Bonjour tout le monde ! J'espère que vous allez bien !

Petit mot : Bonne année à vous !

Petit mot : N'hésitez pas à répondre au sondage qui se trouve sur mon profile. J'en mettrais un par chapitre, je comptais en mettre plusieurs mais je ne peux que mettre un poll sur mon profile. Il est possible d'en mettre plusieurs sur les forums, mais comme la technologie et moi font deux, je vais rester sur ce que je sais faire.

Petit mot : J'essaie de limiter mes fautes d'orthographes, de syntaxes, de conjugaisons, d'accords et de grammaires au maximum. Mais tout ceci n'a jamais été mon fort donc je m'excuse pour toutes les fautes qu'il y a eu. Je suis sincèrement désolé. Toutefois je vous remercie du fond du cœur d'avoir supporté cela pendant des mois et surtout depuis tout le début. Je ne sais combien vous avez eu envie de me crier dessus, me tuer, etc.

Donc merci beaucoup à ceux qui lisent ma fanfiction, qui l'ont mise en favoris, qui la suivent (ou ceux qui ont fait les deux) ou qui m'ont laissé un commentaire. Merci beaucoup, vraiment ^_^.

On arrive au 15ème chapitre, qui est pour moi un grand pas donc je tenais à remercier tout le monde pour tout le soutient que vous m'avez donné.

Ceux qui ont mis cette histoire en favoris :

Hesperos D yukixvongola Kelsey Rajaram ; SethyChii ; Damon-akira-serpentard ; Akuma-No-Kitsune ; neko-chan200 ; Moony the Mature One ; AkazukinXIII ; ; Bachii ; Lilia Cristal Ramos leekyumii26 Who known me YumeBaka Barukku Iris Alaudi Kyoya-chan LolitaUp demirtaselonmelo Yushiroko Tsukyo-chan tahury Amnesia Riku Tayaress Kyouya-Gaobu Kurikaa marjo1607 Byakan Arubelle mangas281 nazelie1998 tsuna1610 chipie2406 Claraseth : myzukiwa4 jijinane.

Ceux qui la suivent :

Hesperos D yukixvongola Kelsey Rajaram Yaki-chan ; SethyChii ; Akuma-No-Kitsune ; neko-chan200 ; Yuki kyoko-29 ; Biscotine ; Avalon-curse ; AkazukinXIII Zeyra K Wellone Bachii Lilia Cristal Ramos leekyumii26 Who known me YumeBaka Tsuki Lily Caliste Barukku Iris Alaudi Kyoya-chan LolitaUp Tsukyo-chan sacheliane Baleful ladyamerica62 kedy ichyo Kurikaa marjo1607 Arubelle Skiro nazelie1998 tsuna1610 Claraseth jijinane skyrayle2021 Kiri Namikase.

Et bien évidemment, un grand merci à ceux qui ont posté des commentaires, soit des mots d'encouragements. ^_^.

Synopsis : Sawada Tamaki, Sawada Tsunayoshi et Sawada Ieyasu prétendant au titre de Vongola Decimo. Qui d'entre aux deviendra Vongola Decimo? Un, une personne qui à la gentillesse de Primo qu'on dirait une personne parfaite mais nous le savons tous que personne n'est parfait. Deux, le physique de Primo mais aucune qualité sauf la maladresse, si on peut appeler ça une qualité. Trois, le charme de Primo mais à un caractère pourri. Ça, c'est le travail de Reborn de les former et de savoir qui d'entre eux deviendra Decimo.

Petit mot : Une petite réponse comme d'habitude

Lorenne: Je vais essayer de me rattraper sur les autres chapitres. Merci ! Gros bisous.

Guest : Merci ! Bonne fête à toi aussi.


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Chapitre 15 : Tellement de surprise pour une simple entreprise de textile

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Namimori

Sawada Ieyasu soupira une énième fois. Combien de fois avait-il soupiré dans la même minute ? Mais ce n'était pas de sa faute, c'était la faute de ces stupides frères.

Il n'arrêtait pas de faire ce rêve depuis quelques jours. Il rêvait avoir entendu la voix de son duexième frère, chose qui n'était bonnement pas possible puisque ce dernier était dans un hôpital. Et son plus grand frère qui parlait de promesse, Tsuna devait les protéger, la blague. Son grand-frère qui disait que Dame-Tsuna était le plus fort. Impossible. Quel genre de rêve est-ce ? Mais ça avait l'air trop réel pour que cela soit irréel. Dans son rêve, il les entendait parfaitement parler.

S'était-il fait gravement mal lorsqu'il est tombé sur le sol lors du combat contre Mukuro ?

Il soupira encore une fois et regarda son frère d'une manière étrange.


Tamaki sourit nerveusement à son petit frère. Depuis quelques jours, son plus jeune frère n'arrêtait pas de lui lancer des regards douteux. Avait-il fait quelque chose de mal ?

Ne voulant pas s'attarder là-dessus, son frère n'aimait pas qu'il lui parlait en public, il préféra quitter la scène -il allait rentrer avec ses amis aujourd'hui et laisser son plus jeune frère faire sa crise tranquillement-. Mais quel petit bébé était-il ! Être gêné pour cela ! De plus, son deuxième frère lui manquait énormément. Il ne l'avait pas revu depuis longtemps, pas depuis le jour de l'attaque. La dernière fois qu'il l'a entendu c'était au téléphone pour lui demander s'il pouvait venir à la maison, il se sentait mieux en sachant son frère en sécurité à la maison qu'à l'hôpital sans aucune aide. Mais son frère lui avait donné une réponse négative.


Gokudera ne pouvait plus se retenir. Il ne pouvait plus voir son chef soupirait de désespoir. Son chef souffrait et il ne pouvait rien faire pour y remédier à cela. Il devait se punir ! Il était un subalterne inutile ! Quel genre de subalterne est-il ? Il ne pouvait même pas aider son chef à régler un simple problème ! « Ieyatsu-sama ! » Il devait s'éventrer le ventre comme le veut la tradition japonaise.

« Hayato ! » S'écria Ieyatsu surpris. Il accouru rapidement vers son ami pour lui enlever le couteau de la main. Où diable a-t-il trouvé ce couteau ? Non, comment a-t-il pu transporter ce couteau sur lui sans que personne ne le remarque ?

« Ieyatsu-sama ! S'il vous plaît pardonnez-moi de mon incompétence ! »

« Hein ? » Mais de quoi est-ce qu'il parlait ?!

« Ma ma ma, Gokudera, calme-toi. »

« Ne me touche pas toi ! »

Ieyastsu soupira à cela. Il y avait le problème de ses rêves à régler mais aussi le retour de son père.

Plus jeune, il a toujours admiré son père comme tout jeune enfant mais en grandissant et avec le manque d'une figure paternelle à la maison, il ne ressentait plus d'amour envers son père. Forcément quelqu'un d'autre avait pris la place de l'homme dans la maison, et cette personne n'était autre que son frère. Il a été élevé et éduqué par ses frères depuis aussi longtemps qu'il s'en souvienne. Maintenant tout ce qu'il restait été de l'admiration et de la reconnaissance envers son paternel. Il ne le reconnaissait même plus en tant que tel.

Le problème ne venait pas de là. Le problème était que ni lui ni son frère ne l'avait encore annoncé à Dame-Tsuna. Qui ne savait pas dans la famille de la haine que Dame-Tsuna avait pour leur père biologique ? Et ce dernier ne l'avait jamais caché.


Sur le chemin de retour

« Oh, c'est bien pour toi. Ton père est finalement de retour Ieyatsu. »

« Oui en quelque sorte. » Si jamais Dame-Tsuna l'apprenait, cela serait la troisième guerre mondiale.

« Le père de Tamaki-sama, Tsunayoshi-sama et Ieyatsu-sama est en vie. LE JOUR QU'IL RETOURNE JE VIENDRAIS VOUS PAYER UNE VISITE ! »

En entendant cela, Ieyastu s'empressa de décliner la généreuse offre. « Non, non ça ira ! Tu n'as pas besoin de faire ça. Surtout pas à un étranger. » Ils devraient déjà régler leurs problèmes de famille puis ils verront.

