deux, moi, quand Jimmy est né.
- Comment vous avez fait, chef ?
- Comme avec Castle ! Je me suis dit que si ça marchait avec lui, ça marcherait aussi avec sa progéniture !
- Vous n'avez pas osé…
- Je me suis gênée !
- Arrêtez de vous inquiéter les gars. Ils adorent leur tatie Vicky, tout comme ils vous adorent.
Et je vous rappelle que je me suis aussi occupée de Liam et de Luis quand vous étiez en panne de crèche !
- Ouais, quand on voit comment ils sont revenus
- Quoi ?
- Il te taquine Kate, dit Lanie. Sinon, tu crois qu'on passerait nos vacances avec vous, ou qu'on viendrait en week-end ici. Nos enfants s'entendent aussi bien que nous nous entendons… Celle qui faut plaindre, c'est la maîtresse. J'ai déjà été convoquée une fois !
- Moi, deux, dit Jenny
- Moi, je ne les compte plus, dit Beckett. Mais j'ai averti Castle. La prochaine fois, c'est lui qui s'y colle
- Et il a accepté ?
- Il n'aura pas le choix ! S'il le faut c'est moi qui l'emmènerais…
- Mais pourquoi il ne veut pas…
- Tu ne vas peut-être pas le croire, mais il a peur du directeur !
Ils éclatèrent de rire.
- C'est du Castle, tout craché, dit Esposito. Je me rappelle quand tu le convoquais dans ton bureau. Il n'en menait pas large
- Vous devez admettre que parfois il dépassait les bornes, dit Gates
- Alors, qu'est-ce qui vous fait rire ? demanda Castle qui venait de rejoindre le petits groupe
- Oh, pas grand-chose… On se remémorait certains souvenirs… Et toi, qu'est-ce tu faisais ?
- Je me suis occupée des amis d'Alexis. Ils sont partis. Les parents de Max aussi
- Tu aurais dû me le dire…
- Ils ont vu que vous étiez en pleine discussion… Je les ai salués pour toi… Et puis tu les reverras tout à l'heure puisqu'ils viennent manger ici avant de repartir… Donc, ils ne restent plus que nous… Un peu de champagne ? On n'a pas encore trinqué au mariage d'Alexis et de mon voleur de gendre !
- Castle !
Ils se rendirent auprès de Bryan qui leur servit des coupes.
Puis ils allèrent danser, profitant enfin que tous les enfants soient couchés.
Un slow démarra.
Castle enlaça Beckett. Elle passa ses bras derrière son cou et posa sa tête contre son épaule. Ils avaient toujours aimé cette danse car elle leur permettait d'être l'un contre l'autre. Contact dont ils ne pouvaient se passer.
Puis au milieu de la chanson, Castle se sépara de Beckett et s'agenouilla devant elle
- Castle, qu'est-ce que…
Leurs amis et leurs parents s'étaient arrêtés de danser. Ils regardaient
- Mon Dieu, Jim, il va le faire !
- Il était temps. Tu ne crois pas ? demanda-t-il à Martha. Espérons juste qu'elle accepte !
Beckett ne bougeait plus, ses yeux plongés dans ceux de Castle. Il hésitait, ne sachant pas comment il allait s'y prendre. Il sortit un petit écrin de sa poche et le garda en main
- Kate, on se connaît depuis neuf ans
On est ensemble depuis cinq ans
On vit ensemble depuis quatre ans. Les plus belles années de toute ma vie
Tu m'as donné trois adorables enfants
Personne ne m'a apporté ce que tu m'as apporté
Dès que je t'ai vu, j'ai su que tu étais celle avec laquelle je voulais faire ma vie
Ça n'a pas toujours été facile entre nous, je le sais
Mais aujourd'hui, mon bonheur serait encore plus grand si tu acceptais de réaliser mon dernier rêve : devenir ma femme !
Il ouvrit son écrin. Il y avait une bague en or jaune et blanc, surmontée d'un tout petit diamant.
Elle avait à peine regardé la bague.
Elle s'était replongée dans son regard.
Elle s'agenouilla à son tour, face à lui. Elle posa une main sur sa jambe, se pencha vers lui et l'embrassa tendrement. Puis ils se séparèrent. Ils se regardaient toujours.
- Je t'aime, Castle.
- Ça veut dire que…
- Je le suis déjà depuis cinq ans… Mais, oui…J'accepte de devenir madame Castle
- Oh, mon Dieu, Kate, dit-il en lui passant la bague à son annulaire, puis la serrant dans ses bras comme s'il avait peur qu'elle ne s'échappe… Il t'aura fallu quand même quatre ans pour me le redire !
- Quoi donc ?
- Que tu m'aimes !
Puis il l'embrassa à nouveau.
Quand ils se séparèrent, ils se relevèrent.
Ils furent félicités par leurs amis et leurs parents.
- Alors, vous allez le faire quand ? Vous avez une date ? demanda Jenny
- Oh, non, la question qu'il ne fallait pas poser, dit Martha
- Pourquoi ?
Ils éclatèrent tous de rire.
Car quand on les connaissait, on savait qu'ils passeraient des journées à se chamailler avant de se mettre d'accord.
Mais s'ils n'étaient pas comme ça, ils ne seraient pas Beckett et Castle !
FIN