Erm... Ne me demandez surtout pas ce qui a bien pu me passer par la tête lorsque j'ai écrit ça. Honnêtement, je n'en sais absolument rien. Ma seule excuse est que je m'ennuyais. J'ai écrit ça en une vingtaine de minutes sans but ni idée particulière. La phrase d'accroche est soudain apparue sous mon crâne et il fallait absolument que j'en fasse quelque chose alors... ahem... voilà le résultat.

Anyway!

Cet espèce de babillage imbécile a donc pour objet nos deux inuyoukai favoris, à savoir Mr Ice-Prick et son charmant demi-frère j'ai nommé Bakayasha. Allez savoir pourquoi, mais j'ai très soudainement (et sans raison apparente si ce n'est les illuminations subites de la pauvre carlingue qui me sert de cerveau) réalisé que pendant près des trois-quart de la série les deux frangins dansent dans la paume de l'Inutaisho. Je veux dire, ok Sesshoumaru est Lord of the West et blablabla... mais sérieux, à toujours s'accrocher à leurs sabres comme à un doudou (je jure qu'un gamin de 5 ans ferait moins de caprices pour son nounours que ces deux là avec leurs cure-dents!) on finit par se rendre compte qu'ils ne s'émancipent jamais vraiment de la tutelle de leur père. Ah! Ça leur va bien de jouer les m'as-tu-vu! Mais en fin de compte, ce ne sont que deux gamins qui ont encore besoin que papa s'occupe d'eux. Donc... me voici à exploiter la faille et prendre d'assaut leur fierté d'ado débiles.

Eh! Quand on me tend la perche comme ça, il ne faut pas s'étonner si je reviens vous mordre l'arrière train! Et quelle scène serait plus représentative de la situation des deux frères que leur premier affrontement pour le Tessaiga dans la carcasse du général? La réponse est: aucune. J'ai donc exploité le filon, comme dirait l'autre, et me voilà à vous superposer un petit texte à ce moment mythique de la série.

Bon. Sur ce je vous laisse découvrir cette petite pièce de tue-l'ennui. Après tout, texte pour texte, ça doit bien valoir quelque chose, non?


Il était une fois, deux frères dans une cage d'os.

Le premier était grand, sa prestance sans égale.

Le second était brusque, son visage transparent.

À la froideur du premier le second tout d'émotions

L'un était rustre et l'autre imperturbable.

.

Il était une fois, deux frères dans une cage d'os.

Le premier tout de glace et l'autre de feu.

L'ainé majestueux le second plus rugueux.

L'un revêche, son envers soigneusement poli

Deux lames affutées aux pommeaux différents.

.

Il était une fois, deux frères dans une cage d'os.

Le premier bien élevé, le second délaissé.

À la rage du plus jeune l'ainé toujours de glace

Sa froideur plus brûlante que le feu du cadet

Ils dansent un ballet féroce que rien ne saurait arrêter.

.

Il était une fois, deux frères dans une cage d'os.

À l'ombre des côtes fissurées par le temps

L'un est froid, l'autre tout d'émotions.

Haine tranquille contre colère éperdue

La glace et son enfer férocement tourmentés.

.

Il était une fois, deux frères dans une cage d'os.

Au creux des bras morts de leur père

Ils s'agitent comme deux chiots, crocs découverts.

L'os qu'ils se disputent un reste de ce qu'il fut un temps

L'Inutaisho qu'ils retiennent inconsciemment.

.

Il était une fois, deux spectres dans une cage d'os.

L'un était grand, sa cruauté sans égal.

L'autre était brusque, tout de passions indomptées.

À la froideur du premier l'autre un livre ouvert

Deux opposés que seul le sang a pu relier.

.

Il était une fois, deux monstres dans une cage d'os.

Enfermés dans un ballet éternel ils dansent,

Ils dansent sans s'arrêter, ils dansent et se consument.

Le premier a un port de roi, l'autre celui d'un vandale

Le cadet est vulgaire pour tout raffinement de l'ainé.

.

Il était une fois, deux frères dans une cage d'os.

Aveuglés par leur propre idiotie ils dansent encore,

Pauvres âmes, jusqu'à ce qu'ils aient compris.

À l'ombre de l'Inutaisho ils danseront sans cesse

Encore, encore, jusqu'à ce qu'ils aient grandi.