« Hahahaha, qu'est-ce que tu veux dire par étranger ? » Bien que Ieyatsu avait murmurer le dernier mot, Yamamoto l'a quand même entendu.

Ieyatsu soupira à cela. Se l'avouer soi-même était une chose mais de la dire à haute voix en était une autre. Depuis qu'il a compris ce qui était bien et mal, il avait aussi compris que la non présence de son père n'était pas une chose bien.

Depuis toujours, tout ce que son père faisait était scandaleux. Quand il était plus jeune, son père était rarement à la maison. Un jour il lui avait demandé ce qu'il faisait dans la vie, mais la réponse qu'il a reçue n'était pas ce à quoi il s'attendait. (« Je fais le tour du monde et contrôle la circulation des sites de chantier. »).

A ce moment-là il ne comprenait pas la vie, mais en vieillissant il a compris que toutes les choses qui se rapporter à son père était étrange. Mais quand bien même, cela ne l'empêchait pas de ressentir de l'admiration. Même si c'est à cause de lui qu'ils ont Reborn. Parce qu'à ses yeux, son père était une source de bonheur, un superhéros qui venait le sauver de la méchante sorcière qu'était sa mère. Peu importe ce que fera son père, cela ne pourra jamais être pire que ce que cette vache a fait.

Ieyatsu soupira encore une fois. Il voulait partager cela avec ses amis mais savait très bien les représailles s'il le faisait. Bien que son plus grand-frère était doux et le deuxième un bon à rien, aucun des deux ne rigolaient là-dessus : ce qui se passe dans la famille reste dans la famille. Et même lui ne voyait pas en quoi cela les regarder, il préférait ne pas énerver ses frères, c'est eux qui avaient son argent donc il valait mieux faire profil bas pour l'instant. Si ce n'était pas pour le fait qu'ils étaient son aînées et possédaient tout, il les aurait déjà tabassés depuis et aurait pris tout l'argent. Mais bon, il ne levait pas la main contre les plus faibles, donc il fallait les supporter encore jusqu'à qu'il soit majeur puis il coupera les ponts avec eux. Quel genre de système est-ce ?! Pourquoi c'est les plus âgées qui ont le plus de droits ? Il était bien plus mature que ces imbéciles !

« Etranger ? J'ai dit étrange. »

« Hmmm, vous voulez sortir quelque part ? » Yamamoto demanda après avoir vu que son ami ne voulait pas parler.


Du côté de Tsuna

Tsuna soupira à la situation. Cela faisait un bout de temps qu'il n'était pas rentré. Bien qu'il eût dit à Tamaki qu'il viendrait peut-être, il n'était jamais venu et les a laisser se débrouiller. Et il a bien fait puisqu'ils vont bien. Ils sont vivants. Ils ont encore deux jambes et deux bras et c'est tout ce qui comptait.

Plus important encore, que doit-il faire ? Doit-il encore s'évanouir devant Reborn pour prolonger son temps à l'hôpital ? Mais il en avait marre de tomber par terre tout le temps et de laver il-ne-savait-combien de fois ses cheveux de peur d'attraper des poux. Etant donné, qu'il n'avait jamais vu les habitants de sa maison prendre leurs douches et faire le ménage, cela ne l'étonnera guère qu'ils avaient des maladies et des poux tellement ils étaient sales.

Fort heureusement il possédait de l'argent et pouvait s'acheter des shampoings. Sinon il ne savait plus où il serait maintenant.

Non, le réel problème était ses frères. S'il n'était pas là, la femme qui leur servait de mère ne fera rien pour eux donc il se devait de venir mais quand serait-un bon moment ?

Il ignora la voix qu'il entendait qui lui disait d'y aller maintenant et préféra continuer sa promenade. Il préférait parcourir le même chemin encore une fois, il avait besoin de temps de réfléchir pour sa prochaine action. Que devait-il faire ?

*Boum*

Il sursauta dû à la soudaine explosion. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Même s'il n'avait rien avoir avec cet atroce immeuble, son instinct lui disait le contraire. Même s'il était sûr du contraire, il ne connaissait personne qui travaillait dans le domaine du textile.


Ce que Tsuna vit lui rendit très troublé et perplexe. Ou avait-il atterrit encore ? Il y avait un jeune homme avec un accessoire en forme de flamme sur la tête -il n'allait pas questionner ses goûts atroces- et se défendait avec ce qui lui semblait être un instrument de géométrie : une équerre. Oui pourquoi pas, mais tant qu'il y est autant utilisé un compas et un rapporteur aussi. Ça marche mieux.

L'adversaire du jeune homme aux goûts plus que questionnable possédait lui-aussi un goût très particulier de la mode. Il portait une veste noire et avait une épée qui sortait d'un de ses manche -il ne voyait pas la main. Donc deux cosplayeurs qui se battaient ?

« Arggggg ! » Le premier cosplayeur lança un cri de douleur. Il s'était retrouvé de l'autre côté de la vitre.

C'est à ce moment-là que Tsuna tourna sa tête pour remarquer que son frère était aussi présent, et d'après son expression il était aussi perdu que lui. Merde ! Leurs coups étaient vrai ! Ce n'était pas un court métrage qu'ils étaient en train de tourner.

Attend! Att-tt-tt-end! Où est-ce que le premier fou entrainait son frère ?! Que devait-il faire ? Devait-il les suivre en cachette ? Appeler la police ? Les urgences ?

Mais il s'interrompit en voyant l'homme à l'épée foncer sur son frère, pas besoin d'être futé pour comprendre ce qui allait se passer. Il courut rapidement et poussa son frère de justesse pour éviter l'autre boulet.

Tsuna soupira de soulagement à l'intérieur, heureusement qu'il portait une capuche. Il poussa le premier boulet vers le deuxième boulet. « Aller régler votre histoire de couple autre part qu'ici. » Ce dernier ne perdit pas son temps pour trancher l'homme au serre tête.

« Gahhh ! »

Le plus petit vola et s'évanouit dû à la perte de sang. Tsuna fronça les sourcils et mit une main protectrice devant son frère qui était tombé par terre. Ce dernier ouvrit grand les yeux en voyant la main, il savait à qui elle appartenait.

Après avoir passé toute sa jeunesse dans les combats, Tsuna savait reconnaître du vrai et du faux, et ces mecs n'était pas des petites ordures qui se prenaient pour des grands boss. Bien qu'ils n'eussent aucun talent d'après lui, il savait qu'il ne fallait pas sous-estimer ses adversaires. De plus, il était plus intéressé par le style de combat du deuxième que par se qui se passait réellement.

« Qui es-tu ? » Lui demanda le boulet aux longs cheveux.

« … »

« Voii, je répète qui es-tu ? Et quel lien vous avez avec l'autre ? »

Tsuna se demanda où était Kyoya quand on avait besoin de lui. Il voulait sortir son téléphone et l'appeler pour lui dire de se ramener mais il savait que ce n'était pas approprié. Où était Tamaki alors ?

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« Oy le carnivore ! Ramène toi ici ! T'es le préfet non ?! C'est toi le chef non ? Celui qui doit les protéger ?! Alors où es-tu ? »

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« Voiii ! Le gamin, si tu ne parles pas je te coupe toi et le gamin derrière toi. »

Ah son esprit s'égarait. Alors qu'il allait ouvrir sa bouche pour sortir une réponse remplie de sarcasme dont lui seul avait le secret, il fut sauvé par des explosifs venant du ciel.

L'homme aux cheveux d'argent se retourna pour voir deux personnes qui le regardaient d'un air menaçant.

A sa place, Tsuna se serait dépêcher de rentrer pour se laver les cheveux.

« Pose un doigt sur lui et je ne vais pas te laisser t'en tirer. » Dit le premier avec des petites bombes dans sa main.

« Ouep, un truc du genre. Je serais ton adversaire. » Le deuxième avait une épée sur l'épaule.

« Hayato ! Takeshi ! » S'exclama Ieyatsu.

Au moins ils serviront à quelque chose, merci de se sacrifier. Tsuna n'oublierait pas cela. D'après ce qu'il avait vu, c'était impossible que ces deux là puissent battre l'autre gros boulet de la vie avec un sens de la mode proche du néant.

« S'il vous plaît ne faites rien ! Ce n'est pas un homme que vous pouviez gagner contre ! » Dit le premier cosplayeur.

Et il n'était pas le seul à le penser. De plus, ce dernier n'était-il pas censé être endormie à cause de la profondeur de la blessure ? Mais ceci était le dernier de ses soucis, maintenant qu'il avait trois décorations pour distraire l'autre tête de piaf, il pouvait sauver son plus jeune d'imbécile de frère sans problème.

Il attrapa son jeune frère et se prépara à l'emmener dans un endroit sûr, mais ça, c'était son compter sur sa malchance légendaire.

« Attendez ! »

Tsuna voulut tuer le premier cosplayeur ! Pourquoi lui parlait-il ? Non, pourquoi le suivait-il en premier lieu ? Ne pouvait-il pas aller se faire tuer avec les deux autres imbéciles ?! Il choisit de l'ignorer.

Ieyasu voulut protester pour se battre auprès de ses amis mais il savait mieux que d'ouvrir sa bouche face à son frère quand ce dernier avait le pantalon relevait.

« Mon nom est Basil. »

Mais pourquoi tu continues à parler ? Tu vois pas que je ne veux pas de toi ?! Tsuna soupira et choisit de l'écouter. C'était plus sage d'écouter ce qu'il avait dire, de cette manière l'autre n'aurait plus rien à dire et mettra toute son attention à son mari aka le deuxième boulet. Il fut tenté de le jeter à son mari mais en voyant la rapidité pour laquelle il s'est rétabli, cela ne servirait à rien. La femme aka le premier boulet allait probablement le suivre. Encore une fois.

« Oui ? » Et ? Je ne suis pas un psychologue bon sang ! Si vous avez des problèmes de couple, aller les régler avec un psychiatre ou un vrai psychologue. Ou aller voir un thérapeute de couple merde !

« Je suis venu ici pour vous délivrer un objet à la demande de mon maître. »

Je n'ai rien commandé et tu diras à ton maître c'est en faisant cela que son entreprise à fait faillite. « Oui ? » Aller.

Ieyasu se demandait qui était le maître, son avant-bras toujours tenu par son frère qui n'arrêtait pas de serrer de plus en plus. Plus l'autre parlait et plus son frère était ennuyé et bien évidemment c'était lui qui en payait les frais. Comme d'habitude.

« C'est ceci. » L'homme à flamme -bien qu'il n'avait plus de flamme- lui tendit une boite noire. Il l'ouvrit et les frères furent plus qu'indigner en voyant son contenu. « Reborn-san sait ce que c'est. Reborn-san ne peut pas se battre à cause d'une raison c'est pourquoi prenait ceci et fuyez. » Le jeune homme continua d'expliquer bien qu'il avait perdu son interlocuteur depuis déjà longtemps. Il ne savait pas qui était ce jeune homme en capuche mais à voir la réaction de Ieyatsu-dono, c'était quelqu'un en qui il avait confiance.

Si le blessé avait une bonne opinion de Tsuna, on ne pouvait pas dire la même chose pour ce dernier.

Des bagues ? Des putains de bagues ? Il m'a fait perdre mon temps non pas pour des diamants ou de l'or mais pour des bagues coupées ? La pierre n'était même pas entière ! Sur aucune bague alors qu'il y en avait sept ! Sept bagues ! Et pas une seule était entière ! Quel genre de bijoutier vendrait cela à ses clients ?! Un barjo décidément.

« Voiiiiiiiii ! »

Et voilà ce que Tsuna craignait le plus, que le mari en ait fini avec les amants de la femme aka Yamamoto-san et Gokudera-san.

« Après vous avoir coupé, je vais prendre cela. » Il souleva son épée toutefois il n'y avait pas de main. L'épée était collée à son bras par des bandages.

« Inconnu-dono, ne lui donner pas cela. »

Et ce fut la goutte de trop pour Tsuna. D'accord, il était pauvre. Il avait toujours vécu dans la pauvreté, son père et lui en avaient beaucoup souffert. Mais il n'était pas pauvre au point de demander à un bijoutier de lui vendre la moitié d'une bague ! Il pouvait se permettre au moins une bague ! Il fallait voire l'image en grand ? Oh il la voyait parfaitement. Deux barjos avec des fétiches bizarre qui croyaient qu'il partageait la même passion qu'eux. Non mais pour qui se prenaient ces gros lards ? D'où est-ce qu'ils le méprisaient de cette manière ? Comme s'il allait se battre pour sept pièces de ferrailles ! Ce n'était ni de l'or ni du diamant et ni de l'argent ! Si c'était de l'or ou des diamants, il en serait le premier à prendre les bagues et s'enfuir avec. Mais ce n'était pas le cas. En plus les bagues étaient horribles. Qui pouvait fabriquer ce genre d'horreur ?! Quel genre de personne avait des goûts aussi horribles ? Maintenant, qui était le pire ? Le client, qui achète ? Ou le bijoutier qui a l'audace de vendre des horreurs pareilles ?!

Ieyatsu comprit immédiatement la situation en voyant que son frère avait lâché son avant-bras. Il recula de plusieurs pas pour éviter d'être la cible de sa fureur.

« Voiii, avant que vous ne me donniez cela- » Il se fit couper par un objet volant qui lui fit saigner du nez.

Tsuna avait pris la boite et lui avait lancer dessus. « Tien le gros lard ! Prends ça et dégage de là. »

« VOOOOIIIIIIIII ! » Il allait tuer ce gamin mais s'arrêta en voyant Dino apparaitre. Le petit blondinet avait tant de connexion que cela ? Déjà le fou à la capuche et maintenant le cheval ailé ?

« Et toi. » Tsuna se retourna pour donner un coup au fou qui lui avait tendu les bagues. « Retourne pleurer dans les jupes de ta mère ! »

Quel genre de blague est-ce ?! On essaye de le tuer pour des bouts de ferrailles ?! Depuis quand le monde était en manque de ferrailles ?! En plus, le japon n'est-il pas un pays international ? Alors trouver sept bouts de ferrailles toutes aussi atroces les unes que les autres ne devraient pas être un problème à leurs yeux !


Dino ne savait pas quoi faire. Il allait parler et dire que son ami Superbi Squalo n'avait pas changé d'un pouce mais il ne s'attendait pas à ce qu'un civil ait le courage de faire ça. Les japonais étaient réellement courageux, s'interposait de la sorte pour un inconnu. Quel magnifiquement humain !


« VOOOOIIII ! Merci gamin ! » Il était plus préférable de prendre les bagues et de rentrer que de se battre contre le cheval. Il n'était pas fou à ce point. Il remercia le gamin mais il n'y avait rien devant lui.


Ieyatsu ne savait pas où ils allaient mais ceci était le cadet de ses soucis. Il était préoccupé par ses amis, il voulait savoir comment ils allaient. Mais en vérité il n'osait juste pas ouvrir sa bouche mais ça il ne l'avouera jamais.

Tsuna regrettait amèrement de ne pas avoir appeler Kyoya. En plus cet imbécile de frère, à quel point était-il bête ? Comment pouvait-il suivre un inconnu de cette manière ? Il s'arrêta en voyant l'allé centrale. Son frère ne devait pas avoir de problème pour rentrer. Il contactera Tamaki pour lui dire de donner une leçon sur la façon dont il ne faut jamais suivre un inconnu au plus petit. Même s'il était en danger de vie ou de mort, tant que l'autre partie n'avait pas de preuve matérielle tangible, il ne devait pas le suivre ! Ils n'étaient pas dans un film merde ! « Là, tu connais le chemin pour rentrer ? »

Ieyastsu hocha la tête et se précipita pour rentrer chez lui. Mais regretta immédiatement son action, il aurait dû demander à son frère ce qu'il faisait à l'hôpital ce jour-là.

Tsuna savait qu'il ne pouvait plus faire arrière maintenant. Il devait rentrer chez lui et trouver une solution à cela. Même s'il n'appréciait pas ses frères, les voir morts ou handicapés à vie n'étaient pas des options envisageables.


Pendant ce temps-là avec Tamaki

Tamaki soupira. Combien de fois avait-il soupiré depuis la venue de Reborn ? S'il recevait 100 yens à chaque fois qu'il soupirait, il serait déjà riche.

« Hmmm. » Il tourna son regard vers le jardin pour le voir rempli de tenue d'homme à sécher. « QU'EST-CE QUE DIABLE C'EST CELA ?! » Il entra dans sa maison et vit des bottes remplies de boues. « PAS MOYENS ! » Il regarda la petite commode de chaussures et vit une pioche et un casque. « PAS MOYEN ! »

« Oh Tamaki, tu es rentré ? Papan est de retour. »

« JE LE SAVAIS ! » Il fallait absolument éviter que son petit-frère rentre à la maison ! Une situation à éviter ! Surtout depuis que ce dernier a appris que c'était la faute de leur père qu'ils étaient dans cette situation ! Et au contraire, Ieyatsu serait aux anges ! Plus important, tout faire pour que Tsuna ne rentre pas à la maison !

« Ne fais pas cette tête voyons, il n'y a pas de quoi s'en faire. »

« Pardon ? »

De quoi pouvait-elle bien parler ?

« Maman est parti acheter de la nourriture puisque papan a déjà dévoré toute la nourriture fait pour une vingtaine de personnes. Mais tu n'as pas à t'inquiéter, il y en aura pour tout le monde. »

« Ah…Déjà ? » La nourriture ? Il était prêt à sauter le dîner ou partir manger chez des amis s'il pouvait éviter la catastrophe à venir.

Tamaki fut coupé dans ses pensées par la venue Fuuta et Lambo.

« Tama-nii ! Tu es rentré ! »

« Gahahahaha ! »

« Je suis tellement mais tellement content ! » Fuuta dit en soupirant.

« Mais…mais….tu sens l'alcool ! »

« Gahaaaa ! Il y a quatre Tamaki ! »

« Pas toi aussi ! »

« Gahaa ! »

« Mais qu'est-ce que tu tiens dans la main Fuuta ?! Du sake ?! »

« Nuu-huu. Papan a dit que c'était de l'eau. »

« Oh mon dieu… » Il leva son regard et vit I-Pin en train d'essayer de marcher droit. « Pas toi aussi. »

Il ne savait même pas pourquoi leur père se comportait de cette manière à son âge. C'était à cause de ce type de comportement que la relation entre Tsuna et leur père s'était détérioré au fil des années. Et maintenant, il donnait de l'alcool aux enfants, même lui ne pouvait pas trouver des excuses à son père. Comment Tamaki était-il censé défendre son père lorsque ce dernier s'humilier tout seul ? Premièrement en laissant ses affaires traînaient partout. Deuxièmement en n'aidant pas aux tâches ménagères. Ne pouvait-il pas au moins rincer ses bottes de travail dehors ? Était-ce si difficile de laisser des chaussures sales en dehors de la maison ? Il pouvait comprendre que son père était fatigué mais les règles sont les règles. Si l'un veut que l'on respect, il devra d'abord respecter son interlocuteur. Comment voulait-il que ses fils éprouvent du respect envers lui s'il ne faisait rien pour améliorer la situation ? Et troisièmement, comment son père pouvait-il donner de l'alcool à des mineurs ?

Tamaki ne connaissait pas toutes les lois du monde, mais n'était-ce pas normal pour toute personne ayant une once de bon sens que l'alcool était interdit aux mineurs ? Bien que l'âge pour la majorité fût différent pour certains pays, il n'a jamais entendu dire qu'un pays donnait la majorité à l'âge de cinq ans ou bien onze ans ! Et même s'il n'était jamais allé dans un pays au pôle nord, il pouvait mettre sa main à couper que la majorité n'était pas de cinq ans !

De plus, en toute franchise, il était fatigué de jouer les intermédiaires entre son père et Tsuna. Combien de fois a-t-il dû grincer des dents faces à Tsuna pour protéger un père qui ne faisait aucun effort ? Combien de fois, Ieyatsu et lui, ont-ils dû supporter les réflexions désobligeantes de la part de Tsuna pour un père qui ne faisait que de rendre la situation pire ? Plus le temps passé, plus c'était pire. Et même sans intuition, il savait que Tsuna allait péter un câble.

« Je suis rentré. »

« Ieyatsu. »

« Quoi ? » Il observa son entourage et s'exclama d'une voix enjouée, « Papa est rentré ?! Cool ! Où est-il ?! »

« Il est parti dehors pour régler quelques affaires. » Bianchi lui répondit.

« De-Dehors ? » Ieyatsu perdit immédiatement sa bonne humeur.

Tamaki espérait avoir tort mais le regard que lui lança son frère confirma ses doutes.

Tsuna était aussi dehors.


Ring Ring

Tsuna soupira en voyant l'identifiant et décrocha.

Papa : Tsuna.

Tsuna : Papa.

Papa : Où es-tu ?

Tsuna : Au Japon, en Asie.

Papa : Tsuna je suis sérieux.

Tsuna : Quoi ? Je n'ai pas raté de cours.

Papa : Donc tu as raté des cours.

Tsuna : Je viens te dire non !

Papa : Si tu n'avais rien à cacher, tu n'aurais rien dit.

Tsuna : Si tu veux.

Papa : Il n'y a pas de si tu veux qui tienne !

Tsuna : Oui. Donc ?

Papa : Va acheter deux poissons dorades.

Tsuna : Dorades ?

Papa : C'est les gros poissons que tu adores manger quand ils sont frit.

Tsuna : Je vois…Mais je ne sais pas choisir le poisson !

Papa : Tu demandes au poissonnier !

Tsuna : Imagine, il m'arnaque !

Papa : Tsuna ! Personne ne va t'arnaquer sur des poissons !

Tsuna : On ne sait jamais !

Papa : Tsuna !

Tsuna : En plus, pourquoi ce n'est pas toi qui va faire les courses ?!

Papa : Parce que j'ai une réunion !

Tsuna : Et tu ne peux pas le faire après peut-être ?!

Papa : Il sera trop tard !

Tsuna : Mais non ! Je ne vais pas porter deux gros sacs de poissons dans les transports !

Papa : Et tu crois que les autres enfants ils font comment peut-être ?

Tsuna : Internet. Simple, efficace et rapide.

Papa : Tsuna !

Tsuna : Mais non ! Je préfère autant manger un hamburger à emporter !

Papa : Tsuna ! C'est pour les invités aussi !

Tsuna : Mais quels invités encore ?!

Papa : Tsuna ! Tes oncles et ta tante seront là !

Tsuna : C'est bon, c'est bon. J'invite Gasper à dormir à la maison.

Papa : Tsuna ! Ne donne pas du travail en plus à sa mère ! Il-

Tsuna : Oui moi aussi je t'adore, tu me rembourseras. Bye.

Tsuna raccrocha et soupira de soulagement. Son père avait un trop grand esprit de famille pour son bien !

Il soupira encore une fois mais cette fois-ci d'ennuie en repensant à sa famille biologique. Il avait laissé son petit frère et avait récupérer son sac.

De plus, heuresement par la manière dont il était vêtu, personne ne serait douté qu'il était élève à Gokusen.

En effet, Gokusen était contre la discrimination entre école. Lors de ses débuts, leurs élèves étaient beaucoup importunés par les autres écoles. Pour régler problème, l'école avait décidé de prendre des uniformes basiques mais différentes pour chaque section pour pouvoir les différencier. Toutefois, pour montrer leurs appartenances, le nom de l'école serait brodé sur la poche avant de la chemise.

Etant donné qu'il portait un sweat au-dessus de sa chemise, à moins qu'il ne l'enlève, personne ne pouvait savoir.

Maintenant il devait régler le problème de poissons, il allait lui acheter à son père ses poissons dorades. Pour lui, tous les poissons avaient la même tête. Il étudiait les molécules, les bactéries…pas les différentes espèces de poissons ! Il voulait devenir chirurgien, pas poissonnier !

Il eut un frisson soudain. Il sentit un regard sur lui et se retourna pour voir…un homme blond en salopette qui lui souriait mystérieusement.

Il se retourna immédiatement. Qui était ce fou ?

Heureusement qu'il se trouvait en face d'un poissonnier, il n'hésita pas une seconde à entrer.

« Bonjour monsieur, peut-on vous aider ? »

« J'aimerais vous acheter vos meilleures dorades. »

« Nous sommes désolé mais nous n'en n'avons plus. Peut-être que l'autre poissonnerie de l'autre côté de la rue en a. »

« Mer…ci. » Il ne voulait pas quitter la poissonnerie tout de suite, pas tant qu'il y avait un fou à ses trousses. Le même fou qui n'a l'a pas lâché du regard. Devrait-il attirer le fou dans une sombre ruelle et lui faire passer un tabac ?

Il se retourna lentement et essaya de marcher le plus rapidement possible sans paraître pressé. Malheureusement, au moment où il avait commencé à accélérer, le fou avait commencé à marcher vers lui.

Le fou aussi venait de l'entreprise de textile, enfin il n'était pas sûr, mais il était sur le chemin pour se rendre à l'entreprise alors c'était fort possible.

Ne me dites pas qu'il est venu pour vendre des bagues en ferrailles aussi ?! Mais ce n'est pas possible ! Déjà la femme qui trompe son mari avec deux amants mineurs, puis le mari qui n'a pas grandi d'un pouce -qui accrocherait une épée à sa main partout dans la rue ?- et maintenant un fou ?! Que des gens bizarres ! Tellement de surprise pour une entreprise de textile ! Ah ! Ils devaient fabriquer de la drogue !

« Tsuna ! »

Il accéléra le rythme.

Il allait acheter non pas deux mais quatre dorades, il éloignera le fou avec le sang et odeur des poissons !

« Tsuna ! »

« Huh ? » Il s'éloigna du fou en agrippant fermentent son sac. Peut-être que le fou voulait lui dérober son argent ?

Tsuna voulait le tuer mais a dû se retenir à cause des caméras de surveillances. Il allait porter plainte pour atteinte à la vie privée, quelque fois trop de précaution n'était pas bien ! Il fallait enlever ces caméras afin qu'il puisse tuer ce fou sans personne autour. Attendez, plus important encore, comment connait-il son nom ?!

« Tsuna, hahaha. Tu as tellement grandi ! »

« Huh… » Il agrippa encore plus fermement son sac. Peut-être était-ce un escroc qui le connaissait bien ?

« Tu es devenu plus viril ! »

Le fou tenta de prendre le jeune homme dans ses bras mais sa main fut écartée à une vitesse hallucinante. Il fut abasourdi par la rapidité des réflexes de son deuxième fils. Comme ses frères, il méritait sa place d'héritier Vongola. Après tout, c'était tout à fait normal comme les trois étaient ses fils.

Tsuna fronça les sourcils à l'action. Ah, il regrettait vraiment de ne pas avoir acheter de poissons plus tôt, il lui aurait bien balancer à la figure. Mais il avait l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Cette tête de macaque lui rappelait quelque chose qu'il n'aimait pas. Peut-être l'avait-il vu dans les informations quand ils avaient parlé d'un détraqué qui s'était échappé d'un asile ?

Se battre contre quelqu'un de sain d'esprit était une chose que son père lui avait toujours autorisé à faire, bien que ce dernier ne fût pas content il avait abandonné l'idée de lui interdire de se battre. Mais en échange, s'il voyait quelqu'un qui manquait de bon sens, il devait courir. Et c'est exactement ce qu'il allait faire ! Courir !

« J'ai cours ! » Il se précipita en courant au prochain magasin de poisson.

« Attend ! Mon fils ! » Ah ! Quel merveilleux fils, il avait ! Il devait être timide ou bien il était fâché parce que cela faisait longtemps qu'il l'avait pas vu ! Il allait rattraper tout ce temps perdu en allant faire de la pêche avec eux demain !


Kokuyo Land

Résidence des Taru

Tsuna soupira avec ses quatre poissons. Quel genre d'année était-ce ? Plus le temps passait, plus il apprenait l'existence de personnes sans intérêts.

« Tsuna ! »

« Papa. » Son père lui fit signe de lui donner les poissons.

« Hey tonton, tata. » Ils hochèrent la tête en signe de salutation.

« Il arrive quand Jasper ? » Sa tante, soit l'amie de son père et collègue de travail Johanna lui demanda. En effet, sa famille se composait en outre des collègues de travail de son père. Magnifique, il les voyait à l'école et à la maison. C'était juste super.

« Dans quinze minutes. » Il répondit d'un air ennuyé dont seul lui avait le secret.

« Ne restez pas trop tard, vous avez cours demain. »

« Oui, oui. » Il leva les yeux au ciel à la remarque de son oncle et meilleur ami de son père qui le plus radin qui a jamais existé sur terre. Il a nommé Adelbert Bartholemeus.

Depuis le temps, il s'était habitué à passer ses soirées avec Gasper, comme ils vivaient à côté, quand sa famille venait diner à la maison. Et sa famille aussi s'était aussi habitué à la présence de son ami.

Vous avez reçu un message

Papa : Je t'ai dit 2 ! Pas 4 !

Tsuna : Vaut mieux avoir plus que moins.

Plus important encore, il allait se laver. Sa main avait touché le fou cinglé. Un désinfectant ne valait jamais mieux qu'un vrai savon.


Le lendemain

Namimori

Résidence des Sawada

Chambre de Tamaki

4 : 00 Heure

« TAMA ! »

« WHA ?! » Il se réveilla en sursaut.

« TU VEUX ALLER ATTRAPER LE PETIT DEJEUNER ?! »

« Hum….J'ai école donc….Je vais passer… »

« Pas de soucis mon fils. »

Il cligna des yeux plusieurs fois en entendant son père demander la même chose à son plus jeune frère.

Qu'est-ce que ? Attraper un petit déjeuner ? C'était ça leur première conversation après deux ans ?


Tamaki soupira. Il allait devoir mettre sur le tapis l'histoire de Vongola avec son père. Et d'après le regard de son frère, il pensait la même chose.

« Hey, Tama et Ieya ! Vous avez dormi depuis que je suis revenu. J'ai cru que vous étiez en train de m'éviter et j'ai eu le cœur brisé à cette pensée. En plus Tsuna n'est même pas revenu. »

« Tsuna ? » Les deux frères s'échangèrent un regard inquiet. « Qu'a-t-il ? »

« Je l'ai vu hier mais il m'a ignoré. »

Tsuna…Tsuna l'a ignoré?! Non, il ne l'a juste pas reconnu tellement leur père ne valait rien à ses yeux.

« Mais sinon, comment c'est l'école ? »

« Non, il faut qu'on- »

« Ah ! Qu'est-ce les mathématiques ? Je n'ai jamais compris cette matière ! »

Il est en train de forcer pour tenir la conversation !

« Ce…n'est pas tellement difficile comme matière. » Tamaki sourit nerveusement. Sawada Iemitsu restait son père alors il devait lui laisser un peu de dignité.

« Quand j'étais à l'étranger, je voulais vous dire toutes les expériences que j'ai vécu alors j'ai fait des mémos pour toutes sortes de choses. »

« Eh ? Oh, pas la peine. Plus important encore- »

« Ohh ? Mais qu'est-ce que cette chose à ton cou Tama ? Tu es tellement sexy avec ça. N'est-ce pas un pendentif ? »

« Huh ? Cette chose...cette chose…n'est-ce pas la bague de Vongola ?! »

Tamaki avait juste envie de pleurer en ce moment. Reborn leur avait expliqué la signification de ces bagues pour laquelle son frère a été mêlé à une bataille sanglante. Ieyatsu et lui avaient catégoriquement refusé alors pourquoi est-elle sur lui ? A son cou ?

« Papa ! Nous- »

« L'idiot de service ! Pourquoi tu as ça sur toi ?»

Tamaki blêmit, il voulait discuter des Vongola avec son père mais ce dernier avait l'air d'être au courant de rien. Peut-être que Reborn avait menti pour avoir une réaction de leurs parts ? C'était un secret aux yeux de personne que Sawada Iemitsu était l'ennemi numéro un de Tsuna. Et ce n'était d'ailleurs pas un secret que leur famille était brisée, c'était juste que pendant tout ce temps ils avaient réussi à garder les apparences. Alors, peut-être que leur père n'avait rien à voir avec cette histoire de mafia et leur famille pouvait réellement allait mieux ?

Les deux frères se précipitèrent à l'étage.

« Les garçons ! Pourquoi êtes-vous aussi pâle ?! Si vous avez des problèmes de cœurs, venez me voir ! »


« Reborn ! »

« Tamanaze et Ieyanaze. »

« On t'a dit hier que cette chose n'avait rien à voir avec nous ! »

« Enfin avec toi, moi je n'ai plus rien à voir dans cette histoire. » Ieyatsu dit avec un sourire moqueur.

« Qu'est-ce que tu racontes ? Cela a à voir avec vous trois. »

« N'y a-t-il pas normalement qu'un seul héritier ? » Ieyatsu rétorqua face à Reborn.

« C'est bague est la preuve que vous êtes les prochains boss. Mais comme vous êtes des triplés, Tamaki en tant qu'aînée se doit de porter la bague. En revanche Tsunaze et toi, portaient un autre pendentif spécialement à votre édifice. » Reborn expliqua bien que tout ceci n'était qu'un mensonge.

Triplés ou pas, il ne pouvait y avoir qu'un seul patron. Toutefois, à l'heure actuelle il était impossible pour lui de décider qui était le meilleur d'entre eux. Chacun d'eux avaient trop de mystères et de défauts. Alors, il avait décidé de faire confiance au destin. La bague choisira son propriétaire.

Ieyatsu regarda son cou et vit un pendentif écrit Vongola. « Attend, si j'ai ça, ça veut dire que je deviens automatiquement un mafieux ?! »

« Il n'y a pas moyen ! Cela doit être une blague ! » Ajouta son grand-frère.

« Bien que cette bague soit trop tôt pour vous, il y avait eu une urgence alors on ne pouvait pas attendre plus longtemps. »

« Urgence ? »

« Cette bague est la preuve que vous êtes bien le légitime successeur, celui qui peut mettre la main sur un immense pouvoir. De ce fait, certaines personnes malicieuses ont commencé à vouloir s'en approprier. »

« Donc...le gars d'hier… » Commença Ieyatsu.

« Exactement. Le mec à la longue chevelure que Ieyatsu a rencontré hier fait parti de ces personnes. Il s'appelle Superbi Squalo et c'est un membre du fameux groupe d'assassin indépendant de la Vongola : la Varia. L'équipe ultime de Vongola. »

« L'équipe ultime… » Répété Ieyatsu. Son deuxième frère a réellement lancé une boite à la figure d'un assassin ?

« La Varia est un groupe avec un haut niveau de loyauté et ils ont accompli beaucoup de missions. Mais dans tous les cas, c'est une équipe qui travaille dans l'ombre. Toutefois, un jour ils ont perdu le contrôle. Le jour après que cet homme est apparu… »

« Attend une minute ! » Tamaki coupa Reborn, « Qu'est-ce qu'il va se passer quand ils vont découvrir que les bagues que Superbi Squalo a pris sont des faux ?! »

« Ils vont tout simplement venir récupérer les vrais. »

« Donc ça veut dire que si on a ça, on va se faire tuer ! »

« Qu'est-ce qu'on peut faire ?! Même Hayato qui est mafieux n'a pas pu le battre ! On va se faire tuer ! » Même si Ieyatsu disait cela, au fond de lui, il savait que son frère n'aurait eu aucun problème à gagner. Mais ça aussi, il ne l'avouerait jamais. Il avait beaucoup de chose dont il n'osait pas avouer.

« Pas besoin de s'inquiéter. Ces fausses bagues ont bien été créer et ils ne vont le savoir seulement qu'au bout de dix jours. »

« 10 jours…mais c'est trop tôt ?! »

« Et ça ne résout rien ! Je refuse de devenir mafieux ! »

« Est-ce que vous comptiez gaspiller le précieux temps que Basil vous a donné ? »

« ?! »

« Vous allez vous entrainez vigoureusement pour les dix prochains jours. De cette manière, vous pourriez battre la Varia. »

« Entraînez ?! Battre ?! »

« C'est juste une tâche que vous ne pouvez pas esquiver afin de devenir un parrain. »

« Quoi ?! »

« Protéger la bague et- »

« Ce ne sont pas mes affaires ! Je vais retourner ce collier à Dino-san ! » Dit Ieyatsu tandis que son frère grimaça en entendant ce nom. Il n'avait toujours pas digéré leur première rencontre. « Tu viens ou pas ?! »

« J'arrive, ototo ! »


Ieyatsu profita du moment pour demander à son frère ce qui le tracassait. « Tu as vu Dame-Tsuna à l'hôpital ? »

Tamaki pencha la tête et regarda son frère d'un air perplexe, « Hôpital ? »

« Après le combat de Mukuro. »

« Qu'est-ce que tu racontes ? Pourquoi est-ce que je l'aurais vu ? Tsuna n'est même pas au courant. » Avait-il de la fièvre ?

Ieyatsu ne savait pas quoi en penser. Mais, la conversion semblait trop réel pour être juste un rêve. Devait-il laisser tomber ?


Ils se rendirent rapidement à l'hôpital de Dino et furent surpris de voir deux personnes qu'ils ne s'attendaient pas à revoir de sitôt.

« Yo Tamaki ! Ieyatsu ! »

« Tamaki-sama ! Ieyatsu-sama ! Bonjour ! »

« Désolé à propos de hier, même si vous avez essayé de me sauver… » Je me suis enfui avec mon frère, furent les mots non-dits. Mais s'il devait retourner en arrière, Ieyatsu ne changera jamais son choix. Il avait plus confiance en les capacités de son frère que ses amis.

« Ah non… » Gokudera tenta de réconforter son patron.

« A part cela, il y a quelque chose d'étrange. »

« C'est vrai. »

Pourquoi est-ce qu'ils le sentaient mal ?

« C'était dans ma boite aux lettres. » Yamamoto Takeshi montra une demi bague.

« Et on a pensé que cela avait quelque chose à voir avec le gars d'hier. »

« AHHHH ! » Ieyastu s'exclama de peur en reconnaissant les bagues. « NE ME DITES PAS QUE CES BAGUES SONT… »

« Oh tu sais ce que c'est Ieyatsu ? »

« C'EST TROP DANGEUREUX ! SI VOUS AVEZ CELA, VOUS ALLEZ DEVENIR DES CIBLES ! »

« Mais…Mais pourquoi ? Pourquoi est-ce que Gokudera-kun et Yamamoto possedent cela ? » Demanda Tamaki.

« Parce qu'ils ont été choisis. »

« Reborn ! Et…Monsieur Dino. » Tamaki grimaça nerveusement face au dernier venu qui lui rendit la même grimace.

« Il y a un total de sept bagues Vongola. Et ils servent à un but quand les sept personnes de la famille l'ont. »

« !? »

« Les six autres bagues pareil que la tienne ont été délivré à six autres personnes qui méritent de protéger le prochain boss des Vongola. »


Plus tard

Résidence des Taru

« Sérieusement ? » Son ami Jasper lui demanda.

« Oui ! Pour des bouts de ferrailles ! »

« Pouahahaha mais y a qu'avec toi qu'il y a autant d'actions ! »

« Arrête de rigoler ! Ce n'est pas drôles ! Un mec avec une flamme sur la tête m'a passé sept bouts de ferrailles ! »

« Des demi bagues attention. »

« Ah oui, je suis tellement bête, ce sont des bagues. »

« On n'est pas bijoutiers donc on ne comprendra jamais cet art ! »

« Exactement. »

Giotto crut ne plus pouvoir respirer en entendant son fils parler. Flamme sur la tête ? A l'époque il n'y avait que peu de personnes qui pouvaient utiliser les flammes de dernières volontés. Et sept bagues ? Cela ne pouvait pas être une coïncidence. La première pouvait passait mais les deux événement ensemble ? Ce n'était ni de la chance ni une coïncidence.

« Tsuna. » Giotto dit avec le plus grand des sérieux.

Les deux enfants le regardèrent d'un air dérouté. « Bon, Tsuna, je ne sais pas ce que tu as fait mais bonne chance. A bientôt tonton ! Je passerais le bonjour à ma mère. » Il connaissait bien Giotto et jamais il ne l'avait chassé une seule fois indirectement donc cela devait être réellement grave pour qu'il parle devant un invité.

« Fais attention et envoi nous un message quand tu arriveras chez toi. »

« Papa ? » Tsuna fronça les sourcils au comportement de son père.

Giotto soupira. Il voulait absolument éviter cette situation mais on dirait que toute l'univers était contre lui et soutenait Tsuna. « Tsuna. »

« Papa ? »

« Il y a deux ans, tu te souviens de ce que j'ai dit. »

Ces mots avaient eu l'effet d'une douche froide pour Tsuna. Il était maintenant de mauvaise humeur. « Je n'ai rien fait. »

« Je sais. »

« Alors qu'est-ce qu'il y avait de si important ? »

« Je suis prêt…à retirer les restrictions. »

Tsuna ouvrit grand les yeux aux mots de son père. Il était à la fois stupéfié et agréablement surpris par le choix son père. « Papa. »

« Mais à une condition. »

Tsuna leva les yeux au ciel, il aurait dû s'en douter. « Si c'est arrêter d'embêter les autres ou quelque chose de ce genre, je préfère encore avoir les restrictions. »

« Tsuna. Je suis sérieux. »

« C'est bon, c'est bon. Quelle est la condition ? »

« Je vais t'entrainer. »

Tsuna cligna des yeux plusieurs fois avant de regarder son père d'un air perplexe.

Entrainer ? A se battre ? Il pouvait mettre sa main à coupé qu'il était plus fort que son père ? De plus son père avait mis des restrictions pour qu'il soit moins violent donc il doutait qu'entrainer voulait dire s'entraîner à se battre. Plutôt quelque chose pour le calmer ? Yoga ? Tai Chi ? Méditer dans un parc ?

« Papa. Non merci. Je vais garder mes restrictions. »

« Tsuna ! Ce n'est pas ce que tu crois ! » A voir le regard que lui lançait son fils, il savait que ce n'était pas quelque de chose de valorisant !

« Oh ? Et quoi donc ? »

« Tu te souviens de la flamme qu'avait le garçon ? »

« C'est ce que j'ai dit. Non, merci. Tu veux m'entrainer à porter des flammes sur la tête ? Des serres têtes ? C'est sûr que là personne ne s'approchera de moi, ils me prendront tous pour un fou. Sans ou avec restrictions, personne ne voudra me parler. C'est pourquoi je vais rester avec mes restrictions papa. »

« Tsuna. »

« Quoi ? C'est la stricte vérité. »

« Tu te souviens de mon ancien métier ? »

« Héros qui sauvent des villes habillées en arc-en-ciel ? »

« Tsuna ! »

« D'accord, d'accord. Je n'ai rien dit. » Il leva les mains.

« Il n'y aura pas de flamme sur la tête. Disons 10 jours. »

« 10 jours ? »

« Si en 10 jours, tu penses toujours que c'est du n'importe quoi alors je ne vais plus rien dire et j'enlèverais les restrictions. Mais dans tous les cas je vais les enlever. Et si jamais tu ne penses pas cela, alors. »

« Alors ? »

« Alors tu arrêteras de dire que j'étais un héro qui sauve des villes ! »

« Pas de problème. » Il y avait tant de mots pour définir l'ancienne occupation de son père. Il allait juste dire superhéros qui sauve des villes plutôt que héros.

« Très bien. »

« Donc plus de restrictions ? »

« J'ai dit après. »

« Si tu le fais maintenant alors je serais plus motivée à participer à ton activité de fillette. » C'était que pour dix jours alors…

« Tsuna ! Ce n'est pas une activité de fillette ! »

« Dit celui qui m'a emmené dans une activité de tricot. »

« C'est bon. C'est bon, plus de restrictions. »

« Merci papa. » Dit Tsuna avec un sourire démonique avant de partir dans sa chambre.

Et c'était la raison pour laquelle Giotto avait placé des restrictions. Pour éviter de faire face à ce genre de situations. De plus, il valait mieux avoir son fils motivé qu'ennuyé. Outre la violence, son fils avait un autre grand défaut : son manque d'intérêt à la vie. Il perdait rapidement d'intérêt envers les choses.

Maintenant il devait penser à l'entrainement de son fils. Son fils allait probablement jamais les utiliser puisqu'il était déjà assez fort mais on n'est jamais trop prudents. En outre, il connaissait un pouvoir que son fils allait adorer : pouvoir fermer la bouche des gens ennuyeux ou qui puaient sans se battre.

Giotto savait depuis longtemps que son fils possédait toutes les flammes comme lui mais il ne pensait pas qu'ils allaient en avoir besoin. Toutefois, il était possible que toutes les personnes, que son fils allait rencontrer à cause de Reborn, avaient la capacité d'utiliser les flammes. Enfaite la situation était très simple, la solution était juste devant ses yeux. S'il n'avait rien dit et aurait laissé son fils se faire battre alors Tsuna ne sera plus jamais violent. Mais il l'a toujours dit, aucun parent ne voudrait voir son fils se faire battre. Alors si cela signifie que Tsuna allait devenir encore violent, il acceptait les conséquences. Il connaissait son fils, il savait que ce dernier devenait encore plus violent lorsque son adversaire était fort. Plus Tsuna était fort, et plus il devenait violent. Plus son adversaire était fort, et plus il devenait violent. Donc s'il réunissait les deux, c'était juste une catastrophe. Néanmoins, en tant que parent, il préférait voir son fils devenir encore plus violent qu'il reçoit une petite égratignure de la part d'une personne qui devait puer et avait oublier de se brosser les dents !

Bon, maintenant allons corriger quelque examens.


Namimori

Tamaki fut tellement soulagé de voir le message de son frère. Mais son bonheur fut de courte durée en voyant la fin.

Tsuna : Je ne serais pas là pendant une dizaine de jours. PS : Donne une leçon de morale au plus petit, il ne doit pas suivre des inconnus. Et ni leur parler d'ailleurs, je l'ai vu suivre un fou.

« Ieyatsu ! »

Ieyatsu grimaça en entendant son nom. Il connaissait ce ton, son frère ne l'utilisait que pour leurs donner des leçons de morales à deux balles. Qu'est-ce qu'il avait encore fait ?


Quelques jours plus tard

Tokyo

Restaurant

Giotto voulait juste oublier son ancienne vie. Il voulait juste vivre ici tranquillement avec son fils. Tsuna était la chose la plus importante à ses yeux. Il savait que ce qu'il faisait été mal mais cette vie était juste une seconde chance. Il n'oublierait jamais les moments vécus avec ses amis de l'époque, mais ce qu'il avait vécu il n'y avait pas de bonheur. Il était juste heureux d'avoir des personnes aussi loyaux et fidèles à ses côtés, mais rien de plus. Ce n'était pas une vie. Toujours se battre, protéger des gens, avoir peur d'être attaqué, ne pouvait pas parler à n'importe qui car c'était une ennemie possible, etc.

Mais dans cette vie, se chamailler avec son fils, sortir boire un verre de temps en temps avec ses amis, s'inviter à diner chacun son tour à la maison, rigoler avec les parents des amis de son fils, rigoler avec les parents de ses élèves, etc. Tout ça, c'était la routine et cette routine était son bonheur. G fut son premier ami et meilleur ami certes, mais Adelbert était différent. Adelbert les avaient aidés lorsque son fils et lui était dans le plus grande des misères et pour lui, rien n'était plus important que son fils. Peu importe les moments qu'il avait vécu avec ses anciens amis ou les années passées à leurs côtés, ils ne pourraient jamais se comparer à son fils. Son fils était le numéro un dans son cœur.

Il n'avait jamais compris, dans son ancienne vie, comment un parent pouvait-il autant sacrifier pour son enfant ? Comment pouvait-il vendre ses compagnons ? Comment pouvait-il être autant inhumain ?

Mais maintenant il comprenait, parce que si la vie de Tsuna était en danger, alors il n'hésiterait pas à ses battre contre tous ses anciens amis. Il était même prêt à les trahir et les vendre à l'ennemie si c'était vraiment le cas. Et si tuer G pouvait permettre à Tsuna d'accéder à une grande université alors sans hésitation il le ferait. Ce n'était pas une question de bien ou de mal, c'était ce qu'il appelait être parent. A moins qu'on ne soit parent, on ne pourra jamais comprendre ce sentiment.

« Tsuna a de quoi diner comme tu es ici ? »

« Il fait une soirée pyjama chez Ahmed. »

« Super, il ne mourra pas de faim. »

« Hahaha, très drôle. »

« Qu'est-ce qu'il y a ? » Adelbert lui demanda en prenant une gorgée de son vin.

« Mon fils est vraiment problématique ? »

« Oui. »

« Je t'interdis de dire ça ! »

« Tu viens juste de le dire. »

« Oui mais ça c'est moi, je suis son père donc je suis autorisé à le dire mais aucune autre personne n'est autorisé à le faire. C'est ça être parent mais bon, toi ne comprendra jamais comme tu n'as pas d'enfant. Tu devrais te dépêcher de te marier. »

« Tu as raison, je ne comprendrais jamais les personnes dans ton genre. Toi et mon con de père êtes juste pareils. »

« Oui mais sans ton con de père tu ne serais pas ici. »

« C'est vrai mais dès fois j'aurais préféré ne pas avoir ma vie si cela avait évité à mon père de faire ce genre de chose. »

« Alors pourquoi être revenu ici ? »

« Parce que c'est là que tout a commencé. Gokusen a tout changé, que ce soit pour moi ou pour toi. »

« Tu as raison. Sans Gokusen, ni toi ni moi, on serait encore en vie. »

« On serait probablement mendiants. »

« Ou gogo danseur pour toi. »

« Oh ? Je ne savais pas que tu avais ce genre de penchant. »

« T'es bête. »

« Hahaha, sinon vient en aux faits. Tu ne m'aurais pas invité soudainement à boire un verre si cela ne concernait pas ton fils si parfait. »

Giotto lui lança un regard noir à son ami, le sarcasme était tellement évident. « Tu sais, il y a deux ans. Quand j'ai mis des restrictions, pour la première fois à Tsuna, je pensais bien faire. Je pensais qu'en lui interdisant de faire certaines choses, il serait moins violent. Mais à la place, il est devenu encore plus violent jusqu'au point d'intimidé les autres élèves. Je sais qu'il intimidait les autres mais ce n'était pas à ce point. Ou peut-être que je ne le savais pas tout simplement. »

« Peut-être que c'est le cas. »

« Ou bien peut-être est-ce à cause de moi ? J'étais peut-être un mauvais père à l'époque ? »

« Giotto. Tu es le père parfait, que n'importe qui rêverait d'avoir. Tu n'as jamais grondé ton fils, tu as toujours pris son parti, tu as toujours essayé de comprendre les actions de ton fils, tu ne l'as jamais puni, tu as tout fait pour lui alors qu'est-ce qui te fait croire cela ? »

« Alors pourquoi est-ce qu'il est aussi violent ? »

« C'est une bonne question.»

« Tsuna a grandi seul pour les huit premières années de sa vie. Sa mère l'a abandonné et j'avais 18 ans à l'époque, je ne me suis jamais occupé d'un enfant. Comment veux-tu que…que je lui donne une bonne éducation quand je n'avais pas de parents moi-même ! »

« Giotto. »

« J'ai tout fait, peu importe quoi. Aussi longtemps qu'il était heureux. Il voulait des chaussures de marque ? Je lui ai acheté ! Il voulait un nouvel ordinateur ? Je lui ai acheté. »

« Giotto. »

« Toi et moi savons ce que ça fait de vivre dans la misère, de baisser sa tête, d'être jaloux qu'un parent vienne chercher un autre enfant ou qu'un parent achète un simple gâteau. J'ai tout fait pour que Tsuna ne vit jamais ce genre de situation. Alors pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'il est autant violent ? »

« Je ne pense pas que c'est à cause de la jalousie. Ton fils, comme ses amis le surnomment, l'enfant de dieu. Parce que ton fils a la richesse, l'intelligence et la beauté sauf le caractère qui s'est égaré de route. Donc c'est impossible que Tsuna soit jaloux de quelqu'un. Tu ne t'es jamais dit qu'il était peut-être juste comme ça ? »

« Ce n'est pas ça le problème ! S'il est comme ça alors cela veut dire que quelque chose a déclenché cela ? Alors qu'est-ce qui a déclenché cela ? Mon absence ? Un manque d'attention de ma part ? Qu'est-ce qui a déclenché cela ? »

Ah, Adelbert comprenait enfin la raison. Ce n'était pas que Giotto n'aimait pas le côté violent de son fils, mais qu'il croyait qu'il en était la cause. Les autres devaient encore avoir dit quelque chose. Il connaissait son ami par cœur. Giotto pouvait paraître insensible aux remarques désagréables qu'il entendait et il prenait peut-être parti pour son fils mais cela ne voulait pas dire qu'il n'était pas blessé en entendant toutes ces choses sur son fils. Il était humain après tout.

« Giotto, peu importe ce que les gens disent. Tu es un bon père, peut-être pas parfait mais tu es le père que Tsuna n'échangerait jamais, contre rien au monde. Tsuna peut paraître impassible et ennuyé face à tout, mais crois-moi, quand il s'agit de toi. Bien qu'il ne le montre pas, tu es la personne la plus importante à ses yeux. Tu te rappelles comment il a failli tuer ce garçon parce que ce dernier t'avait mal parler ? Alors, si tu te sens déprimé, pense à ça. Dis-toi que ton fils ne regrette en rien ces actions. Tu l'as dit toi-même, tout ce qui comptait c'était que Tsuna soit heureux. Et je ne pense pas que Tsuna soit bête ou sourd, donc il a déjà eu vent des rumeurs sur lui. Mais il est toujours heureux, n'est-ce pas ? »

« Tu le connais aussi bien que moi, non ? Comme tu es son oncle. Si mon fils n'aime pas quelque chose, il le dit. »

« Ça c'est mon neveu ! »

« Non ! Ça c'est mon fils ! »

Les deux hommes se regardèrent avant d'éclater de rire, « Hahaha. »

Giotto espérait juste que ce genre de vie allait continuer mais son intuition lui laissé croire le contraire.


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Petit mot : Que pensez-vous qu'il va se passer dans les prochains chapitre ?

Merci d'être passer !

Merci de laisser un commentaire !

Merci d'avoir lu !

Au plaisir de vous revoir au prochain chapitre ! ^_^ !